Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé aux Emirats Arabes Unis pour la promotion du Forum Invest in Sénégal, selon l’APIX

    Dakar, 11 mai (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Baldé, participe depuis lundi à un forum consacré à l’investissement, aux Emirats Arabes Unis, a-t-on appris de ses collaborateurs.

    M. Baldé, accompagné de certains employés de l’agence, est allé faire la ‘’promotion’’ du Forum international Invest in Sénégal prévu du 6 au 8 juillet, selon un communiqué de l’APIX.

    ‘’Cette participation entre dans le cadre […] de la promotion du Forum Invest in Sénégal,  dont l’organisation à Dakar est confiée à l’APIX SA par [le] président de la République’’, explique la source.

    Elle signale que  ce forum d’Abou Dhabi est également l’occasion d’exposer, devant les participants venus du monde entier, les initiatives engagées par le Sénégal pour faciliter l’installation des investisseurs, avec une place de choix pour le développement des zones économique spéciales’’.

    A Abou Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis, Abdoulaye Baldé trouve l’occasion de s’entretenir avec plusieurs organismes et investisseurs, selon le communiqué.

    ‘’Avec l’aide du ministère de l’Economie, l’APIX continue les roadshows (des rencontres d’investisseurs qui se tiennent dans plusieurs villes) sur plusieurs destinations, afin de faire la promotion du Forum international Invest in Sénégal’’, peut-on y lire.

    Selon l’APIX, quelque 3.500 participants sont attendus au forum prévu dans deux mois à Dakar.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    Baba Garage, 11 mai (APS) – Des habitants de l’arrondissement de Baba Garage, situé à 120 km à l’est de Dakar, dans le département de Diourbel (région centre), ont plaidé, mercredi, pour la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base, en vue d’améliorer leurs conditions de vie, a constaté l’APS.

    Ces habitants ont entre autres, réclamé l’érection d’un poste de santé dans chaque commune, un lycée à Keur Samba Kane, des mini forages dans les périmètres maraichers communaux, ainsi que l’achèvement des travaux de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane.

    Ils s’exprimaient à l’occasion de la tournée économique, entamée mercredi, à Bambey, par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires.

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de ’’recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales.

    La finalité, précise-t-il, c’est avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel.

    Dans l’arrondissement de Baba Garage, M. Fall s’est d’abord recueilli au mausolée de Cheikh Anta Diop, à Thieytou, avant d’aller au domicile du khalife de Dinguiraye.

    Après cette visite de courtoisie, il s’est ensuite rendu successivement aux périmètres maraichers de Ndiégué et Keur Ousmane Kane, villages situés dans la commune de Baba Garage, puis à Keur Samba Kane où s’est tenue une audience populaire organisée devant la mairie.

    L’accès des femmes aux financements, l’enrôlement des jeunes de la localité dans le programme Xeyou Ndaw Yi, l’élargissement de la carte sanitaire et la construction d’un lycée ont été principalement au menu des besoins exprimés par les habitants.

    Selon le chef de l’exécutif régional, ‘’’les services concernés vont prendre en compte toutes ces préoccupations qui seront étudiées et remontées à l’autorité pour une meilleure prise en charge.

    ’’Les travaux de réalisation de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane seront également diligentés et achevés dans les délais impartis’’, -t-il rassuré.

    Ibrahima Fall a par ailleurs invité les populations à investir davantage dans l’agriculture et l’élevage, en collaboration avec les collectivités territoriales et les différents programmes sectoriels déployés dans la région, tel que le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur.

    MS/MK/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-AGRICULTURE-COOPERATION / Compact pour l’agriculture : les investisseurs français invités à aider à mobiliser le financement additionnel

    SENEGAL-FRANCE-AGRICULTURE-COOPERATION / Compact pour l’agriculture : les investisseurs français invités à aider à mobiliser le financement additionnel

    Dakar, 10 mai (APS) – Le gouvernement du Sénégal compte mobiliser des financements additionnels pour le compact national pour l’agriculture en vue d’assurer la souveraineté alimentaire du pays, a indiqué mercredi le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Pape Malick Ndao, invitant les investisseurs français à participer à la mobilisation de cette enveloppe estimée à 1592 milliards FCFA.

