Catégorie : economie

  • SENEGAL-HORTICULTURE / Un acteur insiste sur la valorisation des produits horticoles

    SENEGAL-HORTICULTURE / Un acteur insiste sur la valorisation des produits horticoles

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 4 mai (APS) – Le président de la Coopérative fédérative des acteurs de l’horticulture du Sénégal (CFAHS), Cheikh Ngane, préconise valorisation de cette filière de manière à la rendre profitable à ses membres.

    S’entretenant dans un entretien avec l’envoyée spéciale de l’APS, mercredi, en marge de l’ouverture officielle du Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), il a laissé entendre que la participation sénégalaise à cette rencontre dénommée Macfrut peut aider à valoriser la filière horticole.

    « Notre participation [à ce salon] devient une tradition, car depuis quelques années, le Sénégal est présent à cette rencontre internationale […] » sur les fruits et légumes et les espèces florales, a indiqué M. Ngane, selon qui le Sénégal a réalisé une meilleure participation cette année, notamment en termes de contenu.

    « C’est un salon dédié à l’agroalimentaire. Nous, nous sommes le segment des exportations mais aussi de la transformation et  de la valorisation des produits. C’est plus un salon pour l’industrie que pour les produits frais », a-t-il fait remarquer au sujet du Macfrut.

    Il a fait observer qu’ »une manifestation de ce genre est une porte d’entrée pour le marché extérieur », « même si ce n’est pas un marché pour produits frais, c’est une possibilité pour les acheteurs qui souhaitent avoir des produits frais ».

    « C’est cela l’intérêt de cette rencontre, car la souveraineté alimentaire devient une priorité pour le gouvernement sénégalais et le secteur privé. Cela passe également par la valorisation des produits pour faire davantage de la plus-value permettant aux populations, au-delà de la souveraineté alimentaire, de pouvoir bien se nourrir et régler les contraintes », a-t-il poursuivi.

    Si lors de certaines années, les participants n’exposaient que le haricot vert, aujourd’hui, « plus d’une dizaine de produits sont présentés sur les stands par les participants sénégalais ».

    « Il y a une diversité des participants qui exposent des produits saisonniers made in Sénégal », a vanté Cheikh Ngane.

    Il s’est félicité de ce que le Sénégal est désormais « présent au moins pendant dix mois sur douze » sur le marché des exportations.

    « Naturellement, [pour] les marchés des fruits et légumes, c’est l’Europe qui est le principal marché qui prend l’essentiel des produits que nous exportons. C’est cela qui justifie notre présence à ce salon international », a-t-il poursuivi.

    Il signale qu’il y a une collaboration entre les services étatiques et les opérateurs privés, chacun ayant selon lui un rôle à jouer dans la promotion des produits horticoles sénégalais.

    « Personne ne peut travailler toute seule. Le public accompagne, finance, forme, mais c’est le secteur privé qui fait le business », a rappelé Cheikh Ngane, avant de saluer l’accompagnement des pouvoirs publics, du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) et de l’Agence d’encadrement et de développement des petites et moyennes entreprises (ADEPME).

    Le Sénégal prend part au salon de Rimini avec près d’une trentaine de participants, entreprises, exposants et visiteurs professionnels. La manifestation commerciale prend fin vendredi après-midi.

    SBS/ASG/BK

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    Dakar, 3 mai (APS) – L’African Guarantee Fund (AGF) a mis à la disposition de la Banque nationale de développement économique (BNDE) du Sénégal un fonds de 5 milliards de francs CFA pour l’aider à couvrir les frais de garantie de petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    ‘’L’AGF offre cette garantie aux PME, pour aider la banque (la BNDE) à les financer de façon beaucoup plus confortable’’, a expliqué sa directrice générale adjointe en Afrique de l’Ouest, Sibi Lawson.

    ‘’Les PME en Afrique sont souvent des startups qui n’ont pas la chance d’accumuler des fonds pour l’octroi de garanties au niveau des banques’’, a souligné Mme Lawson.

    Créé à l’initiative de la Banque africaine de développement, l’AGF – Fonds de garantie africain – aide les banques à financer les petites et moyennes entreprises du continent.

    Il propose aux institutions financières des solutions de garantie des prêts aux PME. Il peut s’agir de garanties de portefeuille, de garanties individuelles ou de garanties d’émissions obligataires.

