Catégorie : economie

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Route de Dandé Maayo Sud : les populations réclament une accélération des travaux

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Route de Dandé Maayo Sud : les populations réclament une accélération des travaux

    Garly (Matam), 18 mai (APS) – Des populations des villages des départements de Matam et Kanel ont plaidé, jeudi, pour une accélération des travaux de construction de la route du Dandé Maayo Sud avant le début de la saison des pluies.

    ‘’Nous constatons aujourd’hui que les travaux avancent très lentement. Nous demandons à ce qu’ils soient accélérés, pour que l’infrastructure puisse être achevée avant la saison des pluies. A ce rythme, le délai de 24 mois sera difficile à respecter’’, a déclaré Yaya Ndiaye, le président du mouvement ‘’Dandé Maayo Emergent’’.

    Il s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue dans le village de Garly, dans le département de Matam, en présence des représentants des 42 villages situés sur le tracé de la route de cette partie sud du Dandé Maayo.

    Il a expliqué que c’est la parution, il y a quelques jours, du bulletin de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonçant une installation précoce de la pluviométrie sur l’ensemble du territoire national qui a accentué leur inquiétude, ‘’surtout avec les ponts coupés dont les travaux avancent très lentement ‘’.

     

    Les populations craignent en effet qu’à cause du très faible niveau d’avancement des travaux, la zone ne soit isolée dès la tombée des premières pluies. ‘’Nous invitons donc l’Etat à veiller à tout cela, pour éviter à la population de cette zone d’être coupée du reste du pays’’, a-t-il lancé.

    Quoi qu’il en soit, les travaux se poursuivent sur cette route qui doit relier Matam à Dembancané, sur une longueur de 145 kilomètres pour un coût de 115 milliards de francs CFA.

    En avril, une note d’information du préfet de Kanel signalait que les travaux de la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses dudit département allaient se tenir du 11 au 27 du même mois.

    AT/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches en visite à Matam

    SENEGAL-ECONOMIE / Une délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches en visite à Matam

    Matam, 18 mai (APS) – Une délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches a entamé mercredi une visite dans la région de Matam, en vue, selon  le chef du service régional des pêches et de la surveillance, Toumani Macky Mané, d’ »évaluer et renforcer la sécurité des pêcheurs » locaux.

    ‘’La Direction de la protection et de la surveillance des pêches a démarré sa tournée par la région de Matam dans le but d’évaluer et de renforcer la sécurité des pêcheurs de la région de Matam et de faire des propositions correctives et préventives’’, a-t-il déclaré à Matam, première étape de cette visite.

    Il a précisé que celle-ci  »se fera à deux niveaux, en s’intéressant d’abord  à la sécurité des embarcations et des équipements, ensuite aux accidents avant de terminer par les conflits de pêche et de transport au niveau de la région’’. Il a signé que des rencontres sont prévues sur les sites et centres de production.

     »Nous allons aussi organiser des visites auprès de autorités administratives et rencontrer tous les délégués du secteur de la pêche de la région de Matam, en présence des forces de défense et de sécurité’’, a-t-il ajouté.

    Au cours de cette visite, la délégation de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches a rencontré les pêcheurs établis à Nawel et Djamel, deux localités situées dans la commune de Matam.

    AT/AB/ASG

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE-COOPERATION / Une mission économique belge à Dakar du 21 au 25 mai

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE-COOPERATION / Une mission économique belge à Dakar du 21 au 25 mai

    Dakar, 17 mai (APS) – La princesse de Belgique, Son Altesse Astrid, va diriger une mission économique multisectorielle à Dakar, du 21 au 25 mai, a annoncé mercredi l’ambassadeur du Royaume belge au Sénégal, Hubert Roisin.

    ‘’Cette mission va compter 367 participants qui représentent 160 entreprises, 20 universités ou hautes écoles et une dizaine de fédération d’entreprises et de fonds d’investissement’’, a-t-il dit lors d’une conférence de presse préparatoire à cet évènement.

