Catégorie : economie

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La commercialisation des produits agricoles de contre-saison vers les marchés intérieurs, un défi majeur pour le pays (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE / La commercialisation des produits agricoles de contre-saison vers les marchés intérieurs, un défi majeur pour le pays (ministre)

    Dakar, 12 mai (APS) – La promotion de la production, la transformation et la commercialisation des céréales, des fruits et légumes de contre-saison au profit des marchés intérieurs, sous régionaux, internationaux constitue ‘’un défi majeur pour le Sénégal’’, a soutenu le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    ‘’L’une des contraintes majeures des chaînes de valeur est l’absence des chaînes de distribution et d’industrie de transformation de ces produits agricoles de contre-saison au profit des marchés intérieurs ’’, a dit M. Ndiaye.

    Il s’exprimait jeudi au cours du lancement de la première conférence ‘’des Académiques d’EMIA’’ sur le thème : ‘’Construire nos souverainetés’’.

    Le ministre indique que pour faire face à cette situation, le gouvernement, a mis en place le projet ‘’de trois agropoles dans les zones nord, sud et centre’’.

    Il constitue, selon lui, ‘’un pôle moderne de développement agro-industriel facilitant la mise en réseau de l’ensemble des producteurs des chaînes de valeur à travers des partenariats verticaux et horizontaux visant à construire des synergies d’affaires’’.

    Pour le ministre, l’objectif est ‘’d’impulser’’ la transformation structurelle de l’économie du pays mais aussi ‘’de contribuer’’ au développement ‘’durable, inclusif’’, principalement dans les zones rurales.

    Il ambitionne également de créer un environnement ‘’plus propice à l’accroissement des investissements et la génération d’emplois décents dans les secteurs agroalimentaires et connexes’’. Ce projet veut aussi contribuer ‘’à réduire les déficits’’ de la balance commerciale par ‘’l’augmentation des exportations de la substitution des importations’’.

    Aly Ngouille Ndiaye a relevé que la sécurité alimentaire et nutritionnelle reste ‘’un enjeu majeur’’ des politiques pour le Sénégal. ‘’Un tel défi, a-t-il poursuivi, incombe à la fois au secteur agricole et aux autres secteurs secondaire et tertiaire de l’économie nationale’’. Le développement favorise les secteurs en  amont fournisseurs de services’’ mais aussi des acteurs du secteur des industries agroalimentaires du commerce intérieur et extérieur.

    Le ministre a rappelé que le Sénégal avait besoin de ‘’5.000 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années. Il a par ailleurs, bénéficié de la Banque africaine de développement (BAD) un peu près de ‘’653 milliards de francs CFA’’.

    CS/AB/ADL

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement :  le PDEC sélectionne 20 communes de la région de Sédhiou

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Développement : le PDEC sélectionne 20 communes de la région de Sédhiou

    Sédhiou, 12 mai (APS) – Vingt collectivités territoriales de la région de Sédhiou ont été sélectionnées par le Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) financé à hauteur de 25 milliards de francs CFA pour une durée de cinq ans (2022-2027), a annoncé son coordonnateur, Youssouf Badji.

     »Pour l’ensemble des 27 communes de la région, seules les 20 collectivités territoriales sont enrôlées, dans le Projet de développement économique de la Casamance (PDEC) », a-t-il dit.

    M. Badji s’exprimait jeudi au cours d’un atelier régional de valorisation de l’étude sur l’enrôlement des communes bénéficiaires du financement du PDEC. Un atelier présidé par l’adjoint au gouverneur de Sédhiou chargé du développement, Oumar Galla Ndiaye.

     »Le PDEC intervient en plus de Sédhiou, dans les régions de Kolda et  de Ziguinchor. Il vise à renforcer la gouvernance locale résiliente et inclusive axée sur la communauté, à améliorer (…)  un meilleur accès aux marchés et aux services de base , mais aussi à une valorisation des opportunités socio-économiques des populations du Pakao », a expliqué son coordonnateur.

    L’adjoint au gouverneur de  Sédhiou chargé du développement, Oumar Galla Ndiaye, a indiqué que  ce projet dans sa composante II, va améliorer la connectivité rurale et l’accès aux activités économiques.  »Ce projet travaillera pour l’amélioration de l’accessibilité des communes rurales, les plus isolées, aux routes menant aux marchés locaux et aux zones de production agricole », a-t-il ajouté, exhortant les maires des communes enrôlées dans la région à  »s’approprier ce programme au bénéfice de la communauté ».

