Catégorie : economie

  • SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

    SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : des opérations de désencombrement des marchés lancées par le préfet

    Saint-Louis, 20 fév (APS) – Une vaste opération de désencombrement des marchés de la commune de Saint-Louis (nord) a débuté, dans la nuit de mercredi à jeudi, sous la conduite du préfet dudit département, Abou Sow, a constaté l’APS.

    L’autorité préfectorale a lancé l’opération de désencombrement et de déguerpissement des marchés aux alentours d’une heure du matin, au marché Tendjiguène, dans le faubourg de Sor.

    Un peu plus tôt, le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, et le commissaire central, Mamadou Lamarana Diallo étaient déjà arrivés sur les lieux.

    « L’objectif de l’opération est clair : il s’agit de procéder à la libération de certaines emprises. Vous avez même dû constater qu’il y a des occupations anarchiques qui ne permettent pas aux secours, en cas de sinistre, d’intervenir dans le marché’’, a déclaré le préfet, en marge du lancement de cette opération.

    Il a précisé qu’il s’agit d’abord de libérer un certain nombre d’emprises pour permettre, notamment aux sapeurs-pompiers en cas de sinistre, de pouvoir intervenir et de préserver au maximum le marché.

    « Nous voulons également libérer un certain nombre de trottoirs qui, aujourd’hui, sont occupés au détriment de citoyens qui sont obligés de marcher sur la route à leurs risques et périls », a-t-il insisté.

    « Nous avons noté un certain nombre d’accidents qui sont causés par le fait que les piétons sont obligés d’abandonner les trottoirs pour marcher sur la route avec tous les dangers que cela comporte, surtout avec les dames », a poursuivi l’autorité administrative.

    M. Sow a précisé qu’un site de recasement a été trouvé et est en train d’’être aménagé.

    « Je précise également que nous avons pris les dispositions pour trouver un site de recasement qui est présentement en train d’être aménagé pour y accueillir au moins un millier de marchands ambulants et de tabliers. Nous continuerons à les accompagner », a-t-il assuré.

    « Donc, dit-il, c’est ça l’objectif de cette opération que nous avons démarrée aujourd’hui et qui, je le précise, va concerner tous les marchés de la commune de Saint-Louis. Tous les acteurs ont été informés. »*

    Concernant le suivi, explique-t-il, il a été mis en place, par arrêté,  »un comité départemental de suivi (CDS) avec tous les acteurs impliqués ».  »Et nous allons continuer à organiser de façon hebdomadaire nos rencontres pour voir comment évoluent les choses. Tous les citoyens sont également concernés par le suivi », a-t-il ajouté.

    Entre autres, des éléments de la police, des agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) et des agents de la police municipale ont été mobilisés lors du lancement de cette opération.

    Une pelle mécanique, des camions, des bacs à ordures, entre autres moyens logistiques, ont été mobilisés pour cette opération.

    CGD/AMD/HK/ASG

  • SENEGAL-MINES-COLLECTIVITES / Ressources minières : le réseau CAJUST salue des avancées au profit du développement local

    SENEGAL-MINES-COLLECTIVITES / Ressources minières : le réseau CAJUST salue des avancées au profit du développement local

    Dakar, 20 fév (APS) – Citoyens actifs pour la justice sociale (CAJUST), un réseau regroupant des organisations de jeunes de la société civile sénégalaise, salue la signature, par l’État du Sénégal, des avenants au cahier des charges régissant les activités des compagnies minières, dans le but de ‘’rendre effectif’’ le versement du Fonds d’appui au développement local (FADL).

    Cette organisation considère la signature de ces avenants comme une ‘’avancée considérable’’ pour les communautés vivant dans les régions d’exploitation minière au Sénégal, selon un communiqué publié jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de la justice sociale.

    ‘’Alors que le monde célèbre aujourd’hui, 20 février, la Journée mondiale de la justice sociale, nous nous réjouissons que le gouvernement du Sénégal ait répondu favorablement à l’une des demandes principales de notre campagne’’, lit-on dans le communiqué.

    L’organisation à but non lucratif salue aussi la création du Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du FADL.

    De même se réjouit-elle d’avoir été invitée par le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines à la cérémonie de lancement des activités du comité en question.

