Catégorie : economie

  • SENEGAL-AGRICULTURE/ / Le Sénégal dispose du potentiel pour être autosuffisant en riz, selon un spécialiste

    SENEGAL-AGRICULTURE/ / Le Sénégal dispose du potentiel pour être autosuffisant en riz, selon un spécialiste

    Kaolack, 26 avr (APS) – Le Sénégal dispose d’un potentiel rizicole qui pourrait lui permettre d’être autosuffisant en riz et bloquer ‘’complétement’’ les importations de cette céréale, a soutenu, Waly Diouf, le coordonnateur national du Projet de développement des chaînes de valeur riz (PDCVR).

    ‘’Le potentiel rizicole que nous avons peut permettre au Sénégal d’être autosuffisant en riz et bloquer complètement toutes les importations.. C’est une évidence mais ça demande beaucoup d’argent’’, a-t-il notamment indiqué.

    Il intervenait mardi à Kaolack (centre) en marge d’un atelier de validation du rapport des études d’avant-projet sommaire (APS) d’aménagement de vallées rizicoles.

    ‘’Nous avons évalué aujourd’hui à, à peu près, mille-cinq-cent (1500) milliards de francs CFA les besoins pour arriver à l’autosuffisance en riz. (…) si vous ne le faites pas, d’ici cinq à dix ans, il faudra, peut-être, le double voire le triple pour pouvoir arriver à l’autosuffisance’’, a insisté M. Diouf.

    Il reconnaît toutefois que l’Etat est en train de consentir beaucoup d’efforts, soulignant que la production rizicole du pays qui était autour de quatre-cent mille (400.000) tonnes en 2012 est passée à 1, 4 million de tonnes en 2022.

    Une hausse de ‘’plus d’un million de tonnes’’ mais, pendant ce temps, la population nationale a augmenté et les gens mangent de plus en plus de riz partout au Sénégal, y compris le soir, a-t-il dit.

    Le président Macky Sall a instruit le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de travailler pour lever l’ensemble des contraintes qui se posent au secteur agricole dont la salinisation d’un certain nombre de terres, a rappelé le coordonnateur national du PDCVR.

    Il a relevé que toutes les régions côtières du pays sont confrontées à un problème de salinisation de terres et que l’objectif des autorités était de faire en sorte d’y remédier.

     

    ADE/ASB/AKS

  • SENEGAL-ELEVAGE / Kaolack : le recensement régional du cheptel officiellement lancé

    SENEGAL-ELEVAGE / Kaolack : le recensement régional du cheptel officiellement lancé

    Kaolack, 26 avr (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Ousmane Kane, a procédé, mardi au lancement officiel du recensement régional de l’élevage, a constaté l’APS. 

    La cérémonie s’est tenue dans les locaux de la gouvernance de Kaolack, en présence de la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales, Dr Khady Ndiaye et des vingt-cinq agents recenseurs recrutés et formés pour cette opération.

    Le recensement général de l’élevage a été lancé lundi sur toute l’étendue du territoire national et prendra fin le 15 mai prochain

    ‘’L’élevage constitue un secteur prioritaire porteur de croissance dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE). Il mobilise près de 29,5% des ménages au niveau national et 47% des ménages ruraux’’, a expliqué le gouverneur de région.

    Selon lui, le recensement favorise une ‘’meilleure connaissance’’ du secteur de l’élevage pour permettre une ‘’meilleure formulation’’ des politiques publiques qui seront développées dans ce secteur mais aussi un ‘’meilleur pilotage’’ des projets et autres initiatives porteurs de développement dans le domaine de l’élevage.

    Pour une meilleure opérationnalité de ce recensement, il a été procédé au découpage de la région et des départements entre sites de recensement par une cartographie.

    D’après la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales, à travers ce recensement, ‘’il s’agira de faire la collecte non pas pour compter le cheptel, mais pour visiter les ménages agropastoraux et les troupeaux transhumants au niveau des zones de concentration’’.

    S’exprimant sur le potentiel de cette partie centrale du Sénégal en termes d’élevage, Dr Khady Ndiaye a relevé que Kaolack est une région qui tend vers la modernisation du système d’élevage.

