Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE/TRANSPORT/ / Anacarde : le COSEC mise sur le transport par voie fluvio-maritime

    SENEGAL-ECONOMIE/TRANSPORT/ / Anacarde : le COSEC mise sur le transport par voie fluvio-maritime

    Ziguinchor, 5 mai (APS) – Le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) est en train de travailler « d’arrache-pied » afin  que le transport de l’anacarde produite dans les régions du sud (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) se fasse par voie fluviomaritime, a révélé, vendredi, son chef département assistance aux chargeurs, Abdoulaye Sall.

    « Le COSEC travaille d’arrache-pied pour que l’anacarde puisse passer cette année par la voie fluvio-maritime. Le transport fluvio-maritime est moins coûteux », a-t-il justifié en marge d’un atelier dédié à l’évaluation de la campagne anacarde 2023, dont le COSEC est un des principaux acteurs.

    M. Sall a rappelé que le COSEC est la première structure « à faire confiance » au secteur de l’anacarde à partir de 2017, en faisant venir des structures  »comme la DER [Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes], en relation avec le ministère du Commerce, pour voir l’importance que l’anacarde occupe dans l’économie de notre pays ».

    En 2022, a renseigné Abdoulaye Sall , le COSEC avait réussi à faire exporter « plus de 80 mille tonnes de noix d’anacarde », en s’appuyant sur des « mesures intermédiaires » prises de concert avec la DER et grâce au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), qui assure la liaison maritime avec Ziguinchor, principale zone de production.

    « Nous voulons sensibiliser les acteurs de l’anacarde pour que le transport se fasse dans les conditions optimales », a-t-il dit, soulignant que le COSEC table cette année sur des exportations de 100.000 tonnes d’anacarde.

    Plus de 90 000 tonnes d’anacarde avaient transité par le port de Ziguinchor lors de la campagne 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, avait révélé, vendredi dernier, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Massamba Edouard Achille Guèye.

    Le lancement officiel de la campagne 2023 de commercialisation de l’anacarde est prévu entre le 25 et le 26 mai, selon des acteurs de cette filière.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-MESURES / Abdou Karim Fofana lance une campagne de recensement des lieux de commerce

    SENEGAL-COMMERCE-MESURES / Abdou Karim Fofana lance une campagne de recensement des lieux de commerce

    Dakar, 5 mai (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a procédé, vendredi, à Dakar, au lancement officiel de la campagne de recensement des lieux de commerce au Sénégal.

    Son ministère a présenté en même temps un système de contrôle des prix. Il s’agit d’une plateforme numérique baptisée ‘’Saytu njay mi ak njek yi’’ (s’occuper du commerce, des prix aussi) dans laquelle l’administration chargée du commerce, les commerçants et les consommateurs peuvent interagir pour recueillir des informations et signaler d’éventuelles irrégularités relatives aux prix en vigueur des biens de consommation.

    ‘’Cette activité arrive à la suite du conseil présidentiel tenu le 5 novembre 2022 sur la cherté de la vie, au cours duquel le chef de l’Etat avait ordonné le recrutement de 1.000 volontaires de la consommation chargés d’assister les agents assermentés des services des enquêtes et du contrôle économique’’, a expliqué M. Fofana.

    Des représentants d’associations de consommateurs et de commerçants ont pris part à la rencontre.

    Selon Abdou Karim Fofana, le recensement des lieux de commerce va permettre de ‘’collecter des données fiables sur l’activité commerciale, sur le territoire national’’.

    Il signale par ailleurs que ‘’les volontaires de la consommation ne doivent pas être considérés comme des gens lâchés aux trousses des commerçants’’.

    M. Fofana a invité les volontaires à faire preuve de ‘’rigueur’’ et d’‘’exemplarité’’ dans leur travail.

    Ils ne doivent pas ‘’outrepasser les missions qui leur sont confiées’’, a-t-il prévenu.

    La région de Dakar compte environ 30.000 boutiques, qu’un petit nombre d’agents assermentés sont chargés de visiter pour contrôler les prix, a souligné Abdou Karim Fofana pour justifier le recrutement des volontaires de la consommation.

