Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce une rationalisation des achats de l’État

    SENEGAL-ECONOMIE / Ousmane Sonko annonce une rationalisation des achats de l’État

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, vendredi, une rationalisation des achats de l’État afin d’optimiser les dépenses publiques.

    ‘’Une rationalisation sera mise en place pour centraliser certains achats de l’État’’, a-t-il déclaré face aux députés lors de la séance ‘’Questions d’actualité au gouvernement’’.

    Cette mesure concernera plusieurs secteurs, notamment ‘’les véhicules administratifs, le carburant, les titres de transport, le mobilier et matériel de bureau, le matériel informatique, les logiciels, ainsi que les médicaments et produits pharmaceutiques’’, a détaillé le Premier ministre.

    Selon M. Sonko, le gouvernement entend instaurer un dispositif de centralisation des achats pour ces catégories afin de rationaliser les dépenses et d’éviter les doublons ou les gaspillages.

    ‘’Cette approche permettra un meilleur contrôle des coûts et une optimisation de l’utilisation des ressources publiques’’, a-t-il assuré.

    Parmi les mesures phares annoncées, une attention particulière sera accordée aux véhicules administratifs.

    Le chef du gouvernement a précisé que l’État prévoit désormais d’acquérir des véhicules de moyenne gamme, privilégiant des modèles plus économiques et mieux adaptés aux besoins réels des administrations.

    ‘’Toute nouvelle acquisition devra être approuvée par une commission spéciale chargée de superviser les achats de l’administration publique’’, a-t-il souligné.

    ‘’Ce mécanisme temporaire permettra d’encadrer les acquisitions en attendant la mise en place d’une politique plus structurée’’, a-t-il ajouté.

    Dans cette dynamique, il a indiqué que chaque administration disposera d’une enveloppe budgétaire spécifique pour la maintenance de son parc automobile, afin de limiter les dépenses excessives et d’assurer une gestion plus efficace des ressources.

    ‘’La rationalisation des achats de l’État est une priorité pour garantir une utilisation optimale des ressources publiques et renforcer la confiance des citoyens dans la gestion des finances publiques’’, a déclaré le Premier ministre.

    AN/OID/ASB

  • SENEGAL-ELEVAGE-JUSTICE / Saint-Louis : un responsable appelle à corser les peines infligées aux auteurs de vols de bétail

    SENEGAL-ELEVAGE-JUSTICE / Saint-Louis : un responsable appelle à corser les peines infligées aux auteurs de vols de bétail

    Saint-Louis, 21 fév (APS) – Le président du Comité communal de lutte contre le vol de bétail de Fanaye (nord), Bocar Ndiaye exhorte les autorités judiciaires à corser davantage les peines d’emprisonnement d’auteurs de ce délit.

    ‘’Souvent, nous nous mobilisons et faisons tout pour appréhender des voleurs mais devant le tribunal ils n’écopent que de 5 à 6 mois de peine d’emprisonnement et pourtant le vol de bétail a été criminalisé’’, a-t-il dit à l’APS, en marge d’un atelier sur la santé animale.

    La loi de 2017 sur le vol de bétail prévoit une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans.

    ‘’A chaque fois qu’un cas suspect est signalé, a-t-il souligné, nous nous mobilisons et demandons aux autorités de corser les peines’’.

    Bocar Ndiaye dit n’avoir jamais entendu un voleur de bétail condamné à une lourde peine malgré la criminalisation du vol de bétail.  »Et les éleveurs dépensent plus pour être rétablis dans leurs droits alors qu’il était question du point de vu de la loi que le voleur rembourse cinq fois plus le prix de l’animal volé », a-t-il souligné, déplorant que le fait que » cela ne soit pas appliqué en réalité ».

    Il a indiqué que le Comité communal de lutte contre le vol de bétail de Fanaye mène ses activités de surveillance  bien au-delà de leur commune.

     »Le comité a ainsi mis en place dans cette dynamique une brigade d’alerte et de surveillance composée de bonnes volontés qui se mobilisent à chaque fois qu’un cas de vol est déclaré dans la commune », a-t-il ajouté.