    Selon lui, le roi et le gouvernement belge accordent un intérêt particulier à cette mission multisectorielle.

    ‘’Ces entreprises participent avec beaucoup d’intérêt à ces missions dans ce sens que le gouvernement belge et sa majesté le Roi y accordent un intérêt particulier et c’est pour cela que le Roi a demandé à sa sœur la princesse Altesse de conduire cette mission en son nom’’, a-t-il indiqué.

    Le diplomate a assuré  que le président de la République Macky Sall a voulu accorder le plus haut statut à une visite officielle au Sénégal.

    ‘’Il est important pour la Belgique de continuer à développer ses liens historiques avec de nouveaux des pays africains et en particulier le Sénégal. C’est pour cela que le Sénégal a été choisi comme pays hôte de cette mission’’, a précisé Roisin.

    L’ambassadeur a rappelé  »les bonnes relations » que le Sénégal et la Belgique entretiennent depuis 1960 avec une coopération diversifiée notamment sur le plan commercial.

    ‘’Nos exportations ont dépassé en 2022, le milliard d’euro soit plus de 700 milliards FCFA de flux commerciaux entre la Belgique et le Sénégal. Ce qui représente une augmentation de 30% d’exportation belge vers le Sénégal et de près de 10% des exportations sénégalaises vers la Belgique’’, a-t-il renseigné.

    Il a estimé que le Sénégal est en phase de transition pour devenir un pays où il y a beaucoup d’opportunités en terme d’affaires.

    C’est dans ce sens que les échanges commerciaux se font principalement dans les produits pétroliers et dérivés du pétrole, les matériels de transport, les machines et équipements, les métaux, industries pharmaceutiques, les produits alimentaires.

    Les deux pays collaborent également dans les domaines de l’ingénierie, l’Eau, , l’immobilier, logistique, la production de chaux, la culture et le portuaire. Ce dernier point connait un investissement de plusieurs dizaines de millions notamment dans le port de Dakar. ‘’On est en train de dépenser 705 millions d’euro d’investissement soit 43 milliards FCFA’’, a-t-il relevé.

    Cette mission de cinq jours va permettre aux deux pays de plancher sur la biothèque, la pharmacie, le logistique maritime, la femme et l’entreprenariat, les investissements industriels, les partenariats gagnant-gagnant.

    Il est prévu 30 signatures de convention entre entreprises, les écoles et universités. Aussi, 500 entreprises sénégalaises sont inscrites lors des rencontres B to B en plus des 160 entreprises belges présentes. Plusieurs partenariats vont être renforcés et mis en valeur, a expliqué Hubert Roisin.

    FD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / A Sinthiou Mogo, Cheikh Tagourla cultive sa passion pour les pièces de monnaie et autres objets rares

    SENEGAL-SOCIETE / A Sinthiou Mogo, Cheikh Tagourla cultive sa passion pour les pièces de monnaie et autres objets rares

    Par Amadou Thiam

    Sinthiou Mogo (Matam), 18 mai (APS) – Agent de santé communautaire et artiste-peintre, Cheikh Tagourla déborde de passion pour la collection d’objets de valeur, comme les pièces de monnaie, les boutons de costume de hauts gradés de l’armée britannique et de pierres de jardin.

    Chez cet habitant du village de Sinthiou-Mogo, dans le département de Matam (nord-est), le regard du visiteur est attiré par des récipients de différentes tailles remplies d’objets rares dont la valeur dépasse plusieurs millions de francs CFA. On y trouve presque les pièces de monnaie de tous les pays du monde entier.

    Outre les francs CFA de l’UEMOA et de la CEMAC, sa collection comprend des pièces de monnaie très connues et d’autres plus rares encore. Certaines parmi ces dernières ne sont plus utilisées mais demeurent ‘’très prisées par les collectionneurs et autres connaisseurs’’.

    ‘’J’ai toutes sortes de pièces de monnaie. J’ai ici des pièces de dollar, d’euro, de livre sterling, de livre turque, de yen, de renminbi (Chine), de franc suisse ou encore de dollar canadien, détaille le natif de Sinthiou-Mogo.

