Catégorie : economie

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    Mbour, 30 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, appelle les jeunes à s’approprier le numérique, un outil qui sera selon lui « le plus grand pourvoyeur d’emplois sous peu ».

    « [Le numérique est] un outil magique qui doit intéresser les jeunes », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes, samedi, à Mbour, dans le cadre de la caravane de la Semaine du numérique.

    Cette dernière avait auparavant sillonné les communes de Diass et Malicounda avant d’arriver à Mbour. Elle est ensuite attendue dans plusieurs autres localités où elle va passer en faisant le tour du Sénégal.

    Le numérique représente « le présent et le l’avenir », plus généralement « la connectivité et le numérique constituent une opportunité », a insisté le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Selon lui, dans les dix prochaines années, le numérique « sera le premier foyer de création d’emplois avec des opportunités quasi illimitées ».

    Il a exhorté les jeunes « à agir pour influer, susciter l’émulation et l’intérêt pour le numérique », notant que de plus en plus de personnes vivent du numérique, à l’image des influenceurs.

    Moussa Bocar Thiam considère que les nouvelles technologies « sont les seuls instruments qui peuvent permettre à l’Afrique de combler son [retard par rapport à] l’Occident ».

    Il juge que combler ce gap est d’autant plus possible que « les besoins du jeune Sénégalais en termes de connectivité, de connexion et de capacité sont les mêmes que ceux du jeune New-Yorkais ».

    « C’est vraiment un outil magique qui nous permet de rattraper le retard considérable de notre continent », a-t-il dit, avant d’inviter les collectivités territoriales à se doter de points focaux dans le secteur du numérique.

    Il a également exhorté les jeunes à « faire bon usage » de ces outils technologiques, les appelant à la prudence et à la responsabilité dans l’utilisation des instruments numériques. « Il faut faire attention pour éviter de détruire des vies à travers les réseaux sociaux », leur a-t-il lancé.

     

    Cette tournée lancée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique va précéder le lancement de la plateforme Sénégal Connect.

    Selon Raky Kane, coordinatrice de ladite plateforme, cette initiative vise à « connecter tout le Sénégal pendant une semaine, du 16 au 20 mai, au Grand Théâtre de Dakar, et autour du numérique ».

    Aussi le ministre de la Communication a-t-il  invité les jeunes à faire de ce « grand et important » événement une réussite en y participant « massivement ».

     

    CS/BK

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Sakal signe un accord avec le PROMOGEM pour la rénovation de son marché principal

    SENEGAL-ECONOMIE / Sakal signe un accord avec le PROMOGEM pour la rénovation de son marché principal

    Louga, 29 avr (APS) – La commune de Sakal, dans le département de Louga, a signé vendredi un accord avec le programme de modernisation et de gestion des marchés (PROMOGEM) en vue d’assurer la rénovation de son marché principal.

    « Nous sommes venus aujourd’hui pour acter cet accord et ce partenariat avec le maire de la commune de Sakal, qui est à la tête du conseil municipal de cette commune qui a privilégié la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de modernisation des marchés’’, a expliqué la coordonnatrice du PROMOGEM, Yaye Fatou Diagne.

    S’exprimant lors de la cérémonie de signature, elle a souligné que cet accord « devrait permettre » à Sakal et au PROMOGEM d’ »unir leurs forces et de nouer un partenariat ». Ce protocole « s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique instituée par le président Macky Sall en matière de modernisation et de gestion des marchés », a-t-elle précisé.

    Selon Yaye Fatou Diagne, « le dynamisme du maire de Sakal, la position géographique » et « l’architecture » de son marché ont « inspiré le choix (…) » de PROMOGEM. Elle souligne que le marché de Sakal « fait désormais partie des marchés dont la rénovation est devenue une priorité » pour sa structure.

    Elle a notamment indiqué qu’ »un planning sera défini en collaboration avec le comité que le maire mettra en place pour entamer les travaux afin d’atteindre les objectifs ».

