Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Remise d’agréments à des acteurs de l’économie sociale solidaire

    SENEGAL-ECONOMIE / Remise d’agréments à des acteurs de l’économie sociale solidaire

    Diamniadio, 18 avr (APS) –  Le Directeur de Cabinet  du ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a remis, mardi, à la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio, des agréments à trois coopératives actives dans le secteur pour marquer le début d’un processus de formalisation et d’accompagnement, a constaté l’APS.

    ‘’L’agrément Economie Sociale et solidaire (ESS) constitue une étape majeure dans le processus de promotion, de formalisation et d’encadrement car l’obtention de ce document ouvre des portes à de multiples avantages’’, a dit Ibrahima Fall lors de la cérémonie de remise des agréments.

    L’obtention de l’agrément Economie Sociale et solidaire (ESS) permet d’accéder aux institutions de financement et de garantie, aux institutions en charge de la protection sociale et une mise en place d’un régime fiscal et économique spécifique.

    Ibrahima Fall a souligné que le nouveau dispositif juridique innovant et inclusif, adopté par le Sénégal et qui encadre le secteur de l’Économie sociale et solidaire permettra aux acteurs bénéficiaires de l’agrément de jouir pleinement d’un environnement favorable à leur émergence.

    ‘’L’économie sociale et solidaire fait l’objet d’une attention croissante en raison de son rôle et de son potentiel à répondre aux problèmes sociaux auxquels sont confrontés les individus et les communautés’’, selon le Directeur de cabinet du ministre.

    C’est la raison pour laquelle, a-t-il rappelé, le chef de l’Etat l’a inscrite dans ses priorités pour un développement social, inclusif des populations et de leurs terroirs.

    Le représentant du ministre a saisi cette occasion pour annoncer que ces premiers bénéficiaires recevront très prochainement une subvention pour leur accompagnement, en plus d’un mécanisme financier spécifique adapté à leurs activités économiques.

    Ibrahima Fall a invité les trois groupements bénéficiaires, ‘’Bokk jomm de Mbeubeuss’’ (banlieue dakaroise) ‘’Bok Khalat de Taiba Ndiay (région de Thiès) et le Réseau des Organisations Paysannes et Pastorales du Sénégal,  au ‘’respect des principes de l’économie sociale et solidaire et veiller à inscrire leurs  stratégies dans les axes définis dans la stratégie nationale de développement de l’économie sociale et solidaire’’ .

    ADL/OID

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INITIATIVE / Matam: la diversification des cultures saluée à Orkodiéré

    SENEGAL-AGRICULTURE-INITIATIVE / Matam: la diversification des cultures saluée à Orkodiéré

    Orkodiéré (Kanel), 18 avr (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Mouhamadou Moctar Watt, a salué, mardi, la diversification des cultures dans les casiers rizicoles de Orkodiéré, dans le département de Kanel.

    « Les producteurs de Orkodiéré ont montré qu’ils sont prêts à répondre au double défi de la production en emblavant à trois reprises au courant de l’année. Ils ont aussi montré qu’à côté du riz, il est possible de faire de la culture du maïs dans cette zone », a-t-il dit.

    Le chef de l’exécutif régional intervenait au cours d’une visite dans les casiers rizicoles de Orkodiéré, dans le département de Kanel.

    Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, avait mis à la disposition des producteurs des semences afin de leur permettre de cultiver du riz dans ces casiers, a rappelé le gouverneur.

    Il dit espérer que la variété hybride dont ils disposent va donner entre 4 et 5 tonnes à l’hectare. La SAED -Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta- et la Direction régionale du développement agricole, ont aussi accompagné les producteurs »,  a ajouté M. Watt, précisant que des produits phytosanitaires, de l’engrais (urée) et des terres avaient été mis à la disposition des producteurs de la zone.

    Ces initiatives constituent une opportunité économique, a-t-il salué.  Les producteurs ont montré qu’il « est possible d’en arriver à des recettes de l’ordre d’ un million 100 000 francs CFA par hectare avec des charges à l’ hectare de 567 800 francs CFA », a-t-il dit.

    « Si on fait la différence, on voit que, par hectare emblavé, il est possible d’avoir un bénéfice de plus de 500 000 francs CFA », a soutenu l’autorité administrative.