    Selon lui, ce comité a fortement contribué à réduire les vols qui se comptaient avant à trois en moyenne dans la semaine.

     »Cette baisse, s’explique par le fait que la majorité des grands voleurs qui semaient la terreur dans la zone ont été arrêtés », a-t-il justifié.

    AMD/ASB/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le PM annonce une rationalisation des agences d’exécution et des structures administratives

    SENEGAL-ECONOMIE / Le PM annonce une rationalisation des agences d’exécution et des structures administratives

    Dakar, 21 fév (APS) – Des réformes seront mises en œuvre au plus tard en fin juin pour rationaliser les agences d’exécution et structures administratives, a annoncé, vendredi, le Premier ministre Ousmane Sonko, lors des ‘’Questions d’actualités au gouvernement’’.

    ‘’Au plus tard en fin juin 2025, les agences d’exécution et structures administratives similaires ou assimilées dont les missions se chevauchent seront regroupées et d’autres dont les missions peuvent être efficacement prises en charge par des directions centrales ou des d’autres administrations non personnalisées de l’Etat seront supprimées’’, a déclaré le Premier ministre, en présence de plusieurs ministres.

    Ces réformes qui devront être mises en œuvre au plus tard fin juin 2025, ont pour objectif de remédier aux dysfonctionnements observés dans la gouvernance économique et sociale de ces entités, a-t-il précisé.

    M. Sonko a dénoncé une inflation des agences, souvent créées pour des raisons politiques plutôt que pour répondre à une cohérence d’ensemble.

    ‘’Ces agences sont devenues des centres d’œuvres sociales pour entretenir une clientèle politique, ce qui engendre une masse salariale excessive et une gestion inefficiente’’, a-t-il déclaré.

    Le Premier ministre a également pointé du doigt ‘’des choix d’investissement douteux, dont l’opportunité n’est pas établie et les résultats attendus, souvent nuls’’.

    Parmi les mesures annoncées, figure la fusion de plusieurs agences et fonds aux missions similaires.

    Par exemple, le Fonds d’impulsion de la microfinance, le Fonds national de la microfinance et le Fonds d’appui à l’économie sociale et solidaire seront regroupés.

    De même, l’Agence nationale pour les énergies renouvelables et l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie fusionneront, tout comme l’Office national de formation professionnelle et le Centre national de qualification professionnelle.

    D’autres fusions concernent l’Agence sénégalaise de promotion touristique et la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones côtières (SAPCO), ainsi que le Fonds de crédit pour les femmes et le Fonds national d’entrepreneuriat féminin.

    En outre, certaines structures, comme l’Agence nationale de la maison d’outils, seront purement et simplement supprimées.

    Le Premier ministre a assuré que des mesures d’accompagnement seront mises en place pour préserver les intérêts des travailleurs concernés.

    Il a précisé que cette rationalisation ne se limiterait pas aux agences d’exécution, mais qu’elle s’étendrait également aux services centraux de l’État, afin d’optimiser l’organisation de l’administration.

    AN/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Congo : la SENELEC sera désormais en charge de la distribution de l’électricité (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Congo : la SENELEC sera désormais en charge de la distribution de l’électricité (officiel)

    Dakar, 21 fev (APS) – La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) est désormais l’entreprise en charge de la distribution et la commercialisation de l’électricité en République du Congo, a-t-on appris de la télévision publique congolaise.

    Cette information confirmée par la cellule de communication de la SENELEC, fait état d’une convention d’affermage, d’une durée de dix ans, signée le 13 février dernier à Libreville entre le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique du Congo, Emile Ouosso, et le directeur général de la SENELEC, Pape Toby Gaye.

    ‘’Ce que nous venons de signer, effectivement, a une portée historique, et va raffermir les liens entre les deux Républiques sœurs. Nous pensons que dans les dix ans et même moins, on pourra effectivement redresser le secteur et après aller vers les performances’’, a déclaré le manager sénégalais.

