Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Mbacké : l’adjoint au préfet satisfait des dispositions prises pour la rentrée scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Mbacké : l’adjoint au préfet satisfait des dispositions prises pour la rentrée scolaire

    Mbacké, 5 oct (APS) – L’adjoint au préfet de Mbacké (centre), Amadou Sow, s’est dit satisfait des dispositions prises pour une bonne rentrée scolaire dans ce département, félicitant les acteurs du mouvement éducatif.

    ‘’Nous sommes satisfaits. Nous avons vu que toutes les dispositions ont été prises pour une bonne rentrée scolaire. C’est le lieu de féliciter l’IEF [l’Inspection de l’éducation et de la formation] et tous les partenaires qui gravitent autour de l’école’’, a-t-il déclaré.

    L’adjoint au préfet de Mbacké s’entretenait jeudi matin avec des journalistes en marge de la traditionnelle visite dans les écoles, à l’occasion de la rentrée scolaire 2023/2024.

    Il a visité six établissements scolaires, dont le lycée de Mbacké, mais également l’école élémentaire Sokhna Khary Penda Fall.

    ‘’Au niveau du moyen secondaire, les professeurs sont sur place. Les emplois du temps aussi sont disponibles. Mais, malheureusement, ce sont les élèves qui n’ont pas répondu présent. Au niveau des écoles élémentaires, les enseignements-apprentissages ont démarré. Donc, toutes les dispositions ont été prises pour que l’enseignement démarre aujourd’hui même’’, a-t-il notamment ajouté.

    L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbacké, Ndiaga Bâ, a pour sa part remercié et félicité les partenaires mais également les bonnes volontés.

    CGD/MK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / IEF Mbour 2 : plus de 90 mille tenues distribuées aux élèves de l’élémentaire

    SENEGAL-EDUCATION / IEF Mbour 2 : plus de 90 mille tenues distribuées aux élèves de l’élémentaire

    Mbour, 5 oct (APS) – Quelques 90 mille tenues scolaires ont été distribuées aux élèves du cycle élémentaire des communes relevant de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour 2, a-t-on appris de source académique.

    Il s’agit de 39370 tenues pour les garçons et 50943 tenues pour les filles, a précisé l’inspecteur Serigne Fall de l’IEF de Mbour 2, qui regroupe les communes de Fissel, Joal Fadiouth, Ndiaganio, Nguéniène, Sandiara, Séssène et Thiadiaye.

    Selon M. Fall, il subsiste un gap de 6770 tenues pour les garçons et 815 pour les filles.

    Les besoins en tables-bancs sont de 7656 unités dans cette inspection, 138 abris provisoires, dont la majorité se trouve dans la commune de Ndiaganiao, avec 38 abris provisoires.

    Les écoles inondables, par contre, se trouvent essentiellement dans la commune de Joal Fadiouth qui en compte 51, mais les eaux de pluie n’ont finalement touché que 5 établissements, selon l’inspecteur Fall.

    Il signale que des instructions avaient été données par la préfecture pour désinfecter les écoles concernées.

    Une visite d’une équipe de l’Inspection de l’éducation et de la formation est prévue en ce début de journée dans les établissements en question.

    MF/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Des fournitures et subventions aux élèves et écoles primaires de Pikine-est

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Des fournitures et subventions aux élèves et écoles primaires de Pikine-est

    Pikine, 5 oct (APS) – La mairie de Pikine-est a remis des fournitures scolaires aux élèves et des subventions aux écoles élémentaires relevant de sa circonscription, pour un total de dix millions de francs CFA.

    Une remise symbolique de ces subventions et fournitures a été organisée mercredi, à la veille de la rentrée scolaire.

    Intervenant lors de cette cérémonie, le maire de Pikine-est, Issakha Diop, par ailleurs ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, a assuré que ses services vont prendre les dispositions nécessaires pour rendre les écoles accessibles et améliorer leur cadre de vie, afin de « créer les conditions favorables » aux apprentissages.

    Dans cette perspective, le service d’hygiène a été mobilisé dimanche dernier pour le nettoyage des établissements scolaires de Pikine-est, a-t-il ajouté, en présence de plusieurs acteurs de l’éducation.

    De même des mesures ont été prises « pour une bonne reprise des cours dans certaines écoles régulièrement inondées », a indiqué Issakha Diop.

