Catégorie : economie

  • SÉNÉGAL-TOURISME-DECENTRALISATION / « L’ASPT va marquer sa présence dans les pôles territoriaux à travers ses Maisons du tourisme » (DG)

    SÉNÉGAL-TOURISME-DECENTRALISATION / « L’ASPT va marquer sa présence dans les pôles territoriaux à travers ses Maisons du tourisme » (DG)

    Thiès, 19 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) compte marquer sa présence dans les pôles territoriaux définis par le gouvernement à travers ses « Maisons du tourisme », a annoncé son Directeur général, Adama Ndiaye.

    L’ASPT s’est inscrite dans les orientations stratégiques déclinées par le gouvernement à travers le référentiel « Sénégal horizon 2050 », en élaborant « tout un ensemble de projets assez structurants et orientés surtout vers les territoires », a-t-il dit au cours d’une tournée de vulgarisation du programme « Nemeku Diwane », qui l’a conduit mardi à Thiès.

    « Nous pensons qu’il faut une présence effective de l’ASPT au niveau de ces pôles territoires à travers ces Maisons du tourisme », a indiqué Adama Ndiaye, avant de rappeler que dans le cadre de la territorialisation, « il a été défini dans le référentiel 8 pôles territoriaux, dont les 7 sont aussi touristiques ».

    Il a ajouté que les projets portés par l’ASPT sont au nombre de sept, « les plus importants » étant les Maisons du tourisme, les éco-parcs touristiques, mais également le projet de digitalisation touristique.

    Ces maisons sont appelées à offrir trois services, dont celui dédié à l’information, à l’accueil et à l’orientation, avec un support et des bornes tactiles permettant, à travers un QR-Code, de télécharger une application pour accéder à toutes les informations utiles et pratiques, a renseigné M. Ndiaye.

    Un autre service dédié au contenu, va consister à « exposer en permanence toute l’offre touristique dans sa diversité artisanale, culturelle et même gastronomique », a-t-il poursuivi.

    Il évoqué la mise en place d’un troisième service lié au partenariat, pour davantage développer des projets avec les acteurs, accueillir des investisseurs, les mettre en relation avec les acteurs locaux et les collectivités territoriales qui en feront la demande. Il s’agit de « rendre l’information touristique accessible par des supports actifs ».

     »C’est le projet Sénégal en un clic », a dit Adama Ndiaye, qui a invité les acteurs à travailler en synergie avec des structures comme la SAPCO, la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques, « afin d’arriver à une meilleure convergence pour relancer le tourisme, notamment à travers cet esprit de territorialisation ».

    BT/ADI/HK/BK/MT

  • SENEGAL-MICROFINANCE / Plus de 2.500 calebasses de solidarité dénombrées à travers le pays (ministre)

    SENEGAL-MICROFINANCE / Plus de 2.500 calebasses de solidarité dénombrées à travers le pays (ministre)

    Thiès, 19 fév (APS) – Le Sénégal compte « plus de 2.500 calebasses de solidarité », un concept dédié à la promotion de processus d’autonomisation dirigés par les communautés locales, a-t-on appris du ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire.

    Alioune Dione, présidant mardi à Thiès la Journée nationale de la Calebasse de solidarité (CDS), a fait état de « plus de 2.500 calebasses de solidarité dans 13 régions, avec plus de 80. 000 membres, constitués de 95% de femmes ».

    Le ministre de la Microfinance a insisté sur l’importance de la Journée de la Calebasse de solidarité, un évènement qui, dit-il, a fini de s’inscrire dans les traditions de son département, qui la parraine depuis sa première édition.

    « Les principes sur lesquels repose la calebasse, à savoir la transparence, l’équité, la confidentialité et la solidarité, sont pleins de leçons », a relevé souligné le Alioune Dione.

    Il a précisé que la Calebasse de solidarité est un outil visant à créer un filet de sécurité et à promouvoir des processus d’autonomisation dirigés par les communautés locales.

    Les membres d’une Calebasse de solidarité accumulent un fonds commun, dont les ressources sont utilisées pour aider les plus démunis à se nourrir, se soigner et à s’éduquer à travers des prêts solidaires sans intérêt.

    Selon Alioune Dione, la Calebasse de solidarité se base au Sénégal sur « 272 réseaux de proximité, 67 réseaux communaux, 15 réseaux fédéraux formalisés en sociétés de coopératives de consommation ».

