Catégorie : economie

  • SENEGAL- COLLECTIVITE / Rufisque : la mise en place d’un outil de diagnostic territorial proposé  

    SENEGAL- COLLECTIVITE / Rufisque : la mise en place d’un outil de diagnostic territorial proposé  

    Diamniadio, 27 avr (APS) – Le Forum économique international de Rufisque propose, dans son rapport général de clôture, de mettre en place un ‘’outil de diagnostic territorial de l’ensemble des problèmes liés à l’occupation des sols’’.

    ‘’Les acteurs du forum ont proposé la mise en place d’un outil de diagnostic territorial de l’ensemble des problèmes liés à l’occupation des sols, avec l’urbanisation, les inondations, parce que l’Etat a eu à le faire au niveau national, mais il faut s’inspirer de ces travaux pour mettre en place un plan d’urbanisme de détail’’, a expliqué le rapporteur général.

    Le rapport général et ses principales recommandations ont été présentés par Mbaye Dieng, conseiller technique à la Délégation générale du Pôle urbain de Diamniadio (DGPU).

    Interrogé en marge de la clôture du Forum, ouvert mardi par le Premier ministre, Amadou Ba, il a relevé que le Forum a permis de poser le débat sur la question des mutations en matière d’urbanisation. Il a rappelé que Rufisque est au cœur de l’urbanisation de la presqu’île de Dakar, avec des questions liées aux inondations.

    ‘’Il faut aller dans le détail pour montrer quelles sont les orientations majeures pour que Rufisque puisse se développer en harmonie avec les territoires. Il s’agit également, en termes de recommandation, d’arriver à la sauvegarde des écosystèmes favorables aujourd’hui à la production agricole et horticole’’, a -t-il expliqué.

    ‘’Le département [de Rufisque] se développe certes, mais si les terres agricoles connaissent une urbanisation effrénée, il y aura un problème de sécurité alimentaire, puisque abritant l’essentiel des terres agricoles de la région de Dakar’’, a prévenu le rapporteur général en faisant la synthèse des travaux, à la cérémonie de clôture du forum.

    Il indique que cette question ‘’doit être une priorité du département, pour que le développement horticole puisse être mis en avant, pour pérenniser les exploitations familiales dans les zones de Bambilor, Sangalcam, Lendeng, entre autres’’.

    Les participants au forum exhortent le département de Rufisque à ‘’travailler en parfaite intelligence’’ avec l’université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio, pour bénéficier des infrastructures que l’Etat y a mises en place.

    Ils ont débattu pendant trois jours durant des opportunités qu’offre ce département, avec des présentations sur son histoire, sa géographie, l’agriculture, la pêche, l’industrie.

    Selon le rapport, il y a ‘’une économie locale très puissante mais qu’il faudrait structurer pour intégrer les mutations actuelles observées dernièrement’’.

    Au cours du forum, l’ensemble des projets de développement en cours et à venir ont été présentés, avec une mise en exergue de la richesse culturelle et patrimoniale et des initiatives pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine matériel et immatériel du département.

    Le forum s’est penché sur les défis et les solutions avec un ensemble d’informations et de constats en matière de diagnostic. Il a débattu du sport et des enjeux de l’exploitation du pétrole et du gaz dans le département de Rufisque et posé la question de l’inclusion sociale, afin de ‘’ne laisser personne en rade’’.

    Un ensemble de recommandations ont été formulées et seront consignées dans le rapport global du forum, lequel sera soumis au Conseil départemental, charge à l’Etat et aux institutions de les mettre en œuvre en vue d’un développement inclusif du département de Rufisque.

    Avec ses 372 000 km2, cette circonscription administrative représente 67 pour cent de la superficie de la région de Dakar.

    Le Pôle urbain de Diamniadio étant l’un des plus gros projets de ce département, la DGPU devait naturellement être un partenaire du forum, indique-t-on. 

    ADL/ASG

  • SENEGAL-PECHE / Le Sénégal cherche l’agrément de l’UE pour exporter en Europe ses produits ostréicoles 

    SENEGAL-PECHE / Le Sénégal cherche l’agrément de l’UE pour exporter en Europe ses produits ostréicoles 

    Dakar, 27 avr (APS) – Le Sénégal est à la recherche d’un agrément lui permettant d’exporter ses produits ostréicoles vers le marché de l’Union européenne (UE), a-t-on appris jeudi du directeur des industries de transformation de la pêche, Abdoulaye Diouf.