     

     

    Le maire de la commune de Sakal, Ousmane Dieng, a exprimé sa « satisfaction » et son « plaisir d’accueillir la coordonnatrice du PROMOGEM pour procéder à la signature de cette convention qui va acter la modernisation » du marché de sa commune.

    ‘ »Le marché de Sakal, comme la plupart des marchés du Sénégal, connaît un problème d’insalubrité, d’insécurité et d’occupation anarchique. Mais ces problèmes seront réglés par le projet de rénovation du marché qui sera réalisé grâce au partenariat avec le PROMOGEM », a-t-il déclaré. Il a félicité  »la coordonnatrice du PROMOGEM pour la diligence avec laquelle elle traduit en acte la vision du président Macky Sall ».

    Elle considère que « c’est un grand moment dans la commune de Sakal », rappelant que la rénovation de son marché a « toujours occupé une place prépondérante » dans son « plan de campagne », sa vision et son cahier des charges, « mais également dans les préoccupations des populations ». 

    SDASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE-SANTE / Fonds contre le Covid-19 : le groupe YAW veut mettre en place une haute cour de justice

    Dakar, 29 avr (APS) – Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a promis, vendredi, à Dakar, de s’atteler, dès la prochaine session de l’Assemblée nationale, à la création d’une haute cour de justice chargée de juger les fonctionnaires présumés avoir détourné des fonds destinés à l’éradication de pandémie de Covid-19 en 2020.

    Les députés de YAW ont promis de mener cette initiative même si d’autres de cette nature n’ont abouti à rien, selon eux, à cause de leurs collègues de Benno Bokk Yaakaar.

    ‘’Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi avait demandé, à la suite du rapport de la Cour des comptes sur [les fonds destinés à la lutte contre] la pandémie de Covid-19, que l’Assemblée nationale se mette aux normes. Autrement dit, qu’elle mette en place une haute cour de justice’’, a rappelé Ababacar Mbaye lors d’une conférence de presse.

    ‘’Le bureau de l’Assemblée nationale a validé cette demande et notre groupe parlementaire va procéder, dès la prochaine session, à la mise en place d’une haute cour de justice’’, a-t-il promis lors d’une conférence de presse.

    Des enquêtes sont en cours pour élucider les soupçons de détournement de fonds publics destinés à éradiquer la pandémie de Covid-19 en 2020, a déclaré le chef du parquet de Dakar, Ibrahima Bakhoum, lors d’une conférence de presse en mars dernier.

    Des partenaires financiers de l’Etat du Sénégal, dont des pays européens, ont également réclamé aux pouvoirs publics sénégalais de poursuivre en justice les auteurs présumés du détournement de ces fonds.

    Selon Ababacar Mbaye, les députés de YAW ont fait plusieurs propositions de loi, qui n’ont abouti à rien.

    ‘’Il y a eu une demande de commission d’enquête déposée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, qui portait sur les 200 milliards de francs CFA issus de l’exécution des missions de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) […] Il est important qu’on sache aujourd’hui si ce montant a été recouvré et où il est’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il rappelle que son collègue Mamadou Lamine Diallo a aussi déposé une demande de commission d’enquête parlementaire sur la pêche en se basant sur un livre du journaliste Cheikh Yérim Seck.

    Ce dernier ‘’a fait état d’un scandale, d’une démarche de contournement des licences de pêche. Ceux qui ont lu le livre notent que les bateaux n’ont plus besoin de licences de pêche [pour] piller nos eaux […] Ils ont accès à des espèces interdites par les licences de pêche’’, a soutenu Ababacar Mbaye.

    ‘’Malheureusement, s’est-il désolé, l’Assemblée nationale n’aura pas la possibilité de connaître la vérité sur ces licences de pêche et ces bateaux battant pavillon sénégalais, parce que la majorité mécanique de Benno Bokk Yaakaar considère, par vote, qu’on ne peut pas aller loin à ce sujet.’’

    Le député élu de YAW soutient que ‘’toutes les propositions de loi de l’opposition ont été rejetées’’, de même que ‘’toutes ses demandes de création de commissions d’enquête parlementaires’’.