    Au vu des résultats produits par ce concept, le ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire s’est engagé soutenir cette initiative à un niveau institutionnel.

    « Je me charge d'(en) assurer le portage institutionnel, pour que vos initiatives d’économie sociale et solidaire fassent tache d’huile au Sénégal », a-t-il promis.

    BT/ADI/BK

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Financements de l’ADPME : le PM déplore le faible niveau des remboursements

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Financements de l’ADPME : le PM déplore le faible niveau des remboursements

    Dakar, 18 fév (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a déploré, mardi, le niveau de remboursement des financements de l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (ADPME) avec un taux d’impayés de 38 %.

    ‘’J’ai interpellé la déléguée générale de l’ADPEME [Marie Rose Faye] pour voir et elle me dit qu’en juin 2024, on était à 46% de taux d’impayés. Aujourd’hui, on est à 38%’’.

    Le Premier ministre s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum de la petite et moyenne entreprise, placée sous le thème ‘’PME et innovation, leviers de souveraineté’’.

    ‘’Comment voulez-vous que le financement perdure et se perpétue si les crédits ne sont pas remboursés ?’’, s’est interrogé Ousmane Sonko, tout en appelant au patriotisme des Sénégalais.

    ‘’Autant au niveau du pouvoir politique il nous faut une gestion sérieuse, saine, vertueuse et rigoureuse et patriotique, autant dans tous les segments de la société et particulièrement celui [privé] que vous occupez, nous devrions tous faire notre introspection, et gérer les choses avec beaucoup plus de rigueur’’, a-t-il exhorté.

    Le Premier ministre estime qu’‘’il nous faut travailler à capter tous les investissements venant de partout mais qui impliquent fondamentalement notre secteur privé national’’.

    ‘’Le secteur privé ne doit pas être un secteur privé figurant. C’est pourquoi nous avons parlé de loi sur le patriotisme économique’’, a-t-il dit.

    Selon lui, ‘’le gouvernement, sous la direction et les orientations du président de la République, a déjà travaillé dans le volet d’un projet de loi sur le patriotisme économique, qui sera incessamment soumis à l’Assemblée nationale pour mieux protéger et pour mieux promouvoir notre économie’’.

    Il estime que secteur privé doit se hisser ‘’à la hauteur des attentes’’, tout en martelant que ‘’l’affairisme d’Etat c’est terminé dans ce pays’’.

    ‘’Nous soutiendrons tous les acteurs privés qui veulent travailler sérieusement. Nous combattrons et nous mettrons fin aux pratiques qu’on avait trouvées ici’’, a-t-il averti.

    ‘’Une bonne partie du secteur privé s’enrichissait à coup de surfacturations, de marchés grassement accordés […]’’, a-t-il accusé.

    Il a promis que ‘’le vrai secteur privé, celui qui sait entreprendre, qui veut entreprendre dans la rigueur du patriotisme aura tout le soutien, l’encadrement et la protection de l’Etat (…)’’.

    M. Sonko a fait part de son scepticisme sur l’entreprenariat rapide. ‘’[…] J’ai toujours dit que je ne crois pas à l’entreprenariat rapide. Un entreprenariat sérieux ne peut pas être rapide’’, a-t-il soutenu.

    Il estime que la situation que traverse actuellement le Sénégal ‘’est liée à une volonté de vivre au-dessus de nos moyens’’.

    ‘’Et beaucoup sont pressés de vivre au-dessus de leurs moyens. C’est pourquoi des mauvais choix sont faits et des impacts sont très négatifs sur les finances publiques’’, a indiqué le Premier ministre.

    ‘’On dit que les financements n’existent pas, mais parfois, ils sont compromis par des mauvais comportements’’, a ajouté M. Sonko.

    CS/ASG/OID

  • AFRIQUE-MONDE-HYDRAULIQUE / Conseil des ministres africains de l’Eau : appel à s’unir autour de la présidence sénégalaise

    AFRIQUE-MONDE-HYDRAULIQUE / Conseil des ministres africains de l’Eau : appel à s’unir autour de la présidence sénégalaise

    +++De l’envoyé spécial de l’APS: El Hadj Souleymane Gano+++

    Kampala, 18 fev (APS) – Le directeur de l’Assainissement, Oumar Sène, a appelé, mardi, à Kampala (Ouganda), les pays africains à s’unir autour du Sénégal qui va hériter de la présidence du Conseil des ministres africains chargés de l’Eau (AMCOW, sigle en Anglais) pour la période 2025-2027, afin de permettre au continent de peser sur l’agenda international de l’hydro-diplomatie.