    En janvier dernier, a-t-il rappelé, le Sénégal a ‘’présenté’’ son compact pour l’agriculture lors du sommet africain des chefs d’Etat sur la souveraineté alimentaire, organisé à Diamniadio. Ce compact d’un coût de 1592 milliards de francs CFA a été ‘’financé en partie séance tenante par la BAD [Banque afrcaine de développement] pour un 1 milliard d’euros’’, a-t-il relevé.

     Présidant la cérémonie d’ouverture du forum d’affaires ‘’Agri-agro’’ axé autour de la souveraineté alimentaire, il a signalé que l’heure est à la mise en place des projets identifiés. ‘’Nous sommes en train de mettre en place les projets déjà identifiés dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage’’, a-t-il dit.

    Le forum a enregistré la participation de 40 entreprises françaises et des acteurs du secteur privé national, qui vont échanger et ‘’s’entretenir’’ avec le monde agricole, surtout sur ‘’la problématique du financement de l’agriculture’’.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.

    ‘’Maintenant le financement restant, nous sommes en train de le rechercher autour d’autres partenaires et c’est heureux que nous ayons reçu (…) un groupe d’entreprises françaises qui vont voir comment elles peuvent participer dans le financement pour combler le gap de ce grand compact’’, a-t-il indiqué.

    Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire considère que ‘’le compact [pour l’agriculture] est un défi vers la souveraineté alimentaire’’, un objectif fixé à l’horizon 2028.

    ‘’Nous voulons être autosuffisants ou souverains sur les produits de base, notamment le riz, le maïs, le lait, la viande et le poisson et c’est possible’’, a-t-il insisté, révélant qu’il s’agit de ‘’tout mettre en œuvre pour une transformation structurelle de l’économie sénégalaise en vue d’atteindre dans les meilleurs délais la souveraineté alimentaire’’.

    Depuis l’accession du président Macky Sall au pouvoir en 2012, a-t-il indiqué, ‘’la hausse considérable des investissements s’est traduite par une augmentation inédite des productions et un engagement fort du secteur privé (…)’’.

    FD/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riz : baisse de 20% du taux d’importation en 2022 (DG BOS)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riz : baisse de 20% du taux d’importation en 2022 (DG BOS)

    Dakar, 10 mai (APS) – Le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, notamment celles du riz, a diminué de 20 pour cent depuis le lancement du Plan Sénégal émergent (PSE) en 2014, en passant de 80 à 60 pour cent en 2022, a indiqué, mercredi, le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, El Ousseyni Kane.

    ‘’Un autre aspect à prendre en compte, c’est le taux de dépendance du Sénégal aux importations agricoles, qui a diminué de 20% sur la phase de lancement du PSE. On avait un taux de dépendance de l’ordre de 80% au lancement du Plan Sénégal émergent, notamment sur le riz, nous sommes passés à 60% en 2022’’, a-t-il révélé.

    Le directeur général du bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE intervenait au panel inaugural du forum d’affaires Agri-agro autour de la souveraineté alimentaire, qui a enregistré la participation de 40 entreprises françaises et d’autres acteurs du secteur privé national.

    Cette rencontre de trois jours est organisée conjointement par l’ambassade du Sénégal en France et l’ambassade de la France au Sénégal en relation avec le Mouvement des entreprises de France international (MEDEF) autour de la souveraineté alimentaire au Sénégal et des entreprises françaises.

    El Ousseyni Kane a rappelé l’importance de l’agriculture dans la vision d’émergence du Sénégal à l’horizon 2035.

