Catégorie : economie

  • SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : « Aujourd’hui, plus que jamais, je demeure optimiste », déclare Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-ECONOMIE / Finances publiques : « Aujourd’hui, plus que jamais, je demeure optimiste », déclare Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 17 fév (APS) – Le président de la République déclare être optimiste pour la santé financière du pays, malgré les nombreuses anomalies relevées par la Cour des comptes, en même temps qu’il promet de transformer les difficultés en opportunités.

    « Je demande aux Sénégalais de nous faire confiance […] Aujourd’hui, plus que jamais, je demeure optimiste. Des solutions seront trouvées. Ces difficultés sont réelles, mais nous les transformerons en opportunités », a assuré M. Faye en s’exprimant sur la RTS1, dimanche, à son retour du 38e sommet de l’Union africaine.

    Il réagissait à l’audit publié mercredi par la haute institution de contrôle des finances publiques.

    « Les Sénégalais seront de plus en plus informés de la situation des comptes publics qu’ils nous ont confiés », a promis le président de la République.

    L’audit de la Cour des comptes, effectué à la demande du gouvernement, relève d’« un devoir de reddition des comptes et d’information du public », a dit M. Faye.

    Pastef, son parti politique, n’avait cessé, avant son accession au pouvoir, d’alerter les ex-dirigeants du pays sur la gestion des finances publiques, selon lui.

    « En 2018 déjà, nous avions écrit aux institutions de Bretton Woods (la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), et au ministre de l’Économie et des Finances de l’époque, pour tirer la sonnette d’alarme », a affirmé le président de la République.

    Pastef attirait déjà l’attention de ces institutions et du gouvernement sénégalais sur « la trajectoire catastrophique qu’étaient en train de prendre nos finances publiques », a poursuivi l’inspecteur des finances publiques élu président de la République en mars 2024.

    À son avis, le rapport publié par la Cour des comptes donne largement une idée de l’ampleur des défis que le gouvernement est appelé à relever.

    L’audit conduit par les fonctionnaires de cette haute institution révèle que le niveau de la dette publique du pays était largement supérieur, entre 2019 et 2023, à celui qu’en donnaient les autorités de l’époque.

    Les auditeurs de la Cour des comptes ont relevé des tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés par le gouvernement de l’époque, des « disponibilités du Trésor supérieures » à celles indiquées par le ministère des Finances et du Budget. Ils ont relevé aussi des anomalies dans la vente d’immeubles appartenant à l’État.

    Des enquêtes seront conduites et des poursuites judiciaires menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré, jeudi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des « particuliers » sont concernés par les enquêtes et les poursuites judiciaires à mener, a-t-il dit lors d’un point de presse.

    HB/ESF/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EMPLOI / Taiba-Ndiaye: le maire mise sur l’agriculture et l’artisanat pour employer le maximum de jeunes

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EMPLOI / Taiba-Ndiaye: le maire mise sur l’agriculture et l’artisanat pour employer le maximum de jeunes

    Taiba-Ndiaye, 16 fév (APS) – Le maire de la commune de Taiba-Ndiaye, Assane Ndiaye, a promis de miser sur l’agriculture et l’artisanat, pour aider le maximum de jeunes de sa commune à s’insérer dans la vie active.

    « Nous comptons faire comme le parc éolien, en formant les producteurs, en créant des coopératives, en réalisant des forages équipés de (système) solaire, mais aussi en investissant dans l’artisanat et les exploitations familiales, pour pouvoir employer le maximum de jeunes dans la localité », a notamment promis Assane Ndiaye.

    A l’en croire, ni les usines implantées dans le département, ni les entreprises locales ne peuvent recruter tous les jeunes de la commune.

    L’édile de Taiba-Ndiaye présidait, dimanche, la finale de la coupe du maire, remportée par l’ASC Ndomor, qui a battu l’ASC Yakaar sur un score de deux buts à zéro.

    Le maire de Méouane, Cheikh Sall, et des représentants d’autres collectivités locales ont pris part à cette rencontre qui a enregistré une forte mobilisation des populations environnantes.

    « Bientôt, nous aurons des tribunes, des vestiaires, des gradins, des projecteurs, pour pouvoir jouer à tout moment », a assuré l’édile de la commune de Taiba Ndiaye, qui s’est réjoui du déroulement des travaux en cours au stade.