    ‘’Si toute l’Afrique s’unit autour du Sénégal pour que nous portions la parole du continent, je pense que nous pourrons peser sur l’agenda international, sur l’hydro-diplomatie et faire passer les idées que l’Afrique a par rapport au développement de l’eau et de l’assainissement’’, a-t-il indiqué.

    Oumar Sène réagissait au sortir d’une session des ministres africains en charge de l’eau, organisée dans le cadre du Congrès international et exposition de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) qui se tient en Ouganda du 16 au 20 février 2025 sous le thème: ‘’Eau et Assainissement pour tous: un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Clôturant cette session de dialogue, le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a appelé également les Etats membres du Conseil des ministres africains chargés de l’Eau, à accompagner le Sénégal qui hérite de la présidence de cette organisation pour la période 2025-2027, afin de mener à bien les politiques de plaidoyer auprès des partenaires internationaux.

    Des délégations officielles de l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Malawi, du Cameroun et du Sénégal, ainsi que des experts et des partenaires techniques, ont pris part à cette session.

    ’’Nous étions en dialogue ministériel avec des acteurs institutionnels des pays d’Afrique en charge des questions d’eau et d’assainissement. Et le ministre ivoirien, en clôturant la séance, a fait un plaidoyer très fort à l’endroit de ses pairs africains afin qu’ils puissent soutenir le Sénégal. C’est une réaction de très grande satisfaction pour notre pays’’, a salué le directeur de l’Assainissement du Sénégal.

    ‘’C’est un appel qui nous va droit au cœur compte tenu de l’importance de cette mission qui va être confiée à notre pays, dans un contexte où le Sénégal va coorganiser avec les Emirats arabes unis la Conférence des Nations unies sur l’eau qui va se tenir à Dakar en 2026’’, a-t-il encore souligné, estimant qu’ il s’agit là d’un défi à relever.

    Selon lui,  »’le Sénégal a les moyens, les ressources humaines, l’intelligence, les capacités et les réseaux nécessaires pour pouvoir réussir ce challenge’’.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays du continent.

    Créée en février 1980 sous l’appellation d’Union africaine des distributeurs d’eau (UADE), elle a su évoluer avec audace et clairvoyance pour répondre aux défis croissants de notre époque, avait souligné, lundi, le directeur exécutif de l’AAEA, Olivier Gosso, à l’ouverture officielle du congrès.

    SG/HK/AB/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le Premier ministre appelle à l’accélération du programme de financement des PMIE-PMI

    SENEGAL-ECONOMIE / Le Premier ministre appelle à l’accélération du programme de financement des PMIE-PMI

    Dakar, 18 fev (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a appelé, mardi, à l’accélération dans la mise en œuvre du Programme pour le financement massif et sécurisé des Petites et moyennes entreprises et Petites et moyennes industries (PME/PMI).

    ‘’S’agissant de la problématique du financement, j’engage le gouvernement à accélérer la mise en œuvre du Programme pour le financement massif et sécurisé des PME/PMI’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum de la Petite et moyenne entreprise placée sous le thème ‘’PME et innovation, leviers de souveraineté’’.

    ‘’L’objectif de ce programme est d’augmenter l’encours de crédit accordé par les institutions financières aux PME/PMI de 600 milliards FCFA en 2024 à 3000 milliards FCFA en 2028’’, a soutenu Ousmane Sonko.

    Il s’est réjoui, par ailleurs, de la signature, dans le cadre de ce programme, du Pacte de financement de 1000 milliards FCFA destinés à financer les PME/PMI, pour cette année 2025.

    M. Sonko a invité donc  »toutes les parties signataires du Pacte de Financement au respect des engagements souscrits pour que les 1000 milliards annoncés soient effectivement décaissés au profit des PME/PMI et soient judicieusement utilisés en faveur de notre économie’’.

    Selon lui, le thème de cette présente édition  »PME & Innovation, leviers de souveraineté », est parfaitement aligné avec les enjeux de l’heure et l’Agenda national de Transformation, le nouveau référentiel des politiques publiques.

