Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Le DG de la LONASE annonce la construction d’une agence moderne à Ziguichor

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Le DG de la LONASE annonce la construction d’une agence moderne à Ziguichor

    Ziguinchor, 21 fév (APS) – La Loterie nationale du Sénégal (LONASE) travaille sur un projet de construction d’un bâtiment moderne pour son agence de Ziguinchor (sud), a annoncé vendredi, son directeur général, Toussaint Manga.

    ‘’Pour l’agence de Ziguinchor, nous n’avons pas encore toutes les conditions requises qui mettent les agents dans un bon confort de travail. Avec la direction des grands projets de la LONASE, nous sommes en train de travailler sur la construction d’un immeuble’’, a annoncé le DG de la LONASE. Il précise que ‘’les plans architecturaux sont en cours pour (…) doter l’agence de Ziguinchor d’un bâtiment flambant neuf, moderne et bien équipé’’.

    Toussaint Manga s’exprimait lors d’une tournée dans la région, en vue de rencontrer les travailleurs, les vendeurs et les parieurs de la Loterie nationale sénégalaise.

    Il a assuré que ‘’la LONASE est actuellement une entreprise en pleine croissance’’.

    ‘’Et si nous arrivons à avoir des résultats performants, c’est parce que derrière il y a des agents dévoués, engagés et qui se battent nuit et jour pour relever les défis et atteindre les objectifs. Mais aussi, il y a des vendeurs et parieurs dévoués, engagés, qui se battent nuit et jour pour booster les performances’’, a salué Toussaint Manga.

    Il a promis de faire un réaménagement et donner une ossature complète à toutes les agences et à tous les bureaux, pour que le travail puisse se faire correctement et  éviter de mettre les agents dans des situations de surcharge de travail pour cause de déficit de personnel.

    ‘’La LONASE sera toujours aux côtés des vendeurs pour les accompagner. Notre objectif est que tout vendeur de la LONASE puisse gagner correctement sa vie et puisse être sécurisé dans sa profession’’, a-t-il rassuré.

    Toussaint Manga promet également de faire le nécessaire pour que les vendeurs puissent bénéficier d’une couverture sanitaire correcte.

    ‘’Nous allons travailler à avoir un modèle d’offres pour nos parieurs. Nous allons travailler pour que les vendeurs se retrouvent dans leur travail’’, a-t-il ajouté, promettant aussi de remplacer les kiosques qui ne répondent pas aux normes par des kiosques conformes.

    Toussaint Manga a promis aussi de prendre en compte les préoccupations en termes d’effectifs.

    Il a informé que Bignona sera bientôt doté d’une agence de la loterie nationale sénégalaise pour pouvoir être plus proche des populations. M. Manga a rappelé qu’un bureau est déjà ouvert à Goudomp et sera bien inauguré.

    ‘’Chaque année, la direction ira à la rencontre de ses parieurs et vendeurs pour discuter et mettre un dialogue interactif qui permet ensemble de relever les défis’’, a promis le directeur général de la LONASE.

    MNF/ASB/MK/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Mabouba Diagne inaugure deux marchés à bétail à Diouroup et Thiawando

    SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Mabouba Diagne inaugure deux marchés à bétail à Diouroup et Thiawando

    Thiawando (Kaolack), 21 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a inauguré, vendredi, deux marchés à bétail à Diouroup, dans la région de Fatick, ainsi qu’à Thiawando, dans la commune de Latmingué, dans la région de Kaolack (centre).

    Ces deux infrastructures ont été réalisées par le gouvernement du Sénégal, à travers le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVAL-CV), pour un coût global de 150 millions de francs CFA, a précisé le ministre, en présence des autorités administratives et territoriales, des éleveurs et de chefs de services régionaux.

    Selon le chef d’antenne du PROVAL-CV de Kaolack, Mamadou Camara, la réalisation de ces infrastructures répond à de  »vieilles doléances’’ des éleveurs et entre dans le cadre de la structuration et la modernisation des filières animales initiées par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Il s’agit d’infrastructures modernes présentant toutes les fonctionnalités et comprenant un quai de débarquement et d’embarquement des animaux, un parc de gardiennage et d’amener des bovins, un hangar de repos pour les éleveurs et un magasin de stockage d’aliment de bétail d’une capacité de 50 tonnes.