    S’exprimant au nom de l’Association des boutiquiers et détaillants, Aliou Ba s’est réjoui de la création de la nouvelle plateforme de contrôle des prix.

    Le président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal, Khadim Sylla, a salué le recensement annoncé et le lancement de la plate-forme de contrôle des prix.

    Il déplore ‘’l’anarchie’’ dont est victime, selon lui, le commerce au Sénégal.

    M. Sylla a invité le ministère de tutelle à venir en aide aux acteurs de l’économie informelle, qui sont victimes de ‘’la concurrence déloyale’’ d’autres acteurs du commerce.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-EUROPE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : Oulimata Sarr visite des réalisations de Global Gateway

    SENEGAL-EUROPE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : Oulimata Sarr visite des réalisations de Global Gateway

    Taïba Niassène (Kaolack), 5 mai (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a visité jeudi les réalisations de la stratégie Global Gateway dans les secteurs de l’agriculture et des énergies renouvelables, dans les communes de Taïba Niassène et Kahone, dans la région de Kaolack (centre), a constaté l’APS.

    Elle a effectué cette visite en compagnie de Jean-Marc Pisani, le représentant de l’Union européenne (UE) au Sénégal, des ambassadeurs de la Belgique et de la Finlande, ainsi que du représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) au Sénégal.

    A Taïba Niassène, Oulimata Sarr est allée à la rencontre des femmes transformatrices d’arachide et de céréales. Elle dit être ‘’impressionnée’’ par la qualité de leurs produits et leur engagement au service du développement, leur bonne organisation et la gestion de leurs activités, dans le cadre d’‘’un projet […] extrêmement important pour les femmes’’.

    Après Taïba Niassène, la ministre et la délégation de la Team Europe (les partenaires financiers européens du Sénégal) ont mis le cap sur Kahone pour visiter la centrale solaire photovoltaïque de ce village.

    ‘’Il s’agit d’une infrastructure très importante parce que le président Macky Sall a décidé de faire du Sénégal un pays vert. Nous avons une stratégie de PSE (Plan Sénégal émergent) vert, et notre mix énergétique contient de l’énergie renouvelable’’, a souligné Oulimata Sarr.

    Selon elle, la centrale solaire photovoltaïque de Kahone fait partie des plus grandes d’Afrique de l’Ouest.

    Bâtie sur 36 hectares et équipée de ‘’technologies innovantes’’, sa capacité est de 44 mégawatts, a précisé M. Sarr. Selon elle, la centrale fournit de l’énergie renouvelable au tarif le plus bas d’Afrique subsaharienne (environ 15 francs CFA par kilowattheure), ce qui permet d’alimenter 300 000 ménages.

    L’infrastructure, qui permet d’éviter en même temps les émissions de gaz à effet de serre, à hauteur de 89.000 tonnes de gaz carbonique par an, a été construite par Engie, Meridiam et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), dans le cadre du programme Scaling Solar.

    Ce programme est financé par des prêts d’un montant de presque 25 milliards de francs CFA de la Société financière internationale (IFC), du Programme de financement mixte de la Finlande et d’IFC pour l’action climatique, de la BEI et de Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé.

    ‘’Ces partenaires se sont engagés à accompagner les pays qui misent sur l’énergie renouvelable. Aujourd’hui, c’est une opportunité pour nous de montrer ce que le Sénégal sait faire’’, a dit Oulimata Sarr.

    Selon elle, la centrale de Kahone fait partie des exemples à promouvoir à la COP28 – la prochaine conférence des Nations unies sur le climat – prévue à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis.

    Le représentant de l’UE au Sénégal souligne, pour sa part, que ‘’l’enthousiasme des populations locales illustre parfaitement que la jeunesse est au cœur du partenariat entre le Sénégal et l’UE’’.

    Tous ces financements s’inscrivent dans le paquet d’investissements de la stratégie Global Gateway de l’Union européenne (150 milliards d’euros d’investissements pour l’Afrique).

