Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’ADEPME et le FAGACE nouent un partenariat pour aider les PME sénégalaises à se financer  

    SENEGAL-ECONOMIE / L’ADEPME et le FAGACE nouent un partenariat pour aider les PME sénégalaises à se financer  

    Dakar, 28 avr (APS) – L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) du Sénégal et le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) ont signé une convention de partenariat pour ‘’sécuriser’’ les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises en assurant leur ‘’financement massif’’, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    ‘’Nous venons de procéder […] à la signature d’une importante convention de partenariat, qui nous permet de lier nos efforts pour favoriser le financement massif et sécuriser les PME au Sénégal’’, a dit le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira.

    La signature de l’accord survient au moment opportun, le tissu économique sénégalais étant composé actuellement de près de 80 % de PME, a souligné M. Diabira.

    Le Fonds africain de garantie et de coopération économique et l’ADEPME ont un ‘’rôle important à jouer’’ dans le financement des petites et moyennes entreprises, pour ‘’une plus grande contribution à la création de richesses et à la croissance de l’économie sénégalaise’’, a-t-il dit.

    La garantie fournie par la signature du FAGACE va produire ‘’un effet levier’’ pour les PME, selon M. Diabira.

    Le partenariat noué va faciliter la gestion de ces entreprises, espère-t-il, assurant que le fonds africain basé à Cotonou leur apportera des mécanismes de garantie contre le défaut de paiement.

    Ngueto Tiraïna Yambaye, son directeur général, signale que les deux parties sont en train de ‘’construire quelque chose de nouveau dans l’écosystème des PME en Afrique et des institutions de financement du développement’’.

    Elles veulent ‘’contribuer davantage […] à la création de richesses au Sénégal’’, a dit M. Yambaye.

    Le Fonds africain de garantie et de coopération économique est une institution de premier plan évaluée par des agences de notation de référence, dont Wara, a-t-il affirmé.

    Le FAGACE déclare contribuer au développement économique et social des Etats africains en aidant à financer leurs PME.

    Créée depuis une vingtaine d’années, l’ADEPME est chargée de densifier le tissu des PME sénégalaises, de les assister et de les encadrer.

    Elle va ouvrir un guichet unique de financement des petites et moyennes entreprises en mai prochain, selon Idrissa Diabira.

    ‘’Nous aurons l’occasion d’aborder toutes les questions liées à l’accès au financement, lors de la troisième édition du Forum de la PME sénégalaise en juin prochain’’, a-t-il ajouté.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole : le porte-parole du CNCR satisfait du coup de pouce de l’Etat

    SENEGAL-AGRICULTURE / Campagne agricole : le porte-parole du CNCR satisfait du coup de pouce de l’Etat

    Kaolack, 28 avr (APS) – Le président du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), Sidy Bâ, s’est réjoui vendredi de la ‘’forte subvention’’ que l’Etat sénégalais a consentie sur les fertilisants, ainsi que de la mise à disposition de 50 mille tonnes de phosphate aux producteurs.

     ‘’Nous sommes satisfaits parce que, cette année, les fertilisants ont été fortement subventionnés, que ce soient les fertilisants chimiques ou ceux organiques. Et la très bonne nouvelle, c’est qu’on va mettre à la disposition des producteurs que nous sommes 50 mille tonnes de phosphates, pour nous aider à mieux refertiliser les terres’’, s’est-il réjoui dans un entretien exclusif avec l’APS.

     Porte-parole du CNCR, Sidy Bâ estime qu’il faut organiser des séances de sensibilisation auprès des acteurs agricoles, notamment des paysans, pour ‘’tirer les leçons du passé par rapport à l’utilisation de ces phosphates-là’’.

    ‘’Il faut que les paysans soient bien sensibilisés et bien capacités pour que, une fois les phosphates mis entre leurs mains, qu’ils puissent les utiliser à bon escient, pour éviter de faire comme par le passé, au temps du régime socialiste, où on a subventionné plusieurs milliers de tonnes de phosphate qu’on a laissées derrière les concessions et qui n’ont pas servi à grand-chose’’, a-t-il suggéré.

    Il estime que ces expériences-là doivent servir à quelque chose pour aborder la prochaine saison hivernale en toute sérénité. Il assure que les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) pour la prochaine saison des pluies sont ‘’rassurantes’’.

     ‘’Selon l’ANACIM, les premières pluies vont s’installer à partir du 15 juin et l’hivernage va se prolonger jusqu’à mi-octobre. Ce sont des nouvelles qui nous rassurent, même si nous avons quelques inquiétudes par rapport aux pauses pluviométriques annoncées pour les mois d’août et septembre 2023’’, a-t-il dit confié.