    Une très grande partie de la collection est soigneusement rangée dans des récipients adaptés et utilisés pour la collection. Dans un sachet blanc sont précautionneusement gardées des pièces de 50 francs CFA d’une autre époque.

    ‘’Ces pièces n’ont plus cours légal aujourd’hui, car elles sont démonétisées. J’ai aussi des pièces de 100 francs, de 25 francs, de 10 francs CFA, qui sont très recherchées par les collectionneurs’’, signale-t-il.

    Il collectionne également des pièces spécifiques de pays voisins du Sénégal, comme le franc malien, qui fut la monnaie du Mali. Sa collection comprend un specimen rare :  une pièce à l’effigie de l’ancien président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor.

    Le dollar libérien, le franc guinéen, le naira (Nigeria), le cédi ghanéen, le riyal saoudien, la lire italienne, le deutsche Mark, le franc français ou encore le peso (monnaie de plusieurs d’Amérique latine) font partie des pièces rares qu’il montre fièrement à ses visiteurs.

    La friperie, sa principale source de collecte

    Pour mettre la main sur ce trésor, Cheikh Tagourla se rend auprès des vendeurs de friperie. C’est en effet dans les vêtements d’occasion venant d’Europe, des Etats-Unis et d’autres pays de l’étranger, qu’il trouve les pièces garnissant sa collection.

    Une pièce de monnaie peut coûter jusqu’à 10.000 francs CFA. Si la chance lui sourit, il peut trouver des pièces à tirage limité ou encore d’autres fabriquées avec des erreurs de frappe. Ces dernières sont vendues très chères sur le marché, confie le collectionneur.

    Il peut y avoir une très grande différence entre deux pièces de 100 dollar américain, explique-t-il, soulignant que cette différence se trouve sur l’année, le tirage et la qualité. Son astuce consiste à utiliser de l’aimant pour s’assurer parmi deux pièces laquelle est originale. Leur prix varie, dit-il, selon les critères.

    ‘’On m’a une fois proposé trois millions de francs CFA pour toute la collection, mais j’ai refusé parce qu’elle vaut bien plus que cette somme. Je suis très patient et j’attends le moment opportun pour mettre la collection sur le marché’’, avance Cheikh Tagourla.

    Le collectionneur vend parfois certaines de ses pièces, mais le plus souvent via l’internet. Il fait une simulation pour montrer la valeur d’une pièce de 100 $ (plus de 59 000 francs CFA) qui coûte 800€ (525 159 francs CFA) selon sa qualité et le type de tirage, alors qu’une autre peut coûter deux fois moins.

    Le collectionneur ne garde pas seulement que des pièces de monnaie. Des boutons de costumes de hauts gradés de l’armée britannique, des médailles olympiques et des pierres de jardin, ornent aussi sa collection. Il rappelle avoir acquis près d’une vingtaine de boutons qu’il a enlevées d’un costume acheté à bas prix avant de les offrir à un ami.

     

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Télécommunications : le régulateur et les sociétés de téléphonie s’engagent à travailler au succès du roaming national

    SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Télécommunications : le régulateur et les sociétés de téléphonie s’engagent à travailler au succès du roaming national

    Dakar, 17 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal et les sociétés de téléphonie mobile se sont engagées, mercredi, à Dakar, à travailler ensemble au succès du roaming national, une innovation qui va permettre aux abonnés d’utiliser le réseau des concurrents de leur opérateur pour émettre et recevoir automatiquement des messages et des appels vocaux.

    Les ‘’travaux’’ à effectuer par les entreprises téléphoniques et l’ARTP étant lancés ce 17 mai, la date du 31 juillet prochain a été choisie comme celle de la ‘’mise en œuvre effective’’ de cette nouveauté au Sénégal, selon le directeur général de l’organe de régulation des télécommunications, Abdou Karim Sall.

    L’innovation va permettre en même temps aux abonnés d’envoyer et de recevoir des SMS, de se connecter à Internet également lorsqu’ils sont en dehors de la zone de couverture de leur opérateur d’origine.