    ‘’Lancée fin 2021 sous la présidence française de l’Union européenne, la stratégie Global Gateway est une initiative de la Commission européenne contribuant au développement des pays partenaires émergents et en développement de l’UE, notamment dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement, en s’appuyant sur la mobilisation du secteur privé’’, explique le ministère français des Affaires étrangères.

    ADE/ASG/ESF

  • SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    Saly, 5 mai (APS) – Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé vendredi le lancement d’un roaming national sans frais, le 17 mai prochain coincidant avec la Journée mondiale des télécommunications, ainsi que la technologie 5G avant fin juillet 2023.

    Abdou Karim Sall en a fait l’annonce à l’ouverture, à Saly Portudal (Mbour, ouest), du 6ème forum d’échanges et de partage avec les médias, une occasion saisie pour présenter les 10 axes prioritaires de l’ARTP.

    Le roaming national appelé aussi frais d’itinérance , a rappelé le directeur général de l’ARTP, permet au consommateur  de recevoir des appels désormais  »gratuitement même s’il se trouve dans une zone du territoire national non couverte par le réseau de son opérateur »

    Cela permettra de combler le déficit de couverture téléphonique pour les opérateurs qui ne sont pas présents dans certaines localités, a justifié Abdou Karim Sall.

    ‘’Les régulateurs des différents secteurs doivent collaborer et sont condamnés à travailler ensemble, car (…) il n’y a plus de frontières entre différents secteurs qui utilisent le support du numérique pour exercer une activité. C’est pour cela qu’on parle de co-régulation’’, a-t-il expliqué.

    Il a ainsi insisté sur la nécessité d’une ‘’synergie des efforts‘’ pour trouver les leviers qu’il faut pour assurer une régulation transversale dans tout le secteur.

    Parmi les autres axes prioritaires, Abdou Karim Sall a annoncé le lancement de la technologie 5G avant la fin du mois de juillet 2023.  Il s’agira d’une extension des licences des opérateurs à la 5G avec comme date prévisionnelle de lancement de l’appel à concurrence le 31 mai 2023.

    Prévue pour deux jours, la rencontre d’échanges et de partage avec les médias a pour objectif de consolider les informations importantes du secteur des communications électroniques en direction des journalistes regroupés dans la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et l’Union des radions communautaires du Sénégal (URAC).

    ‘’ARTP , une autorité administrative indépendante (AAI) : sens et explication’’ est le thème autour duquel est axée la rencontre.

    MF/ASG/MTN

     

  • SENEGAL-COMMERCE  / Des exposants sénégalais satisfaits de leur participation au Macfrut 2023 

    SENEGAL-COMMERCE / Des exposants sénégalais satisfaits de leur participation au Macfrut 2023 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 5 mai (APS) – Des exposants sénégalais au Salon international de fruits et légumes de Rimini (Italie), également appelé Macfrut, ont fait part à l’APS de leur satisfaction d’avoir participé à cette rencontre.

    Cette rencontre commerciale a pris fin ce vendredi. Elle se tenait depuis mercredi, dans cette commune d’Emilie-Romagne.

    Amacodou Diouf, exportateur de fruits et légumes vers l’Europe, fait partie de ces exposants ayant participé au Macfrut 2023, sous l’égide du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC).

    ‘’Cela s’est bien passé, nous avons eu beaucoup de promesses. Espérons qu’elles se réalisent’’, a dit M. Diouf, gérant de la société BuurSine International, qui produit et exporte des mangues, des papayes, des pamplemousses, des citrons, des citrouilles, etc.

    Salamba Diène est directrice générale de la société Biosène, spécialisée dans la transformation de produits à base de mil, de ‘’bissap’’ (oseille), de moringa, de baobab, etc.

    ‘’Nous exportons vers l’Europe. C’est la première fois que nous venons en Italie pour [le Macfrut]. Nous remercions le COSEC pour cette invitation’’, a déclaré Mme Diène.

    Seynabou Diouf Mboup, représentante de la coopérative des producteurs de fruits et légumes de Keur Mbir Ndao, dans la zone des Niayes (ouest), salue également l’opportunité qui lui a été offerte d’exposer au Salon international des fruits et légumes de Rimini, une ville du nord de l’Italie, sur la côte adriatique.

