Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / L’académie de Tambacounda confrontée à un déficit de 657 enseignants (SG)

    SENEGAL-EDUCATION / L’académie de Tambacounda confrontée à un déficit de 657 enseignants (SG)

    Tambacounda, 5 oct (APS) – La région de Tambacounda (est) est confrontée en cette rentrée scolaire 2023-2024, à un déficit de 657 enseignants tous les niveaux confondus, a-t-on appris jeudi, du secrétaire général l’Inspection d’académie (IA), Assane Mbengue.

     « Ce déficit est un réel problème, la situation qu’on on nous a présenté lors du dernier mouvement national, fait état d’au moins 276 départ, dans toute la région, rien que pour cette année », a-t-il dit en marge de la tournée dans les écoles de la commune de Tambacounda, à l’occasion de la rentrée scolaire 2023/2024.

    M. Mbengue a rappelé l’Etat avait annoncé lors d’un conseil interministériel tenu le vendredi 22 septembre 2023, un recrutement spécial.

    ‘’Nous espérons que ce problème-là sera jugulé bientôt, parce qu’on va nous envoyer le nombre d’enseignants qu’il nous faut’’, espère-t-il.

    Chaque année, déplore Assane Mbengue, « nous perdons un nombre important d’enseignants et malheureusement, à côté, on en reçoit que très peu’’.

    ‘’Des stratégies sont cependant développées pour régler cette situation, en attendant le recrutement que nous attendons’’, a-t-il-dit.

    Il y a 3 ans de cela, a-t-il ajouté, un atelier avait été organisé pour se pencher sur comment fixer les enseignants dans la région de Tambacounda. « On avait décliné une feuille de route, un programme pour motiver les enseignants à rester », a rappelé le SG de l’IA.

    Enumérant le contenu de ce programme de motivation, il a renseigné qu’il s’agit ‘’des parcelles, des lopins de terre pour cultiver qui devaient leur être octroyés’’.

    ‘’La feuille de route est en vigueur’’, même si selon lui, elle reste confronter à des difficultés.

    Lors d’un forum interrégional, a-t-il renseigné, « des engagements avaient été pris par les autorités, les collectivités et un ensemble d’acteurs, mais le constat est que le phénomène lié au départ des enseignants, persiste’’.

    BT/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Rentrée universitaire:  le CROUST a créé des conditions « normales » d’accueil des étudiants de l’UIDT (responsable)

    SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Rentrée universitaire: le CROUST a créé des conditions « normales » d’accueil des étudiants de l’UIDT (responsable)

    Thiès, 5 oct (APS) – Les travaux engagés par le Centre des œuvres universitaires de Thiès (CROUST) ont garanti des conditions d’accueil “normales“ pour recevoir les étudiants lors de la prochaine rentrée universitaire, a assuré jeudi, Cheikh Abdoulaye Diagne, chef des services administratifs de ladite institution.

    En compagnie de journalistes et de dirigeants de la Conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), des responsables du CROUST, sous la houlette de leur directeur Cheikh Sall, ont fait le tour de campus sociaux sous leur responsabilité pour constater l’état d’avancement des travaux préparatoires.

    “Comme chaque année, le CROUST, malgré quelques tensions budgétaires, a pris les devants, en attendant que le conseil académique fixe la date de la rentrée universitaire“, a dit Cheikh Abdoulaye Diagne.

    Des travaux de désherbage, de désinfection, de plomberie et de menuiserie y ont été effectués pour recevoir les étudiants pour l’année universitaire 2023-2024. “Nous ne pouvons pas dire que nous pouvons (héberger) tout le monde mais nous faisons de notre mieux pour mettre les étudiants dans des conditions optimales“, a-t-il indiqué.

    Selon lui, les chambres ont été nettoyées, le restaurant est fonctionnel et l’espace social est en situation de recevoir convenablement ses pensionnaires.

