Catégorie : economie

  • SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    Saly (Mbour), 9 mai (APS) – Le coordinateur national du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), Mamadou Ousseynou Sakho, a insisté, mardi, à Mbour (ouest), sur la nécessité d’harmoniser les activités d’inspection et de contrôle des médicaments vétérinaires afin de mieux limiter la circulation des médicaments frauduleux. 

     « Il me paraît impératif de faire la revue des différentes règlementations de nos pays qui régissent les  médicaments vétérinaires en Afrique subsaharienne, en vue de leur maîtrise, de leur amélioration, de leur harmonisation et de leur large diffusion, en vue d’une parfaite application pour la protection de la santé animale et la préservation de la santé publique », a-t-il soutenu.

    M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un atelier régional de formation sur la méthodologie de l’inspection et l’organisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires. Cette rencontre ouverte lundi se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain.

     Il a plaidé l’harmonisation des approches pour le contrôle et l’inspection des différents maillons de la chaine de valeur des médicaments vétérinaires, allant de la fabrication à l’utilisation et même à la gestion des déchets biomédicaux. 

    Il a rappelé que pour gérer la problématique de l’harmonisation de la réglementation en matière de médicament vétérinaire, l’UEMOA a entrepris depuis 2006 un vaste programme d’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace communautaire, à travers la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. 

     Il s’agit du dispositif centralisé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), de ceux du contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et de la surveillance des médicaments vétérinaires. 

    « Ce dernier dispositif vise à effectuer sur le terrain des contrôles afin de s’assurer de la qualité et limiter la circulation des médicaments vétérinaires frauduleux », a-t-il précisé. 

     Cependant, du fait que certains États membres du PRAPS ne font pas partie de l’UEMOA, il est apparu « plus que nécessaire d’échanger sur ces dispositifs et aussi de réfléchir à la mise en place de moyens pérennes d’inspection et de contrôle permettant aux États de mener régulièrement et durablement cette mission de haute portée sanitaire et économique », selon M. Sakho.

    Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel couvre six pays sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et Tchad. Il s’exécute en deux phases de six ans (2015-2021, puis 2022- 2027). Le programme est mis en œuvre, au niveau régional, par le CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.

    Au niveau national, il est exécuté par les ministères en charge de l’élevage ou du développement rural dans chacun des six pays bénéficiaires. 

    MF/BKMTN

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE  / Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour son autosuffisance en riz

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour son autosuffisance en riz

    Thiès, 9 mai (APS) – Le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA pour atteindre son objectif d’autosuffisance en riz d’ici à 2030, a-t-on appris mardi à Thiès (ouest) du coordonnateur du Programme de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR), Waly Diouf.

    ‘’Selon l’évaluation qui a été faite, pour aller à l’autosuffisance en 2030, le Sénégal a besoin de 1.500 milliards de francs CFA’’, a dit M. Diouf en marge d’un atelier sur le financement du PCVR.

    Selon lui, cette estimation a été faite dans le cadre de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique, dont le Sénégal est membre.

    Les besoins financiers du Sénégal pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz étaient estimés à 424,4 milliards de FCFA entre 2014 et 2017, a rappelé M. Diouf. ‘’En 2019, quand le président de la République a demandé l’évaluation du Programme national d’autosuffisance en riz, a-t-il poursuivi, nous nous sommes rendu compte qu’en réalité entre 2014 et 2019, c’est plutôt 205 milliards qui ont été mobilisés.’’

    Malgré le ‘’gap’’, les ressources injectées avaient permis de passer d’une production de 400.000 tonnes par an à 1,3 million de tonnes par an, selon le coordonnateur du PDCVR. ‘’Un bond jamais réalisé depuis 1960’’, a-t-il souligné.

    Le renchérissement du coût pour matérialiser la politique de l’autosuffisance en riz, qui a plus que triplé entre 2014 et 2023, résulte du fait que les ressources nécessaires n’ont jamais été mobilisées durant cette période.