    Les opérateurs téléphoniques ne doivent pas, en raison du roaming national, ‘’se soustraire’’ à leurs obligations en matière d’investissement et de développement de leur réseau, a prévenu Abdou Karim Sall.

    S’exprimant en présence des directeurs généraux des trois principales sociétés de téléphonie mobile du pays, M. Sall assure que l’ARTP veillera rigoureusement à ce que le roaming ne soit pas un obstacle au développement des réseaux et à la bonne qualité des services.

    ‘’Le roaming permet à l’opérateur qui n’est pas présent dans une localité d’y assurer la continuité de ses services au profit du client. Il le fait sans que ce dernier ne se rende compte qu’il se trouve dans une zone desservie par son opérateur’’, a expliqué le directeur général de l’ARTP.

    Le but de cette innovation est d’offrir des services de communication électronique de qualité aux zones ‘’mal desservies’’ du pays par les opérateurs, selon Abdou Karim Sall.

    L’initiative offre en même temps l’opportunité aux opérateurs de téléphonie mobile de ‘’mutualiser’’ leurs infrastructures et leurs prestations, a-t-il dit.

    Un ‘’cadre réglementaire adéquat’’

    Les directeurs généraux des trois principales entreprises téléphoniques du pays, Expresso Sénégal, Free Sénégal et la Sonatel, ont assuré l’ARTP de leur soutien à cette innovation.

    Certaines dispositions sont nécessaires à la réussite de l’initiative, a souligné Fatou Sow Kane, la directrice générale d’Expresso Sénégal.

    L’une des premières mesures à prendre consiste à identifier les zones susceptibles de faire du roaming national un ‘’modèle économique viable’’, a dit Mme Kane en présence du directeur général de l’ARTP.

    Le roaming doit aussi s’effectuer avec un ‘’cadre réglementaire adéquat’’, a-t-elle souligné.

    Mamadou Mbengue, le directeur général de Free Sénégal, a souhaité la ‘’définition d’un catalogue tarifaire adéquat’’ entre les opérateurs.

    Fatou Sow Kane, ainsi que M. Mbengue et Sékou Dramé, leur homologue de la Sonatel, ont invoqué d’importants investissements effectués par ces entreprises depuis quelques années pour assurer l’organe de régulation de la réussite de l’initiative.

    L’Association de défense des usagers de l’eau, de l’électricité, des télécommunications et des services (ADEETELS), interrogée par l’APS sur ses attentes, dit inviter les opérateurs de téléphonie au respect de la ‘’neutralité du réseau’’ offert.

    C’est une nécessité pour la réussite du roaming national, selon la vice-présidente de cette association de consommateurs, Anne-Marie Sow.

    ‘’Le roaming étant régi par la réglementation des télécommunications internationales, nous espérons que l’ARTP sera en mesure d’assurer convenablement son contrôle’’, a-t-elle souligné.

    ‘’A l’autorité de régulation de faire son travail de contrôle et de veille’’

    ‘’Au Sénégal, où le tourisme est un secteur important, il est crucial d’offrir une connectivité internationale fiable aux visiteurs étrangers’’, a ajouté la vice-présidente de l’ADEETELS.

    La coopération entre les opérateurs, la qualité des infrastructures, la réglementation et la tarification sont les ‘’défis’’ à relever, concernant le roaming, selon Anne-Marie Sow. ‘’Ces aspects doivent être pris en compte pour que [l’initiative] soit efficace et bénéfique pour les usagers’’, a-t-elle souligné.

    Il existe des mesures préalables à prendre avant l’application du roaming, a laissé entendre Alex Corenthin, un ingénieur des télécommunications. ‘’A mon avis, il y a un problème économique qu’il faut résoudre au préalable. Le roaming, ça a un coût. Je m’étonne quand on dit que ce sera gratuit (gratuité de la réception des appels et des SMS pour les usagers). Les opérateurs se sont-ils mis d’accord pour que le transit vers leur réseau soit gratuit ?’’ s’est demandé M. Corenthin, se gardant d’en dire davantage du sujet.