    ‘’Nous sommes, en tant que visiteurs professionnels, autorisés à exposer. Nous remercions le COSEC de notre participation. Les deux premiers jours ont montré tout l’intérêt pour nous de participer à ce salon. Même si nos produits phares n’y sont pas, nous nous réjouissons de l’accompagnement adéquat du COSEC’’, s’est réjouie Mme Mboup.

    Mamour Guèye, exportateur de fruits et légumes et directeur de la société Ngueya SARL, a également bénéficié de l’assistance du COSEC. Il affirme avoir fait cette année une bien meilleure participation en comparaison des années précédentes.

    La satisfaction exprimée par M. Guèye tient notamment à la qualité du stand qui lui a été octroyé et au flux de visiteurs. Ils lui ont permis de prendre date. ‘’Nous comptons booster nos exportations pour un meilleur avenir’’, a-t-il dit.

    La société Sepam est déjà présente sur le marché italien. Elle exporte des haricots verts, la mangue Kent, le melon et l’oignon. ‘’Nous sommes sur le marché italien […] et nous espérons trouver des clients avec d’autres spéculations’’, a dit Anna Seck Tabou, responsable qualité de cette structure.

    Rokhaya Mbengue, membre du groupement d’intérêt économique Mbengue et fils, expose au Macfrut 2023 des produits d’origine sénégalaise, dont la papaye, le citron et la patate douce.

    ‘’Nous avons cette opportunité, grâce au COSEC, de rencontrer des clients et de faire valoir les produits sénégalais’’, a réagi Mme Mbengue en remerciant le Conseil sénégalais des chargeurs pour son assistance.

    SBS/BK/ASG/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique prend forme, selon les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique prend forme, selon les quotidiens

    Dakar, 5 mai (APS) – Le dialogue politique souhaité par le président de la République continue de dominer l’actualité, les quotidiens commentant à profusion la rencontre survenue jeudi entre Macky Sall et certains leaders de l’opposition.

    Le chef de l’Etat a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, a refusé de prendre part à ce dialogue. Le F24, une coalition constituée d’une centaine d’organisations politiques et de la société civile, a également refusé d’y participer.

    Le PDS, l’ex-parti au pouvoir, a accepté de prendre part à cette concertation si certain nombre de conditions sont réunies, notamment la révision du procès de Karim Wade, l’un de ses leaders.

    La presse a largement relayé les mots de félicitation de Macky Sall pour l’actuel maire de Dakar et ses prédécesseurs.

    Macky Sall a serré la main à Barthélémy Dias, le maire de la capitale sénégalaise, à Khalifa Sall et à Soham Wardini, deux de ses prédécesseurs, ainsi qu’à Habib Sy, tous des leaders de l’opposition conviés à la concertation avec la majorité présidentielle.

    La rencontre a eu lieu au Grand Théâtre de Dakar, où Macky Sall présidait la cérémonie officielle du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire.

    « On oublie tout et on recommence […] Macky Sall et Khalifa Sall se sont donné l’accolade. Macky Sall et Habib Sy se sont chaleureusement salués. Macky Sall a félicité Barth’ (Barthélémy Dias), qui a affiché un sourire aussi énorme que les surprises produites par la journée d’hier. C’était le dialogue avant l’heure », commente Le Quotidien.

    « Khalifa Sall et Macky Sall ont décidé d’enterrer la caisse d’avance à l’origine de l’inéligibilité de l’ancien maire de Dakar. On est sur un air de réconciliation », poursuit-il.

    En lançant son appel au dialogue, Macky Sall a fait miroiter à Khalifa Sall et à Karim Wade une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant des droits de voter et de se faire élire.

    La « première scène du dialogue »

    Avec cette rencontre, « l’isolement de Sonko prend forme », affirme WalfQuotidien.

    « Sa mise à l’écart du jeu politique […] risque de devenir une réalité. Ousmane Sonko, l’opposant le plus farouche de tous, devra apprendre à ne plus compter sur ses alliés, en l’occurrence Khalifa Sall et son lieutenant Barthélémy Dias, au regard de ce qui s’est passé hier », ajoute le même journal.