    ‘’Les PME sont de grandes pourvoyeuses d’emplois. Pour promouvoir le développement d’un pays, il faut contribuer à la réduction du chômage d’abord’’, a souligné la directrice générale adjointe de l’AGF en Afrique de l’Ouest, soulignant que les PME concentrent 20 % de l’économie des pays africains.

    ‘’Aujourd’hui, c’est le tour de la BNDE de bénéficier de ce fonds’’, a souligné Mme Lawson.

    ‘’Les PME sont un maillon à la fois essentiel et fragile de notre mission en tant que banque de développement’’, a souligné le directeur général de la BNDE, Abdoulaye Niane.

    Il a salué ‘’la pertinence de cette démarche, qui vient atténuer les risques liés au remboursement des crédits fournis aux PME’’.

    ‘’La banque s’engage à rendre très efficace le dispositif mis en place en travaillant main dans la main avec l’AGF, pour la réussite de ce partenariat plein d’espoir pour le Sénégal’’, a souligné M. Niane.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-MECANIQUE / Macky Sall souhaite une relocalisation des activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile

    SENEGAL-MECANIQUE / Macky Sall souhaite une relocalisation des activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile

    Dakar, 3 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a préconisé, mercredi en conseil des ministres, de ‘’diligenter l’élaboration d’une cartographie nationale des zones occupées par les mécaniciens et professionnels de l’automobile, afin de faciliter, dans toutes les capitales régionales, la relocalisation des activités liées à ce sous-secteur’’.

    Présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, il a demandé aux ministres en charge de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales de prendre des dispositions dans ce sens.

    Au cours de la rencontre, le chef de l’Etat est également revenu sur l’inauguration, ce mardi, de la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA). A cet égard, il a ‘’félicité le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, DR Pape Amadou NDIAYE, l’AGETIP, l’entreprise GETRAN et l’ensemble des professionnels de la mécanique générale, pour la réalisation de cette infrastructure majeure’’. Le communiqué souligne que cette infrastructure ‘’participe de son ambition de modernisation et de transformation de l’Artisanat national’’.

    Il signale qu’il a ‘’ainsi demandé au Gouvernement d’engager, dans le consensus de toutes les parties prenantes, la relocalisation progressive des activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile au niveau de cette plateforme moderne, qui doit s’ériger en véritable centre national de développement des professions de l’Automobile’’.

    ‘’Dans cet élan, poursuit le communiqué, le Chef de l’Etat, a demandé au Premier ministre de mobiliser l’ensemble des dispositifs d’encadrement, de formation (3FPT), de financement (DER/FJ, FONGIP, PROMISE) et de promotion de l’emploi (convention Etat/employeurs), afin d’accompagner la transformation du sous-secteur de la mécanique automobile, dans lequel les artisans doivent bénéficier d’un renforcement de capacités avec le recours aux nouvelles technologies.’’

    ASG/AB

  • SENEGAL-TRANSPORTS / TER : le gouvernement invité à « veiller » à la qualité du service offert aux clients

    SENEGAL-TRANSPORTS / TER : le gouvernement invité à « veiller » à la qualité du service offert aux clients

    Dakar, 3 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé, mercredi, au gouvernement de ‘’veiller en permanence sur la qualité du service offert aux clients’’ du Train express régional (TER).

    ‘’S’agissant de l’accélération de la phase 2 du Train express régional, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que le TER demeure l’un des projets emblématiques du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour lequel il attache du prix à l’exploitation optimale à la satisfaction des usagers et populations des zones desservies’’, indique le communiqué du conseil des ministres.

    Le texte indique qu’en présidant cette réunion, il a ‘’demandé au Gouvernement de veiller en permanence sur la qualité du service offert aux clients, au regard du succès constaté dans la fréquentation du TER et à l’état d’avancement, dans les délais contractuels, des travaux, infrastructures (gares, ponts et voiries….) et installations des équipements de la phase 2, prévue sur 19 km entre Diamniadio et l’Aéroport international Blaise Diagne’’.

    La première phase du TER, qui doit transporter 115 000 voyageurs par jour, relie le centre-ville de Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio. La seconde phase, dont les travaux sont en cours, doit permettre de relier sa ligne ferroviaire de Diamniadio à l’Aéroport international Blaise Diagne.