    ‘’Le Sénégal travaille […] dans ce sens avec l’aide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ainsi que d’autres partenaires. On ose espérer que d’ici à 2025, le Sénégal aura un dossier conforme aux exigences du marché de l’UE’’, a dit M. Diouf.

    Il s’entretenait avec des journalistes, en marge d’une cérémonie dédiée à la célébration de la Journée nationale de l’huître.

    ‘’L’huître est un produit halieutique adoré en Europe, d’où la nécessité de réfléchir aux possibilités pour le Sénégal de répondre aux exigences et normes qualité du marché européen’’, a-t-il ajouté, estimant que les exportations vers l’Europe vont générer une plus-value pour le Sénégal.

    Selon le directeur des industries de transformation de la pêche, les huîtres ne font encore partie des produits halieutiques (crustacés, poissons, etc.) exportés par le Sénégal vers l’Europe.

    ‘’Le Sénégal exporte vers l’UE annuellement un volume de 200.000 tonnes de produits halieutiques, pour un chiffre d’affaires d’environ 200 milliards de francs CFA’’, a-t-il dit.

    En termes de recettes générées, les exportations de produits halieutiques occupent la première place des ventes du Sénégal à l’étranger, selon Abdoulaye Diouf.

    Le Sénégal dispose d’environ 300.000 hectares de mangroves, qui sont des espaces naturels de reproduction des huîtres, a rappelé la directrice générale de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Tening Sène.

    ‘’Le Sénégal, a-t-elle souligné, a un énorme potentiel dans cette filière ostréicole dominée à 90 % par des femmes. Malheureusement, cette filière n’est pas encore assez valorisée et a quelques faiblesses, notamment dans la commercialisation des produits finis.’’

    Tening Sène s’est réjouie de l’aide de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, en matière de modernisation des méthodes de production et de commercialisation de l’huître.

    Le pays bénéficie du soutien de cette agence onusienne, dans le cadre du projet Fish4ACP, qui, selon Mme Sène, permettra au Sénégal de mieux valoriser le potentiel naturel de la filière huître et de la fonction socioéconomique de la pêche.

    Robert Gouantoueu Guei, le coordinateur du bureau de la FAO en Afrique de l’Ouest, s’est réjoui de la célébration, depuis 2002, de la Journée nationale de l’huître.

    La direction des industries de transformation de la pêche est l’autorité de l’Etat chargée de l’agrément national à l’exportation des produits halieutiques.

    AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Dette publique : l’Etat doit plus de 200 milliards de francs aux entreprises du BTP (syndicaliste)

    SENEGAL-ECONOMIE / Dette publique : l’Etat doit plus de 200 milliards de francs aux entreprises du BTP (syndicaliste)

    Dakar, 27 avr (APS) – La dette à payer par l’Etat du Sénégal aux entreprises du BTP s’élève à plus de 200 milliards de francs CFA, a-t-on appris jeudi du secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction de bâtiment, du bois et des travaux pratiques privés (SNTC/BTP), Alassane Ndao.

    ‘’Il résulte de l’état des créances de nos entreprises affiliées des arriérés de paiement de plus de 200 milliards francs CFA, rien que pour les grandes entreprises du secteur que sont le CDE, la CSE et Eiffage Sénégal’’, a-t-il déclaré.

    M. Ndao s’exprimait lors d’une conférence de presse donnée par le SNTC/BTP pour ‘’dénoncer la situation que vivent les entreprises du BTP au Sénégal’’.

    ‘’L’heure est très grave. Il ne s’agit ni plus ni moins que de la pérennité de nos entreprises, pour lesquelles nos valeureux travailleurs ont bravé le soleil, la chaleur, la poussière et les intempéries’’, a souligné le syndicaliste.

    ‘’Le non-paiement de cette dette risque d’anéantir les espoirs de centaines de travailleurs qui ont économiquement contribué au rayonnement du pays’’, a-t-il ajouté, invitant le président de la République et le ministre des Finances et du Budget à ‘’régler définitivement cette question’’.

    Le SNTC/BTP dit souhaiter l’‘’implication personnelle’’ du chef de l’Etat et celle dudit ministre dans le règlement de la dette en question.