    Il a plaidé pour que l’Etat “fasse des efforts“ pour la réception du nouveau site d’hébergement de 1 000 lits, en l’accompagnant de celle du nouveau restaurant comptant le même nombre de places assises.

    Le CROUST compte plus de 1700 lits, un chiffre qui selon Diagne, “ne reflète pas la capacité d’accueil réelle“ du campus social, si l’on prend en compte les surnombres notés dans les chambres, du fait de la pratique du “clandotage“, consistant pour les étudiants ayant-droits à héberger d’autres camarades dans leur chambre.

    “Quand on vous dit 1 500 lits, il faut multiplier (ce nombre) par trois pour avoir la capacité d’accueil réelle“, a-t-il noté, laissant entendre que même si elle n’est “pas normale“, cette situation est tolérée en raison de la conjoncture.

    Si les bâtiments déjà achevés d’une capacité de mille lits et le restaurant d’autant de places sont équipés et réceptionnés, “ça va régler un gros problème d’hébergement au niveau de l’université de Thiès“, a insisté le chef des services administratifs du CROUST.

    “Force est de constater que les travaux avancent, les conditions s’améliorent et on peut espérer que d’ici peu, de temps, l’ouverture (pourra être effective) “, a pour sa part relevé Adama Sow Kébé, président de la Conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT, même s’il a précisé ne pas pouvoir dire “avec certitude“ que les conditions minimales d’accueil sont garanties.

    En plus du CROUST qui s’acquitte de sa tâche pour préparer la rentrée, les autres entités universitaires concernées doivent en faire de même pour que l’ouverture se fasse “dans des conditions acceptables“, a-t-il préconisé.

    Le président de l’Amicale de l’UFR science et technologie a réitéré son appel lancé récemment à “diligenter“ la réception du nouveau pavillon et du nouveau restaurant “dans les meilleurs délais“, afin de résorber le déficit en termes de capacité d’accueil de l’université qui, selon lui, a “atteint ses limites“.

    L’UIDT attend, selon lui, “plus de 1 000“ nouveaux étudiants qui viendront s’ajouter aux plus de 7 000 de l’année universitaire 2022-2023.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-REPORTAGE / Rentrée scolaire :  à Dakar, les élèves trainent encore les pieds

    SENEGAL-EDUCATION-REPORTAGE / Rentrée scolaire : à Dakar, les élèves trainent encore les pieds

    Dakar, 5 oct (APS) – Dans presque tous les établissements scolaires visités jeudi à Dakar, jour de la rentrée des classes, de nombreux élèves ont brillé par leur absence, une situation préoccupante pour directeurs d’écoles et enseignants déjà à pied d’oeuvre.

    ‘’C’est un jour de rentrée très timide avec une faible présence des élèves, à peu près une vingtaine. Très loin du compte’’, lance le directeur des études du lycée technique et commercial Maurice Delafosse, Ibrahima Diaw.

    Dans la cour de l’école, les rares élèves qui ont fait le déplacement, sont éparpillés un peu partout dans la cour. A l’intérieur du bâtiment abritant le secrétariat, des élèves attendent leur tour pour aller s’inscrire.

    Bien que les inscriptions aient démarré depuis le mois de septembre, la plupart des élèves attendent la rentrée des classes pour s’inscrire.

    ‘’Avec la physionomie de la famille africaine, il y a beaucoup d’éléments à prendre en charge, ce qui fait que bon an mal an, certains parents prennent du retard pour inscrire leur enfant’’, explique le surveillant général du lycée Blaise Daigne, Mbaye Diagne.

    Là également, les élèves se font désirer. Ceux qui sont présents forment de petits groupes et discutent à bâtons rompus, contents de se retrouver après trois mois de vacances. Dans le bâtiment administratif, quelques élèvent sont venus pour s’inscrire.

