Catégorie : economie

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Politiques publiques, économie inclusive et emplois décents : l’UCAD relance le débat à l’échelle africaine

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Politiques publiques, économie inclusive et emplois décents : l’UCAD relance le débat à l’échelle africaine

    Dakar, 2 mai (APS) – Une conférence économique internationale de deux jours s’est ouverte mardi à Dakar, dans le but d’‘’améliorer le ciblage des politiques publiques’’ et d’arriver à ‘’une économie solide, inclusive et génératrice d’emplois décents en Afrique’’, a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’C’est une conférence internationale que nous ambitionnons d’organiser régulièrement’’, a promis le professeur Ahmadou Aly Mbaye, recteur de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar.

    A cette rencontre prennent part au moins 200 personnes, dont des chercheurs de plusieurs pays d’Afrique et d’autres parties du monde.

    La conférence scientifique internationale a pour thème : ‘’Un meilleur ciblage des politiques publiques pour une économie solide, inclusive et génératrice d’emplois décents en Afrique’’.

    ‘’L’emploi décent est une problématique africaine. Tous nos gouvernants ont cette préoccupation dans la tête. De plus en plus, elle devient une préoccupation mondiale. Ce qu’on ne savait pas, c’est que les pays développés pouvaient avoir cette même préoccupation que nous parce qu’ils avaient une classe moyenne en perpétuelle croissance’’, a signalé Ahmadou Aly Mbaye.

    ‘’Maintenant, pour beaucoup de raisons, la classe moyenne se réduit après une longue période de stagnation’’, a analysé M. Mbaye, professeur agrégé d’économie.

    La problématique de l’emploi est d’autant plus intéressante pour les économistes qu’‘’il faut de plus en plus faire face à la faible qualité des emplois disponibles’’, a souligné le recteur de l’UCAD. ‘’C’est une problématique mondiale.’’

    Il estime que la conférence de Dakar est un espace où ‘’chacun vient exposer les résultats de ses recherches et ses perspectives’’.

    ‘’Notre profession, celle des économistes, développe de nouveaux outils pour prendre en charge cette préoccupation technique’’, a ajouté l’agrégé d’économie.

    La question des bourses de sécurité familiale a été évoquée par les participants, qui ont discuté du ciblage des politiques publiques à l’ouverture de la conférence.

    ‘’C’est une forme d’aide directe pour les pauvres. Ça permet d’atteindre la cible des pauvres directement’’, a dit M. Mbaye en parlant des bourses de sécurité familiale payées au Sénégal – et dans d’autres pays, dont le Brésil, inventeur du modèle – aux ménages les plus pauvres.

    ‘’Les politiques de croissance doivent avoir un impact sur la vie des pauvres, par un mécanisme de ruissellement. Les riches créent des entreprises et emploient les pauvres’’, a expliqué Ahmadou Aly Mbaye, ajoutant que ce mécanisme ‘’est indirect et très lent’’.

    En revanche, ‘’les politiques de transfert d’argent sont des mécanismes directs et rapides pour atteindre les pauvres. Le seul risque, c’est de donner un peu d’argent aux riches et de ne pas atteindre la cible des pauvres. Ce sont des défis pour tous les pays’’, a souligné M. Mbaye.

    L’UCAD ‘’veut élargir le dialogue’’, lors des prochaines éditions de la conférence, ‘’avec les segments de la société, à savoir le secteur privé, les ménages et les décideurs politiques’’, a promis son recteur.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE/ / Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    SENEGAL-ECONOMIE/ / Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    Par Assane Dème

    Kaolack, 2 mai (APS) – Une importante main-d’œuvre vit de la production de sel dans la région de Kaolack (centre), mais cette filière est confrontée au sous-équipement de ses acteurs, à leur difficile accès aux financements et au changement climatique.De nombreux agriculteurs se lancent dans la production artisanale de sel en profitant de l’alternance de cette activité avec les travaux champêtres. Certains d’entre eux exploitent des marais leur appartenant, d’autres sont employés comme journaliers par des exploitants.Kaolack, avec une production annuelle d’environ 400.000 tonnes, est l’une des principales régions productrices de sel au Sénégal, selon son chef du service régional du commerce, Mamadou Camara. Les Salins du Sine-Saloum, la principale unité industrielle locale, fournit quelque 300.000 tonnes, soit 75 % de la production, signale M. Camara.