    ‘’L’innovation est un moyen de renforcer la compétitivité de notre économie. Les PME/PMI, en particulier celles qui investissent dans la recherche et le développement, peuvent contribuer à des avancées technologiques significatives’’, a-t-il noté.

    Le Premier ministre a indiqué qu’‘’en collaborant avec des institutions académiques et des centres de recherche, elles [PME/PMI] peuvent développer des innovations qui améliorent non seulement leurs produits, mais renforcent également les capacités technologiques du pays ».

    ‘’En prônant une rupture systémique, le président de la République s’adresse à toutes les forces vives de la Nation, pour nous inviter à sortir des sentiers battus, à nous remettre en cause, à opérer des ruptures, bref à innover’’, a fait savoir le Premier ministre.

    Selon lui, ‘’les PME et PMI et toutes les entreprises doivent s’en inspirer pour développer des produits et services innovants adaptés à nos besoins et aux marchés en pleine mutation’’.

    Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Adama Lam, représentant le secteur privé, a invité les autorités à ‘’évaluer et à prendre conscience que nous avons besoin de chacun parmi nous pour que les choses changent dans notre pays’’.

    ‘’Malgré la bonne volonté manifestée, malgré les défis, malgré le manque de ressources, notre pays demeure un pays qui a un potentiel de développement énorme.C’est à nous de saisir’’, a invité l’homme d’affaires.

    Pour lui, ‘’l’espoir est permis si notre jeunesse comprend que nous ne pouvons pas créer des emplois de masse et durable dans un laps de temps très court’’.

    ‘’L’espoir est permis si nous, les Sénégalais aussi, nous avons conscience que nous devons changer notre façon de vivre’’, a dit M. Lam, en soutenant que ‘’nous vivons au-dessus de nos moyens’’.

    La directrice générale de l’ADPEME, Marie Rose Faye, a déclaré que ‘’ce forum est un cadre de multiformes pour l’expression des capacités d’innovation des PME et du savoir-faire sénégalais », ajoutant qu’il [forum] est aussi un espace de partage sur les opportunités qui s’offrent à chaque entrepreneur ».

    La Directrice pays pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal dans la région Afrique de l’Ouest et du Centre, Keiko Miwa, a remercié le gouvernement du Sénégal pour l’organisation de ce 4e forum des PME sur l’innovation.

    ‘’C’est une excellente occasion pour le gouvernement et les organisations de collaborer pour le développement des PME locales’’, a-t-elle déclaré, saluant ‘’l’importance des PME dans le développement économique’’.

    ‘’Les PME sont essentielles à l’économie. Au Sénégal, elles représentent presque 95% des entreprises. Toutefois, une grande partie opèrent dans le secteur informel’’, a rappelé la fonctionnaire de la Banque mondiale.

    Pour elle, ‘’il est crucial de favoriser des réformes, d’engranger l’innovation, de stimuler la croissance pour créer davantage d’opportunités d’emploi pour les jeunes sénégalais’’.

    ‘’Avoir un écosystème de PME dynamique est essentiel au développement économique du Sénégal’’, a fait savoir Keiko Miwa.

    Elle a, par ailleurs, réaffirmé l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le secteur privé.

    L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Siemon Sönke, a aussi salué l’organisation de ce forum dédié aux PME-PMI.

    Le diplomate a dit renouveler l’offre de l’Allemagne à s’engager aux côtés du gouvernement du Sénégal en faveur de la création ‘’d’emplois qualifiés durables pour les jeunes, en particulier dans les régions rurales’’.

    ‘’L’Allemagne a intensifié sa coopération avec le Sénégal. Depuis 2019, elle a quintuplé le volume annuel de sa coopération économique et surtout en faveur du secteur privé’’, a-t-il souligné.

    CS/ADL/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / « Invest in Senegal », la deuxième édition prévue en avril prochain, annonce le PM

    SENEGAL-ECONOMIE / « Invest in Senegal », la deuxième édition prévue en avril prochain, annonce le PM

    Dakar, 18 fév (APS) – La deuxième édition du Forum « Invest in Sénégal », se tiendra en avril prochain, a annoncé, mardi, à Dakar, le Premier ministre Ousmane Sonko.