    Elle salue ‘’cette avancée considérable dans la promotion de la justice sociale au profit des citoyens, notamment les communautés affectées par les opérations minières’’.

    Le réseau CAJUST reconnaît de même les efforts fournis par le gouvernement dans le but de matérialiser le Fonds d’appui au développement local.

    Instaurer une ‘’gouvernance équitable’’ des ressources naturelles

    Le réseau CAJUST affirme que sa campagne pour une justice sociale ‘’répond à la réalisation d’une exigence constitutionnelle’’. Il dit avoir constaté que ‘’les régions riches en ressources naturelles sont les plus mal servies en termes d’infrastructures de base’’. Il y a aussi que les régions minières « sont les plus mal desservies en matière de services essentiels (éducation, santé, accès à l’eau potable, etc.)’’, signalent ses dirigeants de cette organisation fondée en 2012. Ils estiment que ‘’les femmes et les hommes vivant dans les zones minières subissent toutes les externalités négatives de l’exploitation [des mines] et perdent leurs moyens de subsistance’’.

    CAJUST assure que ‘’si les revenus issus du secteur extractif sont versés aux collectivités territoriales, ces dernières seront capables de prendre en charge les besoins essentiels des populations en matière de santé, d’éducation et de bien-être’’.

    C’est la raison pour laquelle le réseau s’engage, selon le communiqué, à soutenir la mise en œuvre du Fonds d’appui au développement local, qui ‘’contribuera à instaurer une gouvernance équitable des ressources naturelles au profit des populations’’.

    ‘’Néanmoins, souligne-t-il, nous continuons notre campagne pour que l’État et les compagnies minières prennent en compte les autres défis que nous avons soulignés dans notre plan de revendications », dont « l’effectivité et la revue du mécanisme de partage des recettes mobilisées par l’État’’.

    Le communiqué évoque d’autres ‘’défis’’ concernant le fonds de péréquation, ‘’le relèvement du FADL à 1 % du chiffre d’affaires des compagnies et, surtout, son élargissement aux compagnies pétrolières et gazières’’.

    Le réseau CAJUST réunit diverses organisations de jeunes de la société civile sénégalaise.

    Le changement climatique, la transition énergétique, la gouvernance des ressources naturelles, la transparence, la redevabilité, le genre et les droits de l’homme font partie de ses centres d’intérêt.

    HK/HB/BK/ESF

  • SENEGAL-FINANCES / Ousmane Sonko va discuter avec les députés du dernier rapport d’audit de la Cour des comptes, vendredi

    SENEGAL-FINANCES / Ousmane Sonko va discuter avec les députés du dernier rapport d’audit de la Cour des comptes, vendredi

    Dakar, 20 (APS) – Le Premier ministre va discuter avec les députés, vendredi 21 février, de l’audit publié la semaine dernière par la Cour des comptes, concernant la gestion des finances publiques entre 2019 et 2024, annonce le communiqué du Conseil des ministres.

    Il va s’agir d’‘’échanger avec les députés sur les enseignements à tirer des constatations graves et des recommandations ressortant du rapport définitif de la Cour des comptes sur l’audit […] des finances publiques’’.

    ‘’Le Premier ministre a fait part au Conseil de son passage à l’Assemblée nationale, vendredi 21 février 2025, au titre des questions d’actualité au gouvernement’’, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    L’Assemblée nationale annonce, pour sa part, que cette rencontre du gouvernement avec les députés aura lieu à son siège à partir de 16 heures.

    L’audit conduit par la Cour des comptes révèle que le niveau de la dette publique du pays était largement supérieur, entre 2019 et 2023, à celui qu’en donnaient les autorités de l’époque.

    Le rapport publié à la fin de l’audit signale l’existence de tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés par le gouvernement de l’époque, des ‘’disponibilités du Trésor supérieures’’ à celles indiquées par le ministère des Finances et du Budget.

    Des anomalies dans la vente d’immeubles appartenant à l’État ont également été signalées.

    Des enquêtes seront conduites et des poursuites judiciaires menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, la semaine dernière.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les enquêtes et les poursuites judiciaires à mener, a-t-il dit.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Promotion des investissements : l’APIX présente ses orientations aux investisseurs français

    SENEGAL-ECONOMIE / Promotion des investissements : l’APIX présente ses orientations aux investisseurs français

    Dakar, 20 fév (APS) – Le Sénégal, en plus de compter sur sa ‘’stabilité politique et institutionnelle’’, mise sur le secteur privé du pays et les partenariats, a déclaré le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily.