    Des petites et moyennes entreprises (PME) ont une capacité de production d’environ 30.000 tonnes par an, beaucoup plus importante que celle des groupements d’intérêt économique (GIE) constitués de petits producteurs.

    ‘’La filière sel joue un rôle important dans l’économie de la région de Kaolack. C’est un secteur qui emploie beaucoup de personnes, des femmes et des jeunes notamment’’, souligne Mamadou Camara.

    En 2022, les acteurs de la filière sel de Kaolack ont exporté près de 300.000 tonnes, vers des pays africains surtout, selon M. Camara. ‘’Ils contribuent aux efforts visant à équilibrer notre balance commerciale.’’

    Le changement climatique impacte négativement la production de sel, constate-t-il, ajoutant que les récoltes ne cessent de tendre vers la baisse.

    La plupart des producteurs de sel sont dans l’économie informelle, ce qui engendre des difficultés d’accès aux financements.

    ‘’Le sel est une richesse pour l’économie sénégalaise mais il est sous-exploité. C’est une filière énormément pourvoyeuse d’emplois et de revenus. C’est une aubaine pour la région de Kaolack’’, souligne Awa Sarr Rivet, la directrice générale des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’, basées à Sing-Sing, un quartier situé près de Kaolack. Elle s’est lancée dans l’exploitation industrielle du sel en 2022. Ses deux petites entreprises emploient 15 personnes et 120 travailleurs saisonniers.

    Awa Sarr Rivet bénéficie du soutien de la GIZ, l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, et du Réseau Entreprendre Dakar. Elle a reçu de ce dernier un financement de 12 millions de francs CFA.

    La patronne des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’ a noué un partenariat avec des producteurs de la commune française de Guérande, un important producteur de sel.

    ‘’Dans les années à venir, j’aimerais pouvoir atteindre une production annuelle de 30.000 tonnes. On a l’espace et le climat qu’il faut, des partenaires et un personnel assez engagé pour développer notre exploitation’’, se réjouit cette géographe de formation et titulaire d’un master en aménagement du territoire et développement local, revenue au Sénégal après avoir passé plusieurs années en France.

    ‘’Les coûts d’investissement sont assez élevés mais les retombées financières sont au rendez-vous […] Il y a de la place pour de nouveaux acteurs’’, assure-t-elle, soulignant que la région de Kaolack peut satisfaire une bonne partie de la consommation nationale et ouest-africaine.

    Le Sénégal était en 2015 le premier pays producteur de sel en Afrique de l’Ouest, avec 412.000 tonnes, selon le chef du service régional du commerce de Kaolack.

    La production familiale artisanale est essentiellement destinée à la consommation domestique des ménages, la production industrielle étant destinée à l’exportation, affirme M. Camara.

    La filière attire d’importantes sociétés agroalimentaires, dont Patisen, Senico et Sel d’Afrique, qui sont confrontées à l’incapacité des PME et des GIE de leur fournir la quantité de sel dont elles ont besoin. La production artisanale a du mal à fournir du sel bien iodé à ces géants de l’industrie alimentaire sénégalaise.

    Le taux d’impureté du sel est élevé, selon Mamadou Camara. 

    ‘’Aider les producteurs à accéder aux crédits bancaires’’

    De l’avis de Karim Dramé, un expert de la filière sel pour la GIZ, les producteurs doivent être assistés pour être en mesure d’améliorer la qualité de la production. Ils doivent, par exemple, être initiés aux techniques d’élimination du magnésium contenu dans le sel local. ‘’Les sociétés agroalimentaires, comme de nombreux autres usagers, ne veulent pas de sel contenant du magnésium’’, signale M. Dramé.

    ‘’Pour rendre la filière compétitive, il faut aider les producteurs à accéder aux crédits bancaires’’, propose-t-il.