    Le directeur général de la nouvelle société d’électricité du Congo, Pape Mamadou Diop, a, de son côté rappelé les engagements du Sénégal, conformément à la convention.

    ‘’Nous savons qu’il y a les ressources humaines locales qui sont très pertinentes, (…) très importantes dans le pays, (…) qui vont travailler avec nous et qui vont constituer d’ailleurs l’essentiel du personnel’’, a-t-il assuré.

    ‘’Nos ingénieurs sont venus plusieurs fois [au Congo], et ils savent ce qu’il faut faire. Avec l’appui des cadres qui constituent l’essentiel de la société d’électricité du Congo que nous avons bâtie, je crois qu’on va relever le défi et on va résoudre les problèmes en procédure d’urgence’’, a ajouté Pape Mamadou Diop.

    CS/ABB/OID

  • SENEGAL-FINANCES / Fonction publique: vers une rationalisation des dépenses de personnel

    SENEGAL-FINANCES / Fonction publique: vers une rationalisation des dépenses de personnel

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé vendredi, un plan ambitieux visant à rationaliser les dépenses de personnel dans la fonction publique et à améliorer la gestion des ressources humaines de l’État.

    ‘’Il sera procédé d’ici à la fin du mois d’avril 2025 à un audit de l’effectif réel dans la fonction publique, à l’identification des agents et leur catégorisation par hiérarchie, ainsi qu’à une application rigoureuse des taux des éléments variables tels que les heures supplémentaires, les primes et les primes de rendement’’, a déclaré le Premier ministre, devant les députés lors des ‘’Questions d’actualités au gouvernement’’.

    Ousmane Sonko a ajouté que cette initiative vise à identifier les agents, à les classer par hiérarchie et à appliquer rigoureusement les taux des éléments variables.

    Le chef du gouvernement a également annoncé la mise en place d’une interface entre les applications de la solde et des sous-budgets, qui sera opérationnelle avant la fin du mois de juin 2025.

    ‘’Cette interface permettra d’obtenir une situation exhaustive des dépenses de personnel et des états d’exécution en temps réel, facilitant ainsi la reddition des comptes’’, a précisé M. Sonko.

    Dans le cadre de l’effort national de rationalisation, a-t-il expliqué, un ‘’rebasing’’ salarial sera effectué afin d’ajuster les niveaux de revenus entre les corps pour des classifications similaires.

    Le Premier ministre a également indiqué que des mesures spécifiques seront prises pour mettre fin au cumul des indemnités, telles que le cumul de l’indemnité de logement avec la jouissance de logements administratifs et le cumul de fonctions.

    Par ailleurs, un dispositif de suivi rigoureux sera instauré pour prévenir tout dérapage dans la gestion des ressources humaines publiques, selon lui.

    A cet égard, il a annoncé qu’au plus tard à la fin du mois de mars 2025, les mises à disposition, détachements et autres modalités permettant aux fonctionnaires de signer des contrats dans des projets d’investissement exécutés par l’État seront révisés et contrôlés.

    Le Premier ministre a précisé qu’en dehors des secteurs stratégiques tels que la santé, l’éducation, la défense, la sécurité et les quotas interlignés dans les écoles de formation, tout autre recrutement devra être ajusté en interne, sans affecter la masse salariale.

    Les mêmes mesures seront appliquées au secteur parapublic, où les plans de recrutement et les niveaux de rémunération devront être soumis à l’autorisation du Premier ministre, après validation technique.

    AN/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Conjoncture: l’appel de Ousmane Sonko au « sacrifice » et à la « résilience »

    SENEGAL-ECONOMIE / Conjoncture: l’appel de Ousmane Sonko au « sacrifice » et à la « résilience »

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier ministre a demandé, vendredi, aux Sénégalais d’être résilients et de faire preuve de sacrifice face à la conjoncture économique difficile, estimant que le pays avait les ressources pour prendre son destin en main.