    Ils les invitent à ‘’trouver dans les meilleurs délais des solutions idoines aux difficultés graves et récurrentes que traverse [le] secteur’’ du BTP.

    ‘’Nous savons compter sur les intentions appropriées que vous voudriez bien donner au ministre des Finances, pour la mobilisation des fonds nécessaires à la résolution définitive de cette problématique lancinante de la dette due à nos entreprises’’, a ajouté Alassane Ndao.

    M. Ndao a dénoncé, par ailleurs, l’attribution de certains projets, dont l’autoroute Dakar-Tivaouane à des entreprises étrangères, au détriment des entreprises sénégalaises du BTP. Cette attitude risque de ‘’tuer le secteur’’, a-t-il dit en invitant l’Etat du Sénégal à privilégier les entreprises nationales dans l’attribution des marchés publics.

    Les membres du SNTC/BTP souhaitent également rencontrer le président de la République, Macky Sall, pour lui expliquer ‘’à haute et intelligible’’ voix la situation qu’ils vivent à cause du non-paiement de la dette.

    Des assises sont prévues pour discuter des difficultés du BTP, selon lui.

    ‘’De vive voix, nous appelons à des assises de notre secteur avec toutes les parties prenantes pour parler de santé et de sécurité au travail, du respect des droits des travailleurs, du respect des normes nationales et internationales, surtout pour certaines entreprises multinationales, les chinoises par exemple, qui font la pluie et le beau temps au grand dam des travailleurs’’, a-t-il dénoncé.

    Le secrétaire général du SNTC/BTP a invité ses camarades à cultiver la solidarité syndicale et à s’inscrire sur les listes électorales pour jouer pleinement leur rôle dans la vie de la nation.

    ABD/ASB/AKS

  • SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    Dakar, 27 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va attribuer un label à ses produits agricoles et horticoles (fruits et légumes), dans le but d’en garantir la qualité, a promis son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Nous travaillons à un label propre au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Le MIN est équipé d’un laboratoire d’analyse phytosanitaire des produits commercialisés dans ses magasins, ce qui devrait faciliter la concrétisation de cette promesse, selon son directeur général.

    Inauguré par le président de la République en 2019, le marché d’intérêt national a entamé ses activités en septembre dernier, a-t-il dit.

    Selon Mahamadou Abdoulaye Mbaye, cette infrastructure construite pour ‘’booster’’ les exportations sénégalaises de produits agricoles et horticoles a coûté 55 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal.

    ‘’Pourquoi le marché d’intérêt national ? Nos braves agriculteurs ont du mal à conserver leur production. Ça pose problème. Il nous faut une infrastructure de cette envergure pour leur permettre, quelle que soit la quantité de la production, de la stocker dans de très bonnes conditions’’, a dit M. Mbaye en donnant à l’APS les raisons de la création du MIN.

    ‘’Hormis les difficultés liées à la conservation, il y a celles qui sont relatives à la commercialisation. En conséquence de cela, des gens viennent acheter à nos agriculteurs leur production à vil prix, pour la revendre très cher’’, a souligné l’ingénieur commercial nommé directeur général du marché d’intérêt national en septembre 2021.

    Le rôle de cette infrastructure construite sur plusieurs dizaines d’hectares et dotée d’équipements importants est d’aider les consommateurs à acheter à de bons prix, et les producteurs agricoles à vendre à des tarifs qui leur conviennent, tout en conservant leurs marchandises dans de bonnes conditions, a-t-il expliqué.

    ‘’Le marché d’intérêt national nous permet aussi de consommer des produits de qualité’’, a souligné M. Mbaye en parlant des conditions de stockage des fruits, légumes et denrées agricoles.

    Le MIN offre aux opérateurs économiques et à leur clientèle un bon cadre de vie, en même temps qu’il assure la sécurité-incendie de ses magasins, selon son directeur général.

    ‘’Notre mission est d’aider les producteurs à bien conserver leurs produits, à bien les commercialiser aussi […] Nous travaillons sans relâche pour atteindre ces objectifs’’, a-t-il assuré.

    ‘’Les gens sont venus occuper des magasins en sachant qu’il y a de réelles opportunités pour eux’’, a souligné Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    Des camions déchargent des produits agricoles et horticoles dans des zones proches du MIN, ce qui empêche l’infrastructure commerciale de jouer pleinement son rôle, selon M. Mbaye.