    Ces marchés à bétail disposent également d’un bloc administratif constitué de bureaux pour les organisations d’éleveurs bénéficiaires et pour le docteur vétérinaire, d’un local pour gardien, d’un bloc d’hygiène à quatre box, d’une alimentation en eau avec des abreuvoirs et d’un branchement sur le réseau électrique.

    Le marché à bétail intercommunal de Thiawando à vocation sous-régionale porte le nom d’Amadou Sow, un responsable d’une organisation locale d’éleveurs, décédé récemment.

    Le PROVAL-CV est financé grâce à l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), du Fonds international pour le développement (OPEC) et du Fonds fiduciaire de l’Aapravasi Ghat (AGTF), pour un montant de 80 milliards de francs CFA.

    Il intervient dans le développement des chaines de valeur agrosylvopastorale, la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a annoncé la tenue d’une réunion interministérielle sous la présidence du Premier ministre Ousmane Sonko.

    La date, a-t-il indiqué, sera fixée après la tenue de trois réunions entre la tutelle et les acteurs, pour discuter des problèmes du secteur de l’élevage et trouver des solutions structurelles.

     »Sur les vingt problèmes qui caractérisent l’élevage sénégalais, il faut en résoudre cinq principalement pour permettre à ce secteur de jouer son véritable rôle de moteur de croissance économique », a ainsi relevé le ministre.

    Pour ce faire, il estime qu’il faut, dans le cadre de la mise en place des coopératives communautaires agricoles, s’adonner au développement de la culture fourragère, travailler à la maîtrise de l’eau, à la vaccination du cheptel, surtout contre la peste des petits ruminants et lutter contre la divagation des animaux qui créent souvent des conflits entre agriculteurs et éleveurs.

    Fort de ce constat, Mabouba Diagne promet la mise en place d’un protocole de sensibilisation et la création d’une commission nationale de médiation pour pacifier les relations entre agriculteurs et éleveurs.

     »Pour développer le secteur de l’élevage, il faut davantage former les jeunes et les femmes dans le domaine de l’élevage moderne, les formaliser en vue de leur professionnalisation pour ensuite leur permettre d’avoir accès à des financements », a-t-il insisté.

    ADE/MK/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Ousmane Sonko annonce « la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie »

    SENEGAL-SOCIAL / Ousmane Sonko annonce « la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie »

    Dakar, 21 fév (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé, ce vendredi, devant les députés, une seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie après la première intervenue au mois de juin.

    ‘’Bientôt, il y aura la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie. Le chef de l’Etat annoncera cette baisse des prix aux Sénégalais’’, a-t-il dit lors de la séance de ‘’Questions d’actualités au gouvernement’’.

    Le député de Gossas, Adama Diallo, avait interpelé le chef du gouvernement sur ‘’la flambée des prix et la levée de subventions annoncée après la publication du rapport de la Cour des comptes’’.

    Le Premier ministre a assuré que cette fois-ci, cette baisse des prix ‘’se fera avec sérénité avec des partenaires nationaux, mais aussi au niveau international avec des réductions sur la chaine d’approvisionnement’’.

    Il a donné l’exemple du riz que le Sénégal importe ainsi que d’autres denrées.

    ‘’Nous avons toujours dit que la solution durable est dans la production locale et non dans l’importation, synonyme d’une dépendance aux marchés et chocs exogènes’’, a rappelé le chef du gouvernement.

    Le Premier ministre a également souligné les ‘’efforts considérables’’ du gouvernement pour baisser les prix des denrées de première nécessité.

    ‘’Malgré un contexte difficile, l’héritage d’un pays à terre, le président de la République a engagé des mesures de réduction du coût de la vie en discutant avec les différents secteurs de production’’, a dit le PM.

    ‘’L’Etat aussi a fait beaucoup de concessions en renonçant à des taxes sur plusieurs produits qui pourtant devaient permettre de répondre à d’autres sollicitations’’, a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a souligné que si certains produits ont connu des hausses,  »c’est à cause de mauvais comportements » de certains acteurs. Il a assuré que les services de contrôle économique du ministère du Commerce  »font le suivi, malgré la faiblesse de leurs moyens ».