    A Pikine-est, « toutes les conditions sont réunies pour une bonne rentrée des classes », a-t-il insisté, avant d’ajouter : « Nous pensons que le concept Ubi Tay, Jang Tay sera une réalité dans la commune de Pikine-est ».

    SG/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Ziguinchor : des kits scolaires à 200 enfants en situation difficile

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Ziguinchor : des kits scolaires à 200 enfants en situation difficile

    Ziguinchor, 5 oct (APS) – L’antenne de l’AEMO à Ziguinchor (sud) a offert des kits scolaires à 200 enfants en danger ou en conflit avec la loi, afin de leur permettre de démarrer l’année scolaire dans de meilleures conditions.

    Les kits scolaires ont été remis aux bénéficiaires lors d’une cérémonie organisée par l’AEMO (Action éducative en milieu ouvert), en présence du gouverneur de la région de Ziguinchor, Guedj Diouf.

    « Dans le cadre de la mission de réinsertion scolaire et professionnelle des enfants en conflit avec la loi ou en danger, compte tenu de la précarité socioéconomique qui prévaut dans la région de Ziguinchor marquée par plus de trois décennies de guerre, nous avons jugé nécessaire, à la veille de l’ouverture des classes, de leur octroyer chacun un kit scolaire pour leur permettre de démarrer avec brio leur année scolaire », a expliqué la coordonnatrice régional de l’AEMO, Véronique Sambou Dabo.

    En plus du gouverneur de Ziguinchor, l’inspecteur de l’éducation surveillée et de la protection des enfants, Abdou Badji, et le procureur de Ziguinchor, Pape Ismaïla Diallo, ont participé à cette cérémonie, de même que le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor , Abdou Rahmane Diallo.

    Il y avait aussi des acteurs de l’éducation et du  développement, ainsi que des élus locaux, des chefs de service et des représentants des populations.

    Selon la coordinatrice régionale de l’AEMO à Ziguinchor, les élèves du secondaire bénéficiant de cet appui ont reçu chacun six cahiers de 200 pages, cinq cahiers de 100 pages, un kit de matériel géométrique et des stylos.

    Les bénéficiaires inscrits au cycle primaire ont reçu chacun un sac, trois cahiers de 200 pages, trois cahiers de 100 pages, trois cahiers de 50 pages, une ardoise, des stylos et du matériel géométrique, a ajouté Véronique Sambou Dabo.

    « Par la remise de ces kits scolaires, non seulement nous encourageons l’enfant à travailler mais nous encourageons également les parents d’élèves [à persévérer dans leurs efforts], étant entendu que la vie est très chère. Ces kits scolaires déchargent les parents d’une lourde charge », a déclaré le gouverneur de Ziguinchor.

    « Le Sénégal fait partie des pays qui ont ratifié toutes les conventions liées à la protection de l’enfant et à la promotion des droits de l’enfant », a rappelé Guedj Diouf en parlant du sens de cet appui, avant d’inviter les parents à accroître la surveillance des enfants.

    « Oublions nos propres personnes et pensons à l’avenir de nos enfants. Voir des enfants s’attaquer aux édifices publics, brûler des écoles, sous le regard complice des parents, c’est une inquiétude. Nous devons tous dire : non et plus jamais d’écoles saccagées, pillés ou brûlées », a dit le chef de l’exécutif régional.

    Guedj Diouf a salué et félicité la coordonnatrice régionale de l’AEMO pour « son engagement dans le soutien des enfants mineurs ».

    Il a également remercié l’inspecteur de l’éducation surveillée et de la protection des enfants, Abdou Badji, et l’ensemble des acteurs du ministère de la Justice en service dans la région de Ziguinchor, estimant que ces derniers « ont toujours œuvré pour le bien-être des enfants ».

    MNF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / « Ubbi tey jàng tey » : un concept à l’épreuve de multiples écueils

    SENEGAL-EDUCATION / « Ubbi tey jàng tey » : un concept à l’épreuve de multiples écueils

    Dakar, 4 oct (APS) – Le concept  »ubbi tay, jang tay » peine à devenir effective à cause de ‘’nombreux facteurs exogènes’’ qui plombent la mise en pratique de ce concept né du constat fait par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) que les enseignements dans les écoles sénégalaises démarrent des jours voire des semaines après la rentrée des classes.

    Ce démarrage tardif des cours a pour conséquence une énorme baisse du quantum horaire, en plus du fort risque de voir chaque année l’école perturbée par des grèves d’enseignants ou d’apprenants.