    Karim Dramé recommande aux producteurs et aux pouvoirs publics d’aménager des aires de stockage en vue d’une bonne conservation de la production, pendant la saison des pluies notamment. Les pluies engendrent souvent d’importantes pertes chez les producteurs, l’activité artisanale étant incompatible avec les fortes pluies. En 2022, au moins 32.000 tonnes de sel ont été endommagées par les eaux de pluie, à Fatick, Kaffrine (centre), Kaolack, et au lac Rose, situé dans la région de Dakar, selon M. Dramé.

    ‘’Il faut accroître les possibilités de commercialisation en mettant l’accent sur la qualité du produit et les exportations’’, propose M. Dramé, invitant les pouvoirs publics à doter les producteurs d’équipements performants.

    Comme l’agriculture, la production de sel ne peut prospérer que lorsque les terres sont accessibles. De nombreux acteurs de la filière déplorent l’étroitesse des terres à leur disposition.

    Les femmes font partie des principaux acteurs de la production de sel. A Parasel, par exemple, un village du département de Guinguinéo (centre), près de Kaolack, elles interviennent dans la filière pour gagner leur vie. 

    ‘’Nous avons jugé nécessaire d’accompagner et d’encadrer les femmes. Pour ce faire, nous sommes allés à Parasel, à la rencontre d’une centaine de femmes qui s’activent dans la production de sel, pour nous imprégner de leurs difficultés et de leurs besoins en termes de financement’’, explique Farba Soumaré, un membre du GIE Parasel et directeur commercial d’une radio locale.‘’Ces braves femmes n’avaient pas d’équipements adéquats pour mener leurs activités. Pour les soulager, nous leur avons fourni des gants, des lunettes, des chaussures, des motopompes et un tricycle, avec nos propres moyens. Cela a coûté 3,4 millions de francs CFA, qu’elles ne sont pas appelées à rembourser. Nous avons mis à leur disposition 11,5 millions de francs CFA’’, déclare Farba Soumaré, associé à deux de ses amis, Oumar Guèye et El Hadji Daouda Sall, pour venir en aide aux femmes productrices de sel de Parasel.

    Les trois amis achètent la production de sel des femmes de ce village ‘’à un prix raisonnable, d’autant plus qu’elles avaient un problème de commercialisation de leur production. Nous leur avons rendu visite il y a un mois et avons constaté que les choses avancent à pas de géant’’, dit Farba Soumaré.

    Selon lui, le GIE des femmes productrices de sel de Parasel exploite quelque 50 hectares.

    La filière sel contribue beaucoup à la lutte contre l’exode rural, assure M. Soumaré, invitant les pouvoirs publics à équiper ses acteurs et à les aider à augmenter la production.ADE/ESF/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE/ / La filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’

    SENEGAL-ECONOMIE/ / La filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’

    Par Assane Dème (APS)

    Dakar, 2 mai (APS) – Des études de marché menées en 2022 au Sénégal par l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ) montrent que la filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’ pour se professionnaliser, a déclaré à l’APS la cheffe de mission du projet ‘’Emploi sel’’ de l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ), Asma Hadj Mabrouk.

    ‘’Les études de marché que nous avons faites en avril et mai 2022 montrent que la filière sel a besoin d’une grande assistance technique et de la professionnalisation. Elle a besoin d’un coup de pouce parce que le potentiel du marché est très important’’, a-t-elle dit.

    La GIZ déroule le projet ‘’Emploi sel’’ dans les zones de production de sel du Sénégal pour améliorer la compétitivité de la filière.

    ‘’Il y a vraiment un manque de […] professionnalisation de la filière sel au Sénégal […] C’est pour cette raison que la GIZ cherche à améliorer le système de gestion des petites et moyennes entreprises, coopératives et groupements d’intérêt économique’’ intervenant dans la production de sel, a souligné Asma Hadj Mabrouk.

    Selon Mme Mabrouk, l’agence allemande veut les aider à satisfaire les besoins de la clientèle.

    La GIZ aide à rapprocher les producteurs de sel de leur clientèle, ajoute-t-elle, soulignant que les études menées dans le cadre du projet ‘’Emploi sel’’ ont permis d’aider les unités industrielles de Fatick, Kaffrine, Kaolack et du lac Rose, ainsi que les PME et les coopératives de producteurs de sel à améliorer leur compétitivité’’.