    Aicha  Maiga, élève en classe de première, ne cache pas sa joie de retrouver ses amis. ‘’La rentrée se passe très bien. On l’attendait depuis longtemps. Mais, aujourd’hui, on n’a pas encore commencé les cours’’, déclare la jeune fille.

    Pour Fatou Bintou Zahra Mbow, élève en classe de première, ‘’les vacances sont trop courtes’’. Contrairement à son amie, Fatou n’est pas du tout emballée par la rentrée scolaire.

    ‘’C’est comme si on a passé qu’un mois de vacances. Mais les cours commencent lundi prochain’’, lance-t-elle.

    A l’école élémentaire Sacoura Badiane règne une ambiance bon enfant à l’heure de la récréation. Les élèves ont droit à trente minutes de pause avant de retrouver les classes. En attendant, les élèves continuent de jouer dans la cour par petits groupes.

    Comme à l’image des autres établissements, la faible présence des élèves est visible. Un constat que corrobore le directeur de l’école, Amadou Kane.

    Installé dans son bureau, il procède à l’inscription de rares élèves qui ont fait le déplacement, en compagnie de leurs parents.

    ‘’La rentrée se déroule très bien. Le personnel enseignant est sur place. Il y a aussi les parents qui viennent pour inscrire leurs enfants. Toutefois, on note une faible affluence, mais on espère d’ici lundi que tous les élèves seront présents’’, déclare-t-il, optimiste.

    Pour le moment, seule une cinquantaine d’élèves sont inscrits sur l’ensemble de l’effectif que compte l’école Sacoura Badiane.

    Même cas de figure au CEM  Mame Thierno Birahim Mbacké, où les élèves viennent au compte-gouttes pour s’incrire, confie le principal, Diaby Bathily.

    Enseignant à l’école élémentaire El Hadji Alié Codou Ndoye, sise à la Gueul-Tapée, Abdoul Aziz Diaw a tenu à se présenter à son école où seulement une dizaine de ses élèves en classe sont au rendez-vous.

    ‘’J’ai démarré l’enseignement avec mes élèves. Je suis en train de réviser les cours de l’année dernière. C’est pour leur permettre d’être à jour avant de commencer véritablement le programme’’, explique-t-il

    Il estime qu’il faut commencer les apprentissages dès la rentrée pour respecter le quantum horaire et prévenir certaines situations qui peuvent perturber l’année scolaire.

    CN/ADL/ASG

     

  • SENEGAL-EDUCATION  / Le bon déroulement de la rentrée scolaire salué à Ziguinchor

    SENEGAL-EDUCATION / Le bon déroulement de la rentrée scolaire salué à Ziguinchor

    Ziguinchor, 5 sept (APS) – Les autorités administratives et locales, ainsi que les différents acteurs de l’éducation ont salué jeudi, à Ziguinchor, le démarrage des cours, malgré l’absence remarquée des élèves  dans quelques établissements scolaires et le non- fonctionnement de six autres saccagés lors des manifestations de juin dernier.

    Une délégation conduite par l’adjointe au gouverneur de la région chargée des affaires administratives, Safiyatou Joséphine Dieng, a visité le lycée Djignabo, l’école élémentaire Ataba-Tabar, le CEM Boucotte sud, entre autres établissements scolaires.

    Mme Dieng était accompagnée de l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, des autorités administratives et des parents d’élèves.

    « Il faut le constater pour s’en féliciter. Les dispositions nécessaires ont été prises par les responsables des structures scolaires à tous les niveaux, pour permettre un démarrage des cours à la rentrée », a salué l’inspecteur d’académie de Ziguinchor (IA), Cheikh Faye.

    « Dans les différentes structures scolaires que nous avons visitées, aussi bien au niveau de l’élémentaire que du moyen et du secondaire, nous avons vu que les établissements sont bien apprêtés. Le personnel enseignant et administratif est présent. Dans beaucoup d’établissements, nous avons constaté que les cours ont démarré avec certes un nombre réduit d’élèves », a fait observer l’IA de Ziguinchor.