    ‘’Je suis entièrement satisfait des mesures de régulation qui vont permettre aux consommateurs d’accéder régulièrement au réseau. Un autre motif de satisfaction : le consommateur ne paiera rien. Tout sera supporté par les opérateurs. Cela ne leur donne pas le droit de ne pas poursuivre leurs investissements en vue d’un meilleur accès aux réseaux’’, a dit à l’APS le président de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal (UNCS), Ibrahima Dramé.

    ‘’Ça me rassure entièrement’’, a répondu le leader de l’UNCS lorsque la question lui a été posée de savoir si la gratuité de la réception des appels et des SMS pour les usagers est rassurante ou pas.

    ‘’A l’autorité de régulation de faire son travail de contrôle et de veille’’, a recommandé M. Dramé, l’un des invités de l’ARTP à la cérémonie de lancement des ‘’travaux’’ préalables à l’application du roaming.

    CS/SMD/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-CHINE-TECHNOLOGIES-COOPERATION / Economie numérique : Pékin exprime la volonté de coopérer avec Dakar

    SENEGAL-CHINE-TECHNOLOGIES-COOPERATION / Economie numérique : Pékin exprime la volonté de coopérer avec Dakar

    Dakar, 17 mai (APS) – Le vice-ministre chinois de l’Economie numérique, Zhao Zhiguo, a manifesté le désir de son pays de nouer un partenariat avec le Sénégal en matière d’économie numérique.

    ‘’La Chine attache de l’importance au développement de sa coopération avec le Sénégal dans le domaine de l’économie numérique’’, a-t-il dit, mercredi, à Dakar.

    L’officiel chinois intervenait à un forum de coopération numérique entre la Chine et le Sénégal, en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Sénégal et de responsables du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Son pays a signé le mémorandum sur le commerce électronique entre la Chine et le Sénégal, a-t-il dit, ajoutant que Pékin ‘’compte renforcer la coopération entre nos deux pays’’.

    Zhao Zhiguo dirige la délégation chinoise prenant part à la célébration de la Semaine du numérique, une initiative du ministère sénégalais assurant la tutelle de cette forme d’économie.

    La Chine compte développer des innovations dans le domaine du numérique en Afrique, au Sénégal notamment, a-t-il promis, assurant les autorités sénégalaises du soutien chinois à la mise en œuvre de leur projets dans ce domaine.

    La secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Fatou Bintou Ndiaye, a souligné l’importance du numérique dans les politiques économiques du Sénégal.

    ‘’Le Sénégal […] ambitionne de devenir un pays émergent d’ici à 2035’’, a-t-elle rappelé, ajoutant que ‘’l’économie numérique a été identifiée à la fois comme un levier de renforcement de la compétitivité et une filière susceptible de contribuer significativement à la création de richesses et d’emplois’’.

    ‘’Le Sénégal a choisi de maintenir sa position de leader’’ parmi les pays africains, dans le domaine du numérique, par ‘’une utilisation généralisée des technologies de l’information et de la communication’’, a souligné Fatou Bintou Ndiaye.

    ABD/AB/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-APPEL / Violences politiques : l’Unacois-Jappo exprime son inquiétude et propose sa médiation

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-APPEL / Violences politiques : l’Unacois-Jappo exprime son inquiétude et propose sa médiation

    Dakar, 17 mai (APS) – L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) a fait part de ses « profondes inquiétudes » devant les scènes de violence politique enregistrées durant ces derniers jours à Dakar et dans d’autres villes du pays, en faisant part de sa volonté de mener une médiation entre les acteurs politiques.

    « Les préoccupations politiques des uns et des autres ne doivent pas remettre en cause les importants bonds économiques réalisés durant ces dernières années au Sénégal », a déclaré Ousmane Sy Ndiaye, son secrétaire exécutif, lors d’une rencontre avec des journalistes, en présence du président de l’UNACOIS-Jappo, Idy Thiam.