    ‘’Si cet argent (1.500 milliards) n’est pas mobilisé d’ici à 2030, la population du Sénégal va augmenter, la quantité de riz consommée par les familles va augmenter, et il y a de fortes probabilités que la somme nécessaire pour aller vers l’autosuffisance soit [plus élevée]’’, a dit Waly Diouf.

    Les lenteurs de l’atteinte de l’autosuffisance en riz s’expliquent, selon lui, par la ‘’crise mondiale’’.

    Le changement des habitudes alimentaires dans le monde rural, où le riz occupe une place de plus en plus importante, contribue au ralentissement de l’atteinte de cet objectif d’autosuffisance, affirme Waly Diouf.

    ADI/ESF/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Plusieurs progrès’’, des contraintes aussi dans la phase 2 du PSE 

    SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Plusieurs progrès’’, des contraintes aussi dans la phase 2 du PSE 

    Dakar, 9 mai (APS) – Le Sénégal a fait ‘’plusieurs progrès’’ sur les plans économique et social, malgré les contraintes auxquelles doivent faire face les collectivités territoriales et le secteur privé, note le rapport diagnostic et de formulation de la stratégie de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE).

    Le rapport a été présenté à l’administration, aux élus locaux, au secteur privé, à la société civile, aux universités, aux centres de recherche et aux partenaires techniques et financiers en vue de sa validation.

    Des commissions ayant contribué aux recherches en vue de l’élaboration du rapport ont pris part à la rencontre.

    L’objectif général de l’atelier est de valider le rapport diagnostic et de définir, de façon consensuelle, les ‘’choix stratégiques’’ permettant de lever les contraintes relatives au capital humain, à la protection sociale et au développement durable, afin d’inscrire le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence.

    Près de 350 personnes prennent part à cette rencontre de quatre jours.

    ‘’Nous allons procéder à la validation de la phase diagnostic de la deuxième phase du PSE, qui s’est déroulée entre 2019 et 2023 mais aussi des dix dernières années. Donc, c’est l’occasion de parcourir l’état de mise en œuvre pour mesurer les progrès réalisés mais également les difficultés de la mise en œuvre’’, a expliqué Mouhamadou Bamba Diop, le directeur général de la planification et des politiques économiques du Sénégal.

    Il intervenait à l’atelier au nom de la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    ‘’Durant les dix dernières années, le Sénégal a renoué avec des taux de croissance économique supérieurs à 5 %, voire 6 %, en moyenne. On a pratiquement doublé la croissance économique’’, a souligné M. Diop.

    C’est ‘’inédit’’, a-t-il dit en rappelant que le taux de croissance économique tournait autour de 3 % avant 2014.

    Selon les résultats du rapport diagnostic, le produit intérieur brut réel a atteint une croissance moyenne annuelle de 5,8 % sur la période 2014-2023, à la faveur des projets, programmes et réformes mis en œuvre dans l’agriculture, les infrastructures et l’énergie, avec une évolution du revenu par tête de 17,3 % entre 2014 et 2023.

    Sur le plan social, les résultats du diagnostic de la phase 2 du PSE ‘’montrent de réels progrès, en lien avec les efforts continus de l’Etat pour le renforcement du capital humain et l’amélioration du bien-être des populations, notamment avec une progression de l’espérance de vie à 68 ans’’. ‘’Si un enfant est né aujourd’hui au Sénégal, il peut espérer vivre jusqu’à 68 ans’’, a déclaré le directeur général de la planification et des politiques économiques du Sénégal.

    Le rapport diagnostic fait cependant état de plusieurs contraintes liées notamment à la faiblesse des ressources dédiées aux collectivités territoriales. ‘’On a trouvé que c’est une difficulté parce que le développement d’abord local, au niveau territoires. Donc, on souhaite, dans les années à venir, faire des pas en avant conformément à l’acte 3 de la décentralisation en matière de territorialisation des politiques publiques en dotant ces collectivités de plus de moyens, pour qu’elles puissent participer convenablement au développement’’, a affirmé M. Diop.