    Les acteurs du secteur rizicole du département de Kanel, le Directeur régional du développement agricole et un représentant de la SAED, ont pris part à la visite des casiers rizicoles de Orkodiéré.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-AVICULTURE-FETE / Aïd el-Fitr : sa volaille décimée, Sangalkam craint la rareté du poulet

    SENEGAL-AVICULTURE-FETE / Aïd el-Fitr : sa volaille décimée, Sangalkam craint la rareté du poulet

    Dakar, 18 avr (APS) – Le poulet, fortement consommé lors de la célébration de l’Aïd el-Fitr ou Korité, est une denrée rare dans les poulaillers de la zone de Sangalkam (ouest), où une grande partie de la volaille a été décimée par la grippe aviaire et le virus de la maladie de Newcastle, a constaté l’APS.

    Cheikh Bâ, un éleveur âgé d’une trentaine d’années, est tout nostalgique des années fastes de ses activités avicoles. Des 900 poussins qu’il a acquis récemment, environ 200 seulement ont atteint l’âge de la maturité, les autres étant décimés par le virus de Newcastle. ‘’C’est de grosses pertes que nous subissons à cause du virus’’, dit le jeune aviculteur, tout inquiet.

    Selon les éleveurs de volaille locaux, le virus de Newcastle sévit à Sangalkam et les localités voisines, l’une des plus importantes zones d’aviculture du pays.

    La maladie a fait son apparition dans le poulailler de Cheikh Bâ lorsque les poussins ont eu vingt-cinq jours d’existence. ‘’J’ai perdu environ 1 million de francs CFA dépensés pour l’alimentation de la volaille et l’achat de poussins’’, s’inquiète M. Bâ.

    Ibrahima Touré partage la même inquiétude avec lui. Le virus de la maladie de Newcastle, très contagieux, a fait son apparition dans son poulailler situé près de la route reliant Niakoulrab à Ndiakhirate. ‘’Elle a ravagé près de 3.000 des 5.000 sujets que nous possédions. Il nous restait quelque 2.000 têtes, que nous étions obligés d’abattre pour réduire les risques de propagation de la maladie’’, raconte M. Touré.

    Selon lui, la grippe aviaire est apparue dans la zone, précédant la maladie de Newcastle. Aujourd’hui, l’éleveur de volaille estime avoir perdu plus de 5 millions de francs CFA. Cette estimation ne prend pas en compte les dépenses qu’il a faites pour les soins vétérinaires, dit-il.

    Désemparé, Ibrahima Touré se contente maintenant de ses poules pondeuses, qui ont été ‘’moins touchées’’ par la grippe aviaire et la maladie de Newcastle que les poussins. Les poules ont perdu plus de 50 % de leur capacité à pondre des œufs, se désole-t-il.

    Babacar Mbaye fait partie des aviculteurs victimes de l’épidémie de grippe aviaire et du virus de la maladie de Newcastle. ‘’Nous avons subi de grosses pertes’’, s’inquiète-t-il, rappelant avoir acquis des milliers de poussins.

    ‘’Nous avons presque tout perdu’’, regrette le jeune éleveur de volaille. Il affirme avoir dépensé près de 7 millions de francs CFA pour l’acquisition des poussins et de leur alimentation.

    Il ne fait aucun doute que le poulet, une denrée de prédilection pour la célébration de l’Aïd el-Fitr, fera l’objet d’une pénurie à cause des nombreuses têtes de volaille décimées dans la zone de Sangalkam, selon les éleveurs locaux.

    ‘’Il n’y aura pas de poulet à Niakoulrab’’, soutient Ibrahima Touré, tout conscient de l’ampleur des dégâts dans les poulaillers de la zone.

    ‘’Nous ne savons pas quoi faire pour atténuer les pertes’’

    Selon Cheikh Bâ, la pénurie est d’autant plus probable que les poussins ayant survécu à l’épidémie n’ont pas atteint la taille et le poids requis pour être consommés lors de l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan.

    A Niakoulrab, Amy Diop, une femme de ménage, regrette les pertes subies par les aviculteurs. ‘’Les consommateurs vont beaucoup ressentir ces pertes’’, s’inquiète-t-elle.

    Certains consommateurs craignent une hausse des prix du poulet. ‘’Il faut s’attendre à une hausse des prix parce que nous avons trop perdu. Nous ne savons pas quoi faire pour atténuer les pertes’’, dit Babacar Mbaye, l’un des nombreux éleveurs contrariés par la disparition massive de la volaille.

    Selon Cheikh Bâ, le poulet pesant entre 1,5 et 2 kilos est vendu à 2.500 francs CFA chez les aviculteurs et à 3.000 ou 3.500 une fois déplumé, en dehors des poulaillers.