     »Ce que je veux dire aux Sénégalais, c’est que la souveraineté, le patriotisme, le développement demandent un sacrifice à commencer par nous-mêmes qui sommes à la tête de ce pays », a-t-il déclaré devant l’Assemblée nationale.

    Ousmane Sonko faisait face aux députés lors de la session  »Questions d’actualités au gouvernement », une première depuis l’installation de la 15e législature.

    Il a assuré que quelle que soit la situation,  »l’on n’est pas arrivé à une fatalité ».

    « Nous avons les ressources qu’il faut pour prendre notre destin en main », a t-il dit, ajoutant qu’on  »n’a pas le droit de rater une 3e alternance après les échecs de la première et de la deuxième ».

    Le Premier ministre a appelé les Sénégalais à « ne pas suivre les sirènes de ceux qui ont détruit ce pays « , faisant allusion à l’ancien régime (2012-2024).

    Il a invité ses concitoyens à faire confiance aux nouvelles autorités arrivées au pouvoir en mars 2024. « Un président qui n’a pas une masse critique de citoyens qui comprennent et l’accompagnent ne peut avoir des résultats », a-t-il dit.

    Ousmane Sonko s’est adressé « particulièrement à la jeunesse », parce que, selon lui,  » toute la contre-communication (de l’opposition), c’est pour détourner l’esprit de cette jeunesse » qui a  »majoritairement voté » pour le candidat Bassirou Diomaye Faye.

    « Jugez-nous par rapport à la conformité ou non des actes que nous posons ou des propos que nous avions tenus hier », a-t-il demandé.

    Ousmane Sonko a invité les Sénégalais à « faire un choix ».  »Soit rompre avec la roublardise, la facilité, les raccourcis pour définitivement emprunter la voix de la vertu, de la rigueur, de la transparence dans la gestion des affaires publiques et se propulser irréversiblement vers le développement », a t-il dit.

    « Ou bien perpétuer les mêmes artifices basés sur le faux, le saupoudrage et le mensonge d’Etat pour sombrer éternellement dans les abysses préjudiciables du sous-développement et leurs désastreuses conséquence », a-t-il prévenu.

    HK/SKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Rapport de la Cour des comptes : « des enquêtes seront ouvertes », selon le ministre de la Justice

    SENEGAL-JUSTICE / Rapport de la Cour des comptes : « des enquêtes seront ouvertes », selon le ministre de la Justice

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a réaffirmé, vendredi, à l’Assemblée nationale, que des enquêtes seront ouvertes pour situer les responsabilités dans les manquements relevés par la Cour des comptes dans son rapport sur la situation des finances publiques de 2019 à mars 2024.

     »Il est important de dire que la justice sera saisie, des enquêtes seront ouvertes, et on s’évertuera à établir l’ampleur du mal dont on est saisi, à éclaircir ces violations des règles budgétaires et surtout cette dynamique de dissipation de nos deniers publics », a t-il dit.

    Le ministre répondait à une interpellation d’un député sur la suite judiciaire à réserver au rapport de la Cour des comptes lors des  »Questions d’actualités au gouvernement ».

     »On veillera à faire des investigations qui auront pour finalité non seulement de les établir de façon irréfutable au moyen de preuves intangibles, mais aussi de mettre en cause et de poursuivre toute personne qui aura eu à commettre un quelconque acte de nature à favoriser cette entreprise criminelle », a promis le ministre de la Justice

    Il estime que le plus important est de récupérer les montants faramineux de plusieurs centaines de milliards de francs CFA.

     »Nous envisageons de mettre en branle des systèmes de règlement tels que la médiation pénale qu’il va falloir améliorer, mais encore une fois, je pense que l’action de la justice serait quelque peu vaine, si véritablement on ne parvient pas d’une façon ou d’une autre à récupérer ces importants montants qui ont été dissipés et dont le pays a le plus grand besoin », a dit le Garde des Sceaux

    A l’en croire, l’Etat compte explorer cette dynamique de récupération de ses deniers publics, en dehors même du fait qu’il va falloir établir les responsabilités et en tirer toutes les conséquences de droit.