    « Au mois d’avril prochain, se tiendra la deuxième édition du Forum ‘Invest in Sénégal’, un important événement consacré à la mobilisation des investisseurs internationaux et nationaux (qui) répond à l’ambition du Sénégal d’être un hub régional en matière d’investissements directs étrangers », a-t-il déclaré.

    Le chef du gouvernement s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Forum de la Petite et moyenne entreprise, axé sur le thème « PME et innovation, leviers de souveraineté ».

    Il a indiqué que « les projets structurants développés notamment dans le plan quinquennal 2025-2029 de l’Agenda national de transformation », devraient trouver dans ce Forum « un excellent cadre pour renforcer les investissements privés au Sénégal ».

    « Tenir en amont ce Forum dédié aux Petites et moyennes entreprises, nos entreprises nationales par essence, marque résolument la détermination [du] président de la République de faire du secteur privé, notamment national, le véritable moteur d’une croissance économique endogène, soutenue et saine pour une économie souveraine », a-t-il dit.

    Le Premier ministre a félicité le ministre de l’Industrie et du Commerce, le secrétaire d’État au développement des PME PMI, le directeur général de l’ADEPME, l’Agence de développement et d’encadrement des PME-PMI.

    Ces derniers « n’ont ménagé aucun effort pour la parfaite organisation de cette 4e édition du Forum de la PME qui participe à installer les PME/PMI au cœur de la réalisation de la vision Sénégal 2050″, a relevé Ousmane Sonko, assurant que le gouvernement « reste attentif aux conclusions et recommandations qui sortiront de (ces) discussions ».

    Le premier Forum « Invest in Sénégal » s’est tenu au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio, à Dakar, du 6 au 8 juillet 2023, à l’initiative de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX).

    CS/HK/BK/OID

  • AFRIQUE-HYDRAULIQUE-PLAIDOYER / Accès à l’eau potable et à l’assainissement : les Etats africains invités à accompagner la présidence sénégalaise de l’AMCOW

    AFRIQUE-HYDRAULIQUE-PLAIDOYER / Accès à l’eau potable et à l’assainissement : les Etats africains invités à accompagner la présidence sénégalaise de l’AMCOW

    Kampala (Ouganda), 18 fév. (APS) – Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts Laurent Tchagba a appelé, mardi à Kampala, capitale de l’Ouganda, les États membres du Conseil des ministres africains chargés de l’eau (AMCOW, sigle en Anglais) à accompagner le Sénégal qui hérite de la présidence de cette organisation pour la période 2025-2027, dans l’optique de lui permettre de bien mener des politiques de plaidoyer auprès des partenaires internationaux.

    ‘’Il faut qu’en Afrique que nos instruments de plaidoyer soient forts, que nos politiques publiques en matière d’eau et d’assainissement soient mises en priorité pour convaincre nos bailleurs. Le Sénégal prend la tête de l’AMCOW. Il faut que tous les Etats cotisent pour l’accompagner et lui permettre de mieux mener nos politiques de plaidoyer’’, a-t-il indiqué.

    Le ministre ivoirien présidait les travaux d’une session des ministres africains en charge de l’eau, organisée dans le cadre du Congrès international et de l’exposition de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA). Cette session se tient en Ouganda (16-20 février 2025) sur le thème : ‘’Eau et Assainissement pour tous : un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Des délégations officielles de l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Malawi, du Cameroun et du Sénégal, ainsi que des experts et des partenaires techniques ont pris part à la rencontre.

    ‘’Je sollicite l’engagement de tous et de tous les États pour assurer la mise en œuvre des projets et programmes d’accès des populations africaines à une eau de qualité et en quantité ainsi qu’à l’assainissement’’, a ajouté le ministre ivoirien.

    ‘’Il faut que nous démontrions dans nos politiques publiques que l’eau et l’assainissement occupent une place prioritaire pour que nos partenaires et bailleurs nous apportent un appui nécessaire’’, a-t-il insisté.

    Le ministre ivoirien a longuement insisté pour que les Etats africains placent la question de l’eau et de l’assainissement dans leurs programmes prioritaires.