    Les aviculteurs craignent aussi la perte d’emplois dans cette importante zone d’aviculture. C’est le cas de Babacar Mbaye, qui emploie six personnes pour l’entretien de son poulailler et trois autres chargées de vendre la production.

    Ibrahima Touré cherche à sauver une économie pour laquelle il collabore avec trois personnes à rémunérer.

    ‘’Nous avons saisi la Sedima (une entreprise avicole) mais elle n’a pas encore réagi’’, dit M. Touré en parlant de son fournisseur de poussins et d’aliment de volaille.

    Une autre société fournissant des poussins à Babacar Mbaye a rejeté toute responsabilité lorsque l’éleveur l’a contactée après la mort de la volaille.

    CS/ESF/OID/AKS

  • SENEGAL-COMMERCE / Touba : le marché Ocass bien approvisionné en oignons et pommes de terre (agent)

    SENEGAL-COMMERCE / Touba : le marché Ocass bien approvisionné en oignons et pommes de terre (agent)

    Touba, 18 avr (APS) – Le marché Ocass de Touba (centre) est bien approvisionné en oignons et pommes de terre à l’approche de la fête de l’Eid-El-Fitr (Korité), a indiqué mardi le chef du service départemental de commerce de Mbacké, Dieumbe Fall .

    ‘’Le marché est bien approvisionné parce que dans le relevé d’hier seulement, on avait presque 700 tonnes d’oignons et presque 499 tonnes de pommes de terre positionnés dans le marché’’, a confié à l’APS M. Fall au terme d’une visite au marché Ocass.

     »C’est une tradition du service de commerce, à la veille des grands événements d’effectuer le déplacement pour s’enquérir du niveau d’approvisionnement du marché Ocass », a-t-il rappelé, précisant que pour la Korité, les denrées les plus stratégiques sont l’oignon et la pomme de terre.

    Il a souligné que les prix appliqués sur le marché sont vraiment abordables.  »Le sac d’oignon coûte 7.000 francs CFA et le sac de pomme de terre varie entre 7.250 et 7.500 francs CFA. Ces prix qui sont abordables contrairement au mois passé ou les prix avoisinaient les 15 mille et 16 mille francs CFA le sac de 25 kilos », a-t-il indiqué.

    M. Fall a assuré qu’ il ne craint pas de tension sur les prix simplement parce que le marché local est très bien approvisionné en cette veille de Korité.

    ‘’ Au cas où il y aurait un problème, c’est peut-être avec une mévente », a-t-il prévenu, espérant que les commerçants puissent écouler leurs stocks sur place.  » Il y a en tout cas, assez d’oignons, assez de pommes de terre et de l’huile,  de même que d’autres accessoires comme les pâtes sur le marché’’, a-t-il encore assuré,  signalant que des équipes du service vont continuer à surveiller le marché jusqu’à la veille de la fête de Korité.

    Considéré comme le plus grand lieu de commerce de la commune de Touba, le marché Ocass va devoir même approvisionner d’autres marchés environnants.

    ‘’Si le marché Ocass, un marché d’éclatement est correctement approvisionné, dites-vous bien que les autres marchés du département de Mbacké seront correctement approvisionnés. Ce qui fait qu’il n’y aura pas de tension dans les autres marchés’’, a expliqué M. Fall, invitant les commerçants à ne pas cacher les denrées stratégiques alimentaires dans le but d’augmenter les prix.

    CGD/AB/OID

  • SENEGAL-RUSSIE-AFFAIRES / L’ambassadeur russe évoque des pistes de coopération dans la transformation des hydrocarbures sénégalaises

    SENEGAL-RUSSIE-AFFAIRES / L’ambassadeur russe évoque des pistes de coopération dans la transformation des hydrocarbures sénégalaises

    Dakar, 18 avr (APS) – L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal, Dmitry Kurakov, a évoqué, mardi, l’intérêt que pourrait susciter l’exploitation des hydrocarbures sénégalaises auprès du géant pétrolier russe, Lukoil.

    ‘’Je pense que Lukoil, une des plus grandes compagnies de pétrole au monde, serait intéressée par le marché sénégalais des hydrocarbures. Je sais qu’elle serait prête à travailler avec le Sénégal si les opportunités se présentent’’, a-t-il déclaré lors d’une visite de courtoisie à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le diplomate a ainsi fait savoir que le groupe privé russe serait prêt à travailler dans le domaine de la transformation des hydrocarbures au Sénégal.