    EnQuête est du même avis lorsqu’il affirme que « le dialogue politique initié par le président de la République met à rude épreuve les relations au sein de YAW », la coalition Yewwi Askan Wi, que dirigent Khalifa Sall et Ousmane Sonko.

    « Tout le monde manœuvre, chacun ne défendant que des intérêts », observe-t-il.

    « Des ennemis d’hier ont été vus main dans la main, sourire aux lèvres, discutant comme de vieux amis », fait remarquer L’Observateur.

    Il s’agissait de la « première scène du dialogue », note Bès Bi Le Jour.

    « Dans un contexte de dialogue politique annoncé, c’est un fait politique qui ne laisse pas indifférent, le leader de Taxawu Senegaal (Khalifa Sall) étant partant pour recouvrer son éligibilité », poursuit-il.

    Le Témoin Quotidien se croit dans un rêve en observant la poignée de main entre Macky Sall et une partie de l’opposition. « On croit rêver dans ce Sénégal plongé dans une spirale politique tendue », écrit-il, regrettant qu’ »un acte républicain banal [ait] été transformé en événement, hier ».

    « Dialoguer pour se dire quoi lorsque plus de 300 prisonniers politiques sont dans les geôles pour des peccadilles ? » se demande Le Témoin Quotidien.

    Sud Quotidien tient à souligner que Macky Sall a réitéré son appel au dialogue.

    « Devant le rapprochement des responsables de Taxawu Senegaal avec Macky Sall, Bamba Fall (un proche de Khalifa Sall dont le ralliement à Macky Sall avait fait un tollé) il ne manquera certainement pas de rire sous cape. Après Khalifa Sall, qui accepte le dialogue au nom de sa remise en selle, Barthélémy Dias est en train de mordre à l’hameçon du président Sall, qui lui jette des fleurs », commente Tribune.

    ESF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE/ / Aliou Dia appelle à miser sur la jeunesse et les investissements pour la réussite de la politique agricole

    SENEGAL-AGRICULTURE/ / Aliou Dia appelle à miser sur la jeunesse et les investissements pour la réussite de la politique agricole

    De l’envoyée de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – Le président de Forces paysannes, Aliou Dia, appelle à miser sur la jeunesse et les investissements, afin de favoriser la réussite de la politique agricole du Sénégal.

    Membre du Haut Conseil des collectivités territoriales, M. Dia estime qu’il faut parier sur la jeunesse qui, désormais, aspire à retourner à la terre. Les voies et moyens doivent aussi être explorés en vue de ‘’faire en sorte que les investissements soient au rendez-vous tant au niveau local qu’à l’étranger, a-t-il dit à l’APS en marge d’un panel intitulé ‘’Agriculture urbaine, l’infrastructure verte pour une résilience face aux changements climatiques et une souveraineté alimentaire au Sénégal’’.

    Ce panel, introduit par Macoumba Diouf, directeur de l’horticulture, s’est tenu lors de la journée dédiée au Sénégal, dans le cadre du salon international Macfrut 2003 de Rimini.

    ‘’Notre pays est bien représenté au salon international des fruits et légumes, Macfrut 2003’’, s’est réjoui Aliou Dia, relevant que le Sénégal est une école en terme d’agriculture, notamment dans les pratiques et l’investissement.

    A ce propos, il a reconnu que l’Etat sénégalais a consenti beaucoup d’efforts pour booster le développement de l’agriculture sénégalaise. ‘’Aujourd’hui, de grands intellectuels retournent à la terre grâce à la bonne pratique de cette activité au Sénégal mais aussi aux efforts de notre gouvernement’’, s’est-il félicité.

    D’après lui, si ces efforts sont perpétués, ‘’nous parviendrons à moderniser notre agriculture et à la mettre entre de bonnes mains’’.

    ‘’Alors, si aujourd’hui on pense à une agriculture verte et urbaine pour régler les besoins quotidiens de nos familles, surtout au niveau des grandes villes, comme Dakar, [cela] démontre l’état de conscience qui nous anime’’, a relevé Aliou Dia pour qui, ‘’désormais, chaque pays cultivera pour son peuple.