    ‘’Dans le cadre de ce recensement, nous pensons rencontrer plus de ménages agropastoraux que de troupeaux transhumants’’, a-t-elle affirmé non sans signaler que les départements de Guinguinéo et de Nioro du Rip, concentraient l’essentiel des troupeaux en transhumance.

    ‘’Tout ménage qui pratique l’élevage, et classé dans les ménages agropastoraux sera recensé’’, a-t-elle précisé.

    ADE/ASB/AKS

  • SENEGAL-ISLAM-FINANCE / Le CMS veut vulgariser la finance islamique à Thiès

    SENEGAL-ISLAM-FINANCE / Le CMS veut vulgariser la finance islamique à Thiès

    Thiès, 26 avr (    APS) – Le Crédit mutuel du Sénégal (CMS) entend vulgariser auprès de ses sociétaires, la finance islamique, qui reste insuffisamment utilisée dans la région de Thiès, malgré son ampleur grandissante à l’échelle nationale et internationale, a annoncé son directeur régional, Abdou Khadre Sarr.

    ‘’Pour l’instant, elle (la finance islamique) n’est pas suffisamment utilisée, mais nous devons contribuer à la vulgariser pour permettre à nos sociétaires de pouvoir bénéficier de ce type de financement qui aujourd’hui prend de plus en plus d’envergure à l’échelle nationale et internationale’’, a dit M. Sarr.

    Il s’exprimait mardi, en marge d’une cérémonie de remise de camions frigorifiques financés par le Projet d’appui à l’entreprenariat féminin et à l’emploi des jeunes (PADEJ-EJ) à des GIE de femmes d’Elinkine et d’Adéane (Ziguinchor, Sud). Ces véhicules sont financés  à travers le produit ‘’mourabaha’’, dans le cadre d’une ligne de crédit finance islamique, logée au CMS.

    Le PADEF-EJ qui a bénéficié d’une enveloppe de 4,5 milliards  de FCFA de la part de la Banque islamique de développement (BID), octroie des crédit de moins de 500.000 à 50 millions de FCFA, selon la taille de l’entreprise.

    Selon Sarr, la CMS va sensibiliser les avantages de ce mode de financement, pour amener les sociétaires qui le souhaitent à l’utiliser.

    La finance islamique reste assez nouvelle au Sénégal, même si depuis cinq ans, beaucoup de banques commencent à s’y mettre. Le CMS s’est inscrite dans cette tendance, nommant un responsable spécialiste de la finance islamique pour satisfaire ses sociétaires qui en demandent.

    La finance islamique, notamment à travers le produit ‘’mourabaha’’, a comme avantage de sécuriser le financement reçu et d’éviter tout détournement d’objectif, puisque le bénéficiaire du crédit ne reçoit pas directement l’argent, mais plutôt l’équipement dont il a besoin et qui lui est cédé à crédit, avec une marge bénéficiaire.

    La finance islamique finance des activités conformes à la charia, même si elle est ouverte aux personnes de toutes confessions, a relevé Mame Thierno Guèye, notant que les places financières comme Londres sont celles qui utilisent le plus ce type de financement.

    Le crédit mutuel du Sénégal (CMS) a octroyé plus de 35 milliards en crédit durant ces sept dernières années dans la région de Thiès, a indiqué son directeur régional. Si l’on prend en compte les encours de crédit depuis l’implantation des premières caisses du CMS, en 1995, ce montant atteindra les centaines de milliards, a-t-il précisé.  A l’échelle nationale les encours de crédit du CMS sont de l’ordre 150 milliards de FCFA.

    La direction régionale du CMS de Thiès couvre les régions de Thiès et Diourbel, réparties en trois zones : Thiès, Mbour et le Baol.

    ADI/ASB/AKS

  • SENEGAL-MIGRATION-ECONOMIE / 1 600 milliards de francs Cfa transférés vers le Sénégal en 2021

    SENEGAL-MIGRATION-ECONOMIE / 1 600 milliards de francs Cfa transférés vers le Sénégal en 2021

    Dakar 26 avr (APS) – Les fonds transférés vers le Sénégal s’élevaient à 1 600 milliards de francs Cfa en 2021, a indiqué, mardi, Habib Ndao, Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).