    Toutefois, il a indiqué que « dans quelques établissements qui ont été affectés par les manifestations de mai et juin dernier, il reste des choses à faire ».

    « Mais on a constaté qu’au lycée Djignabo et à  l’école élémentaire Ataba-Tabar, l’administration a pu remettre à l’état les établissements même si ailleurs comme à Boucotte-Sud, il reste des choses à faire », a-t-il déclaré.

    Selon lui, « beaucoup d’écoles impactées par les évènements de juin dernier sont fonctionnelles, parce que les communautés ont réuni les moyens financiers et matériels pour créer les conditions minimales de travail ».

    « Il reste maintenant six à sept structures critiques où la situation reste préoccupante. Mais, les gens sont en train de mobiliser les ressources nécessaires », a signalé M. Faye. Il a rappelé qu’une trentaine d’écoles ont été saccagées, pillées ou brûlées par des manifestants en juin dernier.

    Cheikh Faye a ainsi appelé à la mobilisation des communautés, des collectivités territoriales et l’ensemble des partenaires de l’éducation, pour créer les conditions d’un déroulement normal des enseignements et apprentissages à Ziguinchor.

    « Après cette visite traditionnelle, nous avons avec satisfaction constaté que la situation est correcte. Dans beaucoup d’établissements, les élèves et le personnel enseignant étaient présents. Et certains enseignants ont même démarré les cours », a salué l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor, Saphiyatou Joséphine Dieng. Selon elle, le constat qui a été fait, est que « les élèves viennent timidement ».

    « Certaines écoles ont été impactées par les évènements du 1 er juin. Mais, nous avons vu que les responsables administratifs se sont donnés corps et âme pour mettre à niveau ces établissements et permettre aux élèves de démarrer correctement l’année scolaire », s’est félicité Mme Dieng.

     

    MNF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Près de cinq mille abris provisoires recensés, selon un officiel

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Près de cinq mille abris provisoires recensés, selon un officiel

    Dakar, 6 oct (APS) – Près de cinq mille abris provisoires faisant office de salles de classe ont été répertoriés sur l’ensemble du territoire national, a indiqué jeudi à l’APS le directeur de la formation et de la communication au ministère de l’Education nationale.

    ‘’Le nombre d’abris provisoires est passé de 8000 en 2012 à 5000 abris provisoires en 2023’’, a révélé Mouhamed Moustapha Diagne.

    Il a informé qu’un programme de remplacement des abris provisoires, qui est en cours de réalisation, permettra d’ici deux ans leur « résorption définitive ».

    ‘’D’ici deux ans, on ne parlera plus d’abris provisoires, mais étant donné qu’il y a 500 000 enfants qui doivent aller au CI [Cours d’initiation] chaque année, les abris qui ne sont pas encore remplacés sont maintenus’’, a expliqué Mohamed Moustapha Diagne.

    Il estime que ‘’le mal a été coupé à la racine, puisqu’il n’est plus autorisé l’ouverture d’une école ou de classe sans les justifications d’infrastructures solides de base’’’.

    Il a rappelé que « pendant plusieurs années, l’administration autorisait la création de nouvelles écoles, sans que les classes physiques ou des écoles ne soient construites’’.

    ‘’Aujourd’hui, cela n’est plus possible. Donc, le gap sera résolu et cela compte non tenu des classes et des écoles livrées par la direction des constructions scolaires pour faire face au taux de scolarisation très important’’, a précisé Mohamed Moustapha Diagne.

    NSS/ADL/SBS/ASB/

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Thiès : le CUSEMS réclame la libération des enseignants arrêtés

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Thiès : le CUSEMS réclame la libération des enseignants arrêtés

    Thiès, 5 oct (APS) – La section départementale du Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) de Thiès a menacé, jeudi, de perturber les enseignements dans les lycées et collèges, si les enseignants et élèves détenus dans les prisons ne sont pas libérés.