    Selon M. Kane, ‘’la part du secteur primaire dans le PIB du Sénégal a augmenté de 2 points de croissance depuis 2014, passant de 13% à 15% entre 2014 et 2021, ce qui démontre la vitalité de ce secteur qui est de l’ordre de 150 milliards par an’’.

    Le directeur général du BOS/PSE rappelle que le Sénégal doit à la fois faire face aux défis de la production et de la diversification.

    ‘’Il est important pour le Sénégal non seulement d’augmenter les rendements mais aussi de diversifier ses productions notamment en insistant sur la production de blé, de sésame, mais aussi d’investir dans l’agriculture biologique’’ pour laquelle il pourrait être un terreau.

    El Ousseyni Kane estime que les pouvoirs publics sénégalais doivent relever le défi relatif à la conservation et à l’entreposage à travers le territoire national.
    ‘’Le Sénégal perd deux mois de consommation de pomme de terre uniquement du fait du défaut d’infrastructure de stockage. Il faut relever ce défi de la conservation mais aussi le défi de la qualité des produits’’, a insisté le directeur général.

    Il s’agira d’investir davantage dans la transformation des produits agricoles pour éviter l’exportation brute des produits.

    FD/ADL/ASG

  • Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Dakar, 10 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal déclare dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS avoir partagé avec ses homologues de plusieurs pays francophones, à Lausanne (Suisse), son expérience en matière de mesure de la qualité des services fournis à la clientèle.

    Abdou Karim Sall, le directeur général de l’ARTP, a pris part, mardi, au 20e séminaire du Réseau francophone des autorités de régulation des télécommunications (FRATEL), dans cette ville, selon le texte.

    ‘’Le développement fulgurant des services de communications électroniques doit impérativement être accompagné d’une bonne qualité de service fournie aux consommateurs’’, rapporte la même source en citant M. Sall.

    ‘’L’ARTP a participé en qualité de panéliste à une table ronde autour du thème ‘quelles initiatives des régulateurs pour donner la parole aux utilisateurs et remonter des informations ?’‘’ ajoute-t-elle.

    Le communiqué reçu de la direction chargée de la communication de l’ARTP affirme que ‘’le Sénégal a déjà posé d’importants jalons pour relever tous les défis liés à cette problématique’’.

    ‘’L’ARTP a institué, avec l’accord des opérateurs, un cadre de concertation permanent en mettant en place un protocole dynamique sur les indicateurs de performances et la méthodologie de mesure de la qualité de service’’, lit-on dans le texte.

    Le communiqué ajoute que ‘’tout cela est basé sur des normes codifiées de l’Union internationale des télécommunications et de l’Institut européen des normes de télécommunications’’.

    La direction chargée de la communication de l’organe de régulation note que ‘’le Sénégal donne une place de choix aux utilisateurs dans la gestion de la qualité de service’’. ‘’Pour preuve, argue-t-elle, deux représentants des associations nationales de consommateurs siègent présentement au sein du comité national de pilotage de la qualité de services voix, données et SMS des réseaux de la téléphonie mobile mis en place par l’ARTP depuis déjà plusieurs mois.’’

    ‘’C’est dans ce sillage que l’ARTP a mis en place, depuis bientôt deux ans, une application dénommée ‘ARTP Sama Réseau’’, qui est un ‘’outil d’analyse avancée de données permettant’’ à l’instance de régulation d’‘’avoir un aperçu global de la qualité de service mais surtout de la qualité d’expérience des clients des réseaux mobiles sur toute l’étendue du territoire sénégalais’’.

    La commission fédérale de la communication de Suisse et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications du Maroc ont pris part à l’organisation du séminaire international du FRATEL, selon le texte.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Kaolack : plaidoyer pour la maîtrise de l’eau et les diversifications des spéculations agricoles

    Kaolack, 10 mai (APS) – Le secrétaire général du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, appelle à une plus grande maîtrise de l’eau et à la diversification des spéculations agricoles, pour prévenir la variabilité pluviométrique.