    Il recevait, mercredi, à Dakar, des dirigeants du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), pour leur présenter les opportunités d’investissement au Sénégal.

    ‘’Tout naturellement, quand un investisseur étranger vient au Sénégal, l’APIX est sa porte d’entrée. C’est dans ce cadre que nous les avons reçus pour les écouter et leur présenter les opportunités d’investissement au Sénégal’’, a-t-il dit en parlant des entrepreneurs français.

    ‘’En termes d’investissements privés, le Sénégal reste une terre d’opportunités parce que nous avons des atouts considérables, qui sont liés à la stabilité politique et institutionnelle du pays’’, a souligné M. Bathily à la fin de la rencontre de l’APIX avec le MEDEF.

    Il dit avoir rappelé à ses interlocuteurs que l’APIX compte ‘’véritablement sur le secteur privé sénégalais, le co-développement et le co-investissement avec ce secteur privé-là’’.

    Selon Bakary Séga Bathily, les dirigeants des entreprises membres du MEDEF sont sortis de cette rencontre avec ‘’des intentions d’investissement très fortes’’.

    Bruno Delaye, président d’ESL Rivington et vice-président exécutif du Pôle Influence de l’Agence pour la diffusion de l’information technologique, l’une des principales entreprises françaises du secteur de l’intelligence économique, s’est réjoui de cette rencontre.

    ‘’En raison du changement politique important au Sénégal, on est venu voir quelle était la disposition des nouvelles autorités vis-à-vis des investissements étrangers. Partout, on a reçu un message très positif’’, a dit l’homme d’affaires français.

    Samira Labidi, courtier en réassurance, en opérations de banque et en services de paiement au cabinet Labidi et Cie, s’est réjouie des retombées de la rencontre de l’APIX et du MEDEF.

    ‘’Je suis fortement surprise, ravie et enchantée de cette dynamique, de cette vision stratégique souveraine du Sénégal’’, a réagi cette membre du Mouvement des entreprises de France.

    Cette visite est la première du MEDEF au Sénégal depuis l’arrivée au pouvoir de Pastef, dont les dirigeants militent pour un rééquilibrage des relations avec la France, en tenant davantage compte des aspirations sénégalaises.

    CS/HB/BK/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, selon le chef du bureau économique de l’ambassade de France

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, selon le chef du bureau économique de l’ambassade de France

    Dakar, 19 fév (APS) – Les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, dans des projets qu’elles vont réaliser conjointement avec des investisseurs locaux, a déclaré, mercredi, à Dakar, le chef du bureau économique de l’ambassade de France au Sénégal, Marc Legouy.

    ‘’Le message que nous souhaitons faire passer à travers cette mission, c’est que les entreprises françaises souhaitent continuer à investir au Sénégal, avec cette logique de co-investissement et de partenariat’’, a-t-il dit à la fin d’une rencontre du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) avec l’APIX, l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements au  Sénégal.

    ‘’Les entreprises françaises sont déjà très présentes au Sénégal et elles souhaitent y rester’’, a soutenu M. Legouy.

    La délégation du MEDEF s’est réjouie de l’accueil et de la qualité de ses échanges avec l’APIX. Elle est constituée des dirigeants de 26 entreprises.

    ‘’Quand nous avons une entreprise qui a un projet d’investissement ou un projet de partenariat au Sénégal, nous venons voir nos amis de l’APIX pour travailler ensemble et faire en sorte que ce projet connaisse un succès’’, a dit Marc Legouy.

    Il s’est réjoui de la visite effectuée au Sénégal par des entrepreneurs membres du MEDEF.

    Ces derniers ont rencontré les ministres du Commerce et de l’Industrie, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Cette visite est la première du MEDEF au Sénégal depuis l’arrivée au pouvoir de Pastef, dont les dirigeants militent pour un rééquilibrage des relations avec la France, en tenant davantage compte des aspirations sénégalaises.