    ASG/AB

  • SENEGAL-HORTICULTURE / Macoumba Diouf : « Mieux former les acteurs de l’horticulture »

    SENEGAL-HORTICULTURE / Macoumba Diouf : « Mieux former les acteurs de l’horticulture »

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le directeur de l’horticulture, Dr Macoumba Diouf, a recommandé une meilleure formation des acteurs horticoles et des fleuristes en vue de répondre à la demande du marché international.

    ‘’La connaissance est là, mais nous devons former les acteurs de l’horticulture mais aussi les fleuristes, les organiser en coopératives comme cela a été fait avec les légumes et les fruits, afin qu’ils puissent satisfaire l’attente et la forte demande étrangère mais aussi pour qu’ils puissent garantir la qualité dans le but de pouvoir faire face à la concurrence’’, a-t-il préconisé, dans un entretien accordé à l’envoyée spéciale de l’APS.

    Chef de la délégation sénégalaise au salon Macfrut, à Rimini en Emilie-Romagne (Italie), il a relevé que la présente édition survient dans un contexte où le Sénégal poursuit résolument sa marche vers la souveraineté alimentaire.

    Interrogé en marge de la cérémonie officielle du Salon international des fruits et légumes, il a souligné que la participation du Sénégal à cette rencontre ‘’est (…) une opportunité pour se rappeler les priorités pour l’accroissement de la production, de sa qualité en vue de son exportation’’.

    Il estime que ce rendez-vous devrait être saisie pour tirer profit de niches, comme les épices et les espèces florales qui ‘’ne sont pas encore exploitées’’.

    Il exhorte à  ‘’à la fois faire plus et mieux’’ avec sept filières traditionnelles, ‘’dont la mangue, l’oignon, le haricot vert, la tomate cerise, la courge, le maïs doux’’. Mais, il faudra en même temps tirer profit ‘’d’autres niches pour lesquelles nous avons beaucoup d’opportunités et que nous tardons à exploiter’’, a-t-il suggéré.

    Le Dr Diouf déclare que malgré sa production importante dans le domaine des fruits et légumes, le Sénégal ‘’peut faire beaucoup mieux avec l’opportunité’’ que représente la Zlecaf (Zone de libre- échange continentale africaine), ‘’où les avantages comparatifs vont jouer’’.

    Il a insisté sur la nécessité de saisir les opportunités offertes par le marché international des fruits et légumes, ainsi que des espèces ornementales.

    Il pense en outre que le volet transformation devra être davantage renforcé pour aider à régler le problème de la conservation des produits horticoles. La valorisation doit ainsi aller de pair avec la conservation, a-t-il estimé. A son avis, la réalisation d’un tel objectif passe cependant par un transfert de technologies devant aider à optimiser la valorisation de la production horticole.

    ‘’Ce salon va favoriser des rencontres B to B, des échanges avec des acteurs italiens. Cela promet des ententes favorisant des investissements directs étrangers au Sénégal, une exportation plus importante mais aussi un savoir-faire plus fin, plus poussé de tous les maillons des chaînes de valeur horticoles, allant de la fourniture des intrants à la consommation’’.

    Le Salon de Rimini, ouvert ce mercredi, prend fin vendredi après-midi.

    SBS/ASG

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Les jeunes de Toky-Gare invités à s’intéresser à l’agriculture

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Les jeunes de Toky-Gare invités à s’intéresser à l’agriculture

    Ndoulo, 3 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a invité, mercredi, les jeunes de la commune de Tokyo Gare, dans l’arrondissement de Ndoulo, à s’intéresser davantage à l’agriculture qu’à l’émigration clandestine, promettant de mettre à leur disposition, les différents services déconcentrés et programmes agricoles déployés dans la région.

    « Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes passent par le Nicaragua (rivière à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada)  et le Mexique pour espérer rallier les États-Unis, au péril de leur vie. À tous ces jeunes, notamment ceux de Tokyo Gare, je [demande de] s’intéresser à l’agriculture, un secteur très porteur qui peut résoudre à lui seul, le problème du chômage », a-t-il déclaré.

    Le gouverneur de Diourbel s’exprimait ainsi, en marge de la tournée économique régionale qu’il a entamée ce mercredi dans l’arrondissement de Ndoulo. Cette tournée a démarré par la commune de Toky-Gare.

     »L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations au niveau de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires. »

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de  »recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales ».