     »Il faut travailler sur cette question cruciale de la maîtrise de l’eau et mettre en avant des spéculations qui pèsent en cas de stress hydrique. On nous a dit qu’il va pleuvoir au mois de mai, on attend et on croise les doigts. Nous nous préparons en conséquence pour mettre les graines que nous avons entre nos mains », a déclaré M. Bâ, par ailleurs porte-parole du Cadre de concertations et de coopération des ruraux (CNCR).

    Il intervenait au cours de l’assemblée générale du Cadre de concertation des producteurs d’arachide, ouverte mercredi à Kaolack (centre). Cette rencontre, qui coïncide avec le 22e anniversaire de cette organisation, porte sur le thème : « La contribution des organisations professionnelles agricoles face aux changements climatiques ».

     »L’année dernière, nous avons connu un hivernage qui nous a donné beaucoup de frissons, parce qu’il avait énormément plu et de manière précoce, mais nous n’avons rien récolté. Ce sont des paramètres dont il faut tenir compte », a dit Sidy Bâ, se disant optimiste pour le prochain hivernage.

    « On a la chance d’avoir avec nous un technicien du CNCR, Yéro Idrissa Thioye, qui a longtemps travaillé sur ces questions et qui, devant les paysans, nous a présenté le rôle et la place des organisations professionnelles agricoles que nous sommes pour accompagner l’Etat du Sénégal à relever le défi de la souveraineté alimentaire », a noté M. Bâ.

    Selon lui, le Cadre de concertation des producteurs d’arachide est engagé dans la diversification des spéculations agricoles à travers la promotion d’autres cultures vivrières, de céréales sèches, pour que les producteurs sénégalais puissent nourrir leurs compatriotes des villes et des campagnes.

    « Le budget national du Sénégal est de six mille milliards de francs CFA. Si aujourd’hui on prend dix pour cent de ce budget-là, pour le mettre à la disposition de soixante-dix pour cent de la population [que sont les agriculteurs], ce n’est que justice », a-t-il fait valoir.

    « On a mis cent milliards de francs CFA cette année, mais on aurait souhaité qu’on mette, au moins, six cent milliards de francs CFA pour accompagner les producteurs dans la maîtrise de l’eau, les aménagements et la diversification de manière générale. À partir de ce moment, on ne va plus produire trois mois et dormir neuf mois, nous allons produire douze mois sur douze », a soutenu Sidy Bâ.

    Le Sénégal ayant « la chance d’être un pays plat, ensoleillé, avec des ressources en eau assez importantes », mobiliser les gens et les organiser permettrait, dit-il, de maintenir les jeunes en milieu rural pour travailler la terre, en mettant dix pour cent du budget national à la disposition du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    « Nous pensons que les mesures idoines qui vont être prises par les producteurs agricoles que nous sommes, nous allons les prendre, mais l’Etat doit prendre les mesures idoines pour l’installation des commissions de distribution des intrants de qualité », a insisté Bâ.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA, jeudi

    SENEGAL-EDUCATION / Lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA, jeudi

    Dakar, 10 mai (APS) – Le Musée des civilisations noires abrite,  jeudi, le lancement de la première conférence des ‘’Académiques d’EMIA’’, à l’initiative de l’Université africaine des sciences et technologies EMIA basée à Dakar, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Cette conférence prévue à partir de 10 heures sera animée par le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, précise la source.

    ‘’La souveraineté agricole et alimentaire : défis de la productivité, enjeux de l’industrie agroalimentaire et changements dans les habitudes alimentaires’’, est le thème de la rencontre. Les  travaux seront modérés par Pape Abdoulaye Seck, expert en politiques agroalimentaires, renseigne le communiqué.

    ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ecobank Sénégal contribue au financement d’une bibliothèque à l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ecobank Sénégal contribue au financement d’une bibliothèque à l’UCAD

    Dakar, 9 mai (APS) – La faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar a signé avec Ecobank Sénégal un accord de partenariat en vue de la construction d’une bibliothèque destinée à ses étudiants, a appris l’APS mardi des deux parties.