    “Il est hors de question qu’on démarre les cours alors qu’il y a des enseignants qui sont encore en prison“, a averti Mamadou Ndiaye, secrétaire général adjoint du conseil syndical départemental du CUSEMS.

    Le syndicaliste s’adressait à la presse dans l’enceinte du lycée Malick Sy, à l’occasion de la célébration, ce jeudi 5 octobre, de la Journée mondiale de l’enseignant.

    Lors d’une assemblée générale qui s’est tenue lundi dans cet établissement scolaire, à l’occasion de l’ouverture des classes pour le personnel enseignant, le CUSEMS avait décidé de s’adresser à la presse pour fustiger l’arrestation du professeur de français Yaya Coly, bien avant la fête de Tabaski.

    “Nous avons constaté qu’il n’y a aucun motif valable qui lui a été reproché“, a-t-il dit, relevant qu’il a été arrêté en dehors des manifestations, alors qu’il était à bord du véhicule du député de l’ex-Pastef, Bakary Diédhiou, dont le chauffeur a été arrêté en même temps que lui.

    Ils étaient en compagnie d’un député du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) du guide religieux Moustapha Sy, selon lui

    Le syndicaliste qui s’exprimait en présence d’autres collègues et camarades, dont le secrétaire général régional du CUSEMS, a interpellé les associations de parents d’élèves, pour qu’elles réagissent “le plus tôt possible“.

    Selon lui, “plus de 100 enseignants“ croupissent dans les prisons du pays.

    “Les articles de la Constitution qui consacrent les libertés syndicales sont les mêmes que ceux qui [garantissent] les libertés politiques“, a rappelé le syndicaliste.

    “On ne peut pas arrêter quelqu’un parce qu’il exerce une liberté fondamentale consacrée par la Constitution du Sénégal, peu importe qu’elle soit une liberté politique ou syndicale“. Les syndicats, tout comme les partis politiques sont des associations, a-t-il dit.

    ADI/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Une rentrée scolaire « normale’’, mais près de 300 écoles encore sous les eaux (officiel)

    SENEGAL-EDUCATION / Une rentrée scolaire « normale’’, mais près de 300 écoles encore sous les eaux (officiel)

    Dakar, 5 oct (APS) – La rentrée scolaire s’est déroulée normalement dans l’écrasante majorité des établissements scolaires du Sénégal, hormis quelques écoles encore envahies par les eaux de pluie, a indiqué à l’APS, le directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Éducation nationale.

    ‘’Près de 300 écoles, dont une centaine dans une situation critique, sont envahies par les eaux de pluie ’’, a signalé Mohamed Moustapha Diagne dans un entretien avec l’APS.

    De ‘’façon moins grave, les 200 autres connaissent des problèmes d’évacuation des eaux de pluie, mais, pour l’écrasante majorité, la rentrée s’est déroulée normalement’’, s’est-il félicité.

    Il assure que ‘’toutes les dispositions ont été prises pour que la rentrée se fasse dans les meilleures conditions’’.

    ‘’Les mesures, en ce qui concerne le nettoiement des écoles et leur mise à disposition, ont été prises aussi bien pour le personnel que pour les élèves afin qu’ils puissent entamer les cours dans la semaine dans ces écoles impactées par les eaux de pluie’’, a expliqué M. Diagne.

    Pour l’évacuation totale des eaux des écoles, il a souligné la nécessité d’attendre ‘’la fin de l’hivernage’’ pour mener ce travail avec les collectivités territoriales et les services dédiés, comme les sapeurs-pompiers.

    ‘’Si on enlève les eaux alors que l’hivernage n’a pas encore dit son dernier mot, dit-il, cela risque d’être compliqué.’’

    ‘’Ce travail se fera au niveau des écoles. Au plus tard le 15 novembre, ces écoles seront mises à la disposition du personnel’’, a fait savoir Mohamed Moustapha Diagne.