    A l’analyse, ‘’beaucoup d’éléments [sont] en cause’’, dont le manque de moyens de certains parents pour le paiement des frais d’inscription de leurs enfants et des fournitures scolaires, le nettoiement tardif des écoles. Il s’y ajoute que le personnel enseignant est souvent tardivement mis à la disposition des établissements scolaires. Ce sont ces facteurs et tant d’autres qui ont d’ailleurs conduit à l’élaboration du concept ‘’ubbi tey jang tey’’.

    C’est ainsi donc qu’est née l’idée de travailler à sensibiliser toute la communauté éducative pour que, dans une dynamique unitaire, le Sénégal puisse arriver à faire démarrer les enseignements le jour de la rentrée scolaire.

    Pour le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Hamidou Diedhiou, ‘’ubbi tey, jang tey peut bien être une réalité’’.

    ‘’L’idée n’est pas forcément de démarrer le jour même de la rentrée, mais plutôt de minimiser le temps perdu et faire en sorte que les cours démarrent au plus tard trois à quatre jours après la rentrée’’, défend le syndicaliste.

    Il estime que ceci est ‘’absolument faisable si les parties prenantes, au premier rang desquelles l’Etat, les parents d’élèves, les collectivités territoriales, les syndicats, les enseignants et les ONG actives en éducation  y croient et que chacun joue pleinement son rôle’’.

    ‘’Si chaque acteur comprend bien son rôle et l’assume pleinement, affirme-t-il, le Sénégal peut effectivement réaliser cet idéal qui ne peut être que bénéfique pour le système et nous permettra d’atteindre le quantum horaire visé.’’

    L’Etat a la mission régalienne de faire fonctionner l’école et de  »permettre ainsi aux enfants en âge d’être scolarisé d’y aller et d’y rester,  puisque l’école est du domaine de la souveraineté de l’Etat, rappelle le syndicaliste ».

    ‘’Pour cette rentrée aux allures d’une rentrée à fort enjeu politique, nous attendons principalement la résolution de la situation des enseignants décisionnaires pour garantir un +ubbi tey jang tey+ et une année scolaire stable’’, martèle Hamidou Diedhiou.

    Président de l’Union nationale des associations de parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (UNAPEES), Abdoulaye Fané, pense que c’est  »un concept bien à propos et fort novateur qu’il va falloir traduire durant la rentrée en actes concrets sur le terrain ».

    ‘’Objectif parfaitement atteignable’’

    Pour lui, loin d’être une utopie, le démarrage des enseignements dès le premier jour de la rentrée est un objectif parfaitement atteignable, si tous les éléments qui contribuent à sa réalisation sont posés jalon après jalon par tous les acteurs de la chaîne.

    L’Etat, les syndicats d’enseignants, les parents, les collectivités territoriales : chaque acteur a une partition à jouer dans la réussite de ce processus, déclare le président de l’UNAPEES.

    ‘’Nous parents d’élèves, nous œuvrons pour que ça soit une réalité, mais il y a des facteurs exogènes qui font qu’il est difficile (…) que ce concept, dans chaque école, soit effectif’’, a-t-il fait remarquer.

    Parmi les ‘’facteurs bloquants’’ figurent, selon lui, l’environnement scolaire avec des écoles sous les eaux ou envahies par les herbes, ou encore sans système d’assainissement, surtout au niveau de la banlieue de Dakar. S’y ajoute la situation de certains départements situés dans le sud du pays, comme Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, où l’hivernage commence très tôt et finit tard. Dans d’autres cas, c’est le nombre important d’abris provisoires qui est en cause.

    Il a aussi rappelé que la mise à disposition du matériel didactique pose problème, appelant les collectivités territoriales à s’y mettre très tôt afin d’accompagner les écoles du préscolaire  et du moyen secondaire.

     »Les syndicats sont [certes] dans leur rôle pour demander les conditions meilleures d’exercice de leur métier, mais ils doivent penser à ces enfants et essayer des fois de lâcher un peu de lest au lieu de faire dans les menaces avec des dépôts de préavis de grève avant la rentrée scolaire. Cela crée une psychose au niveau des parents et des élèves’’, critique-t-il.

    Il considère qu’il est possible de continuer les négociations tout en assurant les enseignements-apprentissages, estimant qu’aller en grève dès la rentrée des classes pose problème.