    Selon lui, les images de violence diffusées par certaines télévisions et des plateformes de réseaux sociaux « n’honorent pas le Sénégal et pourraient secouer les relations de confiance entre des opérateurs économiques et leurs partenaires à l’étranger ».

    M. Ndiaye a aussi invité le ministère de l’Intérieur à penser à mettre en place des « ceintures de sécurité » autour des marchés traditionnels, comme c’est le cas avec certaines grandes surfaces.

    Evoquant les scènes de violence politique notées ces derniers jours, dont la persistance pourrait avoir un impact sur l’activité économique, il a fait part de la disponibilité de l’Unacois-Jappo à mener une médiation en vue de « rétablir » la confiance entre les acteurs politiques.

    « Le Sénégal a toujours fait preuve de suffisamment de ressorts pour surpasser des crises politiques », a rappelé le secrétaire exécutif de l’UNACOIS-Jappo, ajoutant que « rien de grand ne peut se réaliser dans ce pays sans la paix ».

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La BNDE et le 3FPT nouent un partenariat pour mieux accompagner les jeunes et les entreprises

    SENEGAL-ECONOMIE / La BNDE et le 3FPT nouent un partenariat pour mieux accompagner les jeunes et les entreprises

    Dakar, 17 mai (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) et la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) ont signé une convention de partenariat visant à faciliter le développement et l’inclusion financière des PME et des PMI au Sénégal, a appris l’APS mercredi l’établissement bancaire.

    L’accord a été signé le 4 mai dernier dans les locaux du 3FPT en présence de Sophie Diallo, sa directrice générale, et d’Abdoulaye Niane, le directeur général de la BNDE.

    ‘’Cette convention permettra [aux deux parties] de mobiliser et d’associer leurs compétences respectives pour répondre de manière efficace et efficiente aux besoins en formation et en investissement des acteurs économiques, en particulier les PME, les PMI et les porteurs de projet’’, affirme un communiqué de la Banque nationale pour le développement économique.

    Le partenariat noué par les deux structures ‘’ouvre de nouvelles perspectives pour les bénéficiaires du 3FPT, notamment les jeunes, les femmes et les organisations professionnelles ayant des projets à fort impact socioéconomique’’.

    ‘’A la fin de leur formation et sur recommandation du 3FPT, ils ont désormais la possibilité de bénéficier d’une réduction des garanties et de l’octroi de financements par la BNDE’’, assure la même source.

    Les jeunes, les femmes et les dirigeants des PME, ceux des PMI aussi, ‘’seront également conviés à participer à des événements et à des activités de formation […] organisés par la BNDE’’, grâce à la convention signée par les deux parties.

    ‘’Ce partenariat avec la BNDE nous offre une opportunité supplémentaire de satisfaire nos bénéficiaires. Une de nos cibles, ce sont les organisations professionnelles pour lesquelles nous nous battons au quotidien. Un des premiers piliers de l’autonomisation vers laquelle nous les accompagnons est la formation et le renforcement de capacité’’, a expliqué Sophie Diallo.

    ‘’Très souvent, a-t-elle dit dans le communiqué, à la fin de la formation, ces organisations professionnelles nous sollicitent pour un accompagnement financier qui ne rentre pas dans nos missions. C’est tout le sens de ce partenariat avec la BNDE.’’

    Améliorer les perspectives de formation et d’emploi

    Les deux parties disent être ‘’convaincues que le fait d’accompagner la formation du personnel des entreprises est un moyen direct de les aider à rester compétitives en leur permettant de s’adapter aux évolutions technologiques, économiques et réglementaires du marché’’.

    La BNDE et le 3FPT espèrent que leur partenariat ‘’contribuera à stimuler la croissance économique […] et à améliorer les perspectives de formation et d’emploi’’.

    ‘’Nous avons aujourd’hui une réelle opportunité avec la signature de cette convention, car le 3FPT constitue un dispositif important dans la formation continue, dans la prise en charge des besoins de renforcement des capacités des entreprises, dans l’accompagnement des femmes et des jeunes pour que leur entrepreneuriat soit couronné de succès’’, a souligné Abdoulaye Niane.