    ‘’ (…) jusqu’au mois d’octobre, on reçoit des pluies. Dès la fin de l’hivernage, ces écoles-là seront vidées des eaux, nettoyées et désinfectées’’, a-t-il assuré.

    Concernant l’effectivité du concept  »ubbi téy jàng téy », Mohamed Moustapha Diagne a annoncé que les administrations des écoles envahies par les eaux de pluie vont organiser des cours de rattrapage pour compléter le quantum horaire.

     »Il y a l’esprit du +ubbi tay jàng téy+, malgré quelques contraintes liées aux eaux de pluie surtout (…)’’, a-t-il salué. Avant l’adoption de ce concept, dit-il, certaines écoles, ‘’pour des raisons non acceptables, commençaient les cours au mois de novembre et même au mois de décembre ».

    C’est pour mettre fin à cela que le concept  »ubbi tay jang tay » a été vulgarisé à partir de 2014, a-t-il rappelé.

    Ainsi, avec les organisations de la société civile actives dans l’éducation, le gouvernement avait pris toutes les dispositions pour que les cours puissent démarrer à temps dans toutes les écoles, a-t-il ajouté.

    L’idée consiste à faire en sorte que les cours démarrent dès le jour de la rentrée ou au moins dans la semaine, à l’exception des écoles envahies par les eaux.  »Cela, nous le réussissons depuis trois ans avec une majorité des écoles qui commencent les cours avant la fin du mois d’octobre », a-t-il vanté.

    NSS/ADL/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Kolda :  les parents invités à emmener leurs enfants à l’école

    SENEGAL-EDUCATION / Kolda : les parents invités à emmener leurs enfants à l’école

    Kolda, 5 oct (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kolda (Sud) en charge du développement, Mariame Pouye Anne Kouyaté, a tiré un bilan satisfaisant de la rentrée des classes dans cette région et a invité les parents à inciter leurs enfants à aller à l’école.

    ‘’Je suis très satisfaite de ce que nous avons vu après une visite effectuée dans certains établissements pour constater le début de la rentrée des classes’’, a-t-il déclaré, au terme d’une visite effectuée ce jeudi matin dans des établissements scolaires de la commune de Kolda.

    Il dit avoir constaté la présence ‘’des enseignants et de certains apprenants’’, signalant que les cours ont même débuté dans certaines écoles.

    Elle a appelé les parents d’élèves à emmener leurs enfants à l’école, estimant que toutes les conditions sont réunies pour un démarrage effectif des cours dans certains établissements scolaires.

    ‘’Les parents ont une grande responsabilité dans l’éducation de leurs enfants. C’est pourquoi je leur demande d’amener les enfants à l’école. Même si les fournitures ne sont pas totalement au complet, les enfants peuvent démarrer les cours, déjà que dans certains établissements les cours ont démarré’’, a-t-il insisté.

    Il a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer à un climat apaisé afin de permettre un bon déroulement des apprentissages et aux collectivités territoriales d’accompagner les initiatives de l’académie pour améliorer les indicateurs de réussite à Kolda.

    Si le concept ‘’ubi tey jàng tey’’ a été matérialisé dans certaines écoles où les cours ont pu démarrer, il en va autrement pour d’autres, généralement des écoles élémentaires où les autorités locales luttent pour les libérer des eaux de pluie. Un combat loin d’être gagné du fait de la poursuite de la saison des pluies dans le sud du pays.

    MG/ASG/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Podor :  ‘’un énorme déficit » d’enseignants relevé au lycée El Hadj Baba Ndiongue

    SENEGAL-EDUCATION / Podor : ‘’un énorme déficit » d’enseignants relevé au lycée El Hadj Baba Ndiongue

    Podor, 5 oct (APS) – Le lycée El Hadj Baba Ndiongue de Podor (nord) est confronté, à l’occasion de cette rentrée des classes, à un ‘’énorme déficit » d’enseignants principalement dans quatre matières spécialisées, a-t-on, appris jeudi de son proviseur, Diéry Bâ.