    Une autre contrainte a été soulevée par le rapport : la faible implication du secteur privé dans la création de richesses et des emplois. ‘’Le secteur privé fait certes des efforts à travers l’investissement privé et les exportations. C’est indéniable mais c’est à améliorer’’, estime Mouhamadou Bamba Diop, soulignant que ‘’les pays les plus avancés ont une meilleure et pleine implication du secteur privé’’.

    ‘’On voudrait donc que les efforts faits par le secteur privé soient renforcés dans les prochaines années, pour qu’il puisse prendre le relais en matière de création de richesses et d’emplois’’, a-t-il-ajouté.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-AGRICLTURE-FINANCEMENT / Riziculture : le PDCVR veut expérimenter une ligne de crédit finance islamique

    SENEGAL-AGRICLTURE-FINANCEMENT / Riziculture : le PDCVR veut expérimenter une ligne de crédit finance islamique

    Thiès, 9 mai (APS) – Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) va expérimenter une ligne de crédit islamique de plus d’un milliard de FCFA, pour financer la chaîne de valeur riz, grâce à l’appui de la Banque islamique de développement (BID), a indiqué, mardi, à Thiès, Waly Diouf, coordonnateur dudit projet.

    Divers acteurs de la chaîne de valeur riz se sont retrouvés dans la capitale du rail, pour un atelier de partage et de validation des documents relatifs au déploiement de cette ligne de financement islamique du PCVR. Cette rencontre se poursuivra jusqu’à vendredi. Les participants viennent de plusieurs régions du pays (sud, nord, ouest et centre).

    Les banques de la place ne disposant pas suffisamment de ressources pour financer tous les maillons de toute la chaîne de valeur riz avec la seule finance classique, le PDCVR a recouru à la finance islamique pour essayer d’atteindre l’objectif d’autosuffisance en riz, a expliqué M. Diouf, en marge de l’ouverture de cet atelier.

    Le projet veut expérimenter la finance islamique dans le secteur agricole, considéré comme « problématique », avec des besoins en termes de mécanisation, d’intrants, de maîtrise de l’eau, nécessitant d’importantes ressources, a-t-il expliqué.

    Cette ligne de financement islamique viendra « en complément de ce qui se fait », pour donner une seconde chance aux acteurs qui n’avaient plus accès à la finance classique pour des raisons conjoncturelles, a-t-il fait valoir.

    Pour un début, la ligne de crédit est arrêtée à 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard FCFA), et des pourparlers sont en cours pour la loger à la Banque islamique du Sénégal (BIS).

    Le projet a recruté un consultant qui a mené une étude de diagnostic, faisant l’état de la riziculture et de son financement, pour proposer des mécanismes et outils par lesquels cette ligne de financement islamique peut être déployée.

    Selon le consultant Abdou Karim Diaw, il s’agissait à travers cette étude menée dans une bonne partie des régions du pays, de rencontrer les acteurs de la chaîne, du producteur au commerçant, en passant par le transformateur, pour recueillir leurs besoins de financement.

    À partir de ces expressions de besoin, il fallait leur proposer des mécanismes de financement conformes à la charia, et répondant à leurs besoins, grâce à un benchmarking pour identifier les meilleures pratiques en la matière.

    Dans la finance classique, il faut rembourser aussi bien le principal que l’intérêt, du prêt contracté, alors que dans la finance islamique, il est question d’un « partage de risques » et des bénéfices, entre le prêteur et le bénéficiaire du crédit.

    La banque accompagne du début à la fin son client. Pour ce qui est du matériel, elle ne remet pas directement de l’argent au bénéficiaire du crédit, évitant ainsi tout détournement d’objectif. Elle le lui remet en nature, moyennant un paiement échelonné avec une marge bénéficiaire.

    Ce « changement de paradigme » à opérer par rapport à la finance classique justifiait la tenue de cet atelier qui regroupe des acteurs de toute la chaîne de valeur.