    ‘’Aucun espace de commercialisation de denrées horticoles et agricoles en gros ne doit être aménagé à moins de 70 kilomètres du marché d’intérêt national. Si vous installer des marchés de vente en gros près du MIN, vous l’empêchez de jouer pleinement son rôle’’, a-t-il prévenu, souhaitant que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour le bon fonctionnement de l’ouvrage.

    M. Mbaye ajoute que ‘’tout le commerce en gros’’ des denrées agricoles et horticoles, dans la région de Dakar, ‘’doit se faire au marché d’intérêt national, ce qui va faciliter la commercialisation, aider à maîtriser les prix et à éviter d’encombrer les marchés dakarois.

    ESF/AKS

  • SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    Dakar, 27 avr (APS) – L’érection d’une gare dédiée aux gros porteurs à Diamniadio constitue ‘’une réponse au stationnements anarchique à Dakar’’, a souligné son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Avec l’extension prochaine du périmètre de la gare, les gros porteurs qui stationnent sur les routes, à hauteur des marchés et autres endroits de Dakar pourront se limiter à Diamniadio’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de Gare des gros porteurs de Diamniadio en a donné l’assurance lors d’un entretien avec des journalistes de l’Agence de presse sénégalaise.

    Diamniadio est une zone ‘’plus que stratégique’’ pour les gros porteurs en raison de sa proximité avec l’aéroport Blaise Diagne de Diass, le futur  Port multifonctions de Ndayane, l’autoroute à péage et la zone des Niayes, a fait valoir M. Mbaye.

    La localité située dans le département de Rufisque n’est pas non plus éloignée des marchés classiques de la zone, a ajouté Mouhamedoun Mbaye.

    La gare des gros porteurs est construite sur neuf hectares. Elle a une capacité d’accueil de 200 véhicules. M Mbaye a assuré que l’infrastructure était déjà opérationnelle et recevait des centaines de camions dans le cadre de leurs activités dans le Marché d’intérêt national de Diamniadio.

    ‘’C’est un endroit moderne où toutes les commodités sont réunies pour permettre aux conducteurs des gros porteurs de bien se reposer avant de reprendre la route’’, a-t-il signalé non sans préciser que l’infrastructure était dotée d’une station à essence, d’un atelier de maintenance, d’un restaurant, et des lieux de prières, et aires de repos entre autres.

    Mbaye invite les gros porteurs à fréquenter cette gare car, ‘’en plus de toutes les commodités réunies pour leur permettre de bien se reposer, ils seront dans un confort sécuritaire’’.

    La gare des gros porteurs a été construite pour faciliter les activités du marché d’intérêt national dont l’objectif est de ‘’contribuer à booster le volume des exportations à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’, a rappelé son directeur.

    CS/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Le gouvernement invité à « veilleur à l’entretien régulier du réseau routier classé »

    SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Le gouvernement invité à « veilleur à l’entretien régulier du réseau routier classé »

    Dakar, 26 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a donné des instructions au gouvernement  afin qu’il veille à l’‘’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maîtrisé et sécurisé’’.

    ‘’S’agissant de l’impératif d’une nouvelle doctrine d’entretien et de préservation du patrimoine routier, le Chef de l’Etat a évoqué les efforts financiers importants consentis depuis 2012 et visant la réalisation d’infrastructures routières et autoroutières de qualité, de même que l’aménagement de pistes de production, renforçant le désenclavement interne du pays par le développement des transports routiers durables’’, informe le communiqué du conseil des ministres.

    Le texte indique qu’il a à cet égard ‘’demandé au Premier Ministre de veiller, avec les ministres concernés, à l’entretien régulier du réseau routier classé selon un programme prioritaire des travaux validé avec un financement budgétaire maitrisé et sécurisé’’.

    Il a en particulier ‘’rappelé l’importance d’une bonne évaluation des mécanismes de recouvrement et d’utilisation de la Taxe d’usage de la Route (TUR), source essentielle de financement du Programme national d’entretien routier’’.

    De même a-t-il ‘’demandé au Gouvernement d’optimiser les interventions des structures de l’Etat en matière d’entretien routier courant, afin de préserver durablement notre patrimoine national d’infrastructures routières et de pistes de désenclavement’’.