    La commune de Taiba- Ndiaye compte 31 ASC, qui ont toutes reçu des équipements . Le vainqueur de la finale a reçu 750.000 FCFA, tandis que l’équipe finaliste perdante s’est retrouvée avec 500.000 francs CFA.

    MKB/ADI/HB/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-AMBITION / Production laitière : « le Sénégal peut bien atteindre son autosuffisance’’ (Mabouba Diagne)

    SENEGAL-ELEVAGE-AMBITION / Production laitière : « le Sénégal peut bien atteindre son autosuffisance’’ (Mabouba Diagne)

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, s’est dit convaincu que le Sénégal est bien en mesure d’atteindre sa souveraineté alimentaire en matière de production laitière, insistant sur l’importance de ce secteur dans la mise en œuvre du référentiel de politique publique  »Sénégal 2050 ».

    ‘’Quand je vois que nous importons 300 millions de litres de lait, l’équivalent de 100 millions d’euros (65.595.700.000 FCFA) par an, selon les experts. C’est 55 mille vaches laitières à raison de 15 litres de lait par jour et par vache. J’ai l’intime conviction que le défi est certes difficile, mais bel et bien réalisable’’, a-t-il notamment déclaré à Kaolack, cette région du centre du pays qui va accueillir le 22 février prochain la journée nationale de l’élevage.

    Plus de 10 000 participants sont attendus à cet évènement qui sera présidé par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le ministre au terme d’une randonnée pédestre organisée en prélude à cette neuvième édition de la journée nationale de l’élevage.

    Cette journée sera une occasion de révéler les mesures prises pour que ce secteur « joue son véritable rôle de moteur de croissance », a-t-il ajouté.

    Mabouba Diagne a évoqué le déploiement des Coopératives agricoles communautaires (CAC), qui vont impliquer la disponibilité de forages, des bassins d’eau, des cultures fourragères et des usines de production d’aliment.

    Ces entités vont travailler en partenariat direct avec les éleveurs pour faire de l’amélioration génétique, pour accompagner les jeunes, les femmes et faire de l’élevage un des piliers majeurs de l’agenda transformationnel, a-t-il expliqué.

    Le ministre a réaffirmé sa disponibilité à travailler avec l’ensemble des éleveurs du pays pour relever le défi de la souveraineté alimentaire,

    ‘’Si je prends l’exemple des moutons de Tabaski (Aïd-el-Kebir), il nous faut 2,1 millions de têtes pour être autosuffisants en moutons. Mais, aujourd’hui, nous importons entre 210 mille et 250 mille têtes de moutons pour la fête de Tabaski. Au vu de l’excellent travail des éleveurs du +Ladum+ et une amélioration génétique de notre cheptel, on peut atteindre de très bons résultats’’, a-t-il estimé.

    ADE/SMD/ASB

  • SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ELEVAGE-SANTE / Kaolack : une randonnée pédestre pour préparer la neuvième journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 16 fév (APS) – Le comité régional préparatoire de la neuvième édition de la journée nationale de l’élevage a initié, dimanche, à Kaolack (centre), une randonnée pédestre en prélude de cet évènement socioéconomique prévu le samedi  prochain, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a constaté l’APS.

    Les randonneurs ont sillonné plusieurs artères de la capitale du Saloum, en présence du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, des membres des organisations faitières du secteur de l’élevage, des chefs de services déconcentrés de l’Etat, des collectivités territoriales et des différents clubs de randonneurs de la zone centre du Sénégal.

    Le thème retenu pour l’édition 2025 de cette journée nationale de l’élevage porte sur ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’, a rappelé le ministre, pour qui, la randonnée pédestre est une innovation apportée à l’agenda.

    En plus de cette randonnée pédestre, la journée nationale de l’élevage de cette année sera marquée par des activités variées avec des innovations dont l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles, de panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage, a annoncé le ministre, évoquant également la décoration d’éleveurs méritants.

    ‘’Nous devons assurer une mobilisation exceptionnelle, pour dire merci au président de la République et au Premier Ministre, d’avoir placés l’agriculture et l’élevage au cœur des priorités de l’Agenda national de transformation +Sénégal 2050+’’, a-t-il indiqué.

    Au niveau de son département, a soutenu M. Diagne, le référentiel des politiques publiques sera opérationnalisé, à travers la stratégie de souveraineté alimentaire en cours de finalisation et par la mise en œuvre de programmes et projets dans les Coopératives agricoles communautaires (CAC).