    ‘’Rien qu’en 2021, 1600 milliards de francs CFA ont été transférés vers le Sénégal et les transferts d’argent représentent 10,5% du PIB’’, a déclaré M. Ndao, lors d’un atelier sur les transferts d’argent organisé par le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), en collaboration avec l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).

    L’objectif de cet atelier est ‘’de sensibiliser les migrants sur les possibilités qu’offre le service numérique pour des investissements productifs en favorisant l’épargne et en orientant ces flux dans des domaines de création d’emploi’’.

    Il a rappelé que la pandémie de Covid-19 a réveillé les mentalités sur ‘’l’importance d’investir cet argent dans des secteurs plus productifs’’.

    M. Nado a également mis en exergue le rôle des nouvelles technologies sur le développement des transferts d’argent. ‘’Avant un transfert faisait plusieurs jours avant d’arriver et aujourd’hui c’est instantané’’, a déclaré. Habib Ndao.

    Les mutations technologiques ont, selon lui, ‘’apporté plus de confiance aux populations pour utiliser ce secteur’’.

    Pour Amil Aneja, spécialiste principal et représentant du Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), ces transferts sont ‘’des leviers pour diminuer la pauvreté des familles’’.

    ‘’Ces transferts sont très souvent la seule source de revenus des familles qui les reçoivent et finissent par les dépenser en frais de nourriture, santé et logement’’, a souligné Amil Aneja.

    MFD/OID

  • SENEGAL-FEMMES-EQUIPEMENT / Thiès: remise de camions frigorifiques aux GIE de femmes d’Elinkine et Adéane

    SENEGAL-FEMMES-EQUIPEMENT / Thiès: remise de camions frigorifiques aux GIE de femmes d’Elinkine et Adéane

    Thiès, 26 avr (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat des femmes et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ),  a remis, mardi à Thiès, deux camions frigorifiques d’un coût global de près de 50 millions de francs CFA aux GIE de femmes des villages d’Elinkine et d’Adéane, dans la région de Ziguinchor (Sud).

    La remise des camions frigorifiques a eu lieu dans les locaux de Senbus industrie basée à Thiès, qui les a assemblés, en présence des présidentes des GIE des femmes de Elinkine et du GIE Kawral d’Adéane, mais aussi du directeur régional du Crédit mutuel du Sénégal (CMS) où est logée la ligne de finance islamique qui a financé l’achat de ces véhicules.

    Il s’agit de camions d’une capacité de 5 tonnes destinés au transport du poisson, a relevé Néré Birahim Faye, responsable commercial de Senbus industrie.

    Auparavant, le GIE des femmes de Foundiougne avait déjà reçu son camion frigorifique, selon le coordonnateur du PADEF-EJ, Mame Thierno Guèye, qui a procédé à la remise symbolique des clefs.

    La présidente du GIE de femmes de Elinkine, Siré Diémé, a salué la mise à leur disposition de camion par le biais de la finance islamique et qui permettra, selon elle, à son groupement de 96 membres d’écouler vers d’autres marchés dont Dakar, les fruits de mer qui pourrissaient parfois faute de moyen de transport.

    Quand il y a un véhicule, le prix élevé réclamé pour le transport, réduisait jusqu’ici la rentabilité de leur activité, a-t-elle relevé.

    Doté d’un financement de 11 milliards de FCFA, le PADEF-EJ a trois composantes principales, à savoir une ligne de financement islamique, pour laquelle le projet a reçu 4,5 milliards de FCFA de la Banque islamique de développement (BID), une autre destinée à la création d’infrastructures sociales de base, ainsi qu’une composante chaîne de valeurs.

    Le projet compte parmi ses réalisations, des magasins de stockage de riz d’une capacité de 500 tonnes, quatre unités de transformation de céréales et trois rizeries dans les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, des mini-laiteries, etc., a indiqué Mame Thierno Guèye.