    Le gouverneur a également recommandé aux services techniques de travailler à ce que les communes  »non bénéficiaires » du PDEC soient prioriser dans le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).  »Ceci permettra selon lui,  d’équilibrer les interventions de développement économique et social ».

    El Hadj Mbaye, maire de Tankon, une des communes bénéficiaires du PDEC ,  a exprimé sa satisfaction de ce programme.  » Je suis satisfait de l’arrivée de ce programme hautement indicatif et voir même important pour une commune comme Tankon qui souffre de manque d’infrastructures sociales de base à tous les niveaux » a-t-il déclaré.

    M. Mbaye a invité les porteurs de projets à s’investir pour ce programme pour un enrôlement de toutes les 27 collectivités territoriales de la région dans l’objectif de réduire la pauvreté.

    Les autorités administratives, des élus locaux, et des chefs de services techniques de l’Etat ont pris part à cet atelier organisé à la Chambre des métiers de Sédhiou.

    OB/AB

     

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Pétrole et gaz : Ecobank assure les entreprises sénégalaises de son soutien

    SENEGAL-ECONOMIE / Pétrole et gaz : Ecobank assure les entreprises sénégalaises de son soutien

    Dakar, 11 mai (APS) – Le groupe Ecobank a promis, jeudi, à Dakar, de soutenir la compétitivité des entreprises sénégalaises actives dans la nouvelle économie pétrolière et gazière du Sénégal.

    Il s’est engagé à leur fournir des solutions, des produits et des services financiers et non financiers.

    « Ecobank Sénégal a décidé de collaborer avec des partenaires publics tels que le Comité national de suivi du contenu local et l’ADEPME (l’agence publique chargée de fournir des services non financiers aux petites et moyennes entreprises), pour échanger avec tous les acteurs » de l’économie pétrolière et gazière, a assuré Didier Alexandre Correa, directeur général d’Ecobank Niger et représentant du directeur exécutif du groupe Ecobank à l’UEMOA.

    S’exprimant lors d’une conférence du groupe bancaire panafricain, M. Correa précise qu’« il s’agit d’identifier les freins et d’anticiper sur les évolutions rapides du secteur (l’économie du pétrole et du gaz), l’objectif étant de permettre aux entreprises locales de relever le défi de la compétitivité ».

    « Nous jugeons essentiel d’accompagner les entreprises nationales à saisir toutes les opportunités qui se présentent dans le pétrole et le gaz », a-t-il ajouté.

    « Dans le cadre de la promotion et de l’appui au contenu local, nous avons entrepris de répondre aux besoins des entreprises locales évoluant dans le domaine des hydrocarbures en mettant à leur disposition des solutions, des produits et des services financiers et non financiers, pour renforcer leur compétitivité », a promis Didier Alexandre Correa.

    Le groupe Ecobank apporte son soutien aux entreprises publiques et au secteur privé, a-t-il rappelé, soulignant qu’il contribue au financement des PME du continent.

    Le Sénégal table sur une croissance de 10,1 % en 2023

    « Selon une étude du Natural Resource Governance Institute (organisation basée à New York, aux Etats-Unis), les revenus pétroliers et gaziers vont représenter 1,5 % du PIB (produit intérieur brut) et 6 % des recettes publiques [du Sénégal] pendant vingt-cinq ans », a dit M. Correa.

    « Grâce aux hydrocarbures, le gouvernement sénégalais table sur une croissance de 10,1 % en 2023 », a-t-il ajouté.

    Le Sénégal a prévu d’entamer à la fin de cette année l’exploitation de ses ressources de pétrole et de gaz.

    Selon le directeur général de sa filiale nigérienne, le groupe Ecobank a créé en 2021 plus de 3.000 emplois dans les 33 pays africains où il est présent, ce qui s’accompagne de « parts de marchés de plus de 278 milliards de francs CFA absorbés par les entreprises locales ».

    Ces données sont jugées faibles par rapport aux potentialités du secteur bancaire, a-t-il précisé.

    Mor Ndiaye Mbaye, intervenant à la conférence au nom de la ministre du Pétrole et des Énergies, a souligné l’importance d’assister les entreprises locales s’activant dans la nouvelle économie du pétrole et du gaz au Sénégal. « On ne peut pas parler d’accompagnement des entreprises si on ne parle pas de financement […] Pour accéder aux opportunités offertes par le cadre légal, les entreprises ont besoin d’être accompagnées financièrement », a expliqué M. Mbaye.