    ‘’Depuis plusieurs années, l’établissement vit une situation inédite avec un déficit énorme de trois professeurs en mathématiques, deux en histoire et géographie et trois en français », a dit M. Bâ.

    Il s’exprimait lors de la visite effectuée au niveau de cet établissement par une délégation conduite par l’IEF de Podor dans le cadre de la tournée de rentrée scolaire 2023-2024.

     »Le lycée, a-t-il indiqué, ne compte que neuf professeurs dont trois de mathématiques, trois de français, deux professeurs d’histoire et géographie, un seul professeur d’espagnol pour un effectif de 1100 élèves  ».

    Le proviseur a renseigné que le lycée a enregistré au fil des années de ‘’ nombreux départs de professeurs sans qu’ils ne soient remplacés’’.

    ‘’Cette situation pas du tout enviable a eu des conséquences sur les enseignements. Nous avions été obligés de geler des classes de la série scientifique S1 où pourtant il y avait de brillants élèves en majorité des filles avec des moyennes de 18/20’’, a-t-il déploré.

    M. Bâ a souligné que ‘’les difficultés de son établissement sont connues de tous’’, à travers plusieurs correspondances adressées à tous les responsables du département et de la hiérarchie.

     »Malgré tout,  le lycée a eu 54 % de taux de réussite au baccalauréat avec plus de dix mentions », se félicite Diéry Bâ.

    AHD/ADL/AB/ASB

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / UCAD : le collectif des amicales de facultés réclame une « réouverture complète » des campus

    SENEGAL-UNIVERSITE / UCAD : le collectif des amicales de facultés réclame une « réouverture complète » des campus

    Dakar, 5 oct (APS) – Le collectif des amicales de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a réclamé jeudi, la ‘’réouverture complète des campus (social et pédagogique), afin de permettre aux étudiants de reprendre les cours.

    ‘’ Nous appelons l’Etat et les autorités académiques à rouvrir les deux campus afin d’assurer la continuité des études’’, a déclaré Modou Diagne, membre du collectif, lors d’un point de presse.

    Cette rencontre avec la presse se tient à veille du Conseil académique de l’UCAD prévu ce vendredi pour statuer, entre autres, sur la réouverture des campus de l’université.

    A l’issu de ce conseil, a relevé Modou Diagne président de la faculté des sciences juridiques et politiques, ‘’(…) l’université doit rouvrir ses portes à partir lundi prochain’’, a souligné le

    « Il est impensable que les autorités universitaires décident d’ouvrir seulement le campus pédagogique sans l’ouverture préalable du campus social dans la mesure où la moitié des étudiants loge dans les pavillons universitaires’’, a-t-il martelé.

    Selon lui, ‘’beaucoup d’étudiants se tournent vers les préinscriptions dans les universités étrangères car n’ayant plus d’espoir pour la réouverture à temps de l’université’’.

    Mais confiant pour la reprise des cours dans les meilleurs délais, il a fait part de la promesse des chefs de facultés d’organiser des cours de remédiation pour aider les étudiants à combler le retard accusé lors de l’année 2022-2023.

    Le collectif lance un appel à tous les étudiants à ‘’préserver la paix dans les campus et à respecter les mesures qui seront prises par le conseil académique et l’Etat afin de renforcer le dispositif sécuritaire au sein de l’université’’.

    Les campus de l’université Cheikh Anta Diop ont été fermés à la suite des évènements du 1er juin 2023 avec les saccages de plusieurs édifices dont la bibliothèque universitaire.

    Suite à cette fermeture, les autorités de l’université ont proposé de continuer les enseignements en ligne. Une proposition qui n’a pas connu une suite favorable auprès des organisations d’étudiants dont le collectif.

    LBD/ADL/ASB