    La finalité, précise-t-il, c’est  »avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel. »

    Accompagné d’une forte délégation composée, entre autres, des différents chefs de service, Ibrahima Fall s’est d’abord rendu au domicile du khalife de Touba Afia, Serigne Moustapha Abdoul Mbacké, pour recueillir ses prières. Tout en saluant la démarche, le guide religieux a saisi l’occasion pour faire le plaidoyer afin que les travaux de bitumage de la voie reliant le village à la route nationale, à l’arrêt de puis plusieurs mois, soient achevés.

    Le gouverneur a ensuite visité le verger incubateur de le commune, avant de se rendre au village de Ténéfou Toucouleur, pour s’enquérir de la qualité des travaux du nouveau château d’eau qui y est réalisé dans le cadre de la coopération sénégalo-chinoise.

    D’une profondeur de 310 m  et d’un débit de réception de 60m3/h, le nouveau château d’eau  »assure désormais en quantité et en qualité, tous les besoins en eau potable des populations », s’est réjoui le chef de village, Mamadou Sall.

    Il a ainsi sollicité l’affectation de nouvelles surfaces arables afin de permettre aux jeunes qui le souhaitent, de s’activer dans l’agriculture irriguée.

    Selon le maire de Tocky-Gare, Moussa Thiaw,  »une quinzaine de délibérations allant dans ce sens, ont été prises par le conseil municipal », réitérant l’engagement de la municipalité à les  »accompagner également pour un accès facile au financement. »

    MK/ASG

  • SENEGAL-HORTICULTURE-PERSPECTIVES / Le Conseil des chargeurs déterminé à accompagner la politique agricole du pays

    SENEGAL-HORTICULTURE-PERSPECTIVES / Le Conseil des chargeurs déterminé à accompagner la politique agricole du pays

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le Conseil sénégalais de chargeurs (COSEC), présent au Salon des fruits et légumes Macfrut ouvert mercredi à Rimini (Italie), a réaffirmé, par la voix du président de son conseil d’administration (PCA), sa détermination à accompagner l’Etat du Sénégal dans l’exécution de sa politique agricole, en misant notamment sur les transferts de technologies.

    ‘’Le COSEC est présent pour la quatrième fois à cette énième édition de Macfrut qui se tient à Rimini, en Italie. Nous réaffirmons notre détermination à accompagner l’Etat du Sénégal, dans l’exécution de la politique agricole définie par les pouvoirs publics’’, a déclaré Serigne Souhaibou Guèye, le président de son conseil d’administration.

    M. Guèye, par ailleurs président de la Fondation origine Sénégal– Fruits et légumes (FOS/FL), s’entretenait avec l’APS, en marge de l’ouverture officielle du Macfrut 2023, un Salon international des fruits et légumes prévu pour trois jours dans la ville de Rimini, une commune située sur la côte adriatique, dans le nord de l’Italie, en Emilie-Romagne (Italie).

    ‘’Nous assistons aussi bien les institutionnels, les exposants et les visiteurs professionnels à faire entendre la voix du Sénégal dans cette rencontre qui semble être le rendez-vous de la production et de la commercialisation des produits agricoles notamment les fruits et légumes’’, a-t-il dit.

    Selon le PCA, l’assistance du COSEC concerne aussi bien les bio-solutions que le traitement de produits et le conditionnement.

    ‘’Nous avons beaucoup à apprendre avec un ensemble de spéculations produites au Sénégal et qui mériteraient d’avoir une plus grande visibilité à ce salon et au niveau international’’, a expliqué M. Guèye.

    ‘’Il est attendu de cette rencontre de trois jours [3-5 mai] une plus grande exportation de produits sénégalais vers d’autres horizons et un transfert de technologies des pays du Nord vers ceux du Sud pour une meilleure production agricole face aux effets des changements climatiques’’, a ajouté le PCA du COSEC.

    Il a notamment insisté sur le transfert de technologies qui devrait permettre, ‘’ demain, de faire en sorte que le Sénégal arrête d’exporter ces produits agricoles en l’état mais qu’ils aient un apport de valeur ajoutée locale. Cela permettrait de juguler le flot de demandeurs d’emploi de la jeunesse de notre pays’’.

    Les entreprises sénégalaises participant au Salon international des fruits et des légumes ont bénéficié d’un accompagnement du COSEC à travers la mise à disposition d’un espace de 96m2 abritant une dizaine d’exposants, dix visiteurs professionnels et un espace B to B en vue de promouvoir le ‘’made in Sénégal’’.