    ‘’On peut considérer donc que c’est vraiment notre mission de contrôle de l’action gouvernementale qui est bloquée. L’Assemblée nationale devra se contenter de questions orales ou écrites’’ à cause d’un tel blocage, a-t-il poursuivi.

    ESF

  • SENEGAL-TOURISME-REGLEMENTATION / Code du tourisme : Mame Mbaye Niang se donne un mois pour soumettre le texte aux députés

    SENEGAL-TOURISME-REGLEMENTATION / Code du tourisme : Mame Mbaye Niang se donne un mois pour soumettre le texte aux députés

    Saly, 28 avr (APS) – Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a annoncé vendredi à Mbour que le Code du tourisme en cours d’élaboration sera soumis à l’Assemblée nationale dans un mois  »au plus tard », en vue d’une meilleure réglementation du secteur. 

     « Il y a des pays frères qui se sont inspirés de nous pour mettre en place [un Code du tourisme] et qui l’ont finalisé. Nous nous donnons un objectif d’un mois au plus tard pour que le projet de Code puisse se retrouver à l’Assemblée nationale », a-t-il dit au cours d’une réunion de concertation avec les acteurs du tourisme. 

     Selon Mame Mbaye Ndiaye, la finalisation du Code du tourisme est devenue « une nécessité ». « Les nouvelles technologies engagent le tourisme dans une ère nouvelle, celle de l’information interactive, de la promotion et de la distribution en ligne », a-t-il indiqué. 

    « Nous sommes dans un monde où tout ce qui n’est pas réglementé n’est pas attractif, (…) et ne peut bénéficier d’assurance », a ajouté le ministre.

    Cette rencontre de concertation, prévue pour trois jours, sera l’occasion de parler du Conseil sénégalais du tourisme (CST), du classement des établissements d’hébergement touristique, de la promotion des politiques d’aménagements touristique mais aussi du Crédit hôtelier et touristique (CHT). 

    Pour Mame Mbaye Niang, à travers le Crédit hôtelier et touristique, il s’agit de « voir comment davantage impacter les petits hôteliers qui sont surtout à l’intérieur du pays et qui honorent le Sénégal malgré les difficultés (…) », une manière de « renforcer ces entrepreneurs de l’hôtellerie qui ont investi leur argent et leur permettre de se mettre aux normes ». 

    Le ministre du Tourisme et des Loisirs a notamment plaidé pour l’accroissement des réceptifs hôteliers dans l’objectif d’accueillir plus de visiteurs. 

    « Nous sommes en train de voir comment nous adosser d’abord au tourisme local et peut-être multiplier par un coefficient très important, le tourisme balnéaire et explorer surtout le tourisme animalier qui commence à être très attractif », a-t-il indiqué.

    MF/BK/ASG

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le BOS présente la nouvelle stratégie de substitution du blé par les céréales locales

    SENEGAL-ECONOMIE / Le BOS présente la nouvelle stratégie de substitution du blé par les céréales locales

    Dakar, 28 avr (APS) – Le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal émergent (PSE) a présenté, vendredi, à Dakar, les travaux d’un mini-lab sur la stratégie import-substitution du blé par les céréales locales, dont le but est de contribuer à la réduction des importations de cette céréale.

    ‘’Le mini-lab a permis d’identifier les leviers sur lesquels la stratégie devra se baser pour réussir la production de farine à base de céréales locales, mais aussi les stratégies et plans de production des céréales locales ciblés au niveau national’’, a déclaré El Oussseyni Kane, le directeur général du BOS.

    Il intervenait à la clôture des travaux du mini-lab sur la stratégie import-substitution du blé par les céréales au Sénégal, qui se sont tenus du 14 au 24 mars 2023, dans les locaux du Bureau opérationnel de suivi du PSE.

    ‘’Grâce à cet atelier intensif, les acteurs ont pu aussi proposer un plan de communication pour la promotion de la consommation des céréales locales [et] définir un modèle de gouvernance de la stratégie import-substitution du blé’’, s’est-il réjoui.