    Si la ligne produit des résultats probants, la Banque islamique est prête à augmenter le crédit octroyé, a dit Waly Diouf, ajoutant que les autorités sont aussi prêtes, le cas échéant, à la renforcer et à l’élargir à d’autres secteurs.

    L’étude a montré que le Sénégal dispose d’un potentiel en termes de riziculture qui est exploité à « moins de 50% », avec notamment ses terres arables, ses ressources hydriques, humaines.

    Cependant, cette activité est confrontée à des « goulots d’étranglement » liés au financement, au renforcement des capacités des acteurs en techniques culturales, ou encore aux intrants et à la mécanisation.  La structure du sol dans certaines zones reste aussi une difficulté.

    ADI/BK/ASG

  • Les commissions chargées de la régulation des prix du loyer dans la région de Dakar installées

    Les commissions chargées de la régulation des prix du loyer dans la région de Dakar installées

    Dakar, 9 mai (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a procédé à l’installation des démembrements de la Commission nationale de la régulation des loyers du Sénégal (CONAREL) dans la région de Dakar, a constaté l’APS, mardi.

    Il s’agit de la commission régionale et des commissions départementales de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine et Rufisque, qui sont chargées de réguler les prix du loyer et de régler les contentieux entre les bailleurs et les locataires.

    ‘’Chaque fois qu’il y a un différend entre les bailleurs et les locataires, ils pourront saisir ces commissions mises en place pour rappeler les dispositions relatives à la loi portant baisse des prix du loyer et aux contrats de location’’, a expliqué M. Fofana.

    L’installation de la commission régionale et des commissions départementales marque le démarrage de leurs activités.

    ‘’Depuis mars dernier, les services régionaux du commerce recevaient des réclamations, des plaintes et des signalements en attendant la mise en place des commissions régionales’’, a-t-il ajouté.

    Les commissions chargées de réguler les prix du loyer permettront d’éviter ‘’la lourdeur des procédures’’ en matière de contentieux entre les bailleurs et les locataires, selon Abdou Karim Fofana.

    Elles sont un cadre de discussion, d’échange et d’arbitrage, a-t-il dit.

    Les commissions doivent faire en sorte que la loi portant baisse des prix du loyer soit ‘’connue et acceptée de tous’’, selon M. Fofana.

    Momar Ndao, le président de la CONAREL, a rappelé que la création de ladite instance est ‘’l’aboutissement d’un combat’’, celui de la baisse des prix du loyer, mené par les locataires et les associations de consommateurs depuis plusieurs années.

    ‘’Nous en sommes aujourd’hui à l’achèvement d’un combat entamé en 2006’’, a souligné M. Ndao, ajoutant que ‘’tous les textes relatifs aux prix du loyer concourent à prendre en compte les intérêts du bailleur et ceux du locataire’’.

    ‘’Nous espérons que la CONAREL prendra en compte les besoins des bailleurs et des locataires. Nous sommes des médiateurs et, à ce titre, nous espérons que l’installation des commissions sera le premier des actes à poser pour mieux réguler le secteur de l’immobilier au Sénégal’’, a dit Cathy Suarez, la présidente de l’Association nationale des agences immobilières du Sénégal.

    Ibrahima Camara, intervenant à la cérémonie d’installation des commissions au nom des propriétaires des maisons à louer, a tenu à préciser qu’ils ont été des locataires avant de devenir bailleurs. ‘’Nous savons ce que chacune des parties endure. J’espère que l’objectif du gouvernement est de permettre à chaque Sénégalais de disposer d’un toit’’, a-t-il affirmé.

    Alassane Sène, le président de l’Association de défense des locataires du Sénégal, a salué l’installation des commissions. L’association qu’il dirige ‘’ne défendra pas les mauvais payeurs’’, a-t-il prévenu.