    ‘’La région de Thiès n’est pas laissée en rade’’ par rapport à ce projet d’envergure nationale, a rassuré M. Guèye. Des dossiers de demande de financement de groupements de femmes thiessois ont été reçus et seront prochainement envoyés au CMS, a-t-il noté.

    Entre 2022 et 2023, le projet a mobilisé près de 1,5 milliard de FCFA pour financer 300 projets destinés à plus de 15.000 femmes à travers le pays. Il compte mobiliser, avant la fin de l’année qui coïncide avec le terme du projet, une autre enveloppe de 1,5 milliard, pour porter le tout à 3 milliards FCFA.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-CONGO-COOPERATION / Le Sénégal, un pays « attractif » (diplomate)

    SENEGAL-CONGO-COOPERATION / Le Sénégal, un pays « attractif » (diplomate)

    Dakar, 26 avr (APS) – Le Sénégal est devenu de plus en plus attractif grâce aux réalisations du Plan Sénégal émergent (PSE), a salué l’ambassadeur de la République du Congo à Dakar, Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    Avec « le Plan Sénégal émergent ( PSE), le Sénégal aujourd’hui dans beaucoup de domaines a réalisé des choses qui font que c’est devenu un des pays les plus attractifs du continent sur le plan économique, culturel, commercial, de la maitrise de nouvelles technologies. Ça fait de lui un vrai hub », a-t-il dit.

    Le diplomate congolais était mardi l’invité de la rédaction de l’APS.

    Selon lui, « le Sénégal d’aujourd’hui est un pays véritablement émergent qui a amorcé sa véritable mue sur le plan de la modernisation de ses infrastructures et de ses structures ».

    Citant le nouvel aéroport, le TER, les autoroutes, la construction de certains édifices sanitaires, l’accompagnement des Sénégalais pour le développement de l’agriculture, l’ambassadeur estime que les vagues de réalisations du Sénégal sont « extraordinaires ».

    Le diplomate congolais note que depuis quelques années, « le Sénégal (…) rend jaloux » et  »fascine de nombreux pays ».

    Il a relevé que la coopération entre son pays et le Sénégal se développe à plusieurs niveaux. « Dans le domaine de l’artisanat, cela commence à bien faire parce que nos ministres de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises sont venus au Sénégal (….) », a-t-il signalé.  »Les acteurs de ces secteurs ont de très bonnes relations. Nous sommes demandeurs de l’artisanat sénégalais », a t-il dit.

    FD/OID

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Quatre-vingt-huit projets financés par le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Quatre-vingt-huit projets financés par le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée (officiel)

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, a permis de financer 88 projets visant à renforcer l’attractivité des territoires, a déclaré mardi à Diamniadio, Papa Sambaré Ndiaye, directeur de Cabinet du ministre des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du développement des territoires.

    ‘’Il a permis de financer 88 projets et nombre d’entre eux visent à renforcer l’attractivité des territoires par le tourisme, la promotion culturelle, par la mise en place d’IGP (indications géographiques contrôlées) et autres stratégies économiques pouvant favoriser les investissements’’, a-t-il déclaré.

    Papa Sambaré Ndiaye intervenait à l’ouverture des travaux de l’atelier de capitalisation du dispositif conjoint sur le Marketing, organisé au Centre de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. L’atelier était organisé dans le cadre du Forum économique international de Dakar-Rufisque.

    La rencontre a regroupé des spécialistes, des élus territoriaux du département de Rufisque, le Conseiller adjoint de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Sénégal, des représentants des Directeurs nationaux, ainsi que des agents des collectivités territoriales.

    M. Ndour a rappelé que le dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, ‘’répond aux enjeux de la décentralisation au Sénégal, en accompagnant les collectivités sénégalaises dans l’appropriation des compétences qui leur sont progressivement transférées et dans la mobilisation des moyens financiers nécessaires à leur fonctionnement’’.

    ‘’Nous avons des territoires de même dimension, une diaspora dynamique, des valeurs partagées, une histoire entremêlée et une langue commune, nous sommes donc en mesure de contribuer mutuellement au développement de nos territoires’’, a pour sa part déclaré François Bockel, Conseiller adjoint, chargé de la Coopération et des actions culturelles de l’Ambassade de France à Dakar.