    Sur les subventions, le Premier ministre a précisé que son gouvernement  »n’a pas dit qu’elles seront levées de manière brutale et aveugle ».

     »Nous avons dit que les subventions sur certains produits ne peuvent plus profiter aux seules personnes les plus aisées », a-t-il martelé.  »Je tiens à dire que les plus démunis vont continuer à bénéficier des subventions de l’Etat sur l’électricité, les produits pétroliers et autres », a précisé M. Sonko.

    HK/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de réhabilitation des bassins hydrographiques, selon le président Faye

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de réhabilitation des bassins hydrographiques, selon le président Faye

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia bolong (PROMOREN) s’inscrit dans la dynamique de valorisation et de réhabilitation de tout le potentiel des bassins hydrographiques du Sénégal, a indiqué vendredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Le PROMOREN s’inscrit précisément dans cette dynamique’’, a dit le président Faye lors de la cérémonie officielle de lancement des travaux dudit projet.

    ‘’Le Sénégal dispose de nombreux bassins hydrographiques tels que le Nianijia bolong, le Bao bolong, le Gicoy et sans oublier les nombreuses vallées, un potentiel qui demande à être valorisé et réhabilité’’, a-t-il rappelé.

    Il a précisé que le PROMOREN a pour objectifs de maîtriser les eaux de surface du bassin versant du Nianijia bolong, et de stopper l’intrusion de l’eau salée en provenance du fleuve Gambie.

    ‘’Une fois concrétisé, ces actions favoriseront le développement des activités agricoles, pastorales et piscicoles, tout en renforçant la résilience des écosystèmes humides de la zone face au changement climatique’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Ce projet traduit ainsi la volonté de l’Etat de prendre en charge les besoins en eau pour l’exercice des activités agro-sylvopastorales et halieutiques durant toute l’année’’, a souligné le Chef de l’Etat.

    Le président de la République s’est dit heureux de procéder au lancement officiel des travaux du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nanija Bolong (PROMOREN), dont le coût global est estimé à 36 milliards de francs CFA.

    Il a rappelé en outre avoir engagé des actions de transformation profonde de l’économie nationale de manière générale et particulièrement dans le secteur primaire.  ‘’Ces changements de modèles, a-t-il expliqué, requièrent particulièrement une bonne maîtrisée de l’eau pour garantir les productions agricoles, pastorales et piscicoles attendues.’’

    Il estime que ‘’cette ambition nationale nécessite une approche stratégique dans la gestion des ressources hydriques du pays en tenant compte des enjeux de développement’’.

    Plusieurs autorités gouvernementales, administratives et territoriales ainsi que des partenaires techniques et financiers ont pris part à la cérémonie.

    CTS/ADE/AB/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Le PROMOREN va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Le PROMOREN va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN), lancé vendredi à Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire nationale, avec la mise en valeur de 12 000 hectares par an, a déclaré le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’A terme d’importantes ressources en eau mobilisées permettront la mise en valeur de 6000 hectares par campagne, soit 12 000 hectares par an contribuant ainsi à l’atteinte de la souveraineté alimentaire nationale’’, a-t-il dit.

    Le président Faye s’exprimait ainsi lors du lancement officiel des travaux du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

    Le ministre  de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, la directrice de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Diarra Sow, le directeur du bureau de la Banque islamique de Développement (BID) à Dakar, Nabil Galem, a participé à la rencontre, les autorités administratives et territoriales, ainsi que les partenaires techniques et financiers, ont pris part à la cérémonie.

    ‘’Au regard des bénéficiaires directs notamment les agriculteurs, éleveurs, pécheurs, promoteurs touristiques et industriels, le PROMOREN permettra de contribuer significativement au développement des territoires du bassin arachidier’’, a-t-il ajouté.