    ‘’Nous avons des technologies de transformation des hydrocarbures qui permettent de préserver l’environnement et la nature. C’est très important dans les conditions actuelles’’, a fait valoir l’ambassadeur.

    Il a dans le même temps signalé qu’un éventuel partenariat avec la Russie pourrait déboucher sur la production d’énergies vertes.

    ‘’Nous disposons de technologies hydro-énergétiques très performantes pour construire de grands barrages mais aussi installer de petites tribunes dans les cours d’eau’’, a souligné Dmitry Kurakov.

    Le Sénégal doit entrer dans le cercle des pays producteurs de pétrole à partir de 2023.

    AKS/ASG

     

  • ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains’’, déclare l’ambassadeur de la Russie au Sénégal

    ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains’’, déclare l’ambassadeur de la Russie au Sénégal

    Dakar, 18 avr (APS) – La Russie veut maintenant entretenir des relations commerciales directes avec l’Afrique, a déclaré, mardi, à Dakar, son ambassadeur au Sénégal, Dmitry Kurakov, affirmant qu’une partie des exportations russes vers les pays africains étaient entre les mains d’‘’intermédiaires européens’’.

    ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains […] Auparavant, il y avait souvent des intermédiaires européens qui achetaient nos produits et les revendaient en Afrique. Maintenant, dans ce domaine, nous voulons travailler directement avec l’Afrique’’, a-t-il dit lors d’une visite rendue au directeur général et à la rédaction de l’APS.

    M. Kurakov souhaite que le commerce direct de son pays avec l’Afrique ait lieu ‘’non seulement dans le domaine de l’agriculture mais aussi dans les secteurs de l’énergie, des technologies, de la culture, etc.’’

    Le prochain sommet Russie-Afrique aura lieu en juillet prochain, a-t-il annoncé.

    ‘’Nous avons intérêt à développer nos relations avec l’Afrique. C’est ça l’idée du sommet. On va faire le bilan de ce qui avait été décidé lors du dernier sommet, il y a trois ans, et élaborer un plan de coopération pour les années à venir’’, a ajouté Dmitry Kurakov.

    ‘’Nous devons plus que jamais avoir des contacts directs, entre la Russie et l’Afrique, dans plusieurs domaines, dont l’agroalimentaire’’, a-t-il insisté, rappelant que son pays fait partie des plus importants exportateurs de céréales et d’engrais du monde.

    L’ambassadeur de la Russie au Sénégal dit espérer que le sommet devant réunir son pays et l’Afrique ‘’connaîtra le succès’’, et que ‘’les pays africains vont y prendre part en masse’’. ‘’Il n’y aura pas qu’un sommet. Il y aura aussi un forum économique.’’

    ‘’Les hommes d’affaires africains pourront voir ce que la Russie va proposer. Pourquoi ne pas proposer quelque chose d’africain ? Je suis sûr qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs africains, y compris des Sénégalais, qui peuvent investir en Russie, profiter de nos richesses et faire venir des produits russes au Sénégal’’, a assuré M. Kurakov.

    ‘’On peut avoir une coopération avantageuse pour toutes les parties’’, a-t-il poursuivi.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AVIATION-FONCIER / La protection des terres des aéroports, un ‘’enjeu capital’’ du futur hub aérien de l’AIBD

    SENEGAL-AVIATION-FONCIER / La protection des terres des aéroports, un ‘’enjeu capital’’ du futur hub aérien de l’AIBD

    Dakar, 18 avr (APS) – La sécurisation des terres des aéroports régionaux est ‘’capitale’’ pour le déroulement du projet de ‘’hub aérien’’ de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), a souligné son directeur général, Abdoulaye Dièye.

    ‘’Il a été constaté, de façon récurrente, des agressions des domaines aéroportuaires à travers des occupations irrégulières et des velléités de morcellement et de vente de terrains compris dans ces périmètres’’, a signalé M. Dièye dans une interview donnée au journal Le Soleil.

    ‘’Cette situation est encouragée par l’urbanisation galopante autour des aéroports, le défaut de délimitation précise desdits périmètres aéroportuaires, l’absence, à certains endroits, de murs de clôture’’, a-t-il expliqué.

    Abdoulaye Dièye estime que les ‘’agressions’’ menées sur les terres appartenant aux aéroports régionaux découlent aussi du ‘’déficit de collaboration entre les acteurs concernés, que sont le gestionnaire de l’AIBD SA, les autorités déconcentrées et les services régionaux des domaines et du cadastre’’.