    Auparavant, Ousmane Diagne a réaffirmé que les conclusions du rapport de la Cour des comptes pointent des faits susceptibles de revêtir des qualifications pénales.

     »Les faits relevés par la Cour des comptes sont susceptibles de revêtir des qualifications pénales parce qu’ils retraçaient de graves violations des règles budgétaires, mais surtout la dissipation d’une partie extrêmement importante et exagérée de nos deniers publics », a-t-il accusé.

    Selon lui,  »il a été fait état de recettes qui ont été irrégulièrement rattachées à des exercices budgétaires pour minorer le déficit budgétaire ».

    L’audit a révélé également que d’importants crédits ont été transférés à des services non spécialisés de l’Etat, a t-il ajouté, notant que  »des opérations qui ne sont pas retracées dans la comptabilité de l’Etat, qui échappent de ce fait au contrôle de l’Etat ».

    Sur la criminalisation de ces infractions financières, il a répondu:  »C’est une possibilité, mais en tout état de cause, ce qui est le plus important à nos yeux, c’est de faire en sorte que l’on puisse non seulement établir de façon irréfutable la responsabilité des personnes qui ont été à l’origine de cette situation et de les poursuivre ».

    HB/OID/SKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Des missions du FMI et de la BM attendues à Dakar (PM)

    SENEGAL-ECONOMIE / Des missions du FMI et de la BM attendues à Dakar (PM)

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier Ousmane Sonko a annoncé, vendredi, devant les députés, l’arrivée prochaine de missions du FMI et de la Banque mondiale au Sénégal dans le sillage de la publication du rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques de 2019 à mars 2024.

    ‘’Il ne faut pas dire des choses qui peuvent être contredites facilement. Le FMI sera là, la Banque mondiale sera là la semaine prochaine’’, a déclaré le chef du gouvernement, répondant à l’interpellation du député de l’opposition Abdou Karim Sall, sur la crédibilité du rapport de la Cour des comptes, lors de ‘’Questions d’actualités au gouvernement.

    Le député Abdou Karim Sall a affirmé, vendredi, que l’audit du rapport sur la situation financière de 2019 à mars 2024 par la Cour des comptes n’est pas crédible aux yeux des bailleurs.

    ‘’Personne ne croit à la crédibilité et au sérieux de ce rapport, en tout cas pas nos partenaires techniques et financiers dont le FMI’’, a-t-il dit.

    Selon l’ancien ministre sous Macky Sall, c’est un rapport ‘’commandité pour faire diversion et amuser les Sénégalais’’.

    M. Sall a souligné que, depuis 2018, le Fonds monétaire international (FMI) a ‘’évalué et jugé que les finances publiques étaient absolument transparentes’’.

    Le maire de Mbao (banlieue de Dakar) a ajouté que les bailleurs de fonds ont ‘’tous fini de rejeter sans équivoque ce rapport qui, hélas, a eu l’effet d’un pétard mouillé’’.

     »Le rapport est crédible et crédibilisé par les bailleurs »

    Le Premier ministre a démenti les propos de Abdou Karim Sall.

    ‘’Vous dites que les bailleurs ne croient pas à ce rapport, c’est une contrevérité’’, a-t-il dit, soulignant que, jeudi, le ministre des Finances et du Budget a tenu ‘’une réunion virtuelle avec les investisseurs institutionnels internationaux du Sénégal avec plus de 350 participants’’.

    ‘’Il ne faut pas dire des choses qui peuvent être contredites facilement. Le FMI sera là, la banque mondiale sera là la semaine prochaine’’, a annoncé le chef du gouvernement.

    ‘’Le rapport est crédible et crédibilisé par tout le monde et en premier ces bailleurs qui savent très bien ce qui s’est passé au Sénégal’’, a-t-il insisté en parlant des malversations et des ‘’écarts’’ révélés par l’audit du rapport sur la situation financière de 2019 à mars 2024, publié le 12 février dernier.