    Aussi, compte tenu de la dimension internationale de cette manifestation, ‘’l’image du Sénégal sera rehaussée par une participation réussie afin de promouvoir et développer les produits et services horticoles +made in Sénégal+ sur le marché italien, européen et ailleurs’’, a indiqué le président du conseil d’administration du COSEC.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-HORTICULTURE / Le COSEC et une délégation sénégalaise au salon  Macfrut de Rimini

    SENEGAL-ITALIE-HORTICULTURE / Le COSEC et une délégation sénégalaise au salon Macfrut de Rimini

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Ouverture, à Rimini, du salon international des fruits et légumes, Macfrut

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), dénommé Macfrut, s’est ouvert ce mercredi dans cette ville d’Emilie-Romagne qui abrite cette manifestation depuis 2015, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Une délégation du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) participe à cette rencontre internationale horticole, ainsi que des exposants et des visiteurs professionnels sénégalais et des responsables de la direction de l’horticulture.

    Dans son allocution d’ouverture, le président du Macfrut, Renzo Piraccini, a fait noter que ‘’cette année, [le salon] a enregistré une avancée incroyable par rapport aux années précédentes du point de vue de la superficie octroyée mais aussi du nombre de participants’’.

    ‘’Le Salon se trouve dans toute sa splendeur en cette année post Covid’’, a relevé M. Piraccini, en rappelant que c’est à partir de 2015 que ‘’la commune de Rimini a commencé à abriter ce salon. Ce qui a permis à Macfrut de se développer rapidement’’.

    L’édition 2023 de Macfrut va se poursuivre jusqu’à vendredi.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Partenariats public-privé : le ministère de tutelle présente un ‘’portefeuille de projets’’ au secteur privé

    SENEGAL-ECONOMIE / Partenariats public-privé : le ministère de tutelle présente un ‘’portefeuille de projets’’ au secteur privé

    Dakar, 2 mai (APS) – L’Unité d’appui au partenariat public-privé (UNAPPP) a présenté au secteur privé un ‘’portefeuille de projets’’ susceptibles de faire l’objet de partenariats public-privé, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Il s’agit de ‘’projets ayant atteint un stade mature’’, que l’Etat et le secteur privé peuvent mettre en œuvre sur la base de la nouvelle loi relative aux contrats de partenariat public-privé, selon l’UNAPPP.

    ‘’Ce portefeuille compte, à date, 53 projets d’un coût global de plus de 2.500 milliards de francs CFA recueillis auprès de l’administration centrale et des collectivités territoriales’’, déclare l’Unité d’appui au partenariat public-privé, un démembrement du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Les projets prévus sont à dérouler dans des secteurs variés, dont le transport, l’éducation, la santé et l’eau.

    ‘’Nous pensons que tous les acteurs détenant des capitaux doivent être dans cette plateforme (l’ensemble des 53 projets réunis), pour que nous puissions intervenir et les accompagner’’, a dit le coordonnateur de l’UNAPPP, Lamine Lô.

    Selon M. Lô, le secteur privé doit se mobiliser et saisir l’opportunité d’investir dans les projets.

    ‘’C’est une première. Nous devons discuter des voies et moyens de réussir ce pari. Le financement n’est pas un obstacle’’, a-t-il souligné.

    ‘’Au-delà du financement, le PPP donne au secteur privé l’opportunité d’apporter de l’innovation, de l’expertise et de l’efficacité dans les missions d’intérêt public’’, a souligné la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    Le partenariat noué par les pouvoirs publics avec les investisseurs privés ‘’doit démarrer sur des bases solides, notamment de complémentarité’’, a dit Mme Sarr.

    ‘’C’est dans cet esprit que s’inscrit la loi […] sur les partenariats public-privé, qui introduit un dispositif adéquat de promotion et de protection du secteur privé local’’, a-t-elle ajouté.

    Oulimata Sarr dit être ‘’convaincue que le secteur privé national […] trouvera les synergies adéquates pour bien saisir les nombreuses opportunités offertes par ce nouveau cadre des PPP’’.

    L’UNAPPP va intervenir ‘’tout au long du cycle de vie des projets PPP’’, explique une note de présentation de cet organe du ministère.