    En raison des empiètements dont les terres des aéroports peuvent faire l’objet, leur ‘’sécurisation […] est un enjeu capital pour la réussite de la mise en œuvre de la stratégie du hub aérien’’ du Sénégal.

    ‘’La sécurisation juridique du foncier devra se faire à travers la génération de droits réels immobiliers au profit de l’AIBD SA, à l’image du bail emphytéotique que l’Etat lui a accordé sur le domaine aéroportuaire de Diass’’, a-t-il dit.

    Des mesures comme celle-là permettent aux aéroports régionaux d’‘’avoir un droit d’action en justice contre les prédateurs fonciers’’ et de ‘’déployer une ingénierie destinée à attirer et à rassurer les investisseurs intéressés par la réalisation de projets prioritaires du plan stratégique du hub aérien 2021-2025’’.

    Le développement des activités génératrices de revenus extra-aéronautiques dépend aussi de la protection des terres des aéroports, selon M. Dièye.

    En 2021, l’Etat a dissous l’Agence des aéroports du Sénégal et a confié les aéroports régionaux à l’AIBD, a-t-il rappelé.

    Cette mesure laisse ‘’apparaître de nouvelles problématiques relatives à la sécurisation physique des domaines aéroportuaires’’, d’une part, et à ‘’la sécurisation juridique de ces assiettes foncières’’, d’autre part, a remarqué Abdoulaye Dièye.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : un projet d’aménagement de 1000 hectares de terre en gestation à Ziguinchor

    SENEGAL-AGRICULTURE / Riziculture : un projet d’aménagement de 1000 hectares de terre en gestation à Ziguinchor

    Bignona, 17 avr (APS) – Quelque 1 000 hectares seront prochainement aménagés dans la région de Ziguinchor dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR), a indiqué, lundi, Amadou Tidiane Diallo, le coordonnateur du projet dans la partie sud du pays. 

    « Dans la région de Ziguinchor, il y a des zones qui sont en contact avec la mer. Nous constatons une salinisation de certaines terres. Il est donc prévu d’aménager à Ziguinchor 11.000 hectares dans un premier temps, dans le cadre du projet PDCVR. Ces aménagements permettront à récupérer ces terres salées », a-t-il assuré lors d’une rencontre de partage d’une première étude consacrée à cet aménagement dans le département de Bignona.

    « Le PDCVR va aménager et augmenter les capacités de rétention d’eau des vallées situées dans la région de Ziguinchor. Nous voulons améliorer la phase productive de riz à travers un aménagement conforme, un appui en intrants de qualité et un renforcement de la formation des acteurs », a dit M. Diallo.

    Il a expliqué que cette réunion avait permis de proposer des types d’aménagement en fonction des différentes zones cibles afin de permettre à tous les acteurs de connaître l’étape de mise en œuvre du projet .

    Des intervenants ont, lors de cette rencontre , invité la jeunesse de la Casamance à penser à cultiver la terre. Ils ont également salué l’intervention du projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) dans la région.

    Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz sera exécuté jusqu’en 2025. Il va intervenir dans la vallée du fleuve (Nord) et dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor (sud).

    Il est financé par la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le coût du PDCVR est de 27 milliards de francs CFA.

    MNF/AKS

  • Un ‘’marché spécial fruits et légumes’’, à Diamniadio  

    Un ‘’marché spécial fruits et légumes’’, à Diamniadio  

    Dakar, 17 avr (APS) – La Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), basée à Diamniadio (ouest), annonce avoir ouvert samedi dernier un ‘’marché spécial fruits et légumes’’, à l’occasion de la fête de Korité.

    Ce marché, qui se poursuivra jusqu’à jeudi, va offrir aux ménages des produits frais de haute qualité à des prix réduits, selon un communiqué du SEMIG.

    Il ajoute que des producteurs locaux y prendront part pour offrir une large variété de légumes, de fruits de saison, de produits laitiers, etc.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un atelier sur l’import-substitution du blé par les céréales locales, le 28 avril avril  

    SENEGAL-ECONOMIE / Un atelier sur l’import-substitution du blé par les céréales locales, le 28 avril avril  

    Dakar, 17 avr (APS) – Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent va clore un atelier consacré aux ‘’travaux de structuration de la stratégie import-substitution du blé par les céréales locales’’, vendredi 28 avril à 9 heures, à l’hôtel Radisson Blu, à Dakar.

    Lors de l’atelier, les résultats de ces travaux seront présentés aux autorités du pays, lesquelles vont ensuite valider les options proposées pour l’opérationnalisation de cette stratégie.

    ESF/ASB