    Il a déploré les critiques de Abdou Karim Sall contre la Cour des comptes, ‘’une institution qui ne peut pas faire l’expertise d’un rapport d’audit, accéder à tous les éléments et aller raconter des contrevérités’’.

    HK/OID

  • SENEGAL-ARTISANAT / Mékhé veut un soutien de l’Etat pour valoriser les métiers des cuirs et peaux

    SENEGAL-ARTISANAT / Mékhé veut un soutien de l’Etat pour valoriser les métiers des cuirs et peaux

    Mékhé, 21 fév (APS) – Le maire de la commune de Mékhé, Maguette Wade a plaidé pour un soutien multiforme de l’État, afin de valoriser ses métiers de cuirs et peaux et sa position stratégique, et devenir un pôle de développement et une zone d’investissement.

    S’exprimant, jeudi, lors d’une table ronde sur le financement de l’artisanat, Maguette Wade a décliné ses ambitions pour Mékhé, réputée pour son ingénierie dans les métiers des cuirs et peaux, qui pourront être atteints grâce à un financement qui impacte l’ensemble des acteurs évoluant dans le département et la région de manière générale.

    Présidée par l’adjoint au préfet du département de Tivaouane, Mamadou Thiam, la rencontre qui a eu lieu à l’hôtel de ville de Mékhé, a regroupé des experts financiers, des citoyens de la commune, des acteurs de développement et des chefs d’entreprise.

    Le conseiller économique du ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Sène était aussi présent.

    ‘’Notre volonté est de booster l’économie à travers une plateforme des peaux et cuirs, faciliter les prêts parmi les acteurs de l’écosystème et acter l’érection d’un centre de formation aux métiers des peaux et cuirs’’, a-t-il dit.

    Pour lui, cela permettra de ‘’tirer avantage de la position stratégique de Ngaye Mékhé’’.

    ‘’Pour renforcer cette position, nous en appelons vivement à l’Etat du Sénégal, pour qu’il poursuive la construction de la route Mékhé-Touba, Mékhé-Baba-Garage et Mékhé-Thilmakha’’, a plaidé l’édile.

    Il a aussi fait part de son souhait de voir un port sec implanté à Mékhé, par l’extension du chemin de fer d’une quinzaine de kilomètres, ainsi qu’un data center, pour assurer la continuité des affaires.

    Pour l’élu, la commune de Mékhé a besoin d’élargir son assiette foncière et fiscale.

    ‘’Notre survie dépendra de la volonté de l’Etat d’élargir notre périmètre communal, qui s’étend sur 5 kilomètres-carrés, pour 35.000 habitants’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous avons chiffré nos besoins en investissements autour de 8 milliards (de FCFA). Notre passé se dessinait par l’artisanat, notre présent se confirme par l’artisanat et notre futur se fera à travers l’artisanat’’, a-t-il affirmé.

     Maguette Wade considère que ‘’le Sénégal ne se fera pas sans compter sur Ngaye (…), avec ses 1.400 ateliers’’.

    Il a indiqué que le chiffre d’affaires des 1.400 ateliers répertoriés, s’élève à 40 milliards de FCFA.

    Le maire de Mékhé s’est étonné de ce que ‘’l’Afrique ne retienne que moins de 4% du marché mondial des peaux et cuirs’’, qui se chiffre à ‘’460 milliards de dollars’’.

    Il a évoqué deux exemples de politique artisanale sur le continent, celui du Nigeria, qui ‘’importe peu’’ de chaussures, comptant essentiellement sur sa production locale à Kaduna, et celui du Kenya, où, ‘’à partir du mois de juin, on ne peut plus importer de chaussures’’.

    ‘’Pourquoi le Sénégal veut continuer d’être le dindon de la farce pour alimenter les grandes puissances comme la Turquie, l’Italie, la France, la Chine ?’’, s’interroge-t-il.

    Il n’a pas manqué de donner l’exemple du Maroc.