    ‘’En outre, il s’agit d’un levier stratégique de sécurisation de la productivité́ de l’Agropole centre et d’insertion sociale professionnelle avec des perspectives de création d’au minimum 30. 000 emplois, sans compter les opportunités d’emplois indirects’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

    Selon lui, ce projet va permettre ‘’un net recul de la pauvreté́’’ dans la zone d’intervention grâce à̀ la création de richesses et de croissance. ‘’Ce qui constituera également un dispositif efficace pour fixer les jeunes dans leur terroir et juguler le phénomène migratoire’’, a salué Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’De plus conformément à la mutualisation et à la mise en cohérence des programmes de l’Etat, le PROMOREN, sera articulé à d’autres projets majeurs et structurants »,  a-t-il encore souligné, citant en exemple, ‘’le barrage de Samba Ngallu, en cours de construction sous l’égide de l’OMVG et qui permettra d’irriguer et d’aménager plus de 40000 hectares pour le Sénégal’’.

    Il a insisté sur le fait que la prise en charge de ce projet intersectoriel nécessitera une démarche de mise en cohérence avec les politiques, comme la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, la transition écologique et les politiques d’emplois, de pêche et d’élevage, avec tous les acteurs susceptibles d’être concernés.

    ‘’Par ailleurs, le PROMOREN permettra un nivellement social en augmentant considérablement, les revenus des travailleurs et entrepreneurs en milieu rural notamment les agriculteurs, éleveurs aquaculteurs, du fait de la diversification des revenus et de la productivité de leurs activités’’, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’De garantir également l’équité territoriale à travers le développement des pôles économiques pour sortir progressivement, de la macrocéphalie de la région de Dakar qui concentre depuis plusieurs décennies les plus grandes opportunités d’emplois pour le pays’’, a-t-il indiqué.

    Le PROMOREN est financé à hauteur de 36 milliards FCFA par le Groupe de la  Banque islamique de développement (BID).

    CTS/ADE/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Journée nationale de l’élevage : une officielle décline les attentes des éleveurs de Kaolack

    SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Journée nationale de l’élevage : une officielle décline les attentes des éleveurs de Kaolack

    Kaolack, 21 fév (APS) – La cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack, Khady Ndiaye, a décliné les attentes des éleveurs de cette région, en perspective de la 9ème édition de la Journée nationale de l’élevage prévue ce samedi, dans la capitale du Saloum.

    ‘’Compte tenu de l’importance que le chef de l’Etat accorde à la communauté pastorale au Sénégal, les éleveurs s’attendent à ce que des mesures soient prises et qu’elles puissent améliorer les conditions d’existence des éleveurs, mais aussi permettre le développement de l’élevage et sa compétitivité’’, a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Plusieurs activités sont au programme de la journée nationale de l’élevage prévue à Kaolack, sous la présidence  du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Une randonnée pédestre s’est tenue dimanche dernier en prélude à cet évènement qui, cette année, connaîtra des innovations de taille avec l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles. Des panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage sont également prévus.

    Le thème de cette année est ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’.

    Khady Ndiaye pense qu’au sortir de cette journée, « les éleveurs vont aller plus vers la valorisation et la transformation des produits animaux, parce que nous voulons atteindre la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’Aujourd’hui, tout ce qui est produit animal valorisé est importé tels que les yaourts, les fromages, les beurres, la charcuterie, etc… Au sortir de cette journée de l’élevage, nous nous attendons à ce qu’il y ait plus des produits d’origine sénégalaise valorisés’’, a insisté la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack.

    Pour atteindre cet objectif, elle soutient que la région de Kaolack, zone agrosylvopastorale par excellence, a un rôle ‘’prépondérant’’ à jouer, du fait de ses nombreuses potentialités dans le domaine de l’élevage.

    En atteste l’importance de son cheptel composé de 256 697 bovins, de 265 585 ovins, de 416 576 caprins, de 85 408 équins et de 836 572 volailles, a expliqué Dr Khady Ndiaye. A la date du 14 février 2024, 169 072 petits ruminants ont été vaccinés contre la peste des petits ruminants, a-t-elle fait savoir.

    Elle souligne, par ailleurs, que 19 243 chevaux ont été vaccinés contre la peste équine, 110 194 bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) et 108 840 bovins contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB).