    Idrissa Diabira, le directeur général de l’ADEPME, a tenu à rappeler que l’Etat du Sénégal, avec la loi sur le contenu local et le Comité national de suivi du contenu local, a créé le cadre dont ont besoin les entreprises sénégalaises pour accéder à des marchés pétroliers et gaziers, « par la sous-traitance, la cotraitance » et d’autres procédures.

    DOB/FD/ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Podor : 8.000 moutons convoyés vers les grands centres de consommation

    SENEGAL-ELEVAGE-FETE / Podor : 8.000 moutons convoyés vers les grands centres de consommation

    Podor, 11 mai (APS) – Le département de Podor (nord) a déjà convoyé 8.000 moutons vers les grands centres de vente et de consommation, notamment Séwékhaye (Thiès) et Dakar, en prélude à la Tabaski qui, cette année, sera célébrée en fin juin prochain, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’A plus d’un mois de l’événement, 8.000 sujets ont été convoyés vers Séwékhaye, Dakar et d’autres centres de grande consommation, en attendant la mise en place des financements du Fonds d’appui à la stabulation (FONSTAB) déjà accordés à plusieurs opérateurs’’, a signalé le chef du service départemental de l’élevage de Podor, Yoro Diaw, dans un entretien avec l’APS.

    Ce départemental septentrional est une ‘’zone pourvoyeuse’’ de moutons pour le reste du pays et compte contribuer à l’atteinte de l’objectif national pour la Tabaski, fixé cette année à 810.000 têtes.

    ‘’Nous avons d’ailleurs reçu la lettre circulaire du ministre de l’Elevage nous demandant de faire le point’’, a rappelé M. Diaw.

    Par le biais de La Banque agricole, le FONSTAB a accordé des financements à 67 dossiers, dont les propriétaires ont ‘’totalement remboursé’’ les crédits octroyés l’année dernière, selon le chef du service départemental de l’élevage. Ce chiffre représente 93 % des dossiers qui avaient été financés lors de la Tabaski précédente et confirme le rang de Podor dans le peloton de tête en matière de remboursement des crédits du FONSTAB, a signalé Yoro Diaw.

    Il s’est réjoui du dynamisme de certains centres d’élevage, ceux de Namarel, de Mafré, de Boké Dialloubé et de Pétel Diéguess notamment.

    Les éleveurs de ces villages ont l’habitude de ‘’rembourser intégralement’’ leurs dettes, selon M. Diaw.

    Pour cette année, trois sessions de comité de crédit se sont tenues sous la présidence du préfet du département, des sessions à l’issue desquelles des financements d’un montant global de plus 750 millions de francs CFA ont été octroyés pour un total de 350 dossiers, a-t-on appris de Yoro Diaw.

    AHD/ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / ZLECAF : les pays africains invités à « développer des stratégies complémentaires »

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / ZLECAF : les pays africains invités à « développer des stratégies complémentaires »

    Dakar, 11 mai (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Abdoulaye Baldé, a souligné, à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), la nécessité pour les pays africains de ‘’développer des stratégies complémentaires’’ dans l’optique de ‘’tirer un maximum de bénéfices des nouveaux paradigmes induits par la mise en place de la ZLECAF’’, la Zone de libre-échange continentale africaine.

    Baldé prenait part mardi à un panel qui a permis de ‘’débattre de la ZLECAF et des changements de paradigme qu’elle occasionne sur la question de la promotion de l’investissement en Afrique’’, précise le communiqué. Il a participé à ce panel au centre des expositions d’Abu Dhabi, où il s’était rendu dans le cadre du Road Show organisé par APIX SA, à l’occasion d’une rencontre annuelle sur l’investissement organisée par l’Emirat de Dubaï.

    Outre M. Baldé, le ministre d’Etat du Nigéria en charge de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, Mariam Yalwaji Katagum, Pedro Antonio, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Anthony Kamole, directeur général de l’Agence de la RDC pour la promotion de l’investissement ont pris part à la rencontre.

    Elle a été mise à profit pour évoquer la stratégie du Sénégal en matière de développement des zones économiques spéciales (ZES) et d’infrastructures de corridors.

    Le communiqué signale qu’Abdoulaye Baldé a aussi ‘’visité plusieurs stands d’exposition de pays africains et de l’Asie’’.

    Le directeur général de l’APIX a profité de la rencontre pour promouvoir le Forum international ‘’Invest in Sénégal’’ prévu du 6 au 8 juillet au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

    Il participe depuis lundi à ce forum consacré à l’investissement, au Centre des expositions de Abu Dhabi (Emirats arabes unis), dans le cadre du Road Show organisé par APIX SA.