    CS/AB/HK/ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le chef de l’Etat demande au PM d’engager des concertations avec les forces vives de la Nation

    SENEGAL-ECONOMIE / Le chef de l’Etat demande au PM d’engager des concertations avec les forces vives de la Nation

    Dakar, 19 fev (APS) – Le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre, mercredi en Conseil des ministres, d’engager des concertations avec toutes les forces vives de la Nation sur la situation des comptes publics et ses conséquences.

    ‘’(…) le chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager des concertations avec toutes les forces vives de la Nation, les centrales syndicales, le secteur privé national et le patronat notamment, afin de partager avec précision les conséquences de la situation décrite et de trouver les consensus adaptés à la mise en œuvre soutenable du nouvel agenda de transformation de la gestion des finances publiques, dans la solidarité et la protection sociale des couches vulnérables’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Evoquant les enseignements et les analyses issus de l’audit des finances publiques réalisé par la Cour des Comptes, Bassirou Diomaye Faye a appelé à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour renforcer la résilience et la crédibilité de notre système économique, budgétaire, financier et comptable’’.

    OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : le chef de l’Etat appelle à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes

    SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : le chef de l’Etat appelle à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes

    Dakar, 19 fev (APS) – Le chef de l’Etat a appelé, mercredi en Conseil des ministres, à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour  »renforcer la résilience et la crédibilité du système économique, budgétaire, financier et comptable ».

     »Evoquant les enseignements et les analyses issus de l’audit des finances publiques réalisé par la Cour des Comptes, le chef de l’Etat a appelé à l’application de mesures conjoncturelles et structurelles urgentes pour renforcer la résilience et la crédibilité de notre système économique, budgétaire, financier et comptable’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a également demandé au Premier ministre ‘’de lui proposer un chronogramme de mise en œuvre de toutes les recommandations du rapport d’audit de la Cour des comptes et de lui faire parvenir, dans les meilleurs délais, un programme spécial de maîtrise des dépenses publiques, en tenant compte des impératifs économiques et sociaux, à court et moyen termes, dictés par le déploiement de la vision Sénégal 2050’’.

    Bassirou Diomaye Faye a souligné ‘’l’importance d’une bonne maitrise des programmes budgétaires, des plans de financement et de trésorerie de l’Etat pour les trois prochaines années, des dépenses fiscales et de la dette publique’’.

    Il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre chargé de l’Economie de ‘’proposer, sous la coordination du Premier ministre, une nouvelle réglementation sur les conditions et modalités d’émission des emprunts de l’Etat ainsi qu’un nouveau cadre organisationnel de pilotage et de gestion de la dette publique’’.

    Selon le communiqué, ‘’le Premier Ministre veillera également à la préparation rapide par le Ministre des Finances et du Budget d’un projet de loi rectificative des finances, en perspective du débat d’orientation budgétaire’’.

    Le chef de l’Etat a indiqué au Premier ministre, au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, ‘’l’urgence d’asseoir l’intégrité de l’information financière en termes de fiabilité, d’exhaustivité, d’exactitude et de sincérité ; d’accélérer la digitalisation et l’interopérabilité des systèmes d’informations économiques, financières et comptables de l’Etat ; de renforcer la supervision du processus de cadrage macroéconomique ; d’améliorer la planification triennale consensuelle des investissements publics financés sur ressources externes et internes et des partenariats public-privé’’.

    Selon lui, ‘’la situation de vérité assumée est l’occasion d’engager une transformation objective et en profondeur des administrations économiques, financières et comptables de l’Etat et de leurs interrelations avec les partenaires et le système financier’’.

    Bassirou Diomaye Faye en appelle à ‘’un véritable changement de paradigme dans la gouvernance administrative, économique, financière et comptable de l’Etat’’.

    OID

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) du ministère de la Famille et des Solidarités, Mame Thierno Guèye, a listé, mercredi, les réalisations dudit projet dans la région de Saint-Louis (nord), notamment de sa composante Développement des filières.

     »En termes de bilan, il faut dire que le projet a fait beaucoup de réalisations dans la région de Saint-Louis, notamment à travers les financements islamiques octroyés à des femmes, à des groupements féminins pour une enveloppe qui avoisine les 70 millions de francs CFA avec un impact (sur) au moins 769 femmes’’, a-t-il assuré.

    M. Guèye s’entretenait avec des journalistes en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) dédié au partage et à la validation des résultats du diagnostic des bénéficiaires des infrastructures et chaînes de valeur de la région de Saint-Louis.

