Catégorie : economie

  • SENEGAL-MINES / Niafrang : Fogny Diabang est d’accord pour l’exploitation du zircon (porte-parole)

    SENEGAL-MINES / Niafrang : Fogny Diabang est d’accord pour l’exploitation du zircon (porte-parole)

    Kabadio, 14 mai (APS) – Des populations du Fogny Diabang ont exprimé, dimanche, à Kabadio, un village du département de Bignona, leur accord pour l’exploitation du zircon de Niafrang.

    ‘’Nous ne sommes pas contre l’exploitation qui présente des avantages réels pour le développement de notre communauté’’, a déclaré le porte-parole des villages du Fogny Diabang, Oumar Diabang, lors d’un point de presse.

    Il a indiqué que les populations étaient prêtes à ‘’accompagner toute société à laquelle l’Etat du Sénégal attribuera un permis’’ pour l’exploitation du gisement local. Le futur concessionnaire devra toutefois ‘’respecter la préservation de notre cadre de vie et tenir compte du bien-être de nos populations dans l’exploitation de la mine’’, a-t-il  prévenu.

    ‘’Tous les [les habitants] du Fogny Diabang ne sont pas contre l’exploitation du zircon. Mais, nous ne sommes pas partants pour la société Astron et ses alliés’’, a averti le président du collectif des chefs de village de l’arrondissement de Kataba 1, Cheikh Maleyni Diémé.

    Chef du village de Bandjikaky, M. Diémé affirme qu’’’il faut exploiter le zircon’’ et relever le défi du développement des localités riveraines de la mine. ‘’Nous voulons exploiter le zircon pour l’intérêt du Sénégal’’, a-t-il insisté.

    Les villages de Kabadio et Niafrang sont en désaccord sur l’exploitation du zircon dans cette zone de Kataba. Chacun de ces deux villages réclame le droit de propriété de la dune qui abrite le minerai.

    Le site du zircon de Niafrang se situe sur un espace dunaire de six kilomètres et d’une superficie de 180 hectares. L’exploitation de ce minerai a été confiée par l’Etat sénégalais à la compagnie australienne Astron.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Kaffrine : une ligne de garantie d’investissements de 500 millions de francs annoncée

    SENEGAL-ECONOMIE / Kaffrine : une ligne de garantie d’investissements de 500 millions de francs annoncée

    Kaffrine, 14 mai (APS) – L’administratrice générale du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), Thérèse Faye Diouf, a procédé, dimanche, à la mise en place d’une ligne de garantie d’investissements de l’ordre de 500 millions de francs Cfa au profit de jeunes et femmes porteurs de projets dans cette localité du centre du pays, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes dans la capitale du Ndoucoumane pour procéder à la mise en place d’ une ligne de garantie portefeuille , en partenariat avec des institutions de micro-finance d’un montant de 500 millions de FCFA’’, a-t-elle  notamment déclaré lors de la matérialisation officielle de ce financement.

    L’administratrice générale du FONGIP a souligné que cette ligne de garantie allait permettre d’accompagner les porteurs de projets, les femmes, les jeunes et les petites et moyennes d’entreprises dans la région de Kaffrine.

    Thérèse Faye Diouf a rappelé qu’un travail de préparation avait été faite avec l’ensemble des acteurs en vue d’identifier les voies et moyens de faire bénéficier la ligne de garantie à un grand nombre de bénéficiaires.

    Elle a signalé qu’il s’agissait-là d’une stratégie en cours d’expérimentation dans la région de Kaffrine.

    ‘’Le président de la République a pour vision de faciliter l’accès aux financements à des couts raisonnables, c’est à dire des taux d’intérêt réduits avec des délais sur paiement  qui peuvent être étalés sur trois ans’’, a fait valoir la responsable du FONGIP.

     CTS/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : les travaux d’aménagement de 260 hectares officiellement lancés à Dialokoto

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : les travaux d’aménagement de 260 hectares officiellement lancés à Dialokoto

    Tambacounda, 13 mai (APS)  -Le ministre de l’Agriculture de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye a procédé samedi au lancement des travaux d’aménagement de 260 hectares de terre dans la vallée de Dialokoto pour développer la riziculture et les cultures de décrues dans la région de Tambaounda, a constaté l’APS.

    Cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Tiers Sud Beydaaré », initié par l’Etat du Sénégal en collaboration avec l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD). Le projet lancé en 2017 a démarré ses actions concrètes sur le terrain à partir de 2019.

    ‘’Nous somme venus lancer les travaux d’aménagement de la vallée de Dialokoto, qui porte  sur 260 hectares. Il s’agit de permettre aux populations de pouvoir accéder à des terres aménagées et pratiquer de façon plus efficiente la riziculture et la culture d’autres spéculations, notamment le maïs pendant les périodes de décrue’’, a souligné Aly Ngouille Ndiaye.

    Il a assuré qu’un tel aménagement allait permettre d’améliorer la production de riz dans le cadre des actions entreprises par l’Etat pour garantir la souveraineté alimentaire. C’est ainsi qu’a-t-il souligné qu’il est envisagé d’aménager d’autres espaces aussi aussi bien dans les bas-fonds que dans la zone du delta.

    Le ministre de l’Agriculture a également dans le même temps évoqué les contraintes à surmonter afin de permettre aux populations de Dialokoto de disposer d’assez de terres  pour pratiquer convenablement l’agriculture.

    ‘’Nous avons lancé depuis l’année dernière, une série d’aménagements de vallées et de bas-fond dans le cadre du projet Tiers Sud Beydaaré’’, a pour sa part dit le directeur de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI), Alpha Bocar Baldé.

     

    Il a signalé qu’à la fin des travaux de réalisation des ouvrages, la riziculture pourra être pratiquée en saison hivernale et la culture de décrue sur les rives du fleuve Gouloubou, dans la région de Tambacounda.  »Ces aménagements vont permettre d’exploiter tous les potentiels de rendement de la zone.

    BT/AKS

     

  • SENEGAL-LOYER-REGULATION / Baisse du loyer : une commission régionale installée à Thiès

    SENEGAL-LOYER-REGULATION / Baisse du loyer : une commission régionale installée à Thiès

    Thiès, 13 mai (APS) – Makhtar Lam, secrétaire général du ministère du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes entreprises a installé vendredi la commission régionale de régulation des loyers (COREREL), un démembrement de la Commission nationale de régulation des loyers (CONAREL), a constaté l’APS.

    La commission régionale placée sous la houlette du gouverneur de Thiès, sera hébergée, dans un premier temps, à la gouvernance de ladite circonscription, avec comme rapporteur le chef du service régional du commerce.

    Cette commission vise à ‘’alléger le juge des loyers du tribunal’’, qui était le récipiendaire des différends liés au loyer, et à ‘’essayer de concilier les difficultés qui peuvent naître entre bailleurs et locataires’’, a expliqué M. Lam, au terme de la rencontre, qui s’est tenue à la gouvernance.

    La commission devra recevoir maintenant les plaintes entre bailleurs et locataires, tentera une conciliation entre les deux parties, et en cas d’échec, envoyer les dossiers en règlement judiciaire.

    Des études ont montré que Dakar, Thiès et Mbour constituent l’ ‘’épicentre de la lutte contre les spéculations en matière de loyer’’, a dit M. Lam, pour justifier l’installation de la commission de Thiès juste après celle de Dakar.

    Rien que dans la matinée du vendredi, la commission avait reçu 300 appels sur son numéro vert, même si ces derniers portaient plus sur des demandes de renseignements que des réclamations, qui n’en constituaient que le tiers, a-t-il fait valoir.

    Un personnel d’appui est en train d’être recruté pour être mis à la disposition de la commission régionale qui sera fonctionnelle  ‘’sous très peu’’, a assuré le secrétaire général du ministère en charge du commerce.

    L’absence d’une structure dédiée à la prise en charge de la régulation du loyer, était la faiblesse de la loi sur la baisse du loyer de 2014, qu’est venue combler celle de février 2023, a-t-il laissé entendre.

    Parmi les spécificités de cette règlementation, il y a l’ouverture d’un numéro vert permettant de saisir la commission, qui peut convoquer les parties en litige.

    La  commission insistera sur la formalisation des contrats, ou la production de toute autre preuve matérielle, selon le gouverneur  Alioune Badara Mbengue, qui précise aussi qu’il s’agit d’une ‘’commission de conciliation, pour ne pas dire de réconciliation’’.