    AN/MD/ASG

  • SENGAL-ECONOMIE / Le FMI et le Sénégal s’accordent sur un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA

    SENGAL-ECONOMIE / Le FMI et le Sénégal s’accordent sur un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA pour les trois prochaines années, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    ‘’Le Sénégal vient de conclure avec le Fonds monétaire international un nouveau programme sur trois ans (juin 2023-juin 2026), d’un montant de 1150 milliards FCA’’,a-t-il indiqué, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel.

    La signature de cet accord intervient après le séjour à Dakar d’une mission du Fmi du 27 avril au 11 mai 2023. L’objectif de cette mission était de négocier un nouveau programme économique et financier avec le Sénégal.

    Selon Edward Gemayel, ce programme est constitué de deux composantes dont un qui renvoie au programme traditionnel que le FMI a eu dans le passé avec le Sénégal pour un montant de 1, 5 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de francs CFA sur trois ans.

    ‘’Il y a une autre composante sur un programme contre le changement climatique pour un montant de 300 millions dollars, soit près de 180 milliards de FCA sur les 3 ans aussi’’, a-t-il-ajouté.

    Edward Gemayel explique que ce nouveau programme va porter sur quatre axes majeurs. Pour le premier axe, il s’agit du renforcement de la résilience des finances publiques, compte tenu du fait que la dette du Sénégal a augmenté ces dernières années jusqu’à 76% du produit intérieur brut (PIB) en fin 2022, du fait des chocs exogènes notamment la Covid-19, la guerre en Ukraine et la flambée des prix sur les marchés internationaux.

    Le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba précise que le taux d’endettement du Sénégal, y compris celui des structures parapubliques, reste soutenable pour le pays. Il a précisé que le taux d’endettement de l’administration centrale sénégalaise est 68,2% et que le montant de la dette du pays va baisser progressivement à partir de 2024.

    Le deuxième axe de ce programme consiste à améliorer la gouvernance et la lutte contre la corruption avec la finalisation des mesures qui vont permettre au Sénégal de sortir de la surveillance renforcée du GAFI (Groupe d’action financière) ou liste grise.

    Ce deuxième axe prévoit par ailleurs, un renforcement des prérogatives de l’Office national de lutter contre la fraude et la corruption (OFNAC) de façon à ce qu’il puisse avoir plus de pouvoirs d’investigation et de suivi des dossiers qu’il transmet au procureur de la République. Le deuxième axe veut aussi renforcer la déclaration de patrimoine et l’élargissement de son champ d’intervention.

    Ce deuxième axe prévoit en outre, la mise en place d’un code de déontologie pour tous ce qui travaillent dans la gestion des affaires publiques.

    Le troisième axe tourne autour de la résilience socio-économique à travers la poursuite des réformes afin d’améliorer le système de protection sociale et de promouvoir surtout le développement du secteur privé pour créer plus d’emplois et solidifier le système financier.

    Le dernier axe vise à renforcer la résilience économique mais aussi à faire face au changement climatique en rapport avec la facilité de résilience et de durabilité. Ce dernier axe va surtout soutenir les actions du gouvernement du Sénégal dans son objectif d’atténuation et adaptations au changement climatique.

    ABD/ASG

  • Les recommandations d’Afrikajom Center contre le ‘’déclin’’ de la démocratie sénégalaise  

    Les recommandations d’Afrikajom Center contre le ‘’déclin’’ de la démocratie sénégalaise  

    Dakar, 11 mai (APS) – Afrikajom Center, un centre de recherche et de formation fondé et dirigé par le militant des droits de l’homme Alioune Tine, ‘’recommande’’ aux pouvoirs publics sénégalais d’entreprendre plusieurs mesures et réformes pour mettre fin au ‘’déclin’’ démocratique du pays.

    Parmi les mesures proposées figure ‘’la libération sans condition de tous les détenus politiques et de tous les détenus d’opinion’’.

    Libérer les personnes arrêtées au cours de récentes manifestations de l’opposition peut aider à ‘’décrisper une situation politique trop tendue’’, affirme le centre de recherche basé à Dakar dans un rapport consacré au Sénégal.

    Selon les opposants Barthélémy Dias et Ousmane Sonko, respectivement maires de Dakar et de Ziguinchor, 300 à 400 personnes, des militants de partis d’opposition pour la plupart, sont placées en détention depuis plusieurs semaines.