    ‘’Tout bouge. Nous sommes en train de parler d’intelligence artificielle, il est important que dans nos engagements, nous puissions nous donner la force, la confiance pour parler à nos partenaires de nos programmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement’’, a souligné le ministre ivoirien.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    ‘’Créée en février 1980 sous l’appellation d’Union Africaine des distributeurs d’eau (UADE), elle a su évoluer avec audace et clairvoyance pour répondre aux défis croissants de notre époque’’, avait expliqué, lundi à l’ouverture officiel dudit congrès, le directeur exécutif de l’AAEA, Olivier Gosso.

    ‘’Fort de 45 années d’existence, l’association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement s’impose aujourd’hui comme le fer de lance de l’excellence dans la gestion de l’eau et de l’Assainissement, opérant dans 43 pays’’, a-t-il ajouté.

     

    SG/MT/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Des agents de la BAD entament une ‘’mission de dialogue’’ au Sénégal, ce lundi

    SENEGAL-ECONOMIE-COOPERATION / Des agents de la BAD entament une ‘’mission de dialogue’’ au Sénégal, ce lundi

    Dakar, 17 fév (APS) – Une équipe de la Banque africaine de développement (BAD) a entamé, ce lundi 17 février, à Dakar, une ‘’mission de dialogue’’ en vue de la préparation du rapport d’achèvement du document de stratégie 2021-2025 de ladite institution pour le Sénégal.

    Elle va séjourner au Sénégal jusqu’au 24 février, selon un communiqué du département chargé de la communication et des relations extérieures de la BAD.

    Durant son séjour, la mission va entamer des discussions sur l’élaboration de sa nouvelle stratégie de développement en faveur du Sénégal, pour la période 2026-2030.

    Le document de stratégie de la BAD pour les pays membres définit pour chacun d’eux le cadre de partenariat avec l’institution financière, selon le communiqué.

    Il fixe les priorités d’intervention, les projets et programmes à mettre en œuvre, les activités hors-financement à mener (produits de savoir, assistance technique, renforcement des capacités, etc.), ainsi que les ressources financières indicatives requises pour une durée de cinq ans.

    Le responsable du bureau de la Banque africaine de développement au Sénégal, Mohamed Cherif, conduira la délégation composée de plusieurs experts du développement.

    La mission va définir ‘’une orientation stratégique du nouveau [document de stratégie pays] pour le Sénégal. Il s’agira d’aligner cette orientation sur les besoins réels de développement du pays, sur les priorités stratégiques et opérationnelles du groupe de la Banque africaine de développement, sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les objectifs de développement durable’’, explique la même source.

    Quarante projets de la BAD en cours d’exécution au Sénégal

    Mohamed Cherif et ses collègues vont procéder préalablement à l’examen détaillé du rapport d’achèvement du DSP 2021-2025 avec les parties prenantes (gouvernement, partenaires du développement, société civile, secteur privé, etc.).

    ‘’Il sera question notamment de procéder à une évaluation complète des réalisations à court et moyen terme des opérations de la [BAD] sur la période 2021-2025 et d’analyser l’état d’exécution des opérations approuvées et en cours, afin de tirer des leçons pertinentes à même d’orienter l’élaboration de la prochaine stratégie de développement du pays pour 2026-2030’’, ajoute le communiqué.

    Les membres de la mission vont s’entretenir avec des représentants du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire et d’institutions partenaires du Sénégal.

    Le groupe de la Banque africaine de développement, qui soutient les politiques publiques du Sénégal, intervient dans le financement des secteurs de l’énergie, des transports, de l’agriculture, des technologies de l’information, du social, de la gouvernance et du secteur privé.

    Selon le communiqué, la BAD réaffirme son engagement à ‘’soutenir activement le pays dans ses efforts de concrétisation de l’Agenda national de transformation ‘Sénégal 2050’‘’.

    Le 1er janvier 2025, le portefeuille actif du groupe de la Banque africaine de développement pour le Sénégal comptait 40 projets.

    Le budget destiné à ces projets s’élève à 2,6 milliards de dollars américains, soit 1.640 milliards de francs CFA, selon le communiqué.