    ‘’Les CAC vont constituer le cadre par excellence de mise en œuvre des politiques d’agriculture et d’élevage’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie sociale et solidaire : la synergie entre les ministères concernés et les instruments utilisés jugée indispensable

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie sociale et solidaire : la synergie entre les ministères concernés et les instruments utilisés jugée indispensable

    Dakar, 16 fév (APS) – La directrice générale du Fonds national de la microfinance (FONAMIF), Nicole Mansis, a relevé, samedi, à Dakar, la nécessité d’une plus grande synergie entre les ministères concernés par la mise en œuvre de la stratégie de financement des acteurs de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire (ESS), entre les instruments utilisés également.

    L’État doit en même temps procéder à ‘’des interventions ciblées’’, dans le but de ‘’réparer les injustices’’ dont ont été victimes certains acteurs de ce secteur, selon Mme Mansis.

    ‘’La stratégie de financement des acteurs économiques par l’État, dans le but de lever les contraintes liées à l’accès au financement, doit être plus synergique entre les ministères, mais surtout entre les instruments mis en place’’, a-t-elle dit à l’occasion d’une journée d’information sur les mécanismes d’accompagnement du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, dans la commune d’arrondissement de Ouakam, à Dakar.

    La synergie entre les ministères concernés et les mécanismes utilisés est nécessaire pour créer des emplois décents et viables, réduire la pauvreté et produire de manière ‘’solidaire’’ des richesses partagées, selon Nicole Mansis.

    Elle pense qu’‘’une priorisation par des interventions ciblées est nécessaire […] pour réparer les injustices de plusieurs années touchant des acteurs’’ de la microfinance et de l’ESS.

    Certains acteurs de ce secteur ‘’n’ont jamais reçu un financement de [l’État], au moment où d’autres en ont reçu plusieurs’’ fois, a signalé la directrice générale du FONAMIF.

    Les pouvoirs publics doivent ‘’orienter le financement de l’État vers la recherche d’impact économique et social et de viabilité financière’’, a ajouté Mme Mansis.

    La directrice générale du FONAMIF, Nicole Mansis

    C’est pour y arriver que la stratégie de financement ciblée du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire est fondée sur ‘’trois piliers essentiels’’, a-t-elle dit.

    D’abord, le financement de l’État est dirigé vers les secteurs prioritaires, ce qui contribue à la souveraineté alimentaire et à la substitution aux importations.

    Ensuite, ‘’le financement de l’État va prioritairement et équitablement aux acteurs qui n’ont jamais’’ bénéficié de son secours, a poursuivi la directrice générale du FONAMIF.

    Enfin, a-t-elle dit, le financement de l’État est accordé, ‘’dans toute la mesure du possible’’ et ‘’de façon solidaire’’, aux acteurs économiques disposant d’un projet à impact économique ‘’en termes de création d’emplois ou de création de richesses endogènes pour la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’C’est dans cette dynamique que le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire souhaite accompagner le Réseau des acteurs de l’économie sociale et solidaire de Ouakam’’, a affirmé Mme Mansis.

    Elle juge qu’‘’il est impératif de soutenir des modèles d’affaires qui respectent les principes de durabilité et d’équité face aux défis sociaux, environnementaux et économiques’’.

    ‘’Un instrument de financement inclusif’’

    Nicole Mansis estime que la journée d’information de Ouakam est une opportunité donnée aux acteurs de la microfinance d’‘’avoir une meilleure compréhension des mécanismes d’accompagnement du ministère de l’Économie sociale et solidaire’’.

    Elle a tenu à les assurer de ‘’l’engagement indéfectible du ministère et […] du Fonds national de la microfinance à travailler main dans la main avec [eux], pour un Sénégal où personne ne sera laissé’’ à lui-même.

    Le Fonds national de la microfinance, créé en 2020, est ‘’un instrument de financement et d’accompagnement inclusif’’.

    Il fournit des services d’assistance technique et financière aux acteurs de la microfinance et de l’ESS, selon une note de son ministère de tutelle consultée par l’APS.

    Sa mission est de mettre en place des mécanismes d’accompagnement de la politique d’inclusion financière et sociale de l’État, au profit des couches vulnérables et des acteurs de l’économie sociale et solidaire, selon le même document.