    Ces données n’ont été confirmées ou contestées par aucune source indépendante ou gouvernementale.

    Dans ce document intitulé ‘’Le Sénégal : un modèle démocratique africain en déclin’’, dont l’APS a obtenu une copie, Afrikajom Center conseille aux autorités sénégalaises de ‘’régulariser l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle’’.

    ‘’Au président [de la République] de respecter les dispositions de l’article 27 [de la Constitution], de respecter sa parole en déclarant publiquement dans les meilleurs délais qu’il ne sera pas candidat, pour mettre’’ fin à une situation ‘’qui installe un climat politique lourd, délétère et tendu’’, affirme le centre de recherche.

    ‘’A l’opposition sénégalaise, et particulièrement à Ousmane Sonko de mettre un terme à toute tentative d’insurrection qui contribuerait à aggraver la vulnérabilité du pays, notamment dans un contexte où le Sénégal est entouré de pays voisins en conflit’’, recommande-t-il.

    Réformer profondément la justice

    Le rapport invite ‘’toute la classe politique [à] aller vers un dialogue politique sincère et inclusif, pour contribuer au renforcement des institutions et des mécanismes démocratiques’’.

    Les leaders politiques sénégalais sont également priés de ‘’construire ensemble une représentation partagée de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits humains, pour aller en 2024 à une présidentielle transparente, démocratique et apaisée’’.

    L’adoption d’un nouveau code électoral consensuel et le renforcement des institutions judiciaires et des institutions chargées de lutter contre la corruption et les infractions assimilées font partie des recommandations faites par Afrikajom Center aux pouvoirs publics sénégalais.

    Le centre de recherche appelle aussi à ‘’réformer profondément la justice pour la rendre indépendante et l’émanciper […] de tous les pouvoirs et de tous les groupes de pression’’.

    Il préconise en même temps la ‘’refondation du Conseil constitutionnel pour plus d’indépendance et d’impartialité vis-à-vis des autres pouvoirs’’.

    Le rapport appelle à ‘’définir et [à] donner un vrai contenu au statut de l’opposition’’.

    De même recommande-t-il la ‘’cessation des arrestations arbitraires d’opposants politiques, de militants des droits de l’homme, d’activistes, de journalistes et de membres de la société civile’’.

    Il est également conseillé aux autorités du pays d’‘’instaurer des politiques publiques plus adaptées et efficaces pour lutter contre le chômage […] et l’émigration clandestine’’.

    Le rapport en appelle au ‘’respect des engagements régionaux et internationaux en matière de protection des libertés individuelles et collectives et en matière de respect de l’Etat de droit et de la gouvernance publique’’.

    Ses auteurs proposent d’‘’harmoniser et [d’]adapter les textes relatifs aux ressources naturelles et énergétiques’’, d’‘’anticiper sur les conflits fonciers’’ et de ‘’promouvoir l’équité entre les territoires’’.

    ‘’Un mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits’’

    Afrikajom Center invite les dirigeants sénégalais à ‘’garantir l’effectivité et la célérité des poursuites par les autorités judiciaires compétentes pour les faits présumés de fraude, de corruption, de concussion, de pratiques assimilées et d’infractions connexes’’.

    Il lance un appel au ‘’respect de la liberté d’expression, d’opinion, de réunion, de mouvement et de manifestation’’, en même temps qu’il demande aux pouvoirs publics de ‘’dépénaliser les délits de presse’’.

    ‘’Lutter efficacement contre l’impunité des auteurs de répressions abusives et de tortures, qui souvent ont entrainé la mort de manifestants pacifiques, par l’ouverture systématique d’enquêtes judiciaires pour juger et punir ces actes qui constituent des crimes internationaux’’ est l’une des recommandations faites par le centre de recherche.

    Il propose de ‘’créer un mécanisme national de prévention, de gestion et de règlement des conflits’’.

    ‘’S’il a toujours été un modèle de démocratie en Afrique, et particulièrement en Afrique de l’Ouest, force est de constater que la gouvernance démocratique du Sénégal a connu un déclin perceptible depuis plus d’une décennie’’, déclare Afrikajom Center.