    ‘’Si l’expertise territoriale française est sans doute utile aux collectivités sénégalaises, la coopération avec les terroirs sénégalais permet aussi aux collectivités françaises d’enrichir leurs propres politiques de rayonnement’’, a-t-il fait savoir.

    Il a assuré que ‘’cette horizontalité est précieuse’’. ‘’C’est la force de la coopération décentralisée franco-sénégalaise’’, a ajouté, François Bockel, Conseiller adjoint, chargé de la Coopération et des actions culturelles de l’Ambassade de France à Dakar.

    SG/OID

  • SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    SENEGAL-CONGO-COOPERATION / L’ambassadeur du Congo salue le dynamisme de la communauté sénégalaise de Brazzaville

    Dakar, 25 avr (APS) – Les 15 000 à 20 000 ressortissants sénégalais vivant au Congo forment une communauté ‘’très dynamique’’, notamment à Brazzaville, du fait  des nombreuses activités qu’ils y mènent, a indiqué, mardi à Dakar, l’ambassadeur de la République du Congo au Sénégal, Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    ‘’Cette communauté sénégalaise s’est au fil des années installée, a pris possession d’un certain nombre de points cardinaux. La communauté à Brazzaville est très intégrée au point où parmi les premiers maires [de cette ville] avant les indépendances, il y a trois Sénégalais’’, a-t-il rappelé.

    Invité mardi de la rédaction de l’Agence de Presse sénégalaise (APS), le diplomate congolais souligne que ‘’les Sénégalais étaient très actifs dans tous les domaines’’ même dans l’éducation.

    ‘’Au fil des années, la communauté sénégalaise s’est bien intégrée et a participé de façon patente à la naissance de la ville de Brazzaville sur le plan urbain. Que ce soit à Brazzaville et à Pointe noire, elle est très dynamique, très intégrée’’, a-t-il magnifié.

    Les Sénégalais ont même construit la grande mosquée de Brazzaville en 1912, d’où le surnom de quartier des Sénégalais donné à la zone où fut érigé ce lieu de culte, laquelle est du reste ‘’très dynamique’’ sur le plan commercial, selon Luc-Jean Saint-Vito Aka-Evy.

    Selon l’ambassadeur congolais, ‘’ce dynamisme’’ des Sénégalais est à l’origine de beaucoup de familles sénégalo-congolaises. Il y a ‘’entre 15 et 20 mille Sénégalais et près de 10 mille Congolais sont au Sénégal’’, a-t-il rappelé, insistant sur la ‘’sénégalité’’ de ‘’l’un des plus grands quartiers’’ commerciaux de Brazzaville.

    Les ressortissants sénégalais font partie des premiers grands commerçants de Brazzaville, rappelle-t-il.

    Le premier marché au poisson de Brazzaville ‘’est organisé par un Sénégalais du nom de Yoro Thiam’’. ‘’C’est lui qui a organisé le premier (…) l’activité commerciale concernant le poisson’’, a rappelé M. Aka-Evy.

    FD/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Rufisque, ‘’un territoire d’opportunités’’, selon le Premier ministre

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Rufisque, ‘’un territoire d’opportunités’’, selon le Premier ministre

    Rufisque, 25 avr (APS) – Le département de Rufisque (ouest), qui occupe les deux tiers de la région de Dakar, concentre des opportunités pour les collectivités territoriales, les investisseurs et le secteur privé, a souligné mardi le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’Le département regorge des opportunités’’, a dit M. Ba, rappelant que cette collectivité territoriale accueille des infrastructures nationales, dont le marché d’intérêt national, la cité du Savoir et le stade Abdoulaye-Wade.

    Le département de Rufisque concentre d’importantes activités économiques, car le pôle urbain de Diamniadio, destiné à désengorger Dakar, s’y trouve, a-t-il souligné en présidant, au centre de conférences Abdou-Diouf, la deuxième édition du Forum économique international de Rufisque.