    Dans cette perspective, il a ‘’invité le Premier Ministre à tenir, avec l’implication de toutes les parties prenantes, un Conseil interministériel sur l’entretien et la préservation du Patrimoine routier, autoroutier et de pistes de production’’.

    ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    Dakar, 26 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va générer plus de 2.000 emplois dans un proche avenir et en fournira par centaines de milliers lorsqu’il tournera à plein régime, a déclaré son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dans une interview donnée mercredi à l’APS.

    ‘’Il y a plus de 2.000 emplois qui sont en train d’être créés au marché d’intérêt national. Des centaines de milliers d’emplois pourraient être créés lorsque le marché d’intérêt national atteindra sa vitesse de croisière’’, a-t-il promis.

    Le MIN est ‘’un véritable pourvoyeur d’emplois directs et indirects’’, a ajouté M. Mbaye, directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG).

    Cet établissement commercial construit par l’Etat du Sénégal et inauguré en 2019 par le président de la République génère de nombreux emplois faisant appel à plusieurs spécialistes, dont les manutentionnaires, selon lui.

    ‘’Le marché d’intérêt national est une mine d’emplois’’, a insisté le directeur général de la SEMIG, précisant que les producteurs et les commerçants souhaitant y écouler leurs marchandises doivent satisfaire à certains critères.

    ‘’Il faut avoir un NINEA (numéro d’identification nationale des entreprises et associations), s’inscrire au registre du commerce, prouver que vous menez une activité agroalimentaire et donner [des preuves] de votre collaboration avec une banque’’, a énuméré Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    La SEMIG peut toutefois entretenir avec des producteurs ne satisfaisant pas à tous ces critères, selon M. Mbaye.

    Le MIN, doté de nombreux équipements, dont un laboratoire d’analyse de la qualité phytosanitaire de la production agricole et horticole, a coûté à l’Etat 55 milliards de francs CFA, a-t-on appris de son directeur général.

    L’infrastructure a entamé ses activités commerciales en septembre dernier, a-t-il dit.

    CS/ESF

  • SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Etat du Sénégal veut construire des annexes du marché d’intérêt national (MIN) de Diamniado (ouest) dans plusieurs régions, a-t-on appris mercredi de son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Aujourd’hui, notre rêve est de créer des annexes du marché d’intérêt national dans les régions’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) s’exprimait en invité de la rédaction de l’APS.

    Il estime que le Sénégal doit s’inspirer de la France, qui a installé des centres commerciaux de cette nature dans plusieurs villes, dont Marseille, Montpellier, Nantes et Paris.

    ‘’Il faut qu’on fasse en sorte que le marché d’intérêt national puisse jouer pleinement son rôle’’, a souligné M. Mbaye, un ingénieur commercial nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    Equipé de laboratoires d’analyse de la qualité phytosanitaire des produits agricoles et horticoles qui y sont commercialisés, le MIN s’oriente vers la transformation, selon Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    L’une des missions de ce centre de commerce inauguré en 2019 par le président de la République est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Il n’est pas destiné à une conservation des produits agricoles et horticoles pour une longue durée, a précisé son directeur général.

    ‘’Les produits doivent quitter les Niayes et les autres zones de production pour arriver au MIN. Puis, le matin, les commerçants viennent les acheter et les distribuer dans les marchés de Dakar’’, a dit M. Mbaye en expliquant les missions du marché d’intérêt national.

    Selon lui, cette infrastructure économique a coûté 55 milliards de francs CFA.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Plus de 5.000 tonnes d’oignon ont été stockées au marché d’intérêt national (MIN) au cours de l’année dernière, a appris l’APS mercredi du directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’L’année dernière, on a eu à stocker plus de 5.000 tonnes d’oignon venant de Ngomène, dans la zone des Niayes’’, a-t-il dit.

    Le MIN dispose de 167 magasins, dont certains sont dotés de chambres froides, a précisé M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Selon lui, d’autres magasins équipés de chambres froides communes s’étendant sur plus de 700 mètres carrés sont mis à la disposition des producteurs aux faibles moyens.