    Pour plus de proximité par rapport à la base, il a été décidé de créer une commission dans chacun des trois départements de la région de Thiès, à savoir Tivaouane, Mbour et Thiès.

    Aux termes de la loi, il y a 15% de baisse sur les loyers allant jusqu’à 300.000 FCFA. De 300.001 FCFA à 500.000, la réduction est de 10%. Sur les loyers supérieurs à ou égaux à 500.000 FCFA, la baisse est de 5%. Au-delà de ces mesures, le texte règlemente aussi l’accès au logement, d’où des dispositions sur la caution et les commissions d’agence.

    ADI/ADC

  • SENEGAL-CULTURE-ECONOMIE / Le chanteur ‘’Ziko’’ présente son projet ‘’Le Challenge objectif’’, avec l’ambition de mobiliser 25 milliards CFA en un an

    SENEGAL-CULTURE-ECONOMIE / Le chanteur ‘’Ziko’’ présente son projet ‘’Le Challenge objectif’’, avec l’ambition de mobiliser 25 milliards CFA en un an

    Dakar, 13 mai (APS) – Le chanteur-compositeur, Alseyi Baldé, alias ‘’Ziko’’ a présenté vendredi soir à Dakar, son projet phare de l’année dénommé ‘’Le Challenge objectif’’ qui ambitionne de mobiliser 25 milliards de francs CFA, en un an à travers la vente des produits d’artiste et des activités de levée de fonds.

    ‘’En guise de ma contribution citoyenne au développement du Sénégal et à la vision du président de la République, j’ai lancé +Le Challenge objectif+’’ qui ambitionne de mobiliser 25 milliards de francs CFA d’ici 1 an via la  production de mon  Album international, et (une campagne) de mobilisation de fonds’’, a-t-il indiqué.

    Le chanteur et entrepreneur sénégalais, d’origine koldoise (Sud) intervenait lors d’une séance d’explication et de présentation de son projet phare pour l’année 2023 intitulé ‘’DSD’’ (Dream Sénégal Développement).

    L’artiste a dit que le projet DSD est initié en perspective de la promotion de son l’Album international qui avait bénéficié du soutien du FDCU (Fond de développement des cultures urbaines) édition 2021 du ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique. .

    ‘’Vu le contexte actuel de la problématique de l’Emploi, la santé, l’éducation l’environnement cadre de vie,  j’ai décidé de  dédier mon Album international à la solidarité, à la paix  et au développement dans le monde et à la promotion du Made in Sénégal’’, a indiqué Ziko.

    Il a promis de destiner les 50 % des retombées de la vente de son produit musical à des actions de contribution au développement (employabilité massif et rapide des jeunes, la Santé, l’éducation, le Cadre de vie, l’Environnement, l’industrie agroalimentaire, la promotion du Made in Sénégal,  recherche, Innovation)

    ‘’Avec un objectif d’impact sur 20.000 emplois direct et  100.000 emplois indirect, 2 millions de personnes  bénéficiaires dans les 14 régions du Sénégal et la Diaspora. C’est aussi une manière pour moi de soutenir le développement et la vision de Macky Sall président de la République du Sénégal’’, a-t-il ajouté.

    SG/ADC

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    Thiès, 12 mai (APS) – Des voix se sont élevées, vendredi, pour prendre la défense de l’usine de recyclage de plomb implantée à Ndiakhate, un village situé non loin de Pout, dont une partie de la population s’insurge contre les dangers de la pollution liée aux activités de cet établissement.

    Créée depuis trois ans par des ressortissants indiens, sous le nom de Société Ganesha Sénégal, l’usine avait dû suspendre ses activités, suite à la protestation d’une partie de la population qui se plaignait de ses effets néfastes sur l’agriculture et le bétail.

    L’entreprise a été autorisée à redémarrer, sous la nouvelle dénomination de EMP/GSS, du nom de son repreneur sénégalais El Hadji Modou Pène.

    Sohon Lal, superviseur de la production, de nationalité indienne, a indiqué à l’APS que depuis les huit mois qu’elle a repris du service, l’unité qui tourne 24 heures sur 24, recycle huit tonnes de plomb par jour à partir de la refonte de batteries de voiture, entre autres articles usités, grâce à ses 15 travailleurs permanents et à une soixantaine de journaliers.