    Il intervient dans les phases d’identification et de ciblage des bénéficiaires du soutien technique et financier de l’État, de renforcement des capacités, de financement des cibles et de remboursement des crédits.

    Le FONAMIF contribue à la structuration communale, départementale et nationale de l’assistance fournie par les pouvoirs publics, à la labellisation et à la certification des services et de l’expertise en matière d’ESS.

    ESF/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Bakel : 247 millions F.CFA de crédits octroyés à 388 bénéficiaires en 2024 (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Bakel : 247 millions F.CFA de crédits octroyés à 388 bénéficiaires en 2024 (responsable)

    Bakel, 16 fév (APS) – La mutuelle d’épargne et de crédit pour la dynamisation de la micro finance (Mec Dynamic) de Bakel (est), annonce avoir débloqué, en 2024, une enveloppe de 247 millions FCFA  au profit de 388 bénéficiaires dont des femmes et des jeunes du département de Bakel, a indiqué, samedi, sa cheffe d’antenne, Diamilatou Koité.

    « En 2024, on a déboursé 247 millions de FCFA pour 388 bénéficiaires au niveau du département. Il s’agit des hommes, des femmes et des jeunes qui s’activent dans plusieurs secteurs d’activités », a-t-elle dit.

    Elle s’exprimait lors de l’assemblée générale ordinaire de cette institution de micro finance, créée par les communautés de la base pour offrir des services financiers aux populations démunies et du secteur informel.

    Cette mutuelle qui intervient uniquement dans le Sénégal oriental est présente à Bakel depuis 2006. En plus des financements en espèces, elle octroie des crédits au secteur de l’élevage, de l’agriculture mais aussi des congélateurs et taxi-motos, a-t-on appris de ses initiateurs.

    « Pour les congélateurs, on a commencé en 2011. 544 frigos ont été distribués aux femmes. Pour les taxi-motos, 172 et 1 tricycle ont été distribués aux jeunes depuis 2015. Cette année, on veut donner 50 taxi-motos avec des assurances », a indiqué Diamilatou Koité.

    Elle s’est réjouie du taux de remboursement estimé à 90%.

    « Parmi les 544 congélateurs, de 2011 jusqu’à 2024, il y a que deux personnes qui ont n’ont pas pu rembourser », a-t-elle révélé.

    Présent à la rencontre, le coordonnateur de cette institution de micro finance, Babacar Mbaye souligne que son équipe travaille à lever les contraintes dont font face les populations pour accéder aux services financiers.

    « Nous voulons que Mec Dynamic se positionne comme le transformateur social. Nous trouvons une personne à un niveau zéro pour l’amener à un niveau un et nous l’accompagneront pour qu’il atteigne d’autres niveaux », a fait savoir M. Mbaye.

    Cette  démarche se base, selon lui, sur des offres de crédits adaptés aux besoins des communautés pour permettre à chaque membre de l’institut de mener ses activités.

    « Avec nos crédits, nous pouvons toucher des cibles qui n’ont pas les moyens d’adhérer à nos institutions. C’est une mutuelle communautaire, nous faisons tout pour retourner les bénéfices aux communautés », a déclaré Babacar Mbaye, invitant la population à travailler sur l’épargne.

    Venu représenter le préfet de Bakel, Léopold Dibocor Mbokh, directeur du Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS), a invité les responsables de l’institution à poursuivre leurs efforts qui participent au développement de la circonscription.

    AND/ABD/ASB/SMD

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel

    Bounkiling, 15 fév (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal, Salif Ndiaye a jugé très satisfaisant les réalisations de 12 périmètres maraîchers dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des femmes de la commune de Ndiamalathiel, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud).

    Le projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest (ACF-AO) est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et réalisé dans la commune de Ndiamalathiel par SUNTAEG Energy, filiale sénégalaise de la compagnie canadienne SUNTAEG technologies en partenariat avec Inter pares et SUCO, deux ONG Canadiennes.

    « Nous sommes venus effectuer une visite de terrain aux deux blocs maraîchers déjà en activité, notamment le bloc de Diallo-Counda et celui de Médina France, situés dans la commune de Ndiamalathiel’’, a déclaré le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal.

    Très satisfait des progrès réalisés, Salif Ndiaye a souligné que  »ce projet contribuera à réduire l’oisiveté, l’angoisse et le stress des femmes et des jeunes”.