    La banque a décidé de financer la construction de la future bibliothèque, dans le cadre de sa « politique d’impact sociale et environnementale ».

    « Ecobank Sénégal […] s’engage, à travers ses actions, à impacter favorablement les communautés et tout particulièrement les étudiants », affirment des documents reçus des deux partenaires.

    La banque déclare vouloir « favoriser l’excellence et l’innovation », en plus de « faciliter l’accès au savoir », ce qui la conduit à apporter « son soutien à la construction de la bibliothèque de la FASEG, à travers une donation d’un montant de 50 millions de francs CFA ».

    La FASEG ayant pour mission de former des économistes et des gestionnaires de haut niveau, elle « se doit d’offrir à ses apprenants un environnement académique propice à la réflexion et à l’étude, afin de faciliter leur insertion professionnelle », lit-on dans les documents.

    La future bibliothèque sera « moderne » et « digitalisée », ajoutent-ils.

    « Ecobank Sénégal est fier d’apporter sa contribution à la construction de cette bibliothèque destinée aux étudiants de la FASEG. Nous sommes convaincus du rôle essentiel de l’éducation pour favoriser le développement économique et social du pays et du continent », a déclaré Sahid Yallou, son directeur général.

    « Nous sommes heureux de pouvoir, à travers ce partenariat, contribuer à faciliter l’accès aux savoirs et à améliorer les conditions de la formation des futurs leaders économiques du Sénégal et de la sous-région […] Ce nouvel outil pédagogique nous rapproche encore davantage des étudiants », ajoute-t-il.

    Le professeur Chérif Sidy Kane, doyen de la FASEG, a tenu à « remercier chaleureusement Ecobank Sénégal pour sa contribution considérable à la construction de [cette] bibliothèque ». « Cette convention dépasse le seul soutien financier, avec notamment l’organisation conjointe d’actions dédiées l’inclusion financière à destination de notre communauté estudiantine, voire de notre personnel enseignant et administratif. »

    « C’est un partenariat dans la durée que nous signons aujourd’hui ensemble. C’est une véritable opportunité pour la faculté », a-t-il souligné.

    La banque déclare aussi vouloir « proposer un environnement académique propice à la réflexion et à l’approfondissement des enseignements dispensés ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    SENEGAL-HIVERNAGE / La région de Sédhiou enregistre ses premières pluies

    Sédhiou, 9 mai (APS) – Plusieurs localités de Sédhiou, région du sud du Sénégal, ont enregistré mardi leurs premières pluies.

    De fines pluies sont tombées dans la commune de Sédhiou, mais aussi dans d’autres localités de la région dont Diendé, Madina Wandifa, Koussi, Dioudoubou.

    Des cultivateurs interrogés au sujet de ces premières pluies invitent le gouvernement à « hâter le processus de mise à disposition des semences et des intrants agricoles ».

     »Les cultivateurs sont prêts. Mais nous comptons beaucoup sur la disponibilité des fonds alloués à l’agriculture pour la prochaine campagne agricole. Cela nous permettra d’alléger nos charges dans un contexte de renchérissement des prix », a déclaré Mamadou Sow, un agriculteur basé à Koussi.

    Il faut selon lui une  »bonne répartition du fond d’accompagnement aux agriculteurs, dans la transparence et l’équité, pour un bon déroulement des activités champêtres ».

    L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a annoncé il y a quelques jours que les premières pluies de l’hivernage 2023 sont attendues “dès ce mois de mai ».  Elle a promis de transmettre des informations aux agriculteurs afin de « les aider à savoir la période probable d’une pause pluviométrique de 10 à 20 jours ».

    Au cours d’un conseil interministériel tenu en fin avril, le chef du gouvernement, Amadou Ba, avait indiqué que le budget de la campagne électorale 2023-2024 devrait atteindre 100 milliards F CFA.

    OB/MTN/BK