    En tant qu’ancien secrétaire général de l’Association des institutions africaines de financement du développement, dont était membre la Banque populaire du Maroc, il a noté que ‘’c’est cette banque qui a financé le développement de l’artisanat du Maroc’’.

    Le conseiller économique du ministre du Commerce, Abdoulaye Sène a noté que la vision développée par Maguette Wade ‘’colle parfaitement avec les préoccupations du référentiel Sénégal Vision 2050’’.

    ‘’L’Institut de technologie alimentaire (ITA), dans sa nouvelle politique, entend se déployer au niveau des terroirs, pour apporter son expertise’’, a dit son directeur général Momar Talla Guèye, conformément à la vision de territorialisation des politiques publiques.

    Il a annoncé la signature d’une convention avec la mairie de Mékhé, pour lui faire bénéficier du savoir-faire de l’ITA.

    MKB/ADI/ASB/MK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Oussouye : des kits de démarrage d’activité remis à dix jeunes filles

    SENEGAL-ECONOMIE / Oussouye : des kits de démarrage d’activité remis à dix jeunes filles

    Oussouye, 21 fév (APS) – Le président du Conseil départemental d’Oussouye, Maurice Diédhiou, a remis, vendredi, des kits de démarrage d’activités génératrices de revenus à dix jeunes filles de la commune formées dans les métiers de la restauration et de la coiffure, a constaté l’APS.

    « Ce lot de matériel va permettre aux bénéficiaires ayant déjà subi la formation en restauration et en coiffure, de démarrer leurs activités génératrices de revenus », a expliqué le président du conseil départemental d’Oussouye lors de la cérémonie de remise des kits. Celle-ci a eu lieu en présence d’une délégation de son partenaire , la région Grand-Est (France), Solidarités et coopérations pour le développement.

    Les diplômées en coiffure qui se sont constituées en GIEont reçu une cuisinière mixte, un frigo grand modèle, des assiettes, des verres, des couverts, des chaises, des tables, des ustensiles complets de cuisine professionnelle, un micro-onde et un mixeur. « La valeur de ce lot de matériel est estimée à un million de francs CFA », a indiqué Maurice Diédhiou.

    Pour les coiffeuses, leur kit est composé d’une décoration murale pour salon de beauté, de deux miroirs grand modèle, d’un ventilateur mural, d’une chaise à salon, d’un fer à lisser, d’un séchoir, de matériel complet de pédicure et manucure… Le montant de ce matériel est estimé également à un million de francs CFA.

    Les filles ayant opté pour la création d’une entreprise individuelle ont reçu un lot de matériel d’une valeur de 375.000 frans CFA.

    Le président du conseil départemental a  invité les filles bénéficiaires à  »user de leur matériel pour faire éclore leur talent ».

     »Les kits qui ont été mis à la disposition des dix jeunes filles des communes d’Oussouye sont adaptés à leur secteur d’activité et vont leur permettre de lancer une activité génératrice de revenus, tout en facilitant l’accès à des crédits auprès des institutions financières », a pour sa part relevé la chargée du projet Égalité femme-homme à Gescod, Charlotte Bakhoum.

    « Aujourd’hui, grâce à l’appui du Conseil départemental d’Oussouye et de son partenaire, la région Grand-Est (France), Solidarités et coopérations pour le développement (Gescod), nous pouvons commencer nos activités qui peuvent nous rapporter des revenus, en vue d’asseoir notre autonomie financière et promouvoir notre insertion socio-économique », a réagi Léa Diatta, restauratrice de formation et bénéficiaire.

    Les kits offerts ont été obtenus grâce au partenariat entre l’Entente interdépartementale de Ziguinchor, regroupant les conseils départemental d’Oussouye, de Ziguinchor et Bignona et la région du Grand-Est.

    Ce programme financé par le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères s’engage à promouvoir l’appui à l’égalité, à l’autonomisation et à la protection sociale des jeunes filles et des femmes au sein des régions partenaires du Grand-Est, dont le Sénégal, le Bénin, le Togo et le Maroc.

    MNF/MK/SKS/ASG