    ‘’Ce modèle en déclin dysfonctionne pour plusieurs raisons : il est affecté par des faiblesses institutionnelles et structurelles qui touchent pratiquement tous les aspects de la gouvernance politique, économique et sociale. Au plan politique, économique ou administratif, la gouvernance a connu une dégradation dans la gestion transparente des élections’’, observe-t-il.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Souvrainteté alimentaire : l’Etat mise sur 5.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années

    SENEGAL-AGRICULTURE / Souvrainteté alimentaire : l’Etat mise sur 5.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années

    Dakar, 11 mai (APS) – Les besoins financiers du Sénégal pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire sont estimés à près de 5.000 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années, a déclaré, jeudi, à Dakar, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    « Nous avons estimé qu’il fallait un financement d’environ 5.000 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années », a-t-il dit lors d’une rencontre portant sur le thème : « Construire nos souverainetés ».

    M. Ndiaye a annoncé que le Sénégal bénéficie déjà d’un financement de la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant « de 1 milliard d’euros, soit près de 653 milliards de francs CFA ».

    « Les objectifs chiffrés justifient l’ampleur des défis à relever qui consiste à multiplier par deux la production actuelle d’ici à cinq ans », l’atteinte des objectifs dépendant de « l’ampleur des investissements », a-t-il estimé.

    Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a révélé que le Sénégal a importé l’équivalent de 1,3 million de tonnes de riz durant ces cinq dernières années.

    « Les emblavures, la mécanisation, la transformation et la logistique pour la commercialisation sont autant de défis à relever pour arriver au développement de toutes les spéculations », a avancé Aly Ngouille Ndiaye.

    Il affirme que le ministère « continue à sélectionner des projets pour aller à la rencontre de bailleurs potentiels pour la mobilisation des fonds nécessaires à l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire ».

    Selon lui, c’est dans le cadre de ce processus visant l’atteinte de la souveraineté alimentaire que « le président de la République a décidé de subventionner la campagne agricole à hauteur de 100 milliards de francs CFA ».

    Ce financement prend en compte la mise à disposition des fertilisants et des semences. Il prend aussi en compte l’introduction de nouvelles variétés, la distribution de matériels agricoles pour « un programme de quatre-vingt-cinq milliards de francs CFA », selon Aly Ngouille Ndiaye.

    De son côté, le directeur de l’Université africaine des sciences et technologies (EMIA), Aliou Sall, l’initiateur de cette conférence, a affirmé que son institut « veut apporter sa contribution aux questions aussi problématiques et stratégiques que celles liées à la souveraineté alimentaire ».

    CS/SK/MTN/BK

  • Le FMI annonce une pénurie de financements, un économiste sénégalais propose des solutions pour l’éviter

    Le FMI annonce une pénurie de financements, un économiste sénégalais propose des solutions pour l’éviter

    Dakar, 11 mai (APS) – Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) conclut à une ‘’pénurie de financements’’ dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’ici à 2025, un mal que l’économiste sénégalais Babacar Sène propose d’éviter par l’élargissement de la base des investisseurs, des réformes capables d’‘’approfondir’’ les marchés financiers africains et la création de marchés secondaires.

    ‘’Plusieurs facteurs concomitants sont à l’origine de la pénurie de financements que connaissent de nombreux pays d’Afrique subsaharienne’’, constatent les auteurs du rapport élaboré sous la direction de Luc Eyraud, un économiste du FMI.

    Il cite, parmi les facteurs à l’origine de ce manque, la hausse des taux d’intérêt au niveau mondial et la dépréciation des monnaies de la région par rapport au dollar américain.

    A cause de cette pénurie, ‘’l’activité économique dans la région restera atone en 2023 : la croissance s’élèvera à 3,6 % avant de se redresser à un niveau de 4,2 % en 2024’’, prédisent M. Eyraud et ses coauteurs.

    ‘’La région est frappée de plein fouet par une pénurie de financements’’, insistent-ils dans le document publié en avril dernier et intitulé ‘’Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne : la grande pénurie de financements’’.

    Comment en est-on arrivé à cette pénurie d’argent ? Il y a eu d’abord une persistance de l’inflation mondiale et un resserrement des politiques monétaires, qui ont entraîné une hausse des coûts d’emprunt pour les pays d’Afrique subsaharienne et exercé une pression accrue sur les taux de change.

    ‘’Remédier aux déséquilibres macroéconomiques’’

    ‘’De fait, aucun pays n’a été en mesure d’émettre une euro-obligation depuis le printemps 2022. La pénurie de financements aggrave une tendance de fond qui est à l’œuvre depuis des années. La charge des intérêts de la dette publique augmente parce que les pays de la région se tournent de plus en plus vers les marchés financiers, où les coûts d’emprunt sont élevés, parce que aussi les budgets d’aide au développement ne cessent de baisser’’, expliquent les rédacteurs du rapport.