    ‘’Pour nous qui sommes dans le financement, nous avons besoin de sécuriser les crédits octroyés, de rendre efficace nos interventions […] Ce que nous recherchons, c’est impacter, puisque nous sommes une banque de développement’’, a ajouté M. Niane.

    Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique est une structure d’utilité publique créée en 2014 par le gouvernement sénégalais pour ‘’apporter une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et favoriser l’employabilité des jeunes’’.

    Il a pour principale mission de financer les projets de formation des personnels des entreprises et des membres des organisations professionnelles, des structures de formation et des jeunes en quête de qualification, précise le communiqué.

    La Banque nationale pour le développement économique du Sénégal, elle, se présente comme ‘’une banque innovante’’ et ‘’accessible’’, mais aussi un ‘’partenaire privilégié des PME’’.

    Créée pour répondre à l’accès au financement des PME, des PMI et des particuliers, la BNDE est chargée d’‘’apporter des réponses globales à leurs besoins financiers’’. Elle a débuté ses activités en 2014.

    ESF/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    SENEGAL-TRANSPORT / La libération des emprises, priorité pour le démarrage des travaux du chemin de fer

    Tambacounda, 17 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Omar Mamadou Baldé, a déclaré que son énergie et celle du Comité régional de développement (CRD) sont orientées à trouver  »les solutions les plus consensuelles, les plus responsables » pour la libération des emprises du chemin de fer et la reprise du trafic.

    ‘‘L’histoire du rail, c’est l’histoire de la région de Tambacounda, mais aussi nous pouvons dire que l’histoire du Sénégal oriental, c’est l’histoire du rail depuis bien avant les indépendances’’, a rappelé M. Baldé lors d’un CRD consacré à la relance du chemin de fer Dakar-Tambacounda.

    Il a dit que  »toutes les synergies, tous les efforts vont être concentrés sur la réussite de la  relance du chemin de fer Dakar/Tambacounda », relevant que des contraintes existent depuis l’arrêt du trafic  »il y a presque 20 ans ».

    ‘’Depuis cette arrêt, nous avons constaté que les emprises ont été occupées, ce n’est pas le lieu de nous focaliser sur les responsabilités passées’’, a précisé Omar M. Baldé, avant d’ajouter que son énergie et celle du CRD son orienté à trouver les solutions pour la libération des emprises. ‘’Car explique-t-il, cela est une condition sine qua non pour le démarrage des travaux’’.

     »Aujourd’hui, que les pouvoirs publics décident de la réhabilitation de la ligne de chemin de fer Dakar/Tambacounda et de la réhabilitation de la gare de Tambacounda, ne peut que constituer un motif de satisfaction, mais également un motif d’espoir pour les populations et pour les acteurs. C’est pour cette raison, que nous avons tenu à demander à la direction générale  des chemins de fer de se déplacer pour venir à la rencontre des acteurs, pour ensemble faire le point de la situation et à la suite de cela voir ensemble quels sont les défis’’, a-t-il poursuivi.

    Ces défis, selon lui, ne paraissent pas insurmontables d’autant plus que d’autres, beaucoup plus importants ont été relevés. Le gouverneur a ensuite souligné que ‘’des projets de cette envergure et ayant une importance capitale pour la relance économique de la région, devraient  conduire chacun d’entre nous, à bien déterminer leurs priorités’’. ‘’Il n’y a qu’une seule priorité, notamment la libération des emprises dans le respect du droit de ceux qui les occupent’’, a insisté M. Baldé.

    Prenant la parole, le directeur général de Chemins de fer Sénégal (CFS), Malick Ndoye a affirmé que ‘’pour la région de Tambacounda le démarrage des travaux est imminent, moyennant quelques contraintes à lever’’.

    ‘’L’exploitation de la voix ferré nécessite d’avoir 15 m de part et d’autres de la voix, pour des raisons sécuritaire, au-delà de ça, au niveau des passages à niveau, il y un espace   de sécurité pour permettre aux conducteurs d’avoir une bonne visibilité, qui s’étend sur 25 mètres de part et d’autre de la voie et les populations ont empiété sur cet espace de sécurité’’, a indiqué M. Ndoye.