    Grâce à ce projet, a-t-il dit, les populations parviendront à revaloriser les sols, augmenter la production et renforcer leur pouvoir d’achat. Ce qui profitera à l’ensemble des ménages.

    M. Ndiaye a invité les collectivités territoriales et les associations de protection de l’environnement à s’inscrire dans une démarche de durabilité pour pérenniser des initiatives de ce genre.

    Il estime que cette visite  a été une occasion d’évaluer les réalisations du SUNTAEG Energie en collaboration avec douze Groupements d’intérêt économique (GIE) composés, chacun, de soixante-quatre femmes.

    Le sous-préfet a annoncé la réalisation de dix autres périmètres maraîchers dans d’autres sites de la commune afin de couvrir largement la zone en termes d’infrastructures agricoles. Chaque hectare de ces blocs maraîchers est dédié à huit types de cultures, dont certaines ont déjà atteint la maturité, a-t-il indiqué.

    “Les projets ont un début et une fin, il est donc crucial de réfléchir dès maintenant aux moyens de pérenniser ces acquis”, a-t-il conclu tout en louant les efforts des partenaires et des services des eaux et forêts.

    A l’en croire, le projet a été réalisé sans l’utilisation de produits chimiques, avec des pratiques agricoles biologiques respectueuses de l’environnement.

    Les femmes bénéficiaires ont exprimé leur profonde satisfaction quant au choix de la commune de Ndiamalathiel pour abriter le projet.

    Grâce à cette initiative, elles parviennent désormais à subvenir à leurs besoins essentiels, en assurant les frais de scolarité de leurs enfants, les soins médicaux.

    OB/HB/ASB//SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    Linguère, 15 fév  (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, un programme de modernisation du ranch de Dolly Djibo Leity Kâ, dans le département de Linguère (Nord), d’un montant de 700 millions FCFA, ainsi que son érection en Agence de développement pour l’élevage.

    ‘’Le gouvernement du Sénégal va injecter 700 millions FCFA au ranch de Dolly pour sa modernisation et son adaptation aux changements climatiques’’, a déclaré le ministre à l’issue d’une visite sur le site, effectuée en prélude à la Journée nationale de l’élevage.

    Cette initiative, a-t-il précisé, résulte d’un partenariat entre le Sénégal, la Banque islamique de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD).

    Mabouba Diagne a rappelé que ‘’plusieurs feux de brousse ont récemment ravagé une grande partie du tapis herbacé du ranch, menaçant la survie du cheptel’’.

    Il a également souligné que ‘’sur les trois forages existants, un seul est opérationnel, les deux autres étant en panne’’.

    Face à cette situation, il a insisté sur ‘’l’urgence de renforcer la sécurité et d’examiner des solutions structurelles pour préserver cet espace pastoral stratégique’’.

    Selon lui, le gouvernement prévoit de transformer le ranch en un pôle agro-industriel en y développant de grands périmètres agricoles, des usines de transformation laitière et des abattoirs modernes.

    ‘’Cette restructuration passera par la création d’une société parapublique à usage commercial, dotée d’un président du conseil d’administration et d’une direction chargée d’installer des coopératives agricoles communautaires et de soutenir le pastoralisme extensif en collaboration avec les jeunes, les femmes et les populations locales’’, a-t-il indiqué.

    Mabouba Diagne a également fait état ‘’des nombreux défis auxquels fait face le ranch, notamment le manque d’eau, l’insuffisance des fourrages, l’insécurité liée aux vols de bétail et le vandalisme du mur de clôture, qui s’étend sur 120 km et entoure une superficie de 87 500 hectares’’.

    Il a rappelé que ‘’le ranch constitue un corridor de transhumance vital couvrant les régions de Louga, Kaffrine, Fatick, Diourbel et une partie de Matam’’.

    DS/ASB/SMD

  • SENEGAL-FINANCES-POLITIQUE / Audit de la Cour des comptes : Pastef dénonce ‘’un carnage financier’’ des ex-dirigeants du pays, l’APR parle d’une ‘’machination’’

    SENEGAL-FINANCES-POLITIQUE / Audit de la Cour des comptes : Pastef dénonce ‘’un carnage financier’’ des ex-dirigeants du pays, l’APR parle d’une ‘’machination’’

    Dakar, 14 fév (APS) – Pastef, le parti au pouvoir, réagissant aux malversations relevées par la Cour des comptes sur les finances publiques sénégalaises entre 2019 et mars 2024, a dénoncé un ‘’carnage financier sans précédent’’, tandis que l’APR, l’ex-parti au pouvoir, fustige une ‘’machination’’ menée par les dirigeants actuels du pays contre leurs prédécesseurs.