    Cette réunion a été présidée par Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur de la région en charge des affaires administratives.

    Dans le cadre de la composante Développement des filières, le projet a fini de réaliser quatre magasins de stockage d’une capacité de 500 tonnes de riz, deux usines de traitement de riz paddy en riz blanc à Médina Ndiathbé, dans l’arrondissement de Cas-Cas (Podor). Une autre rizerie a été implantée à Niandane, une commune du département de Podor.

    Dans sa communication, le coordonnateur du PADEF-EJ est également revenu sur l’importance de cette rencontre, relativement notamment à la validation des choix des groupements féminins.

    L’idée, a-t-il expliqué, consistait à procéder à la validation des choix des groupements féminins qui auront en charge la gouvernance des infrastructures agricoles réalisées par le projet dans la région de Saint-Louis.

    Le projet, a-t-il rappelé, est une initiative cofinancée par la Banque islamique de développement [BID] et l’État du Sénégal à travers une contrepartie. Son coût initial était évalué à 11 milliards 250 millions de francs CFA.

     »Maintenant, poursuit-il, nous sommes en train de boucler à travers cette activité les réalisations de la première phase du projet, étant entendu que le ministère de l’Économie a déjà saisi le bailleur principal pour la formulation d’un document portant sur la deuxième phase qui pourra permettre de consolider les acquis de la phase actuelle du Projet ».

    Le directeur régional du développement communautaire de Saint-Louis, Yankhoba Lô, a souligné l’impact positif des réalisations de ce projet, surtout chez les femmes. ‘’Effectivement, ces résultats vont impacter positivement l’allègement des travaux des femmes, surtout les femmes qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’’, a-t-il fait valoir.

    Des responsables d’organisations féminines, des bénéficiaires, entre autres, ont pris part à la réunion.

    CGD/AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Le CNP plaide pour un partenariat gagnant-gagnant avec la France

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Le CNP plaide pour un partenariat gagnant-gagnant avec la France

    Dakar, 19 fév (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP), par la voix de son premier vice-président, Mamadou Racine Sy, a plaidé, mercredi à Dakar, pour un partenariat gagnant-gagnant entre la France et le Sénégal, lors d’un forum d’affaires franco-sénégalais organisé en marge d’une mission conduite par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

    « C’est extrêmement important que tous nos partenaires comprennent que les choses ont changé, et je pense que ce n’est que dans le respect réciproque, dans le partenariat où tout le monde gagne que peuvent se construire dorénavant les relations du secteur économique sénégalais avec l’ensemble de ses partenaires dans le monde », a soutenu M. Sy.

    Les dirigeants d’entreprises françaises concernés vont saisir l’opportunité de cette visite pour rencontrer des décideurs économiques, des représentants du patronat sénégalais et des autorités publiques.

    Selon Mamadou Racine Sy, le secteur privé national mise sur un partenariat gagnant-gagnant entre la France et le Sénégal, deux pays qui, a-t-il rappelé, « entretiennent des relations anciennes et historiques qui embrassent tous les secteurs d’activités ».

    Mamadou Racine Sy, le premier vice-président du CNP

    « Il est important aujourd’hui que nous fassions le point de cette situation à l’aune des changements intervenus dans notre pays. Désormais, on parle de souverainisme économique, mais ce n’est pas un repli sur nous-mêmes. Au contraire, ce sont les termes de l’échange qui changent dans ce partenariat gagnant-gagnant », a-t-il précisé.

    Il a rappelé que le Sénégal est devenu un Etat pétrolier et gazier, ce qui ouvre, à ses yeux, de « nouvelles perspectives » économiques et financières pour le pays.

    M. Sy estime que les mesures prises par les pouvoirs publics sénégalais relativement au contenu local, devraient conduire le secteur privé sénégalais à « saisir cette chance de peser » davantage sur tous les secteurs de l’économie nationale.

    Dans cette perspective, le Forum d’affaires franco-sénégalais va servir à « accroître les flux d’investissements » dans le pays, en facilitant la promotion de relations d’affaires entre les chefs d’entreprises français et sénégalais et en renforçant la coopération économique et financière entre le MEDEF international et le CNP.