    Ces mois-là sont des ‘’périodes cruciales’’ pour les cultures, justifiant ainsi la nécessité d’aller vers la maîtrise de l’eau, ‘’condition sine qua none’’ de la réussite d’’’une agriculture performante’’ au Sénégal et pouvant nourrir les Sénégalais.

     ‘’Il faut forcément que nous allions vers une maîtrise complète de l’eau pour que les paysans puissent cultiver toute l’année et pas seulement pendant l’hivernage’’, a-t-il indiqué.

     ADE/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE  / Campagne agricole : 40 des 100 milliards de francs CFA prévus serviront à l’achat d’engrais, selon Aly Ngouille Ndiaye

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE  / Campagne agricole : 40 des 100 milliards de francs CFA prévus serviront à l’achat d’engrais, selon Aly Ngouille Ndiaye

    Dakar, 28 avr (APS) – Quarante pour cent du budget de 100 milliards de francs CFA alloué à la campagne agricole 2023-2024 seront destinés à l’achat d’engrais, le restant devant être réparti entre les semences, le ‘’conseil agricole’’ et la protection des végétaux, a-t-on appris jeudi soir du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

    Il s’entretenait avec les journalistes à la fin d’un conseil interministériel consacré à la prochaine campagne agricole, sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.

    Cette campagne coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué le chef du gouvernement.

    ‘’Nous allons allouer 40 % du budget de cette année aux fertilisants (engrais)’’, a dit Aly Ngouille Ndiaye aux journalistes.

    Les 60 % restants serviront à l’achat de semences, au ‘’conseil agricole’’ et à la protection des végétaux, a-t-il ajouté.

    Vingt-quatre milliards de francs CFA seront utilisés pour l’acquisition de semences d’arachide, soit une hausse de 10 milliards sur le montant alloué l’année dernière à cette filière en termes de semences, selon le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

    ‘’Nous allons augmenter de manière sensible le volume de fertilisants’’, a-t-il promis en rappelant que 167.000 tonnes d’engrais avaient été achetés en 2022.

    Lors de la dernière campagne agricole, ‘’nous avons eu quelques soucis avec la direction de la protection des végétaux (DPV), qui ne disposait pas de beaucoup de moyens pour faire face aux attaques’’, a ajouté Aly Ngouille Ndiaye.

    De 1 milliard en 2022, le budget alloué à la DPV passera cette année à 2 milliards 750 millions, selon M. Ndiaye.

    Le Premier ministre, lui, a énuméré 19 mesures prises lors du conseil ministériel, afin que ‘’la campagne agricole qui s’annonce puisse battre tous les records en termes de production’’.

    L’une des mesures consistera à faire en sorte que la mise en place des commissions de cession des intrants agricoles ait lieu au plus tard le 15 mai prochain, selon Amadou Ba.

    Cette année, le gouvernement innove en soutenant la culture du blé et du tournesol, a dit Aly Ngouille Ndiaye.

    Le ministère va intervenir aussi dans la plantation de palmiers, dans le but de soutenir la production locale d’huile de palme, selon M. Ndiaye.

    FDS/ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE  / Le gouvernement prend 19 mesures pour un bon déroulement de la prochaine campagne agricole

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le gouvernement prend 19 mesures pour un bon déroulement de la prochaine campagne agricole

    Dakar, 27 avr (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a annoncé, jeudi, à Dakar, 19 mesures prises lors d’un conseil ministériel tenu le même jour, afin que ‘’la campagne agricole qui s’annonce puisse battre tous les records en termes de production’’.

    La campagne agricole 2023-2024 coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué M. Ba.

    S’exprimant à la fin de la rencontre gouvernementale, il a dit avoir demandé au ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, de prendre les mesures nécessaires pour le démarrage effectif, en mai prochain, de la campagne agricole.

    ‘’Il (le ministre de l’Agriculture) veillera à la mise en place des commissions de cession des intrants agricoles par les autorités administratives, au plus tard le 15 mai 2023’’, a affirmé M. Ba.

    Aly Ngouille Ndiaye est invité aussi par le Premier ministre à assurer le suivi de la mise en place des intrants agricoles et du comportement des cultures.

    M. Ndiaye va engager, en relation avec la Primature et le ministère des Finances et du Budget, l’octroi des agréments en vue de la fourniture des semences et des engrais aux producteurs.

    Il lui a été demandé aussi de doter les directions nationales et les services techniques de son département ministériel de moyens logistiques.

    Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire est chargé de veiller à la distribution complète des intrants agricoles (semences et engrais) aux directions régionales du développement rural.

    Il va renforcer le programme de reconstitution du capital semencier, selon le Premier ministre.

    Aly Ngouille Ndiaye devra améliorer la mise en marché de toutes les spéculations agricoles, ‘’par l’appui à la contractualisation’’ des producteurs et des opérateurs économiques.

    De même va-t-il proposer un schéma adéquat de commercialisation au profit des producteurs et de leurs coopératives, en accordant ‘’une attention spéciale à la situation des huileries’’.

    Le Premier ministre a auss demandéi à M. Ndiaye d’‘’engager les moyens requis pour intensifier la lutte contre les oiseaux granivores qui menacent les périmètres rizicoles dans la vallée du fleuve Sénégal’’ (nord) et de ‘’procéder à la cession, dans les meilleures conditions pour les producteurs, du matériel agricole […] récemment acquis par l’Etat’’.

    Le gouvernement a décidé d’‘’anticiper sur la distribution de semences certifiées de qualité et d’engrais à des conditions de marché favorables’’ et de ‘’renforcer les capacités d’intervention de la direction de la protection des végétaux’’.

    Il a promis en même temps d’assurer une bonne diffusion-vulgarisation des données météorologiques et d’accélérer l’aménagement des périmètres rizicoles dans les vallées de l’Anambé (sud) et du fleuve Sénégal, avec l’intensification des activités de la SAED et de la SODAGRI’’. Il s’agit des sociétés nationales chargées de l’exploitations de ces deux vallées.

    ‘’Des financements rapides et à bas prix’’

    Selon Amadou Ba, le ministère dirigé par Aly Ngouille Ndiaye va prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre des projets d’irrigation et de récupération des terres salées dans certaines zones de production, dont Tambacounda (est), Ziguinchor, Sédhiou (sud) et Fatick (centre).

    Il a demandé à M. Ndiaye de soumettre au gouvernement ‘’un dispositif préventif et efficace de sauvegarde de la vocation agricole des Niayes (ouest)’’ et de développer la culture du blé dans les zones favorables.

    Le ministre des Finances et du Budget, lui, est invité à ‘’doter le ministère de l’Agriculture des ressources suffisantes pour assurer le financement de la campagne agricole’’ et à ‘’donner les premières indications, lors du débat budgétaire qui aura lieu à l’Assemblée nationale avant le 30 juin de cette année’’.

    Mamadou Moustapha Ba est chargé de prendre les mesures nécessaires pour solder la dette des opérateurs privés stockeurs pour l’année 2021-2022, au plus tard à la fin de la semaine prochaine, selon Amadou Ba.

    Le ministre des Finances et du Budget doit aussi ‘’soumettre à la validation, par le gouvernement, un plan d’apurement de la dette de la campagne 2022-2023’’. ‘’Ce plan sera soumis au gouvernement avant le 15 mai.’’

    Aussi a-t-il été demandé à la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération d’‘’inviter les banques à faire en sorte qu’on puisse échanger sur la problématique des taux d’intérêt assez élevés’’ et de ‘’veiller à une bonne articulation entre les instruments de financement que [sont] la DER, le FONGIP et les banques’’.

    De telles mesures vont ‘’permettre aux agriculteurs qui en ont besoin d’avoir des financements rapides et à bas prix’’, a conclu le chef du gouvernement.

    FDS/ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La Stratégie nationale de souveraineté alimentaire justifie la hausse du budget de la campagne agricole, selon Amadou Ba

    SENEGAL-AGRICULTURE / La Stratégie nationale de souveraineté alimentaire justifie la hausse du budget de la campagne agricole, selon Amadou Ba

    Dakar, 27 avr (APS) – La campagne agricole 2023-2024 coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué, jeudi, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’La campagne agricole 2023-2024 […] s’appuie sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire […] C’est pourquoi le président de la République a décidé […] de relever de façon exceptionnelle le soutien du gouvernement et de porter le financement de la campagne agricole 2023-2024 à 100 milliards de francs CFA’’, a dit M. Ba.

    Le chef du gouvernement présidait un conseil interministériel consacré aux préparatifs de la prochaine campagne agricole.

    ‘’Ces efforts soutenus du gouvernement ont permis de faire passer la production céréalière de 1.502.517 à 3.663.690 tonnes, de 2011 à 2022, soit une hausse de 144 %’’, a-t-il déclaré.

    Durant la même période, la production d’arachide a augmenté de 30 % et celle des fruits et légumes de 128 %, selon le Premier ministre.