    Les blocs de plomb ainsi obtenus sont exportés vers la Chine, Dubaï ou l’Inde.

    Un collectif a récemment demandé la délocalisation de l’usine, déplorant les conséquences, selon eux, de ses rejets sur les populations, les terres et les animaux. Les déchets de l’usine contaminent même le lac Tanma, soutiennent-ils.

    Serigne Mbacké Sylla, un habitant de Touba Pout, a insisté lors d’une rencontre avec la presse sur l’importance de cette usine relativement à la réduction du chômage des jeunes dans la localité. Il a relevé que partout ailleurs dans la région, des entreprises, dont la supposée dangerosité a été décriée à leurs débuts, continuent d’opérer sans conséquences.

     »Après la fermeture de l’usine de fabrication de batterie Sigelec de Pout, qui a fait perdre beaucoup d’emplois à Pout, Ndiakhate et environs, Dieu nous a gratifié d’une autre usine à laquelle des gens s’opposent », a-t-il dit, avant d’ajouter :  »Nous refusons cette démarche ».

    Le responsable du personnel, Djibril Ciss, dénonce des  »influences venues d’ailleurs » et sans fondement, qui jettent le discrédit sur ce type d’usines qui sont des remparts contre l’émigration irrégulière.

    Selon Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, les particules de plomb prélevés dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont  »très largement en deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été soumis au laboratoire de l’institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, a-t-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, a-t-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

     »Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », a-t-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des  »niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, a annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’Etat.

    ADI/MD/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Cinquante-neuf entrepreneurs de la région de Matam formés à la gestion des PME  

    SENEGAL-ECONOMIE / Cinquante-neuf entrepreneurs de la région de Matam formés à la gestion des PME  

    Ourossogui, 12 mai (APS) – Cinquante-neuf gérants de petites et moyennes entreprises (PME) de la région de Matam (nord-est) ont été formés dans divers modules, dont l’éducation financière, le budget, l’épargne et la gestion de la dette, dans le but d’être en mesure de mieux développer leurs entreprises.

    ‘’Le but de cette session est de former des chefs d’entreprise dans des modules comme l’éducation financière, le budget, l’épargne et la gestion de la dette, afin de leur permettre de mieux développer leurs entreprises avec des outils bien adaptés’’, a expliqué Abdoulaye Diop.

    Il a dispensé la formation d’une durée de cinq jours, qui a pris fin vendredi à Ourossogui.

    M. Diop a rappelé que les PME de la région de Matam ont souvent des difficultés à se développer, ‘’car elles n’ont pas les outils nécessaires pour cela’’. C’est en réponse à cette situation, dit-il, que le CAPER, le centre d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat rurale, a développé ce programme de formation.

    Des entrepreneurs des départements de Kanel et de Ranérou, situés dans la même région, ont bénéficié de la formation.

    Dans le département de Matam, 24 personnes ont été formées, contre 16 pour Kanel et 19 pour Ranérou.

    Abdoulaye Diop précise que les bénéficiaires s’activent dans la transformation des produits locaux, le commerce, l’agriculture et l’aviculture.

    Il a annoncé un programme d’accompagnement et de coaching de quatre mois, qui sera déroulé par le CAPER pour suivre et évaluer le travail des personnes formées.

    ‘’Au sortir de cette formation, je vais être en mesure de bien gérer mes activités agricoles. Avant, je travaillais sans établir un budget, ce qui engendrait souvent des difficultés’’, a dit Hamady Ousmane Konté, un agriculteur venu du village de Dondou.

    AT/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / A Kaffrine, douze boulangers outillés pour la formalisation des entreprises

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / A Kaffrine, douze boulangers outillés pour la formalisation des entreprises

    Kaffrine, 12 mai ( APS) – Au total, 12 boulangers de la région de Kaffrine (centre-ouest) ont bénéficié, vendredi, d’une formation pour la formalisation de leurs entreprises, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous avons tenu cette formation avec les boulangers, après un constat dans ce secteur, que beaucoup d’entreprises sont informelles. C’est pourquoi, nous avons décidé de les accompagner à se formaliser, afin de booster ce secteur si important pour notre économie », a indiqué Ibrahima Ndiour, inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Kaffrine.