    Le MIN a des ‘’offres adaptées, qui peuvent permettre à ces derniers, quel que soit leur niveau de production et de solidité financière’’, de disposer d’un espace de stockage et de bénéficier d’une assistance, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Le marché d’intérêt national, a-t-il rappelé, est destiné aux produits agroalimentaires, les fruits et légumes notamment.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye précise que les produits qui y sont stockés viennent de toutes les régions du Sénégal et d’autres pays.

    ‘’Il y a aussi la banane, qui nous vient du sud du pays. L’oignon nous vient de Podor mais la majorité des produits proviennent de la zone des Niayes. Les Marocains aussi viennent avec beaucoup de fruits, dont la clémentine et la banane’’, a-t-il énuméré.

    M. Mbaye signale que la transformation fait partie maintenant des activités du marché d’intérêt national, qui s’active en même temps dans l’importation et l’exportation.

    ‘’Notre défi véritable, c’est de favoriser les produits locaux, afin qu’on puisse accompagner nos producteurs et travailler à ce que la souveraineté alimentaire soit une réalité. Ça pourrait passer par le marché d’intérêt national’’, a-t-il expliqué.

    FD/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / L’Etat invité à prendre les mesures nécessaires pour inciter les usagers à aller au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / L’Etat invité à prendre les mesures nécessaires pour inciter les usagers à aller au marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dit souhaiter que l’Etat prenne des mesures incitant les populations à s’approprier le marché d’intérêt national de Diamniadio (ouest) et à s’y rendre pour leurs achats.

    ‘’Si l’Etat du Sénégal ne prend pas de mesures réglementaires, on ne peut pas dire aux gens de venir au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye à la rédaction de l’APS, dont il était l’invité, mercredi.

    Une faible fréquentation de cet espace commercial construit par l’Etat peut conduire à un insuffisant ‘’taux de remplissage’’, a-t-il prévenu.

    Cette infrastructure économique, qui a démarré ses activités commerciales en septembre dernier, doit recevoir régulièrement la visite du public et avoir un impact positif sur la consommation des ménages, selon son directeur général.

    Les consommateurs étant ‘’réfractaires’’ aux changements, l’Etat doit veiller à leur offrir un cadre commercial incitatif, pour qu’ils aillent souvent s’approvisionner au MIN, le marché d’intérêt national, a dit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    Si les ‘’mesures réglementaires’’ pouvant inciter les usagers à s’y rendre sont prises par l’Etat, ‘’nous pourrons atteindre notre vitesse de croisière dès l’année prochaine. A partir de ce moment-là, le marché pourra être très rentable’’, a-t-il assuré.

    ‘’Actuellement, nous avons un taux de remplissage de 50 % […] On a beaucoup parlé du marché mais les Sénégalais ayant souvent l’habitude de venir en retard, nous évitons de remplir le MIN à 100 %, car les producteurs qui viendront en retard n’auront pas de magasins’’, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Il dit craindre que des opérateurs économiques d’autres pays occupent toutes les places disponibles de ce marché destiné, selon lui, aux producteurs nationaux en priorité.

    ‘’Il y a énormément de choses qui se passent actuellement au marché, mais notre cible favorite’’ tarde à venir s’implanter, a signalé M. Mbaye.

    Selon lui, des opérateurs économiques marocains occupent déjà des magasins du marché d’intérêt national.

    Ingénieur commercial de formation, il a été nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    L’une des missions du MIN, qui a été inauguré en 2019 par le président de la République, Macky Sall, est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye et ses collaborateurs envisagent d’organiser d’importantes rencontres commerciales, dont la ‘’Korité du MIN’’, la ‘’Tabaski du MIN’’ et les ‘’louma du MIN’’.

    Il s’agit de foires qui permettront aux consommateurs de s’approvisionner en denrées alimentaires pour ces deux fêtes musulmanes, la Korité et la Tabaski.

    Les ‘’loumas du MIN’’ vont consister à organiser des foires durant le week-end, pour permettre aux ménages de se ravitailler en produits alimentaires et aux producteurs et commerçants d’écouler leurs marchandises, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Il souhaite que les pistes reliant le marché d’intérêt national aux principales routes de la zone soient construites pour faciliter son accès au public.

    ‘’On ne peut pas construire un marché de cette envergure, qui a coûté 55 milliards de francs CFA […], l’un des rares marchés d’intérêt national en Afrique, et ne pas le relier à des routes praticables’’, a dit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    FD/ESF/ASG