    ‘’Ces évolutions notoires relèvent de l’accroissement des rendements et des superficies cultivées, mais aussi des efforts fournis par l’Etat, notamment durant les campagnes agricoles, avec la subvention des intrants et du matériel agricoles’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Le secteur agricole, moteur de croissance, occupe une position stratégique dans le Plan Sénégal émergent, qui est le socle des grandes orientations de nos politiques économiques et sociales’’, a poursuivi Amadou Ba.

    Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne, qui sont à l’origine du renchérissement des prix des engrais, le budget destiné à la campagne agricole est en forte hausse, a-t-il dit.

    De 40 milliards de francs CFA en 2019, il est passé à 90 milliards en 2022, puis à 100 milliards pour cette année, selon le Premier ministre.

    FDS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le FONGIP et le FAGACE signent un accord-cadre de coopération, vendredi

    SENEGAL-ECONOMIE / Le FONGIP et le FAGACE signent un accord-cadre de coopération, vendredi

    Dakar, 27 avr (APS) – Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) vont signer un accord-cadre de coopération, vendredi à 17 heures, au Terrou Bi, à Dakar, selon un communiqué reçu à l’APS.

    ESF/ASG

     

  • SENEGAL-ENERGIE-SANTE / Report de la signature de conventions de subvention pour l’électricité et le secteur pharmaceutique  

    SENEGAL-ENERGIE-SANTE / Report de la signature de conventions de subvention pour l’électricité et le secteur pharmaceutique  

    Dakar, 27 avr (APS) – Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a annoncé le report sine die de sa signature de conventions de subvention destinées à l’électricité et à la ‘’relance’’ du secteur pharmaceutique.

    Il va signer deux conventions avec la délégation de l’Union européenne au Sénégal et l’Agence française de développement, selon un communiqué de son secrétaire général, Allé Nar Diop.

    Les subventions attendues de cet accord seront destinées au secteur pharmaceutique et à l’électrification des régions de Matam (nord) et de Ziguinchor (sud), précise le texte.

    ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Diourbel : la mairie invitée à veiller à l’entretien des routes réalisées par le FERA

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Diourbel : la mairie invitée à veiller à l’entretien des routes réalisées par le FERA

    Diourbel, 27 avr (APS) – Le directeur général du Fonds d’entretien routier autonome (FERA), Pape Ibrahima Faye, a invité, jeudi, la mairie de Diourbel (centre ouest) à veiller à l’entretien des routes réalisées dans cette commune, dans le cadre du programme d’urgence « Xeyu ndaw ni ».

     »Quand on construit de nouvelles routes avec tous ces linéaires qui ont été réalisés, l’enjeu maintenant c’est de les entretenir. C’est le rôle fondamental du Fonds, mais également de la mairie qui doit s’y atteler », a-t-il déclaré à l’issue d’une tournée destnée à s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers du FERA dans la commune.

    Dans le but d’aider à parvenir à cet objectif, dit-il,  »il est mis à la disposition de la commune, une balayeuse de voirie pour l’aider à entretenir des routes, mais aussi près de 234 cantonniers pour la préservation de ce patrimoine routier, dans le cadre du programme d’urgence Xëyu ndaw ni ».

     »Ces travaux ont complètement changés le visage de Diourbel. Et les populations que nous avons rencontrées ont montré une satisfaction totale pour les réalisations », s’est-il réjoui.

    Ce projet porte sur un linéaire de 28,3 km de routes entièrement financés par le FERA, pour un coût total de 5 milliards 150 millions de francs CFA, a-t-il expliqué.

    Le maire de Diourbel, Malick Fall, souligne qu’il s’agit d’une vieille doléance et d’une promesse de campagne, réalisée par le chef de l’État pour rendre la circulation plus fluide dans les grands quartiers de la ville.

     »À l’heure actuelle, les travaux sont à peu près à 75% de taux de réalisation », a de son côté précisé le chef de mission en charge du contrôle des travaux, Khadim Niang. Selon lui,  »il ne reste plus que les travaux de de génie civil à compléter, ainsi que la réalisation des signalisations horizontales et verticales, le traçage de la route, la mise en place de passages piétons et des ralentisseurs programmés pour chaque tronçon. »

    MK/ASB/ASG

  • VIDEOS / Journée Nationale de l’huître

    VIDEOS / Journée Nationale de l’huître

    Journée Nationale de l’huître : L’ANA rappelle l’importance de cette filière au Sénégal.