    ‘’Nous avons assisté à un carnage financier sans précédent, à un constat effarant, à des faits extrêmement graves’’, a soutenu Daouda Ngom, le coordonnateur du Mouvement national des cadres de Pastef, lors d’une conférence de presse.

    ‘’Les Sénégalais sont sidérés’’ par ces ‘’écarts’’ entre les données fournies par la Cour des comptes et celles publiées par les ex-dirigeants du pays, a ajouté M. Ngom.

    D’autres cadres de Pastef, dont le député Mohamed Ayib Daffé, Bassirou Kébé, le directeur général de la SN HLM, et Babo Amadou Ba, celui du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique, ont pris part à la conférence de presse.

    ‘’L’histoire vient encore de donner raison au Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait décrit cette situation’’, a poursuivi Daouda Ngom, également ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ‘’Nous sommes face à de graves crimes’’, a soutenu Mohamed Ayib Daffé, assurant le gouvernement du ‘’soutien de Pastef’’, concernant la suite à donner à l’audit de la Cour de la Cour des comptes.

    L’ex-parti au pouvoir, l’APR, a dénoncé une ‘’machination’’ des dirigeants actuels du pays contre leurs prédécesseurs.

    ‘’Ce rapport, nous le rejetons […] pour sa forme, son fonds et sa finalité’’, a argué la députée Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, ancienne ministre, proche de l’ex-président de la République, Macky Sall.

    ‘’Les complaintes et les tentatives de justification d’un échec’’

    Pape Malick Ndour, militant de l’APR et ancien ministre de la Jeunesse, a dénoncé ‘’les complaintes et les tentatives de justification […] d’un échec’’ des autorités actuelles du pays.

    Avec l’audit réclamé à la Cour des comptes, elles cherchent à ‘’justifier’’ leur ‘’inaction’’ et leur ‘’échec’’, a soutenu M. Ndour.

    Des poursuites judiciaires seront menées contre les auteurs présumés des malversations relevées par la Cour des comptes, a déclaré, jeudi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Selon M. Diagne, ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et d’anciens directeurs généraux, ainsi que des comptables et des ‘’particuliers’’ sont concernés par les enquêtes et les poursuites judiciaires à mener à la suite de la publication de l’audit de la Cour des comptes, a-t-il dit lors du point de presse.

    ‘’Des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’

    L’audit montre que ‘’l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023 et représente 99,67 % du PIB’’, a noté la Cour des comptes.

    La mission de certification d’un rapport de l’Inspection générale des finances, par la Cour des comptes, ‘’a abouti aux principales constatations suivantes : tirages sur ressources extérieures supérieurs à ceux affichés dans le rapport du gouvernement ; encours de la dette supérieur à celui figurant dans le rapport du gouvernement ; disponibilités du Trésor supérieures à celles indiquées’’ par le ministère des Finances et du Budget, constatent les auteurs de l’audit.

    Ils affirment avoir relevé ‘’les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’.

    L’institution chargée du contrôle des finances publiques a relevé aussi ‘’des anomalies relatives à des rattachements de recettes’’, une absence de rapports d’évaluation des dépenses fiscales en 2022 et 2023 ‘’contraire’’ à la règlementation de l’UEMOA, des transferts de crédits contraires aux règles en la matière, etc.

    HK/FD/ESF

  • SENEGAL-FINANCE / Le Sénégal lève 30 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA

    SENEGAL-FINANCE / Le Sénégal lève 30 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Sénégal a obtenu 30 milliards de francs CFA sur le marché financier de l’UEMOA, à la suite d’une émission de bons assimilables du trésor, a-t-on appris, vendredi, de l’agence UEMOA-Titres.

    Il va rembourser le montant obtenu en trois ans, avec un taux d’intérêt de 6,3 %, indique UEMOA-Titres, dont la mission est d’aider les États membres de l’Union à mobiliser sur les marchés de capitaux les ressources financières dont ils ont besoin.

    ESF