    Une baisse des prix du loyer est en vigueur depuis le 1er mars dernier.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / ‘’Choose Africa II’’, une tournée africaine de promotion de l’entrepreneuriat lancée à Dakar

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / ‘’Choose Africa II’’, une tournée africaine de promotion de l’entrepreneuriat lancée à Dakar

    Dakar, 9 mai (APS) – L’Agence française de développement (AFD) a procédé, mardi à Dakar, au lancement officiel de ‘’Choose Africa II’’, une tournée visant à promouvoir un nouvel instrument financier destiné à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation sur le continent africain, a constaté l’APS.

    Papa Amadou Sarr, directeur exécutif de l’AFD en charge de la mobilisation et des partenaires financiers a notamment lancé la tournée officielle du programme en collaboration avec la Banque publique d’investissement (BPI) dans le cadre de la promotion de l’initiative dénommée ‘’Choose Africa II’’.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui ici à Dakar pour le lancement officiel d’un programme qu’on appelle choose Africa II qui doit nous conduire dans une dizaine de pays africains’’, a-t-il souligné en s’adressant à des journalistes.

    L’étape sénégalaise de cette tournée (du 8 au 9 mai), est articulée autour de rencontres avec des officiels et décideurs avec l’objectif de préparer un sommet consacré au Nouveau pacte financier’’ prévu en juin et auquel l’AFD est associée de près.

    Le programme financé à hauteur de 3,5 milliards d’Euros prévoit de mettre en place un guichet permettant d’accompagner les petites et moyennes entreprises (PME), a rappelé M. Sarr en insistant sur le fait que l’objectif était de renforcer les partenariats entre les secteurs privés français et africain

    ‘’On met en place des systèmes de financement en prêt souverain où c’est l’Etat qui les rétrocède aux structures d’accompagnement des entrepreneurs. Il peut s’agir de banques d’investissement ou de PME’’, a-t-il précisé.

    Il a signalé que le projet était la continuation du programme ‘’Choose Africa I’’ qui avait été lancé en 2018 au Sénégal par le ministre français de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire’’.

    Le responsable de l’AFD a fait savoir que les financements allaient de 1000 à 5 millions d’Euros suivant la taille des entreprises bénéficiaires.

    Papa Amadou Sarr a assuré que cette initiative traduisait la volonté du gouvernement français de mettre la jeunesse, les femmes, les entrepreneurs, le secteur privé, la société civile au cœur des relations franco-africaines.

    Outre le Sénégal, la tournée va conduire la mission de l’AFD et de BFI au Togo, au Bénin, à la Côte d’Ivoire, au Kenya, à l’Angola, en RDC, au Congo, au Ghana et au Cameroun, a dit M. Sarr non sans rappeler que la diaspora africaine de France était concernée par le programme.

    Les initiateurs de cette tournée veulent terminer leur périple d’ici au 22 et 23 juin afin de pour pouvoir lancer cette nouvelle dynamique entrepreneuriale.

    CS/AKS

     

     

  • SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Tabaski 2023 : le gouvernement table sur 810 000 têtes de moutons

    SENEGAL-ELEVAGE-SOCIETE / Tabaski 2023 : le gouvernement table sur 810 000 têtes de moutons

    Diamniadio, 9 mai (APS) – Le gouvernement sénégalais table, pour la prochaine fête de Tabaski, sur un objectif de 810 000 têtes pour approvisionner le marché national en moutons, dont 260 000 pour la seule région de Dakar, a annoncé mardi Amadou Ba, Premier ministre à l’ouverture mardi d’un conseil interministériel sur la préparation de cette fête musulmane prévue en fin juin.

    A l’analyse ‘’des résultats probants enregistrés en termes d’approvisionnement du marché, le Chef de l’Etat a apprécié le travail remarquable accompli par l’ensemble des acteurs lors de l’édition 2022. D’où la reconduction de l’objectif’’, a souligné le Premier ministre également chargé de la gestion du secteur de l’Elevage et des Ressources animales,.