    Selon elle, le secteur de l’élevage peut, dans la région de Kaolack, compter sur le dynamisme des organisations faitières ‘’très bien structurées’’ au niveau de toutes les collectivités territoriales, de la base au sommet, avec des ‘’Maisons des éleveurs’’, l’Association régionale des producteurs de bétail/viande, le Directoire des femmes en élevage (DIRFEL), l’Association régionale de lutte contre le vol de bétail.

    ADE/HK/HB/ASB/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Le maire de Niani Toucouleur réclame un poste de police pour lutter contre le vol de bétail

    SENEGAL-ELEVAGE / Le maire de Niani Toucouleur réclame un poste de police pour lutter contre le vol de bétail

    Tambacounda, 21 fév (APS) – Un poste de police doit être érigé dans la commune de Niani Toucouleur, dans l’arrondissement de Makacolibantang, dans le département de Tambacounda (est), pour lutter contre le vol de bétail dans cette zone frontalière de la Gambie, plaide son maire, Seydou Ba.

    ‘’Le vol de bétail constitue un véritable obstacle pour les éleveurs, parce que ça bouleverse la personne et réduit ses ambitions. Il a des impacts sociaux également, parce que nous éleveurs, nous n’avons que notre cheptel. C’est à travers ça que nous essayons de prendre en charge nos besoins’’, déclare-t-il, dans un entretien avec l’APS.

    Il souhaite que l’Etat du Sénégal ‘’aide’’ sa commune à se doter d’un poste de police et même d’un poste de douane. Il explique que cette collectivité territoriale est, par endroits, distante de moins d’un kilomètre de la frontière avec la Gambie.

    Selon le maire Seydou Ba, les postes de police les plus proches de Niani Toucouleur se trouvent à Kaen ou à Makacolibantang.

    ‘’Pour voir un poste de police, il faut aller à Kaen ou à Makacolibantang. Nous sommes juste au niveau de la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Et pourtant nous n’avons pas de poste de police. En tant que maire, j’ai beaucoup lutté pour obtenir cela mais en vain pour le moment’’, a-t-il expliqué.

    ‘’A un moment donné, l’Etat du Sénégal nous avait promis un poste de police dans le cadre du Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA). Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue’’, a-t-il déploré.

    Le maire de Niani Toucouleur alerte les autorités sur la récurrence du vol de bétail, qui constitue un véritable obstacle pour les éleveurs de sa commune.

    ‘’Le vol de bétail sur des petits ruminants est le plus grand obstacle auquel nous faisions face, parce que c’est avec [le bétail] que les éleveurs règlent certains besoins primaires. Les voleurs s’organisent en réseau, ils ne commettent pas leur forfait ensemble, mais ils communiquent et s’entendent très bien’’, dénonce le maire de la commune de Niani Toucouleur.

    En attendant que ses doléances soient prises en compte par l’Etat du Sénégal, Seydou Ba magnifie le rôle ‘’important’’ de l’association ‘’Filing Kaffo’’ dans le cadre de la lutte contre le vol de bétail, dans la région de Tambacounda.

    ‘’Pour lutter contre le phénomène, les éleveurs ont mis en place une association dénommée +Filing Kaffo+, dont l’objectif est de lutter contre le vol de bétail dans la région de Tambacounda. C’est une association qui regroupe des éleveurs de la région et même de la Gambie’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Depuis la mise place de cette association, se réjouit-il, les malfaiteurs s’échappent difficilement. Des personnes sont régulièrement arrêtées pour vol de bétail, c’est difficile de rester une semaine sans qu’un voleur ne soit arrêté.’’

    ABD/HK/MT/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-POINT / La position géographique de Sédhiou a amplifié le phénomène de vol de bétail

    SENEGAL-ECONOMIE-POINT / La position géographique de Sédhiou a amplifié le phénomène de vol de bétail

    Sédhiou, 20 fév (APS) – A l’instar de plusieurs localités du Sénégal, les éleveurs de Sédhiou sont aussi confrontés à la problématique croissante du vol de bétail. Dans cette région méridionale du pays, frontalière avec la Guinée-Bissau et la Gambie, la position géographique est citée comme un facteur aggravant de cette activité criminelle.

    Des zones telles que Goudomp, Sansamba, Kabada et l’axe du Pakao, sont particulièrement exposées à ce fléau, posant d’énormes défis aux éleveurs locaux, selon des acteurs locaux interrogés par l’APS sur place.