    Selon M. Kane, le mini-lab a permis également d’évaluer les besoins en investissements pour la mise en œuvre de la stratégie et d’identifier les mesures d’accompagnement majeures à entreprendre pour sa réussite.

    Le rapport contenant les résultats affirme que l’élaboration a été menée au cours d’un atelier intensif de quinze jours. A cette rencontre ont pris part 82 personnes venues de plusieurs secteurs d’activité (commerce, finance, secteur privé, etc.). Il y avait surtout des meuniers, des boulangers et des agriculteurs.

    Pour élaborer cette stratégie, le Sénégal travaille avec la Banque africaine de développement, dans le cadre d’un projet d’appui à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements.

    Le rapport précise que le Sénégal s’est fixé comme objectif de produire 39.443 tonnes de mil et 36.813 tonnes de maïs, soit 10 % de substitution par les céréales locales, et 45.000 tonnes de blé local, soit 7 % de substitution par le blé local, d’ici à 2025.

    Le document souligne qu’il est attendu, d’ici à 2030, une production de 112.767 tonnes de mil et de 105.249 tonnes de maïs, soit 25 % de substitution par les céréales locales.

    La production de blé devrait atteindre 180.000 tonnes, soit un taux de substitution de 25 % par le blé local.

    L’Etat du Sénégal ambitionne d’atteindre d’ici à 2035 une production de 253.852 tonnes de mil et de 236.928 tonnes de maïs, soit un de substitution de 50 % par les céréales locales.

    Concernant le blé local, le rapport table sur 455.632 tonnes, soit un taux de substitution de 50 % par le blé local, explique le rapport.

    Pour la réalisation de ce projet, 5.000 personnes seront formées aux techniques de vente, d’ici à 2025, et 5.000 agents initiés aux techniques d’incorporation. Cent formateurs seront accrédités.

    Pour le volet communication, 100 gérants seront formés aux techniques de plaidoyer, pour la vulgarisation du pain composé, et 100 gérants à celles de management, d’ici à 2025.

    Venu prendre part à cette cérémonie de restitution, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a salué l’élaboration de cette stratégie qui, selon lui, ‘’est la suite logique de toutes les politiques développées dans le cadre du Plan Sénégal émergent en accord avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire de l’Etat du Sénégal’’.

    ‘’L’un des projets phares du PSE, c’est la mise en place des corridors céréaliers. Il faut donc permettre à notre pays de produire davantage de céréales et en importer moins’’, a-t-il-dit.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Budget de 100 milliards pour l’agriculture : l’Etat invité à privilégier les exploitations familiales

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLAIDOYER / Budget de 100 milliards pour l’agriculture : l’Etat invité à privilégier les exploitations familiales

    Kaolack, 28 avr (APS) – Le porte-parole du Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sidy Bâ, a invité vendredi les pouvoirs publics à « privilégier » les exploitations familiales dans l’affectation des 100 milliards de francs CFA alloués à la campagne agricole 2023-2024.

     Jeudi, le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a précisé que 40% de ces fonds seront destinés à l’achat d’engrais, le restant devant être réparti entre les semences, le conseil agricole et la protection des végétaux.

    Il a fait cette précision au terme d’un conseil interministériel consacré à la prochaine campagne agricole.

    « Avec ce fonds, je pense que l’Etat devait privilégier les exploitations familiales que nous sommes, en nous accompagnant et en nous impliquant davantage dans les commissions de distribution et de vente des intrants, surtout en nous responsabilisant », a plaidé Sidy Bâ dans un entretien exclusif avec l’APS.

     Les plateformes agricoles comme le CNCR doivent « veiller au grain » afin que le financement soit mis entre « de bonnes mains », a exhorté M. Bâ, qui est également le président du Cadre de concertation des producteurs de l’arachide (CCPA).