     

    Journée Nationale de l’huître : L’ANA rappelle l’importance de cette filière au Sénégal. v.wolof

     

    Journée nationale de l’huître : FAO préconise la modernisation de la Filière.

     

    Fguirassy

  • La création de l’Autorité de régulation de la commande publique désormais effective, le décret présidentiel étant signé

    La création de l’Autorité de régulation de la commande publique désormais effective, le décret présidentiel étant signé

    Dakar, 27 avr (APS) – La réforme instituant la création de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), en remplacement de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), est maintenant bouclée, a appris l’APS jeudi de la nouvelle institution.

    ‘’L’ARMP n’existe plus. La naissance de l’ARCOP est officiellement actée. Le décret numéro 2023-832 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la nouvelle autorité a été signé par le président de la République, le 5 avril’’, annonce le service chargé de la communication de l’ARCOP dans un document.

    La nouvelle structure est définie comme ‘’une autorité administrative indépendante, rattachée à la présidence de la République’’.

    ‘’Elle bénéficie d’une autonomie administrative et financière. Son siège est à Dakar. Mais des antennes régionales peuvent […] être créées’’, explique le document, auquel est joint le décret signé par le président de la République.

    ‘’La mission de l’Autorité de régulation de la commande publique’’ consiste à ‘’assurer la régulation du système de passation et d’exécution des contrats de la commande publique’’, précise la même source.

    L’ARCOP ‘’émet […] des avis, propositions ou recommandations dans le cadre de la définition des politiques et de l’assistance à l’élaboration de la réglementation en matière de commande publique’’.

    Elle est chargée de veiller ‘’à la mise en œuvre d’une commande publique responsable et durable, de contribuer à l’information et à la formation de l’ensemble des acteurs de la commande publique’’.

    Elle a également pour rôle de veiller ‘’au développement du cadre professionnel et à l’évaluation des performances des acteurs du système de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique’’.

    Il revient aussi à l’ARCOP d’‘’exécuter des enquêtes, de mettre en œuvre des procédures d’audit indépendant, de sanctionner les irrégularités constatées, de procéder au règlement non juridictionnel des litiges nés à l’occasion de la passation des marchés publics et des contrats de partenariat public-privé (PPP)’’.

    En même temps, la nouvelle institution doit ‘’rendre des avis ou […] proposer des solutions, dans le cadre du règlement amiable des litiges nés à l’occasion de [l’]exécution’’ desdits marchés et contrats de PPP.

    La rationalisation des organes chargés de la commande publique est la finalité de la réforme instituant l’ARCOP, précise le document.

    L’autorité administrative chargée de la commande publique a vu le jour avec des ‘’innovations’’ dans ce domaine, dont l’unification du cadre juridique et institutionnel des partenariats public-privé et l’élargissement du champ d’application à toutes les formes de partenariat public-privé.

    Des ‘’changements majeurs’’

    De ces innovations fait partie aussi l’introduction de la notion d’accord-programme, ce qui permet de ‘’conclure un contrat établissant tout ou partie des règles relatives aux commandes à passer au cours d’une période donnée, pour la mise en œuvre rapide de programmes d’investissements de contrats de partenariat public-privé portant sur des besoins sensiblement similaires’’.

    La répartition des compétences entre les organes de gouvernance dans une logique de rationalisation et d’évitement des incompatibilités fait partie des nouveautés.

    La réforme consacre la dévolution à la Direction centrale des marchés publics – l’organe chargé du contrôle a priori des délégations de service public – des mêmes fonctions qu’en matière de contrat de partenariat public-privé.

    La suppression du conseil des infrastructures et la répartition de ses compétences entre d’autres entités – l’organe de contrôle a priori, l’organe de régulation et l’Unité nationale d’appui aux PPP – est l’une des innovations.

    La consécration de la notion d’offre d’initiative privée, la révision des délais de certaines procédures et la discrimination positive en faveur du secteur privé local, pour les partenariats public-privé dont le montant n’atteint pas un certain seuil à fixer par décret, font partie des nombreuses dispositions nouvelles.

    La réforme apporte aussi des ‘’changements majeurs’’, dont l’extension des compétences de l’ARCOP à tous les domaines de la commande publique et les audits des marchés publics et des contrats PPP – y compris les marchés qui font l’objet d’une dérogation.

    De ces changements fait également partie la création d’un institut de la commande publique, qui se chargera d’‘’accompagner la professionnalisation du système’’.

    Désormais, le comité de règlement des différends détient l’exclusivité de mener la conciliation en cas de contentieux dans les PPP.

    La réforme renforce en même temps les missions de modernisation du système de la commande publique.

    ESF/ASG