    Le Sénégal est le plus important producteur de sel en Afrique de l’Ouest, avec plus de 550.000 tonnes par an, selon Asma Hadj Mabrouk.

    De l’avis de Mme Mabrouk, le pays doit tirer profit de ses capacités de production et pousser les acteurs à se familiariser avec les techniques permettant d’avoir du sel de qualité, celles en vigueur dans la ville française de Guérande par exemple, un important producteur de la denrée.

    C’est une obligation pour le Sénégal, d’autant plus que le sel est un produit très recherché en raison de sa valeur nutritive, a-t-elle souligné.

    Le projet que dirige Mme Mabrouk pour la GIZ projette de créer 500 nouveaux emplois dans la filière sel, d’ici à octobre prochain, et d’améliorer les conditions de travail de 1.500 employés des unités de production.

    L’agence allemande veut faire en sorte que l’assurance médicale soit obligatoire pour les travailleurs des entreprises de production de sel, a-t-elle dit, promettant le déroulement de campagnes de sensibilisation sur la santé, la sécurité et la protection individuelle.

    La GIZ veut s’associer à des partenaires, dont l’Office national de la formation professionnelle, pour dérouler ces activités à Saint-Louis (nord), au lac Rose, à Fatick, Kaffrine et Kaolack, selon la cheffe du projet ‘’Emploi sel’’.

    ADE/ESF/ASB/ASG

     

  • SENEGAL-ASSURANCE / Le groupe SUNU acquiert la majorité du capital de la BICIS

    SENEGAL-ASSURANCE / Le groupe SUNU acquiert la majorité du capital de la BICIS

    Dakar, 2 mai (APS) – Le groupe d’assurance SUNU déclare avoir acquis 54,11 % du capital social de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS).

    ‘’A la suite de la conclusion de l’accord d’acquisition du 28 juillet 2022 avec le groupe BNP Paribas, et après que [les] autorisations […] réglementaires ont été obtenues, le groupe SUNU a acquis ce jour 54,11 % du capital social de la BICIS’’, affirme SUNU dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    Le texte précise que l’acquisition a été ‘’finalisée’’ vendredi 28 avril 2023.

    ‘’Avec un ancrage fort dans le domaine de la bancassurance en Afrique subsaharienne, ajoute la même source, la BICIS consolidera son développement avec une gamme de services financiers renforcée par l’expertise du groupe SUNU.’’

    Ce dernier déclare vouloir avoir ‘’une BICIS plus digitale, avec des offres […] modulées aux besoins du marché’’.

    ‘’Afin de pérenniser les liens construits par le groupe BNP Paribas au Sénégal et d’assurer la continuité du service auprès de leurs clients, la BICIS restera le partenaire privilégié pour le Sénégal du réseau international du groupe BNP Paribas’’, déclare SUNU.

    ‘’Comme monsieur Papa Pathé Dione, fondateur du groupe SUNU, l’avait indiqué lors de la signature de l’accord en nous confiant une de ses filiales majeures, le groupe BNP Paribas confirme à ses clients, ses partenaires et ses collaborateurs qu’ils peuvent compter sur un groupe panafricain de référence dans les services financiers’’, lit-on dans le communiqué.

    L’assureur et banquier sénégalais Papa Pathé Dione, directeur et fondateur du groupe SUNU, est décédé le 12 janvier dernier à Paris.

    ‘’Forts d’une expertise de près de 25 ans en Afrique, nous avons démontré notre leadership dans l’assurance dans 17 pays et avons acquis il y a quatre ans une banque au Togo’’, rappelle le groupe fondé par le défunt banquier.

    Il affirme que ‘’la BICIS sera le pivot du déploiement de cette ambition stratégique portée de longue date, au Sénégal et dans la sous-région’’.

    ‘’La réalisation de cette acquisition est un gage de pérennité et de développement pour la BICIS, ses clients et ses collaborateurs’’, déclare le directeur général du groupe SUNU, Mohamed Bah, dans le communiqué.