    Au niveau des centres urbains, dit-il, les besoins quotidiens immédiats seront aussi bien gérés. Il a salué l’appui du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) en termes d’espace d’écoulement des produits mais également de maîtrise des données au niveau international.

    Par ailleurs, il a demandé l’affectation de terres à l’agrobusiness afin d’encourager les investissements, et d’apporter les technologies, pour que les jeunes puissent trouver du travail.

    Le salon Macfrut 2023 s’achève vendredi après-midi.

    SBS/ASG/ASB

     

     

  • SENEGAL-MONDE-AGRICULTURE / Macoumba Diouf décline les conditions de réalisation de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-MONDE-AGRICULTURE / Macoumba Diouf décline les conditions de réalisation de la souveraineté alimentaire

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – Le directeur de l’horticulture, docteur Macoumba Diouf, a décliné jeudi les différents facteurs devant contribuer à réaliser la souveraineté alimentaire, dont la pierre angulaire demeure la souveraineté.

    ‘’C’est un monde qui fait face à un défi majeur qui est la faim. La population s’accroit, alors que la production ne suit pas. Il y a un risque de faim en Afrique où se trouvent 65% des terres cultivables dans le monde. La force de travail, le climat, autant de facteurs sont en Afrique. Alors, elle doit jouer son rôle sinon le monde aura faim’’, a-t-il averti.

    M. Diouf introduisait, jeudi, au stand du Sénégal un panel sur le thème : ‘’Agriculture urbaine, l’infrastructure verte pour une résilience face aux changements climatiques et une souveraineté alimentaire au Sénégal’’. Ce panel est organisé dans le cadre du salon international Macfrut 2023 des fruits et légumes, ouvert mercredi à Rimini, en Italie.

    Il a rappelé que ‘’l’infrastructure verte [est] opposable à l’infrastructure grise notamment le béton qui est assimilé à la zone urbaine’’. ‘’Cela est une façon de poser le fléau des changements climatiques mais également de la souveraineté alimentaire en milieu urbain’’, a-t-il expliqué.

    Evoquant le cas du Sénégal, Macoumba Diouf a indiqué que ‘’la véritable sécurité alimentaire est la souveraineté’’. ‘‘Nous sommes dépendants de quelque chose. Nous devons produire mais aussi équilibrer la balance commerciale en exportant’’, a estimé le directeur de l’horticulture, qui a conduit la délégation sénégalaise à ce salon, qui prend fin vendredi après-midi.

    Il a insisté sur ‘’la liberté de concevoir en toute autonomie une politique alimentaire et nutritionnelle pour une production suffisante mais aussi de qualité tout en respectant l’environnement de sorte à éviter à recourir le plus possible à l’importation’’.

    Il s’est aussi appesanti sur l’importance du calendrier cultural et l’intensification de la production, considérant que c’est là un gage de cette souveraineté. ‘’Il faudra augmenter les superficies cultivées, ce qui passe par un équipement de la filière, les rendements à l’hectare et intensifier l’agriculture’’, a-t-il encore recommandé.

    Il a rappelé que dans les villes, c’est l’agriculture urbaine qui reste dominante, avec notamment le micro jardinage, les périmètres maraîchers mais aussi l’agriculture sous serre.

    ‘’A travers cette participation à ce salon, nous souhaitons que cette composante de notre agriculture qui regorge d’un fort potentiel et qui n’a pas été développé, fasse les beaux jours de notre exportation pour les prochaines semaines’’, a-t-il lancé.

    Il a signalé que le Sénégal est parvenu à diversifier son offre horticole et que c’est ce que selon lui les responsables du secteur tiennent à ‘’présenter à l’international’. ‘’Vers les années 70, nous n’avions que le haricot vert en export. Maintenant, nous sommes autour d’une dizaine de produits’’, s’est félicité le directeur de l’horticulture.

    SBS/ASG/AB

  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Les réalisations des projets de l’USAID dans la zone nord saluées

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Les réalisations des projets de l’USAID dans la zone nord saluées

    Saint-Louis, 4 mai (APS) – Le directeur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Peter Trenchard, a salué, jeudi, les réalisations de cette agence dans les domaines de l’agriculture et de l’éducation dans les régions de Saint-Louis (nord) et Matam (nord-est).