    La pénurie de financements survient dans un contexte où la moitié des pays d’Afrique subsaharienne est en proie à une inflation supérieure à 10 %, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages, frappe de plein fouet les couches de la population les plus fragiles et attise les tensions sociales.

    ‘’On estime que plus de 132 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë en 2022. Cette situation a mis un coup d’arrêt à la reprise économique’’, soulignent Luc Eyraud et ses collaborateurs dans le document présenté et commenté lors d’une vidéoconférence du FMI et de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    La croissance en Afrique subsaharienne va baisser pour s’établir à 3,6 % en 2023, à cause de la situation déjà décrite.

    Il convient cependant de souligner que cette moyenne occulte des différences marquées au sein de la région. De nombreux pays afficheront un modeste regain de croissance cette année, en particulier ceux dont le produit intérieur brut n’est pas fortement dépendant des ressources naturelles, tiennent à préciser les auteurs du document.

    ‘’Mais la moyenne régionale sera tirée vers le bas par l’atonie de la croissance dans certains des pays les plus importants d’un point de vue économique, dont l’Afrique du Sud’’, prédisent-ils.

    La pénurie de financements risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures.

    Quatre mesures peuvent aider à ‘’remédier aux déséquilibres macroéconomiques’’ attendus de la pénurie d’argent. Il faudra d’abord rééquilibrer les comptes publics et renforcer la gestion des finances publiques dans un contexte de durcissement des conditions financières, ‘’juguler l’inflation’’, laisser le taux de change s’ajuster et veiller à ce que ‘’les importantes actions climatiques’’ ne soient pas financées au détriment des besoins élémentaires comme la santé et l’éducation.

    ‘’C’est un rapport très important […] Il dresse un bilan en termes d’analyse macroéconomique, fait des projections et décline des perspectives sur les politiques monétaire et budgétaire’’, a expliqué à l’APS le professeur d’économie Babacar Sène, de l’université Cheikh-Anta-Diop, spécialiste des questions monétaires et financières.

    ‘’Il fallait s’attendre donc à une inflation’’

    ‘’Comme l’indique son titre, il soulève des problèmes de financement […] C’est un phénomène mondial. En Afrique subsaharienne, il s’agit surtout d’une pénurie de financements. Lors de la pandémie de Covid-19, les pays africains en général avaient du mal à collecter des recettes fiscales’’, a expliqué M. Sène.

    ‘’Au niveau international aussi, les marchés financiers étaient fermés temporairement [durant la pandémie de coronavirus]. Durant cette période, les Etats ont dû faire des efforts pour trouver des financements. Ils ont fait recours aux marchés financiers’’, a rappelé M. Sène en parlant des causes de la pénurie d’argent.

    Dans l’UEMOA, la banque centrale avait structuré des produits, notamment les fonds de relance Covid-19. Cette même banque a été emmenée à ouvrir des guichets spéciaux et à alléger certaines conditions de financement, selon l’économiste.

    ‘’En 2021, rappelle-t-il, le marché financier international a été rouvert, ce qui a permis à des pays dont le Sénégal et la Côte d’Ivoire de revenir sur le marché international des euro-obligations.’’

    ‘’Malheureusement, entre la fin de 2021 et le début de 2022, on a assisté à la guerre en Ukraine. L’inflation était déjà là, et la guerre en Ukraine est venue l’accélérer, a analysé M. Sène. Lors de la pandémie, les banques centrales, y compris celles d’Afrique, sont intervenues en injectant beaucoup de liquidités. Il fallait s’attendre donc à une inflation, ce que la guerre en Ukraine est venue accélérer.’’

    Les signes avant-coureurs de l’inflation étaient déjà là, ce qui a poussé les banques centrales à durcir les politiques monétaires, a-t-il ajouté, rappelant que le durcissement des politiques monétaires revient à augmenter les taux directeurs – les taux avec lesquels les banques viennent se refinancer auprès des banques centrales.

    ‘’Durant l’année 2022, quasiment aucun pays de l’Afrique n’a émis sur le marché international. Dans la zone UEMOA au moins. La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin ne sont pas revenus sur le marché financier. Au niveau africain, seuls le Nigeria, l’Angla et l’Afrique du Sud sont revenus sur le marché financier en le payant cher. On est dans un contexte de pénurie de financements […] avec un taux d’intérêt de plus de 10 %’’ pour les euro-obligations, a souligné l’économiste.