    ESF/OID/SBS

  • SENEGAL-FINANCE / Ce qu’il faut comprendre du ‘’sukuk SOGEPA’’, ou le recours à la finance islamique pour la vente d’immeubles appartenant à l’État sénégalais

    SENEGAL-FINANCE / Ce qu’il faut comprendre du ‘’sukuk SOGEPA’’, ou le recours à la finance islamique pour la vente d’immeubles appartenant à l’État sénégalais

    Par Serigne Mbaye Dramé

    Dakar, 17 fév (APS) – La Cour des comptes a relevé des anomalies dans l’usage fait de la finance islamique par la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (SOGEPA) pour vendre une dizaine d’immeubles appartenant à l’État, mais des spécialistes interrogés par l’APS relèvent, pour leur part, la ‘’mauvaise utilisation d’un mécanisme scientifiquement éprouvé’’ – pour employer la formule de l’un d’entre eux.

    Certaines réactions au rapport publié mercredi par cette institution de contrôle des finances publiques remettent en cause le recours à la finance islamique dans une opération financière de l’État.

    Des spécialistes interrogés par l’APS relèvent, pour leur part, la ‘’mauvaise utilisation d’un mécanisme scientifiquement éprouvé’’. C’est la formule de l’un d’entre eux.

    Les anomalies relevées dans le rapport d’audit de la Cour des comptes ne sont pas une raison valable pour ‘’jeter le discrédit et semer la confusion sur la finance islamique, qui est une alternative au système classique de financement’’, prévient Mansour Ndiaye, un expert en microfinance et formateur en finance islamique.

    La procédure de finance islamique utilisée pour vendre des immeubles appartenant à l’État relève d’‘’un mécanisme clair’’, précise M. Ndiaye.

    De quoi sukuk est-il le nom ?

    Il déplore, toutefois, la manière dont le ‘’sukuk SOGEPA’’ a été utilisé. L’expert exhorte l’opinion à éviter de considérer la finance islamique comme une ‘’nébuleuse’’.

    ‘’C’est quelque chose de clean’’, a tenu à préciser Mansour Ndiaye.

    Le site d’information Iqra Finance définit le sukuk comme une ‘’obligation adossée à un actif’’. Généralement émis par les entreprises, les institutions financières et les États, ‘’le sukuk est un billet de trésorerie qui confère à l’investisseur une part de propriété dans un actif sous-jacent, en lui assurant un revenu à ce titre’’, explique ce site spécialisé.

    Iqra Finance ajoute que ‘’l’entité émettrice doit identifier les actifs existants, à vendre aux investisseurs sukuk par transfert à une entité ad hoc’’.

    Il signale que les investisseurs jouissent de l’usufruit de ces actifs, au prorata de leur investissement.

    Le mécanisme de finance islamique utilisé dans le cadre du ‘’sukuk SOGEPA’’ est appelé ijara, qui renvoie à une commission, à des frais ou à une rémunération.

    La ijara est définie comme une location au terme duquel une partie achète un bien et le loue à une autre, en contrepartie d’un loyer périodique prédéterminé contractuellement, selon le glossaire de la finance islamique d’Iqra Finance.

    La Cour des comptes a signalé l’existence d’un reliquat de 114,4 milliards de francs CFA de l’emprunt obligataire non versé au Trésor public.

    La Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État a procédé, le 21 avril 2022, à la mobilisation d’un emprunt obligataire sous forme de sukuk d’un montant de 330 milliards de francs CFA. Pour effectuer cette opération, l’État a procédé à la vente de certains de ses immeubles à la SOGEPA, à l’aide du décret n° 2022-163 du 3 février 2022 portant cession à titre onéreux au profit de la SOGEPA, selon le rapport publié par la Cour des comptes.

    Le document rendu public mercredi fait état d’une dizaine d’immeubles appartenant à l’État, d’une valeur de 198 milliards 92 millions de francs CFA, sur la base d’un rapport d’évaluation et après avis favorable de la Commission de contrôle des opérations domaniales.

    Les auditeurs de la Cour des comptes signalent que les justificatifs de cette opération de trésorerie ne sont pas produits. Ils ont relevé un gap de trésorerie de 114,4 milliards de francs CFA, un montant n’ayant pas été reversé au Trésor.

    Que dit la Cour des comptes du ‘’sukuk SOPGEPA’’ ?

    L’opération de mobilisation de fonds à l’aide des sukuks n’est nullement ce qui est mis en cause dans le rapport de la Cour des comptes, mais ‘’un reliquat de 114,4 milliards de francs CFA de l’emprunt obligataire (sukuk SOGEPA) de 2022 non versé au Trésor public’’, précise le docteur en finance islamique Abdou Karim Diaw, coordonnateur national du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal.