    Il s’exprimait au terme de l’atelier de sensibilisation et de formation des entrepreneurs non formés pour la formalisation de leurs activités, en partenariat avec la coopération allemande pour le développement.

    Selon lui, l’objectif est de partager le processus de formalisation d’une entreprise, les avantages et les formalités à accomplir pour se formaliser.

    Le secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine, Thierno  Birahim Ndao, par ailleurs animateur de la rencontre, est revenu sur les critères de formalisation d’une entreprise.

    « Il faut d’abord avoir sa déclaration d’établissement à l’inspection du travail. Ensuite, la régie de commerce, un NINEA et enfin une autorisation d’ouverture au niveau de la direction de l’environnement », a-t-il détaillé.

    Le porte-parole des boulangers, Saliou Seck, a magnifié de cette initiative qui promeut, selon lui, l’organisation et le développement du secteur de la boulangerie.

    CTS/MD/BK

  • SENGAL-AGRICULTURE / Aly Ngouille Ndiaye à Tamba et Kolda pour visiter les dispositifs de la campagne agricole

    SENGAL-AGRICULTURE / Aly Ngouille Ndiaye à Tamba et Kolda pour visiter les dispositifs de la campagne agricole

    Dakar, 12 mai (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a entamé vendredi une tournée agricole dans plusieurs localités des régions de Tambacounda et Kolda, informe un communiqué de son ministère reçu vendredi à l’APS.

    À Kaffrine, Koupentoum et Bamba Thialène, dans ce même département de la région de Tambacounda,  il a  »visité » des stocks de semences d’arachide. Trente tonnes sont entreposées au quartier Grandville 1, avec l’opérateur semencier Amadou Mamadou Ly, 220 tonnes de la variété 7333 R2 au second point de collecte et 320 de la variété 7309 à l’étape de Bamba Thialène avec l’opérateur semencier, Babacar Dieng.

    Aly Ngouille Ndiaye, dont la visite prend fin lundi, a profité de son déplacement pour lancer des travaux d’aménagement hydro-agricoles à Dialocoto.

    Il a été ‘’chaleureusement accueilli par les populations qui remercient le gouvernement et le Président [de la République] pour les moyens dégagés pour une agriculture saine et durable’’.

    AN/ASG/MD

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les dirigeants africains invités à préparer les jeunes à devenir des champions

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Les dirigeants africains invités à préparer les jeunes à devenir des champions

    Dakar, 12 mais (APS) – Le président du Conseil international des managers africains, Sidi Abdallah Sy, a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité pour le continent africain de préparer ses jeunes à devenir des champions dans les différents secteurs de l’économie.

    ‘’Nous dévons préparer les jeunes africains à devenir des champions dans tous les secteurs économiques. Au niveau du conseil international des managers africains (CIMA), c’est ce qu’on dit à cette génération’’, a déclaré M. Sy, président du Conseil international des managers africains.

    Sidi Abdallah Sy intervenait en marge de la 37ème édition du Forum économique du Conseil international des managers africains, organisé à Dakar. Plusieurs jeunes, notamment des étudiants venus des différentes universités du Sénégal, ont pris part à cette rencontre axée sur ‘’L’Afrique des solutions’’.

    ‘’Nous avons invité les jeunes car ils sont l’Afrique de demain. Ce sont eux qui feront ce continent. Nous voulons partager avec eux nos expériences et nos connaissances. Il faut leur apprendre le culte du travail, le culte de l’endurance, le culte du défi car rien n’est acquis, rien n’est constant’’, a-t-il-dit.

    Selon Sidi Abdallah Sy, les Etat africains devraient booster  et impliquer les jeunes entrepreneures ou les jeunes qui veulent entreprendre dans tout ce qu’ils font.

    Face aux chocs exogènes notamment la Covid-19, la guerre en ukrainienne et la flambée des prix au niveau des marchés internationaux, le président du CIMA estime que l’Afrique doit croire en elle,  »en travaillant africain, en parlant africain, en vendant africain, mais aussi en consommant africain ».

    ABD/OID/ASG