    ESF/ASG/ASB

  • SENEGAL-COMMERCE / Diourbel : Abdou Karim Fofana inaugure le nouveau marché Ndoumbé Diop

    SENEGAL-COMMERCE / Diourbel : Abdou Karim Fofana inaugure le nouveau marché Ndoumbé Diop

    Diourbel, 2 mai, (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a procédé, mardi, à la réception des travaux de modernisation du marché Ndoumbé Diop de Diourbel, dont plusieurs cantines avaient été ravagées par un incendie en 2017, a constaté l’APS.

     »Au lendemain de ce drame, le chef de l’État avait donné des instructions fortes, pour la reconstruction de ce bloc, dans les meilleurs délais », a-t-il déclaré, lors de la cérémonie d’inauguration. Celle-ci a vu la présence, entre autres, du maire de la ville de Diourbel, Malick Fall, de la directrice du programme de modernisation et de gestion des marchés, Yaye Fatou Diagne, ainsi que celle de plusieurs délégués et commerçants du marché.

    Lancés en 2018 pour un coût global de 500 millions de francs CFA, les travaux de réhabilitation de ce marché ont permis la réalisation de 118 cantines et 313 étales et infrastructures connexes, pour une capacité d’accueil de plus de 700 commerçants, a précisé le ministre du Commerce.

    Selon lui,  »cette infrastructure représente la première phase d’un ambitieux projet qui va aboutir à la modernisation totale du marché Ndoumbé Diop »

    Il a invité les commerçants à  »relever le défi de l’entretien permanent des lieux afin de les rendre propres » et sécurisés.

    MK/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE-REFORME / La filialisation de la Senelec augure des ‘’lendemains encore plus prometteurs’’, selon son directeur général

    SENEGAL-ENERGIE-REFORME / La filialisation de la Senelec augure des ‘’lendemains encore plus prometteurs’’, selon son directeur général

    Dakar, 2er mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Mademba Bitèye, a fait part, lundi, à Dakar, de sa ‘’foi en des lendemains encore plus prometteurs’’ pour l’entreprise, en raison de sa filialisation à venir.

    ‘’Je dois souligner que les [employés de la Senelec] que vous êtes me donnent espoir et renforcent ma foi en des lendemains encore plus prometteurs’’, a dit M. Bitèye dans un discours adressé aux employés de la Senelec à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail.

    ‘’Les défis tapisseront toujours notre existence entrepreneuriale et, pour faire face à leur urgence et à leur complexité, la paix sociale demeure impérieuse, car elle garantit la mobilisation de nos forces combinées et de notre engagement sans faille ni retenue pour les surmonter’’, a-t-il ajouté.

    Pape Mademba Bitèye affirme que ‘’l’un de ces défis […] est la réforme institutionnelle qui attend et interpelle’’ la Senelec et ses travailleurs.

    Il parle ainsi de la filialisation de la société de production et de distribution d’électricité.

    Il s’agit de transformer la Senelec en une holding s’appuyant sur quatre filiales chargées du transport, de la distribution, de la production et des ventes de courant électrique, a expliqué à l’APS le service chargé de la communication de l’entreprise.

    ‘’Dans l’optique de cette réforme qui pointe, nous pouvons compter sur le soutien sans retenue du chef de l’Etat, qui n’a pas manqué d’insister sur la sacralisation d’une démarche participative et inclusive’’, a dit M. Bitèye à ses collaborateurs.

    ‘’La réforme institutionnelle qui pointe à l’horizon ne serait qu’une étape dans le processus continu de bonification de ce fleuron de l’industrie sénégalaise qu’est la Senelec’’, a-t-il ajouté dans son discours dont l’APS a obtenu une copie.

    Un autre document reçu de la Société nationale d’électricité du Sénégal affirme que ‘’pour une première, [ses] quatre syndicats se sont regroupés autour de la Convergence syndicale des travailleurs de la Senelec (CSTS) pour fêter ensemble le 1er-Mai’’, la Journée internationale du travail.

    ‘’Cette unité syndicale traduit le climat social apaisé entre la direction générale […] et les partenaires sociaux, ainsi que le souci de préserver leur outil de travail dans ce contexte de réformes institutionnelles’’, souligne-t-il.