    El Hadji Sidy Faty, chef de village de Diafar Santo dans la commune de Bémet Bidjini et président des chefs de villages de Sédhiou, ainsi que d’autres acteurs locaux, ont exprimé leurs inquiétudes face à ce fléau.

    Ils ont notamment évoqué la position géographique de leur région, frontalière avec la Guinée-Bissau et la Gambie, qui facilite le développement de cette activité criminelle prenant de plus en plus d’ampleur.

    ‘’Chaque année, des centaines d’animaux sont volés, impactant négativement l’économie locale et plongeant les éleveurs dans une situation désespérée », a déclaré El Hadji Sidy Faty.

    Ce dernier, également président des chefs de villages de la région de Sédhiou, n’a pas manqué de souligner l’importance du renforcement de la sécurité le long de la bande frontalière entre le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Gambie pour permettre aux éleveurs de vivre sans crainte pour leur bétail.

    « Malgré les ateliers de sensibilisation organisés périodiquement, le phénomène persiste, les malfaiteurs collaborant souvent avec des personnes de mauvaise foi dans les villages », a déploré le notable.

    Il indique que l’intervention des comités de veille est limitée par le manque de moyens logistiques pour leurs déplacements.

    El Hadji Sidy Faty estime qu’il est crucial de doter ces comités de téléphones portables pour alerter en cas de vol.

    Une perte annuelle entre 10 et 20 millions de FCFA dans la région

    Moussa Mballo, résidant de Niagha, souligne que le vol de bétail récurrent reste le principal problème des éleveurs.

    ‘’Le vol de bétail est récurrent, et quand nous arrêtons un voleur, il est souvent libéré après quelques mois, ce qui est déplorable’’, dénonce le président du comité de lutte contre le vol de bétail du département de Goudomp.

    Il affirme que la proximité de Niagha avec la Guinée-Bissau, à moins d’un kilomètre, exacerbe le problème, notant que les malfaiteurs opèrent de part et d’autre de la frontière.

    Chaque année, les pertes liées au vol de bétail peuvent être estimées entre dix et vingt millions de francs CFA., dit-il

    Outre les pertes de bétail, fait-il remarquer, des personnes sont également tuées lors de ces vols, sans suite favorable pour les malfaiteurs.

    En période de saison sèche, les éleveurs disent avoir des besoins cruciaux en périmètres clôturés et en approvisionnement en eau pour leur bétail.

    ‘’Il faut également accompagner les éleveurs en installant des enclos et créant des points d’approvisionnement en eau dans chaque collectivité locale’’, insiste le président des chefs de villages de la région de Sédhiou.

    Il plaide pour que le comité de veille soit reconnu par l’État, notamment en termes d’équipements, d’encadrement et de formation sur des techniques de surveillance.

    ‘’Les membres de ce comité ne disposent que de bâtons comme outils de défense, une situation qui nécessite une révision’’, préconise le président du comité de lutte contre le vol de bétail du département de Goudomp.

    Appel à une synergie d’actions

    Ansoumana Sané, secrétaire général de la maison des éleveurs du département de Bounkiling a plaidé pour la dotation en équipements des acteurs locaux qui s’activent dans la lutte contre le vol de bétail.

    Il a également rappelé que ce problème persiste existe depuis  longtemps. Il fait remonter ses origines à 1976, lorsque le comité de lutte contre le vol de bétail a été mis en place dans l’est de la région de Sédhiou, fait-il savoir.

    ‘’Aujourd’hui, les voleurs ont changé de stratégies, en transportant les animaux volés en Gambie ou à l’intérieur du pays, souvent avec des véhicules frigorifiques ou des tricycles, et armés de fusils de chasse’’, note le président départemental de l’association des chefs de villages.

    Ansoumana Sané affirme que cinq à dix animaux disparaissent chaque mois, impactant la vie quotidienne des éleveurs.

    Il estime qu’il est impératif de créer des enclos pour les animaux, de procéder à des marques d’identification et d’équiper les comités de veille et les chefs de villages en logistique.

    Selon M. Sané, ces mesures permettraient d’organiser des forums de sensibilisation et des concertations avec la population pour réduire ce fléau.