    AMN/ESF

  • SENEGAL-ARTISANAT / Macky Sall inaugure une plateforme dédiée aux métiers de l’automobile d’un coût de 15 milliards de FCFA

    SENEGAL-ARTISANAT / Macky Sall inaugure une plateforme dédiée aux métiers de l’automobile d’un coût de 15 milliards de FCFA

    Yenne (Dakar), 2 mai, (APS) – Le président de la République Macky Sall a procédé, mardi, à Ndoukhoureu Peulh, dans la commune de Yenne, à l’inauguration de la Zone d’activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile (ZAMPA), une plateforme installée sur une surface de 62, 3 hectares non loin de la nouvelle ville de Diamniadio (ouest), a constaté l’APS.

    D’un coût global de 15 milliards 300 millions francs CFA, la Zone d’activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile est dotée de bâtiments administratifs et d’édifices de culte ainsi qu’un poste de gendarmerie.

    Elle va abriter toutes les activités relatives à la mécanique avec des ateliers, des galeries de pièces détachées et des concessionnaires de vente de véhicules d’occasion, a souligné Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration.

    Le Premier ministre Amadou Ba, le ministre en charge de l’artisanat et d’autres membres du gouvernement, ainsi que plusieurs organisations professionnelles et artisanales des 14 régions ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

    ‘’La réalisation de cette infrastructure sans précédent, traduit l’ambition de l’Etat d’accélérer la modernisation de l’artisanat national, qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain’’, a dit le président de la République.

    Evoquant un secteur névralgique de la vie économique et sociale du Sénégal, Macky Sall a relevé que l’artisanat ‘’demeure un secteur pourvoyeur d’emplois, faisant travailler une population active estimée à plus d’un million de personnes’’.

    ‘’Cette belle réalisation, va désormais offrir un cadre adéquat aux professionnels de l’automobile en vue de fournir des produits et services de qualité supérieure pouvant garantir l’efficacité et la compétitivité de nos artisans,’’ a-t-il assuré.

    Pour Macky Sall, cette zone dédiée au sous-secteur de l’automobile a surtout pour vocation d’apporter une ‘’réponse structurante aux lancinantes questions de l’occupation anarchique de l’espace public, principalement en milieu urbain avec comme conséquences l’encombrement des rues, la dégradation de l’environnement, l’insalubrité et autres nuisances’’.

    L’artisanat, souvent considéré comme une école de la deuxième chance et occupant des jeunes qui échappent aux structures formelles de l’éducation,  est devenu ‘’un véritable levier d’insertion de par sa capacité à absorber une frange importante de la population jeune’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a appelé de ses vœux à la mise en place d’un ‘’système performant d’entretien et de maintenance’’.

    Les métiers de la mécanique ne pouvant se faire de la même manière que durant les décennies écoulées, le président de la République a insisté sur la nécessité d’un ‘’renforcement de la professionnalisation des artisans et mécaniciens en faisant recours aux nouvelles technologies’’.

    Dans cette perspective, des lots de matériels de diagnostic automobile ont été remis à des mécaniciens en marge de la cérémonie d’inauguration.

    La valorisation du statut de l’artisan

    Prenant la parole au nom d’un groupement d’artisans et de professionnels de l’automobile, Cheikh Diankha s’est félicité de la satisfaction d’une ancienne doléance des organisations professionnelles et artisanales.

    Il a toutefois invité le gouvernement à un accompagnement dans la validation des expériences, à travers notamment la création d’un centre de formation devant permettre aux artisans de suivre l’évolution du métier de mécanicien de plus en plus informatisé.

    M. Diankha a également plaidé pour une ‘’gestion forte et vertueuse’’ de l’infrastructure avec un conseil d’administration ou un comité de gestion qui va accompagner les acteurs.

    Aly Sow, un représentant d’organisations artisanales, s’est également félicité de la mise en place de cette infrastructure qui participe à la ‘’valorisation du statut de l’artisan’’. ‘’La plateforme offre la sécurité aux chefs d’ateliers mécaniciens qui, souvent, gardaient des véhicule qui coûtent des fortunes à ciel ouvert, a-t-il fait remarquer. Il a invité la tutelle à penser à la duplication de ce modèle dans les 14 régions du pays.

     »La ZAMPA offre une plateforme spéciale de dialogue et de partenariat qui sert de cadre aux professionnels et aux usagers pour une « coexistence en toute harmonie » dans un environnement  de vie agréable », s’est réjoui le président de la République.

    SMD/MTN