    ‘’La direction générale de la Senelec et la [CSTS] ont fêté, dans un climat social apaisé, la fête du 1er-Mai, en présence du ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aïssatou Sophie Gladima, et de son directeur de cabinet, M. Issa Dione.’’

    ‘’Le président de la République a autorisé la mise à niveau des centrales de la Senelec avant qu’on aille vers la création de [la] filiale production’’, souligne la même source.

    Elle ajoute que ‘’le président de la République a insisté pour que 40 % de la production’’ d’électricité sénégalaise ‘’soit détenue par la filiale production de la Senelec’’.

    ‘’La Senelec a également obtenu du président de la République l’autorisation de mettre en place une centrale de 120 mégawatts sur le site du cap des Biches’’, dans le département de Rufisque (ouest), affirme le texte.

    ‘’Cette centrale, qui fonctionnera avec un cycle combiné, sera doté d’une technologie plus moderne et plus performante que les centrales des producteurs privés indépendants installées dans le pays’’, assure la société de distribution d’électricité.

    ESF/MTN


  • SÉNÉGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Fatick : un plan d’actions de secours aux travailleurs en difficulté en gestation

    Fatick, 1er mai (APS) – Des travailleurs réunis au sein de l’Union régionale des centrales syndicales de Fatick (centre)  envisagent de mettre en œuvre un plan d’action visant à  » secourir leurs camarades confrontés à des difficultés dans leurs services ».

     » Nous allons mettre en place un plan d’action qui permettra de venir en aide nos camarades travailleurs. Il faut les secourir car, la plupart rencontre des difficultés dans leurs services », a indiqué Mamadou Diouf, coordonnateur de la coalition des unions régionales des centrales syndicales affiliées à la confédération nationale des syndicats.

    Selon lui cette situation peut causer  »énormément de tord » et de préjudice » aux familles mais aussi à la région de Fatick.

    Il s’exprimait au cours d’une rencontre tenue à la Mairie avec les centrales syndicales  axée sur le thème « Place et le rôle du mouvement syndical dans la coalition mondiale sur l’emploi et la protection sociale. »

    « Le monde du travail a connu pas mal de difficultés au plan économique et social avec l’ensemble des crises qui secouent le monde. Et, les travailleurs de Fatick l’ont senti sur leur niveau de vie », a relevé Mamadou Diouf.

    Il a invité les pouvoirs publics à installer davantage d’unités industrielles pour donner de l’emploi aux jeunes.

     » La région manque d’unités industrielles (…) alors que c’est un moyen très rapide pour créer de l’emploi et générer l’économie » a-t-il dit insistant sur le manque d’emploi des jeunes.

    SDI/MTN

  • SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Louga : les maux de la Poste au cœur des cahiers de doléances

    SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Louga : les maux de la Poste au cœur des cahiers de doléances

    Louga, 1er mai (APS) – Les travailleurs des postes de Louga (nord), ont présenté des cahiers de doléances comportant de ‘’nombreux maux qui entravent la bonne marche de l’opérateur public du service postal’’, a expliqué leur responsable syndical Sadibou Diémé.

    M.Diémé, secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des postes (SNTP) a transmis le cahier de doléances au gouverneur de la région.

    ‘’Nous sommes là surtout pour énumérer les maux que la Poste est en train de vivre, et plus particulièrement les postiers », a souligné M. Diémé.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issu de la présentation et la remise du cahier de doléances de la SNTP au gouverneur de la région de Louga en cette journée célébrant  la fête du travail.

    ‘’Depuis un certain moment la Poste vit dans des difficultés extraordinaires de sorte que cela ait impacté dans la situation quotidienne des travailleurs que nous sommes », a-t-il fait noter.

    Il a déploré les lenteurs notées dans le processus de restructuration de la poste. ‘’Le projet a tellement duré que cela ait impacté dans le fonctionnement de l’entreprise’’, a-t-il regretté.

    ‘’Aujourd’hui il y a quasiment un arrêt systématique du travail dans les bureaux de poste. Nous ne sommes plus en mesure de satisfaire les attentes des clients’’, a encore fustigé Sadibou Diémé.