    Une ‘’situation compliquée’’

    ‘’Sur le marché de l’UEMOA, a-t-il dit, lorsque la banque centrale a augmenté son taux directeur en mars et a continué à normaliser sa politique monétaire […], on a commencé à constater des problèmes de liquidités sur le marché des titres et obligations assimilables aux bons du Trésor. Tout cela montre un contexte de pénurie de financements non seulement à l’échelle internationale mais nationale aussi.’’

    Babacar Sène estime que la ‘’situation’’ décrite par les fonctionnaires du FMI dans leur rapport ‘’est devenue compliquée’’. ‘’A l’échelle internationale, en 2024 et 2025, il y a deux murs qui se dessinent pour les pays africains. Cela veut dire qu’il y aura des pays africains qui vont rembourser des montants importants. Pour cela, il faut une assistance internationale.’’

    Récemment, le Rwanda a remboursé une euro-obligation grâce au FMI, le Ghana a été confronté à un défaut de paiement et a demandé de l’aide, a rappelé M. Sène, proposant aux Etats et aux banques centrales d’Afrique de ‘’mettre en place un dispositif permettant d’éviter le défaut de paiement en 2024 et 2025’’.

    Que faire dans un contexte de pénurie de financements ? ‘’Il faut des réformes rapides pour élargir la base des investisseurs – plus on a des investisseurs, au moment où certains achètent des titres, d’autres vont vouloir vendre – parce que les banques à elles seules ne peuvent pas continuer à financer le déficit des Etats. Il faut qu’on essaie d’élargir la basse des investisseurs […] Il faut des réformes pour approfondir nos marchés, les rendre beaucoup plus profonds en diversifiant la base des investisseurs, en mettant en place des marchés secondaires assez développés’’, suggère-t-il.

    ‘’Il faut des actions concrètes. Il faut aller systématiquement vers le développement de la base des investisseurs et des marchés secondaires’’, a insisté l’économiste.

    Il estime que ces mesures peuvent ‘’permettre à nos Etats de continuer à se financer en monnaie locale en émettant des titres sur le marché financier régional’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Une production de plus de 4 millions tonnes de céréales enregistrée (officiel)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Une production de plus de 4 millions tonnes de céréales enregistrée (officiel)

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a enregistré cette année une production record de plus de 4 millions de tonnes de céréales, a révélé le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndao.

    ‘’Nous sommes passés de 300 mille à plus de 4 millions de tonnes de céréales et nous espérons continuer dans cette dynamique de hausse de la production céréalière qui peut nous gratifier d’ici 2028 la souveraineté alimentaire’’, a-t-il dit.

    Pape Malick Ndao présidait mercredi à Dakar la cérémonie d’ouverture du forum d’affaires ‘’Agri-agro’’ autour de la souveraineté alimentaire. Cette manifestation a vu la participation d’une quarantaine d’entreprises françaises et des acteurs du secteur privé national, venus échanger sur l’agroalimentaire, et surtout, sur la problématique du financement de l’agriculture.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de la France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France international (MEDEF).

    Depuis 2012, les productions de céréales sont de plus en plus importantes, surtout pour le riz, le maïs et le mil, a signalé Pape Malick Ndao, rappelant l’importance des céréales dans la consommation des Sénégalais.

    Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a évoqué également l’introduction au Sénégal de nouvelles variétés comme le blé, en vue de permettre au pays d’atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous avons commencé à tester des semences de blé que nous avons reçues de l’Égypte et (…) les récoltes sont déjà faites. Et nous sommes en train d’expérimenter 1000 hectares dans cette présente campagne de blé que nous allons faire un peu partout dans le pays’’, a-t-il rappelé.

    Il a aussi magnifié la décision du chef de l’Etat, Mack Sall, d’allouer 100 milliards FCFA à la prochaine campagne agricole. ‘’C’est historique, c’est inédit. C’est pour la première fois qu’un budget de la campagne agricole atteint ce niveau de financement. (…)’’, a indiqué M. Ndao.

    Le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE), El Ousseyni Kane, a salué l’effort consenti par l’Etat sénégalais à travers cette enveloppe, une première dans l’histoire du pays, selon lui. ‘’C’est très bien mais je pense que le financement de l’agriculture ne doit pas être du ressort de l’Etat, mais du secteur privé. Pour cela, il faut des conditions pour que le secteur privé ait envie d’investir dans l’agriculture‘’, a-t-il soutenu.

    FD/ADL/ASG