    Il a dit qu’à Tambacounda, les travaux vont durer six mois, ajoutant que  »les premiers trains siffleront au plus tard 1er janvier 2024 dans la région’’. M. Ndoye a avancé le montant 17,8 milliard francs, pour la réhabilitation de 418 Km de voies ferrées entre Sébikhotane et Tambacounda, dans la première phase de ce projet avec des gares à réhabilitées.

    BT/ADC

  • SENEGAL-ECONOMIE-NUMERIQUE / Macky Sall lance la première édition de la Semaine du numérique

    SENEGAL-ECONOMIE-NUMERIQUE / Macky Sall lance la première édition de la Semaine du numérique

    Dakar, 16 mai, (APS) – Le président de la République,  Macky Sall,  a procédé, mardi, au grand théâtre Doudou Coumba Ndiaye Rose, à Dakar, au lancement de la première édition de la Semaine du numérique dont la République populaire de Chine est le pays invité d’honneur, a constaté l’APS.

    ‘’Je me réjouis d’être à nouveau avec vous pour célébrer la troisième édition du forum du numérique. Mon plaisir est d’autant plus grand que cet événement consacré à un sujet d’une importance majeure pour l’avenir de notre pays, grandi admirablement bien, en passant de deux journées à désormais une semaine avec un format et un concept plus inclusifs de partage des grandes avancées et surtout d’échange sur des thèmes d’intérêt commun », a-t-il déclaré à l’ouverture de la cérémonie.

    Le chef de l’Etat s’est félicité de la caravane nationale ‘’Sénégal connect » marquée par  »une forte participation des jeunes, acteurs incontournables du numérique’’.

    Le thème de cette première édition qui se tient jusqu’au 20 mai porte sur  »Le numérique comme facteur de développement économique et social ».

    Le chef d’Etat a rappelé que  »le numérique est un enjeu stratégique pour les pays africains qui doivent tout faire pour ne pas rater la révolution du numérique au risque de courir une marginalisation irrémédiable ».

    ‘’Au Sénégal, nous voulons mobiliser tous les leviers pour l’éclosion des talents et la promotion d’entrepreneurs compétents afin d’atteindre l’objectif d’une contribution du numérique de 10% au PIB National à l’horizon 2025’’, a-t-il dit.

    Macky Sall a souligné que ‘’le numérique à travers toutes les données générées, contribue à l’accélération du processus de transformation structurelle de l’économie et de la société en rendant les processus décisionnels plus efficients, transparents, mesurables et justes’’.

    ‘’C’est tout le sens des initiatives majeures du gouvernement dans la dynamique de transformation numérique du Sénégal, dont la mise en place de l’université virtuelle du Sénégal, le projet un étudiant, un ordinateur, l’accompagnement des jeunes dans les TIC, l’installation des salles multimédia dans les écoles et les daara, les incubateurs, l’acquisition du supercalculateur national, le parc des technologies numériques, la modernisation des infrastructures et la facilitation de l’accès à interne’’, a-t-il expliqué.

    Pour cette première édition, la République populaire Chine est l’invité d’honneur.

    ‘’En faisant de la Chine, pays invité d’honneur de cette édition, vous exprimez la volonté de notre pays de s’inspirer d’un des modèles les plus aboutis en matière de révolution du numérique. Cela témoigne également des excellentes relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays’’ a salué le chef de l’État.

    Prenant part à la cérémonie, Zhao Zigue, le vice-ministre, représentant de la République populaire de Chine, a magnifié l’initiative et assuré toute la disponibilité de son pays accompagner le Sénégal dans son processus de transformation numérique.

    Peu avant  l’ouverture de la cérémonie, Macky Sall a visité des stands d’exposition dont celui de l’Agence de presse sénégalaise (APS) où  il lui a été présenté le deuxième numéro du magazine Vitrine édité par l’agence.

    ABD/OID/AKS