    Abordant la question du vol de bétail, Alkaly Cissé, président des chefs de villages du département de Goudomp, a exprimé son inquiétude face à ce fléau qui sévit dans la région.

    ‘’Chaque semaine, des cas de vol de bétail sont signalés, causant d’énormes difficultés aux éleveurs locaux’’, déplore M. Cissé.

    Il a rappelé que plus de trois éleveurs ont déjà perdu la vie en poursuivant les voleurs vers la frontière avec la Guinée-Bissau.

    Alkaly Cissé préconise l’organisation de séances de sensibilisation entre les deux pays, appelant à une synergie d’actions entre les chefs de villages, les éleveurs et les acteurs concernés pour lutter efficacement contre ce phénomène.

    Les acteurs locaux engagés dans la lutte contre le vol de bétail ont notamment appelé à une collaboration renforcée entre les forces de défense et de sécurité, les comités de veille et les acteurs locaux pour lutter efficacement contre ce fléau et permettre aux éleveurs de Sédhiou de vivre de cette activité et ainsi travailler en toute sécurité.

    OB/ASB/SMD/OID

  • SENEGAL-MICROFINANCE / Les acteurs du secteur s’accordent sur un pacte pour une inclusion financière inclusive

    SENEGAL-MICROFINANCE / Les acteurs du secteur s’accordent sur un pacte pour une inclusion financière inclusive

    Dakar, 21 fév (APS) – Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire et l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal (APSFD) ont signé, vendredi, à Dakar, un pacte pour l’inclusion financière universelle portant sur un financement de 687.210.625.443 francs CFA.  

    Ils disent vouloir cibler essentiellement les couches les plus vulnérables, pour ce partenariat à mettre en œuvre de 2025 à 2029.

    Il s’agira de mettre en commun des ressources issues des instruments de financement publics et des institutions de microfinance (IMF).

    ‘’On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup d’opportunités, une forte demande et un besoin extrêmement important des populations vulnérables’’, a dit le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione.

    Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione

    Avec le pacte signé, le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire s’engage à mettre à la disposition des institutions de microfinance les ressources appropriées, sur la base de modalités prenant en compte le niveau de risque et la nature de la cible.

    ‘’En contrepartie, les IMF accorderont des prêts aux très petites entreprises, aux petites et moyennes entreprises et aux acteurs de l’économie sociale et solidaire, à des taux préférentiels, pour contrecarrer certaines pratiques en cours’’, a ajouté M. Dione.

    Il y a énormément d’opportunités et il fallait mettre en place une stratégie pour, d’une part ‘’rassurer’’ les IMF, et d’autre part permettre aux populations d’accéder à des financements à ‘’des taux préférentiels’’, selon lui.

    ‘’Il s’agit de populations vulnérables, qu’il faut aider, afin qu’elles puissent s’en sortir en menant des activités économiques pour pouvoir rembourser’’ les financements, a précisé Alioune Dione.

    Mamadou Cissé, le président de l’APSFD

    Selon lui, la microfinance occupe ‘’une place importante’’ dans les politiques publiques sénégalaises, l’économie sociale et solidaire étant ‘’une solution pertinente et cohérente’’ dans la résolution de la ‘’lancinante crise de l’emploi’’.

    ‘’L’État va faire en sorte que tous les crédits qui seront octroyés aux populations, notamment dans le cadre des activités de création de richesses, soient assurés d’un accompagnement de la stratégie de financement’’ du ministère, a poursuivi Alioune Dione.

    Il explique que cette stratégie de financement ciblé consiste à identifier la nature des financements, à les assurer et à aider les bénéficiaires à rembourser.

    M. Dione estime que l’APSFD est ‘’un acteur crédible et incontournable’’ pour permettre aux populations d’accéder à des produits et services financiers ‘’abordables et adaptés’’ à leurs besoins.

    ‘’Notre ambition, à travers ce pacte, c’est de donner à l’ensemble des Sénégalais, où qu’ils puissent être dans le pays, l’opportunité de bénéficier des services financiers de qualité’’, a dit Mamadou Cissé, le président de ladite association.