    ‘’L’Etat du Sénégal vend certains de ses immeubles bâtis à la SOGEPA, une société qui appartient à l’État à 100 % et a, entre autres  missions, la gestion administrative et technique des logements et bâtiments appartenant à l’État ou conventionnés par ce dernier. À ce niveau, je ne vois pas de problème’’, analyse M. Diaw.

    Il relève ensuite la volonté de mobiliser des ressources à hauteur de 330 milliards de francs CFA, par le biais de la SOGEPA, qui vend ‘’l’usufruit des bâtiments en question aux investisseurs détenteurs de sukuks’’, pendant une durée devant expirer en 2037.

    Abdou Karim Diaw considère qu’on ne peut pas parler  ‘’d’un bradage des bâtiments de l’État’’, dans la mesure où la SOGEPA reste toujours propriétaire des bâtiments pendant et après la transaction.

    À la question de savoir si cette procédure respecte ou pas les règles de la finance islamique, M. Diaw insiste sur le fait que cette transaction de sukuk est censée être ‘’certifiée conforme par le conseil de conformité à la charia de l’arrangeur’’.

    Le conseil de conformité, appelé également Sharia Board, veille à la conformité des opérations des institutions financières islamiques avec les règles édictées, inspirées de l’islam.

    La Banque islamique du Sénégal est l’arrangeur dont parle M. Diaw.

    Mansour Ndiaye estime qu’‘’il n’y a pas eu de vente à des investisseurs’’. ‘’Après remboursement total du capital sur la base de la location versée à la SOGEPA, cette dernière restitue à l’État ses immeubles’’, a ajouté M. Ndiaye, précisant que les investisseurs n’ont droit qu’à ‘’l’usufruit’’, c’est-à-dire les loyers payés par l’État à la SOGEPA.

    ‘’Ce ne sont pas les sukuks qui sont en jeu mais l’utilisation que le régime [précédant] en a fait’’, a-t-il précisé.

    L’audit faisant état d’anomalies dans la vente d’immeubles appartenant à l’État a fait l’objet de beaucoup de commentaires et a suscité l’indignation de nombreux Sénégalais.

    SMD/ADL/MT/ESF/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Bassirou Diomaye Faye : « J’ai profité du sommet de l’UA pour promouvoir la candidature de notre compatriote Amadou Hott à la présidence de la BAD »

    SENEGAL-ECONOMIE-ORGANISATIONS / Bassirou Diomaye Faye : « J’ai profité du sommet de l’UA pour promouvoir la candidature de notre compatriote Amadou Hott à la présidence de la BAD »

    Dakar, 17 fév (APS) – Le président de la République a dit avoir profité du 38e sommet de l’Union africaine (UA) pour demander à ses pairs du continent de soutenir la candidature de l’économiste, banquier et ancien ministre sénégalais Amadou Hott à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

    « J’ai participé […] au sommet de l’Union africaine […] J’en ai profité aussi pour promouvoir la candidature de notre compatriote Amadou Hott à la présidence de la Banque africaine de développement », a déclaré Bassirou Diomaye Faye à la RTS1, à son retour, dimanche, du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA.

    « Nous considérons, au regard de son parcours et de son expérience bancaire […], qu’il a le profil qu’il faut pour diriger la BAD, qui est extrêmement importante dans le dispositif de financement des économies africaines », a ajouté M. Faye.

    L’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, âgé de 52 ans, a une expérience de plusieurs « décennies » du secteur privé et de la banque, a-t-il rappelé.

    Le président sénégalais dit exhorter ses pairs du continent à soutenir la candidature d’Amadou Hott et à la défendre auprès de leurs homologues.

    Le 38e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine a eu lieu ce week-end à Addis-Abeba, en Éthiopie. « Année de la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais de réparations » était le thème de cette rencontre des dirigeants du continent.

    Amadou Hott a démissionné en septembre dernier de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, afin de préparer sa candidature à la présidence de l’institution financière.

    Selon le magazine économique et financier Financial Afrik, le Béninois Romuald Wadagni, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, le Mauritanien Ousmane Kane et le Zambien Samuel Maimbo sont également candidats.

    La Banque africaine de développement va dévoiler, vendredi prochain, la liste des candidatures retenues pour l’élection de son président prévue le 25 mai prochain à Abidjan.

    HB/ESF/BK