    ‘’Si chacun de nous, comme dans le passé, joue sa partition dans la mise en œuvre des activités prévues dans le plan d’actions, je ne doute pas un seul instant de l’atteinte de cet objectif d’approvisionnement et ainsi de la réussite totale de l’organisation au grand bonheur des fidèles’’, a déclaré Amadou Bâ à l’ouverture de la réunion.

    Celle-ci a vu la présence du ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Abdoulaye Saydou Sow, du ministre des Collectivités locales, Mamadou Tall et du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam. Des représentants d’éleveurs, de l’administration territoriale et divers acteurs du secteur étaient également présents à la rencontre, qui a eu lieu Diamniadio.

    Amadou Ba a rappelé que le chef de l’Etat avait demandé à ce que ‘’toutes les dispositions soient prises pour un approvisionnement correct du marché national en moutons de Tabaski’’. L’objectif est, selon lui, de satisfaire la demande des consommateurs en béliers accessibles et répondant aux critères prescrits par la religion musulmane.

    En 2022, sur un objectif de 810 000 têtes à l’échelle nationale, les services de l’élevage avaient recensé 901 768 sujets à la veille de la fête de Tabaski.

    Aussi, le Premier ministre s’est-il réjoui de ‘’la bonne organisation de l’édition précédente ainsi que du succès qui en a résulté’’, saluant l’ensemble des acteurs pour leur professionnalisme et leur engagement.

    Il a cité à cet égard l’administration territoriale, les maires, les services techniques étatiques, les institutions financières, les éleveurs, les opérateurs de Tabaski, les organisations professionnelles d’éleveurs, les organisations de transporteurs, les associations de consommateurs, les provendiers et la presse.

    A moins de deux mois de l’Aid El Kebir, il a rappelé ‘’quelques points essentiels pour assurer un bon approvisionnement du marché national’.

    Il s’agit notamment de la mobilisation de la production locale qui est relativement importante, la mise à disposition rapide des financements aux opérateurs,  de l’identification et de l’aménagement des sites de vente afin d’offrir aux opérateurs et consommateurs des conditions d’accueil optimales mais également  la facilitation du transport du bétail.

    En sa qualité de ministre de l’Elevage et des Ressources animales, depuis  le 18 avril 2023, Amadou Ba a signé la Lettre circulaire portant sur l’assouplissement du contrôle des camions et des véhicules transportant des moutons et l’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski.

    A la suite du Premier ministre, la Direction de l’élevage a présenté les détails des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’approvisionnement du marché et les statistiques enregistrées  en 2022 ainsi qu’un résumé du plan d’actions pour la préparation de l’édition 2023.

    Les discussions ouvertes avec les éleveurs permettront au terme de la rencontre l’identification des problèmes éventuels rencontrés en 2022 et des propositions concrètes pour assurer un approvisionnement correct du marché en moutons de Tabaski afin de satisfaire les besoins des fidèles.

    ADL/ASG/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    Ziguinchor, 8 mai (APS) – Près de deux mille tonnes de noix d’acajou de l’année passée sont à ce jour, stockées dans des magasins à Ziguinchor (sud), faute de moiyens d’évacuation,  a déploré dimanche, le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal, Boubacar Konta.

    ‘’L’année dernière, il y avait une quantité de 5000 tonnes non exportées. Et nous avons pu exporter récemment les 3000 tonnes. Il reste donc 2000 tonnes de cajou non exportées. Il n y a pas encore de mesures très claires sur l’exportation de l’anacarde au Sénégal’’, a regretté M. Konta.

    ‘’Il faut la révision de cette mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre de l’anacarde. Il faut libérer la circulation pour le convoyage de ce tonnage de noix en soffrance dans les magasins », a plaidé Boubacar Konta.

    Pour lui  »l’exportation des noix de cajou n’est rien d’autre que l’évacuation des noix d’un pays à un autre’’.

    ‘’Faire prendre la noix à Ziguinchor pour l’amener à Dakar par la route ne doit pas constituer un blocage. On ne peut pas invoquer, le fait de traverser la Gambie comme un motif pour imposer cette mesure préjudiciable aux acteurs de la filière dans les régions du Sud du Sénégal’’, a soutenu M. Konta.