    Il signale que les institutions de microfinance qu’il représente attendent de l’État qu’il les aide à ‘’labelliser’’ ces acteurs de l’économie en leur donnant un statut leur permettant de mieux les suivre.

    ‘’Ce pacte sera respecté par les institutions de microfinance, au bénéfice des populations’’, a promis M. Cissé.

    MFD/BK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Le vol de bétail, ‘’frein au développement de l’élevage familial’’ à Diourbel

    SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Le vol de bétail, ‘’frein au développement de l’élevage familial’’ à Diourbel

    Diourbel, 20 fév (APS) – Des éleveurs de la région de Diourbel (centre) ont relevé la persistance du vol de bétail malgré sa criminalisation au Sénégal depuis 2017, insistant notamment sur la nécessité d’aller vers une ‘’approche globale’’ pour venir à bout de ce fléau qu’ils qualifient de ‘’frein au développement de l’élevage familial’’.

    A 24 heures de la tenue de la journée nationale de l’élevage à Kaolack, sous la présidence du chef de l’Etat, des éleveurs de la région de Diourbel interrogés par le correspondant de l’APS, ont été unanimes à souligner l’impact néfaste du vol de bétail dans le secteur.

    ‘’Nous voulons des solutions durables face au vol de bétail. Malgré les efforts déployés, le phénomène perdure avec des conséquences désastreuses’’, a dit le président de l’Association des éleveurs de Touba, en faisant allusion à l’appauvrissement des ménages et la cohésion sociale en milieu rural.

    Ilô Ba a notamment déploré le manque de surveillance, l’insuffisance des effectifs des Forces de l’ordre et la complicité de certains acteurs locaux.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba, a aussi confirmé ‘’l’ampleur du problème’’ du vol de bétail.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba

    ‘’Dans le département de Bambey, nous enregistrons en moyenne un vol d’une dizaine de petits ruminants tous les deux jours. En janvier dernier, 15 cas ont été recensés, et 12 autres depuis le début du mois de février », a-t-il relevé.

    Les communes de Réfane, Gawane, Thiakhar, Ngogom et Ngoye sont, selon lui, les localités les plus touchées par le vol de bétail, devenu un phénomène dans la région de Diourbel.

    M. Ba a aussi fait observer les conséquences de ce fléau sur les entrepreneurs, qui veulent se lancer dans l’embouche bovine et ovine.

    A ce propos, Elimane Diouf, un autre éleveur de la région, a fait ce témoignage : ‘’on m’a volé un taureau que j’aurais pu vendre à 600 000 francs CFA. Depuis, j’ai perdu toute motivation à investir dans l’élevage’’.

    Des puces électroniques pour l’identification du bétail

    Outre les pertes financières, ce phénomène entraîne également une baisse de la production de lait et de viande dans la région. L’insécurité croissante pousse certains éleveurs à abandonner leurs activités et à migrer vers les centres urbains, indiquent plusieurs d’entre eux.

    Le président des éleveurs de Touba, Ilô Ba a préconisé une approche globale pour éradiquer le fléau, à travers le renforcement des mesures de sécurité et la création de brigades spécialisées.

     Il a aussi émis l’idée d’une  »identification systématique » du bétail par des puces électroniques et le marquage des bêtes pour faciliter la traçabilité en cas de vols.

    De son point de vue, la lutte contre le vol de bétail nécessite une  »synergie » entre l’État, les forces de sécurité, les éleveurs et la société civile.

    Il s’agira, selon lui, de prendre des  »mesures urgentes » pour protéger une activité économique essentielle en milieu rural. 

    Le secrétaire général de la maison des éleveurs de Diourbel, Mbare Fogui Fall, a pour sa part plaidé pour une  »application stricte » des sanctions prévues par la loi criminalisant le vol de bétail depuis 2017 au Sénégal.

    « La loi criminalisant le vol de bétail existe, mais son application reste insuffisante. Il faut des peines dissuasives pour lutter efficacement contre ce fléau », dit-il.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba a encouragé les éleveurs à aller vers la mise en place de  »comités de surveillance » pour la sécurisation de leurs troupeaux.

    Il a également préconisé le construction de ranchs sécurisés afin de limiter les risques de vol.

    MS/SMD/ASB/ABB