     

    « Nous avons, en tant que petits producteurs, attiré l’attention sur la gestion équitable de ces fonds, mais on nous a fait comprendre que certains Sénégalais qui ont les moyens ont les mêmes droits que nous par rapport à cette subvention-là », a-t-il fait remarquer. 

    « Si les gens ne font pas attention, ça va être comme par le passé, avec certains fournisseurs d’intrants qui peuvent rendre la situation difficile » et « certaines personnes véreuses qui n’honorent pas leurs contrats et les engagements qu’ils prennent vis-à-vis de l’Etat ». 

    ADE/ASG/BK

  • Les lettres mentionnées sur ses billets de banque servent à autre chose qu’à une authentification, selon la BCEAO

    Les lettres mentionnées sur ses billets de banque servent à autre chose qu’à une authentification, selon la BCEAO

    Dakar, 28 avr (APS) – Les lettres A, B, C, S, D, H, K et T mentionnées sur les billets d’émission de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont destinées à d’autres fins que celles d’authentification, précise l’institution bancaire dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.

    Dès lors, ‘’tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un Etat membre de l’UEMOA constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur’’, avertit la BCEAO.

    Les lettres A, B, C, S, D, H, K et T figurant sur ses billets étant ‘’destinées à d’autres fins que celles d’authentification’’, ces coupures ‘’ont cours légal et pouvoir libératoire dans chaque Etat membre de l’Union monétaire ouest-africaine’’.

    Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, rappelle la BCEAO.

    La banque centrale ‘’réaffirme qu’en vertu des textes en vigueur, ces billets, une fois authentifiés, doivent être obligatoirement acceptés comme moyens de paiement dans les transactions entre les agents économiques, notamment par les vendeurs de biens et services’’.

    La BCEAO rappelle que ‘’les modalités d’authentification, par le grand public, des billets de son émission figurent sur son site internet, sous le lien Caractéristiques des billets BCEAO’’.

    ESF/ASG

  • La première édition de la Semaine du numérique démarre le 16 mai prochain

    La première édition de la Semaine du numérique démarre le 16 mai prochain

    Dakar, 28 avr (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique annonce organiser la première édition de la Semaine du numérique, du 16 au 20 mai, dans toutes les régions du pays.

    « La Semaine du numérique ‘Sénégal Connect’ est un événement majeur couplé au Grand Prix du chef de l’Etat pour l’innovation numérique », explique un communiqué du ministère.

    « Le numérique, facteur de développement économique et social » en est le thème.

    La « réflexion » qui découlera de la Semaine du numérique permettra de vulgariser les outils numériques, « pour tous les usagers au Sénégal », ajoute le communiqué.

    « Une caravane nationale aux couleurs de ‘Sénégal Connect’ et une campagne de communication nationale en compagnie de journalistes, d’artistes, de comédiens et d’influenceurs web » figurent dans le programme de l’événement.

    BSF/ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Plus de 90.000 tonnes d’anacarde ont transité par le port de Ziguinchor en 2022 (DG ANAM)

    SENEGAL-ECONOMIE / Plus de 90.000 tonnes d’anacarde ont transité par le port de Ziguinchor en 2022 (DG ANAM)

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Plus de 90 000 tonnes d’anacarde ont transité par le port  de Ziguinchor (sud) lors de la campagne 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, a révélé, vendredi, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritime (ANAM), Massamba Edouard Achille Guèye.

    « Nous avons observé une croissance exponentielle du trafic de fret notamment en ce qui concerne l’anacarde. Nous sommes passés de 56.000 tonnes à plus 90.000 tonnes, soit un chiffre d’affaires de plus de 50 milliards de francs CFA », a indiqué le DG de l’ANAM.

    Avec son homologue du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, M. Guèye visitait des chantiers au Port de Ziguinchor et dans des unités portuaires de la région.

    « En cohérence avec les autres politiques de développement économique et social, ce port de Ziguinchor est la plateforme logistique qui permettrait une meilleure circulation des marchandises et des personnes pour assurer une continuité du terroir », a-t-il dit.