    « Nous sommes à l’ère de la rareté des ressources énergétiques et financières, celle de fortes spéculations sur des marchés mondiaux, mais aussi celle de la peur du lendemain et des incertitudes, donc la France a besoin d’une France plus présente sur les marchés extérieurs, et le Sénégal veut être plus attractif et créateur de richesses et d’emplois durables », a expliqué le premier vice-président du CNP.

    Philippe Labonne, le président du comité Afrique de MEDEF international

    Les représentants des deux parties ont eu l’occasion de participer à des débats sur l’investissement au Sénégal, à travers des partenariats publics-privés et la contribution du secteur privé à la « Vision Sénégal 2050 ».

    « Le but de ce forum, c’est d’identifier les opportunités, mais avant tout de permettre des échanges respectueux, des échanges audacieux, si ce n’est de sceller des projets de partenariat pour concrétiser les grands chantiers qui nous ont été présentés », a relevé Philippe Labonne, président du comité Afrique de MEDEF international.

    Il a affirmé que les entreprises françaises sont désormais les plus engagées au Sénégal, où elles représentent « le premier stock » d’investissements directs étrangers.

    « Nous pensons que les entreprises françaises ont la connaissance, l’expertise, mais aussi l’état d’esprit pour permettre aux entrepreneurs sénégalais de réaliser leurs ambitions et leurs rêves », a assuré M. Labonne.

    MFD/MT/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX va renforcer la sécurité juridique des investisseurs (directeur)

    SENEGAL-ECONOMIE / L’APIX va renforcer la sécurité juridique des investisseurs (directeur)

    Dakar, 19 fév (APS) – L’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) travaille sur un nouveau paradigme pour renforcer la sécurité juridique des investisseurs, a indiqué son directeur général.

    ‘’Un nouveau paradigme est en cours d’élaboration sur la base du PACTE, le Programme d’amélioration de la compétitivité des territoires et de l’économie, qui est un nouveau cadre sur les réformes pour permettre aux investisseurs d’avoir une certaine stabilité juridique liée à l’investissement’’, a déclaré Bakary Séga Bathily, lors d’un forum d’affaires franco-sénégalais organisé par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF international).

    Cette activité entre dans le cadre de la visite d’une mission d’entreprises françaises au Sénégal du 18 au 20 février.

    Selon le directeur général de l’APIX, le Sénégal est en train ‘’de se reconstituer’’ et de ‘’créer un nouveau paradigme’’ de son environnement des affaires.

     »Aujourd’hui, les dernières statistiques montrent que beaucoup de points ont été relevés comme des facteurs bloquants à l’investissement, notamment l’accès aux fonciers, à l’énergie à prix compétitif, la bureaucratie, la prévisibilité et la sécurité juridique’’, a souligné M. Bathily.

    Il a assuré que ces différents points ont été pris en charge par l’APIX dans le cadre de ce nouveau programme qui renforce sa présence comme intermédiaire entre le secteur privé national ou international installé au Sénégal et l’administration sénégalaise.

    ‘’Sur ce point-là, nous sommes venus vous rassurer que d’ici les trois prochains mois nous allons pouvoir publier le Code des investissements qui doit être la référence unique de toutes les exceptions liées au Code général des impôts’’, a-t-il annoncé.

    Bakary Séga Bathily a également indiqué que la transformation du Sénégal ne peut se faire sans le secteur privé.

    Mamadou Racine Sy, premier vice-président du Conseil national du patronat

    ‘’C’est un signal très fort adressé au secteur privé car la sécurité juridique est ce qui fonde la décision d’investissements au niveau du secteur privé. Là où il n’y a pas de sécurité juridique, il n’y a pas de confiance, et quand il n’y a pas de confiance il n’y a pas d’investissements’’, a fait savoir Mamadou Racine Sy, premier vice-président du Conseil national du patronat (CNP).

    Le secteur privé est ‘’créateur de richesses’’, a-t-il dit, soulignant qu’aucun pays ne peut se développer ‘’sans donner la place qu’il faut à son secteur privé’’.

    ‘’Nous entendons travailler la main dans la main avec l’État et ses démembrements pour justement faire du Sénégal un pays développé dans le concert des grandes nations’’, a assuré Mamadou Racine Sy.

    MFD/SBS/OID/ABB