     »Permettez-moi de saluer les résultats obtenus par les projets de l’USAID au niveau de la région de Saint-Louis en cohérence avec les orientations stratégiques du gouvernement du Sénégal », a dit M. Trenchard en marge de la revue régionale du portefeuille de l’USAID dans la zone nord.

    Evoquant les réalisations de l’USAID dans le domaine agricole, le directeur de l’USAID a mis en avant le projet « Naatal Mbaye », qui a permis de doubler la production de semences de 2000 à 4000 tonnes, grâce notamment à l’acquisition d’une chaîne de triage supplémentaire.

    Plus d’un milliard 700 francs CFA a été alloué au Centre de riz pour l’Afrique (Africa Rice) pour appuyer le développement du secteur semencier par le renforcement des acteurs pour une meilleure adéquation de l’offre et de la demande, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, les actions de l’USAID se sont étendues au capital humain avec des interventions dans le domaine de l’éducation avec le projet « RELIT », qui a  »contribué à améliorer la lecture à l’école primaire et dans les daaras grâce à l’enseignement dans les langues nationales ».

    D’autres secteurs bénéficient de l’accompagnement de l’USAID, a ajouté M. Trenchard, qui cite la bonne gouvernance, la santé, l’accès à l’eau et l’assainissement, etc. Tous ces projets sont en cohérence avec le Programme Sénégal émergent (PSE), a dit le directeur de l’USAID, saluant l’implication des autorités locales pour leur succès.

    Ces rencontrent permettent d’harmoniser les actions et d’éviter les doublons, a dit l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Modou Mamoune Diop. L’Etat ne peut pas tout faire, a-t-il rappelé, estimant qu »’elles permettent une maîtrise des domaines d’activités des différents partenaires et d’éviter de faire la même chose ».

    La revue régionale du portefeuille de l’USAID sera bouclée par une visite sur le terrain des réalisations de l’USAID dans la zone nord du pays.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-AVIATION / Aéroport de Kédougou : Abdoulaye Dièye satisfait de l’état d’avancement des travaux

    SENEGAL-AVIATION / Aéroport de Kédougou : Abdoulaye Dièye satisfait de l’état d’avancement des travaux

    Kédougou, 4 mai (APS) – Le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, s’est dit satisfait, jeudi, du rythme d’avancement des travaux de réhabilitation de l’aéroport de Kédougou,  lancés il y a de cela vingt jours en perspective de la tenue, dans cette capitale régionale, du prochain conseil des ministres délocalisé.

    M. Dièye a exprimé ce sentiment après avoir suivi les explications du chef du département de construction AIBD et  des techniciens de l’entreprise Arezki chargée de la réalisation du projet de rénovation de l’aéroport de Kédougou.

    ‘’On a eu à faire le revêtement de la piste, qui était à une longueur de 1500 mètres à 2000 mètres et augmenter la largeur de la piste, qui  était de 15 mètres à 30 mètres.  Et nous avons réfectionné le taxiway [voie de circulation des avions], le parking et les regards pour permettre aux invités, lors du conseil ministériel, d’être dans de bonnes conditions’’, a-t-il déclaré lors d’une visite sur le site en perspective de la tenue prochaine, à Kédougou, d’un conseil des ministres délocalisé.

    Il a rappelé que ces travaux de reconstruction s’inscrivent dans le cadre d’un programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal, avec l’objectif de les mettre aux normes internationales.

    Le secrétaire général du ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Sergine Bamba Sy, a félicité l’AIBD et ses partenaires, qui, en un délai record, ont pu réhabiliter rapidement l’aéroport de Kédougou.

    ‘’C’est dire tout simplement les ambitions de l’Etat du Sénégal à réhabiliter l’aéroport de Kédougou pour accueillir la délégation gouvernementale dans le cadre du conseil des ministres délocalisé et afin de permettre à l’économie touristique de redémarrer’’.

    PID/ASG/AB