    Selon lui, le port de Ziguinchor était « dimensionné en fonction du trafic antérieur », mais désormais il « prend une dimension additionnelle ». « C’est un port de replis pour la sous-région notamment la Guinée Bissau », a salué Massamba Edouard Achille Guèye.

    « Avant, a-t-il ajouté, nous avions simplement une gare maritime pour le transport des passagers. Mais avec la vision du chef de l’Etat de développer la région naturelle de la Casamance, le potentiel économique a été fortement mis à contribution et valorisé pour permettre à l’activité économique d’être redynamisée pour le bien des communautés de la Casamance ».

    Le port de Ziguinchor et ses unités portuaires sont désormais placés sous la tutelle du Port autonome de Dakar conformément à un décret pris par le chef de l’Etat le 22 février dernier, a signalé Mountaga Sy.

    Selon le DG du Port autonome de Dakar, à travers cette décision, le président de la République « veut redonner au port de Ziguinchor sa dignité de port qui a la composante essentielle de pouvoir polariser les opportunités économiques du terroir et autour ».

    Aussi « sur quinze mois, deux milliards 300 millions de francs CFA » ont-ils été dégagés pour réhabiliter le port commercial de Ziguinchor, a-t-il indiqué.

    MNF/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le Ghanéen George Agyekum Nana Donkor reconduit à la présidence de la banque de la CEDEAO  

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le Ghanéen George Agyekum Nana Donkor reconduit à la présidence de la banque de la CEDEAO  

    Dakar, 28 avr (APS) – Les membres du conseil des gouverneurs de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) ont reconduit à l’unanimité George Agyekum Nana Donkor au poste de président de ladite institution bancaire, annonce un communiqué parvenu vendredi à l’APS.

    Le Ghanéen a été désigné pour un second mandat de cinq ans à compter du 1er février 2024.

    Sa nomination a eu lieu au cours de la 21e session ordinaire du conseil des gouverneurs de la BIDC, le 5 avril dernier.

    Il a été reconduit à ce poste en raison ‘’des progrès réalisés par la banque depuis [sa] prise de fonction en janvier 2020’’, affirme la BIDC.

    ‘’Les réalisations notables enregistrées sous sa direction comprennent la réduction du ratio des prêts non performants de la banque, qui passent de plus de 8 % à 4,28 %, le recouvrement de 77,5 millions de dollars US au titre des arriérés de capital, la croissance du bilan de 36,8 % en 2022, deux émissions consécutives d’obligations sur le marché financier de l’UEMOA couronnées de succès et l’amélioration de la qualité du portefeuille de la [BIDC]’’, souligne la même source.

    Le conseil des gouverneurs a exprimé par ailleurs sa satisfaction quant à l’amélioration de la notation de crédit de la banque, actuellement B2 avec une perspective stable par les agences de notation Moody’s et Fitch.

    C’est ‘’la meilleure notation jamais obtenue dans l’histoire de la banque’’, déclare le communiqué.

    Il ajoute que cette notation ‘’reflète également le renouvellement de la confiance des investisseurs, malgré le contexte économique mondial difficile causé par la pandémie de Covid-19 et la crise Ukraine-Russie’’.

    ‘’Le conseil d’administration de la banque, qui a recommandé au conseil des gouverneurs de renouveler le mandat de M. Donkor, l’a décrit comme un homme aux références professionnelles indéniables et un dirigeant pragmatique, qui a mis en œuvre plusieurs initiatives louables à la tête de la [BIDC]’’, poursuit le communiqué.

    La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO est une banque régionale d’investissement et de développement de premier plan créée par les 15 Etats membres.

    Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo.

    Basée à Lomé, la BIDC s’est engagée à financer des projets et programmes de développement, dans les domaines des infrastructures et des équipements de base, du développement rural et de l’environnement, de l’industrie, etc.

    Elle octroie des prêts à long, moyen et court terme, fait des prises de participation, alloue des lignes de crédit et mène des opérations d’ingénierie financière.

    ESF/ASG