    Relevant une situation ‘’extrêmement difficile », le SG de la SNTP a invité l’Etat à « intervenir le plus rapidement possible afin de sauver cette société nationale ».

    Il a plaidé pour une meilleure implication des partenaires sociaux par le nouveau directeur général de la Poste. ‘’Nous voulons être impliqués dans la gestion de la société parce que nous sommes les premières victimes de toute mauvaise décision qu’il aura prise », a dit le syndicaliste.

    Le gouverneur de la région de Louga, El Hadji Bouya Amar a ‘’pris bonne note’’ et promis une ‘’étude du cahier de doléances des travailleurs postaux sur le fond d’abord, avant de transmettre toutes les préoccupations qui relèvent du niveau national’’.

    DS/MTN

  • SENEGAL-TRAVAIL / Le DG du Trésor disposé à une meilleure prise en charge des préoccupations de ses agents

    SENEGAL-TRAVAIL / Le DG du Trésor disposé à une meilleure prise en charge des préoccupations de ses agents

    Pikine, 1er mai (APS) –  Le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop, a assuré lundi à Pikine (banlieue de Dakar) qu’il est en train de travailler de manière ‘’transparente et sincère’’ pour une prise en charge des préoccupations de ses agents.

    ‘’Ensemble, nous avons tous travaillé de manière véridique, transparente et sincère pour une bonne prise en charge des préoccupations professionnelles et sociales des travailleurs du Trésor’’, a  notamment dit M. Diop.

    Le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor intervenait en marge d’une rencontre organisée dans la commune de Pikine Ouest dans le cadre de la célébration de la Fête internationale du travail sur initiative du Syndicat unique des travailleurs du Trésor (SUTT).

    La rencontre est axée sur le thème : ‘’L’importance de l’engagement syndical dans l’Administration du Trésor’’.

    Devant un parterre de travailleurs Cheikh Tidiane Diop a insisté sur les missions assignées aux agents de la Comptabilité publique et du Trésor au service du public et des usagers.

    Il a fait part de sa ‘’disponibilité et de son engagement à œuvrer dans la prise en charge des préoccupations sociales’’ de ses agents.

    M.Diop a par ailleurs annoncé que les pouvoirs publics ont démarré la construction de plusieurs infrastructures dans le domaine du trésor et de la comptabilité à l’intérieur du pays qui seront ‘’bientôt réceptionnées’’.

    SG/MTN

     

  • SENEGAL-COLECTIVITES- DEVELOPPEMENT / Kahi : les sociétés invitées à s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprise

    SENEGAL-COLECTIVITES- DEVELOPPEMENT / Kahi : les sociétés invitées à s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprise

    Kahi (Kaffrine), 1er mai (APS) – Les entreprises implantées dans la commune de Kahi (Kaffrine, centre) doivent s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprises (RSE) en vue de contribuer au développement économique du terroir, a estimé le maire de cette localité El Hadji Aliou Diané.

    ‘’Nous invitons les entreprises qui sont implantées dans la commune de Kahi à s’acquitter de leurs responsabilités sociétales d’entreprises, afin de davantage contribuer au développement économique de la zone’’, a notamment déclaré le maire de Kahi.

    M.Diané s’exprimait en marge de la finale du championnat populaire de la localité en présence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, par ailleurs maire de la commune de Kaffrine.

    ‘’La commune de Kahi regorge d’énormes potentialités et des ressources naturelles qui demandent à être exploitées’’, a fait valoir son maire.

    El Hadji Aliou Diané par ailleurs directeur de la Promotion de l’habitat au ministère de l’Urbanisme, a réaffirmé son intention de construire des ‘’mini-forages et des fermes agricoles dans la commune (…) pour mieux subvenir aux besoins des populations confrontées parfois à d’énormes difficultés’’.

    Le maire de Kahi a aussi sollicité le concours de l’Etat et plus d’accompagnement pour réaliser les défis liés à  l’électrification rurale, l’adduction en eau potable, à la construction d’une tribune pour le stade municipal, ainsi que d’autres infrastructures socio-économiques de base.

    CTS/MTN