    La création des pôles urbains de Diamniadio, du lac Rose et de Dagakholpa, tous situés dans ce département, sont d’importantes sources de création d’emplois, selon le chef du gouvernement.

    Rufisque bénéficiera du Programme d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent pour les cinq prochaines années, a assuré Amadou Ba.

    ‘’Nous nous réjouissons de partager un temps fort de la décentralisation, parce que, plus qu’un forum économique international, cet événement démontre l’évolution de la décentralisation comme acte de promotion des collectivités territoriales, dans leur rôle d’impulsion du développement économique’’, a-t-il souligné.

    La première édition du forum, qui a eu lieu en mars 2018, fut ‘’un moment de mise en lumière des opportunités’’ de ce département, a-t-il dit.

    Le Premier ministre a salué la constance et la réciprocité des échanges entre la région Île-de-France et la ville de Rufisque.

    L’acte 3 de la décentralisation – la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014 – fait de la coopération décentralisée un pilier du financement du développement territorial, selon M. Ba.

    ‘’Rufisque, territoire d’opportunités’’ est le thème de l’édition 2023 du Forum économique international.

    La première édition a permis de créer des liens de coopération que le département doit consolider, a dit Amadou Ba en présence d’élus locaux des 12 communes de cette entité administrative.

    Le forum organisé par le conseil départemental se poursuivra jusqu’à jeudi. Son but est de favoriser l’‘’éclosion des opportunités’’, par les institutions et les entreprises qui y prennent part.

    Le département de Rufisque couvre 67 % de la superficie de la région de Dakar.

    ADL/OID/ESF

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Dakar et Berlin planchent sur leur coopération économique  

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Dakar et Berlin planchent sur leur coopération économique  

    Dakar, 25 avr (APS) – L’ambassade d’Allemagne au Sénégal et le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont entamé des ‘’consultations intergouvernementales’’ consacrées à la coopération économique des deux pays, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    La rencontre de deux jours est coprésidée par la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, et l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, Siemon Sönke.

    C’est une rencontre annuelle qui se tient depuis 2019, rappellent les deux parties.

    Elle ‘’repose sur le socle de nos valeurs communes, que sont l’Etat de droit, la cohésion sociale, la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes’’, a dit Mme Sarr lors de l’ouverture de la concertation.

    Cette rencontre ‘’s’adapte aux dynamiques changeantes du contexte économique, social et géopolitique de nos pays et du monde’’, a-t-elle ajouté.

    L’Allemagne s’est engagée à soutenir ‘’la mise en œuvre des réformes dans les domaines de la législation, de l’administration du travail, de la réforme foncière, de l’accès aux financements et du développement des petites et moyennes entreprises, de la formation professionnelle et de la gouvernance’’, a souligné Oulimata Sarr.

    La vivacité de la coopération sénégalo-allemande s’est matérialisée avec un volume d’engagements financiers de 386,9 milliards de francs CFA de l’Allemagne dans les investissements au Sénégal, de 2019 à 2022, selon Mme Sarr.

    Un budget de 65,6 milliards faisant partie de ce montant a été alloué en 2020 au Programme de résilience économique et sociale, avec lequel le Sénégal a tenté de relancer son économie après les difficultés engendrées par la pandémie de Covid-19.

    Une autre partie des 386,9 milliards, d’un montant de 44,6 milliards, a été alloué au ‘’programme d’appui budgétaire pour le renforcement de la résilience économique du Sénégal’’, selon la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Oulimata Sarr estime que la coopération bilatérale sénégalo-allemande doit miser fortement sur le partenariat des secteurs privés des deux pays.

    Elle a invité des petites et moyennes entreprises d’Allemagne à prendre part au forum ‘’Invest in Sénégal’’, qui aura lieu du 6 au 8 juillet 2023 à Dakar.

    Siemon Sönke s’est réjoui du partenariat sénégalo-allemand qui, selon lui, a connu un ‘’grand succès’’ pour les deux pays.

    ‘’Le Sénégal et l’Allemagne sont liés par des relations étroites et privilégiées, fondées sur des intérêts communs et une confiance mutuelle que nous avons construite ensemble’’, a-t-il dit.

    AND/ESF/ASG