    Il a fait état d’inquiétudes par rapport à la présente campagne,  »si ce blocus de faire quitter les noix de Ziguinchor à Dakar par la voie terrestre reste maintenu’’.

    ‘’Cette année, nous avons eu beaucoup de ratages par rapport à la présente campagne. Jusqu’à aujourd’hui il y a des noix de cajou de l’année dernière qui sont là. Surtout le tonnage qui a été  financé dans le cadre du système de récépissé d’entrepôt. Ces noix se trouvent toujours entre les mains de certaines coopératives et certains acheteurs’’, a insisté le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal.

    Il a invité l’Etat à encore à se pencher sur la question de la commercialisation de l’anacarde qui, selon lui, ‘’pose un énorme problème malgré le rôle que ce secteur jour dans l’atteinte à la souveraineté alimentaire de la région naturelle de la Casamance’’.

    Boubacar Konta a aussi dénoncé l’absence de la question de l’anacarde lors du dernier conseil interministériel sur la campagne agricole au Sénégal.  »Nous n’avions pas compris pourquoi le cajou n’était pas pris en charge dans ce cadre interministériel », a-t-il regretté.

    Il a rappelé que le Sénégal a exporté l’année dernière près de 102.000 tonnes d’anacarde avec un chiffre d’affaires de 60 milliards de francs CFA.

    La campagne d’anacarde 2023 sera officiellement lancée à Ziguinchor entre le 25 et 26 mai prochain.

    MNFMTN

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Matam: lancement d’un mouvement qui vise à  »booster le développement économique » de la région

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam: lancement d’un mouvement qui vise à  »booster le développement économique » de la région

    Matam, 8 mai (APS) – Le Mouvement Agir ensemble pour Matam (AEM) a été lancé officiellement par ses membres en vue d’entamer une série d’activités politiques et sociales pour contribuer au développemnt économique de cette reégion du nord, a constaté l’APS.

     »L’AEM) sera un espace qui nous permettra de poursuivre nos actions politiques et sociales au profit du développement de notre chère région (…) », a dit Seydou Bâ, un des responsables du Mouvement Agir ensemble pour Matam.

    Il intervenait lors d’une assemblée générale tenue au Centre culturel régional de Matam en présence de plusieurs membres et sympatisants de cette strcuture.

    Le président de l’AEM Dickel Nguébane a déclaré que la strcuture a pour ambition de relancer et de  »continuer les activités menées depuis plusieurs années dans le domaine de l’emploi des jeunes, de la formation et du plaidoyer pour la réalisation d’infrastructures socio-économiques de base ».

    Il a rappelé que les initiateurs ont toujours multiplié les initiatives et activités (…) pour  »participer au développement économique de la région ».

     »Les activités d’AEM ne se limiteront pas uniquement au niveau communal ou départemental, mais elles vont polariser toute la région de Matam », a promis Dickel Nguébane.

    AT/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORTS / Des enseignantes marchent pour la promotion de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-EDUCATION-SPORTS / Des enseignantes marchent pour la promotion de la souveraineté alimentaire

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministère de l’Agriculture de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire et les Réseaux des femmes enseignantes de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar, dans la banlieue dakaroise ont pris part dimanche à une randonnée pédestre dont l’objectif est de sensibiliser à l’agriculture urbaine pour l’atteinte à la souvraineté alimentaire.

    L’activité sportive à laquelle a pris part le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye vise aussi à relever le défi ‘’de la souveraineté alimentaire pour une alimentation saine et durable’’.

    Parrain de la randonnée pédestre, M. Ndiaye a tenu à apporter son soutien aux femmes du secteur de l’éducation qui, selon lui, ont un ‘’rôle fondamental à jouer dans une société en pleine mutation’’.

    Des enseignants et enseignantes, des sportifs, des élèves accompagnés de leurs parents ont participé à la marche qui a mobilisé un grand nombre de personnes.

    SKMTN