    ‘’ubbi tay jang tay’’ se heurte également aux dépenses onéreuses qui pèsent sur les ménages pendant la rentrée. Certaines familles ne peuvent pas en effet faire face aux frais liés aux inscriptions, aux fournitures, au transport et parfois à l’habillement. Aussi  préfèrent-ils retenir leurs enfants en attendant de réunir l’argent nécessaires, explique Abdoulaye Fané.

    Une conjonction de facteurs qui fait que +ubbi tey jang tey+ sera très difficile à réaliser, si certains préalables ne sont posés pour soulager les ménages. Pour Abdoulaye Fané, ‘’si chacun s’y met, l’objectif sera sûrement atteint d’ici quelques années’’.

    « Une dynamique qui appelle un changement de paradigme »

    Pour le directeur exécutif de la Cosydep, Cheikh Mbow dont l’organisation est l’une des initiatrices du concept à côté du Mouvement du 23 juin (M23), ‘’ubbi tey jàng téy’’ est loin d’être irréalisable.

    ‘’C’est loin d’être une utopie ! Pas du tout. Au contraire, il s’agit d’une dynamique qui appelle un changement de paradigme’’, martèle-t-il.

     »Nos modes de penser et d’agir doivent être radicalement transformés’’, suggère-t-il. De son point de vue, ‘’le problème du retard dans le démarrage des cours est loin d’être une fatalité, car les causes explicatives sont à notre portée (…)’’.  Tout au plus faut-il ‘’un peu plus de sens de l’initiative, d’organisation et de méthode’’.

    ‘’Il est évident que les mauvaises habitudes qui engendrent les énormes pertes sur le quantum ne peuvent être éradiquées par décret. Créer les conditions d’un démarrage des cours dès le premier jour de la rentrée suppose que chaque acteur de l’éducation mesure bien ses responsabilités et les assument correctement et à temps’’, estime-t-il.

    En plus,  »ubbi tey jang tey’’ ne se pose que dans le public alors que le privé et les « établissements non entièrement sénégalais » ne connaissent pas ce problème, fait-il remarquer.

    C’est pourquoi, a indiqué Ckeikh Mbow, ces acteurs suggèrent une  »évaluation exhaustive » et  »sans complaisance » du concept, laquelle doit être faite chaque année avec toutes les composantes du système éducatif, pour identifier les goulots d’étranglement afin de pouvoir y remédier au fur et à mesure.

    ADL/SBS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Le gouvernement invité à ‘’prendre les dispositions requises’’ pour le bon déroulement de l’année scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Le gouvernement invité à ‘’prendre les dispositions requises’’ pour le bon déroulement de l’année scolaire

    Dakar, 4 oct (APS) – Le président de la République a demandé, mercredi, au Premier ministre et aux ministres concernés de ‘’prendre les dispositions requises pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire 2023-2024 sur l’étendue du territoire national’’.

    En Conseil des ministres, Macky Sall a, à cet effet, rappelé au gouvernement ‘’la nécessité de poursuivre ses investissements, déjà très importants, dans le secteur et de renforcer le management global de l’Ecole sénégalaise’’.

    L’objectif, étant, selon lui, ‘’d’asseoir la transformation, la stabilité sociale et les performances durables du système éducatif, gages de l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (PSE)’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a, en outre, indiqué au gouvernement, ‘’l’impératif du renforcement de la vocation républicaine de l’Ecole à former, dès le cycle élémentaire, des citoyens modèles avec la généralisation dans les programmes des cours d’instruction civique et de promotion de la citoyenneté’’.

    Il a, dans cette perspective, a invité le gouvernement à accentuer ‘’l’amélioration du cadre de vie dans les établissements scolaires (avec une architecture, des bâtiments et équipements modernes et adaptés) et la maitrise stratégique de la carte scolaire (en relation avec la carte universitaire)’’.

    Macky Sall a également insisté sur ‘’la transformation digitale intensive du système éducatif national ; la formation professionnelle et technique (avec le renforcement notable de l’orientation des jeunes vers des formations et métiers conformes aux besoins de de la Nation) ; le développement du Sport à l’école et de l’éducation artistique et culturelle ; l’émergence et la consolidation académique des lycées d’excellence et des classes préparatoires’’.

    Il a invité le gouvernement à accentuer ‘’la plan de réforme des examens et concours (notamment le Baccalauréat et le BFEM) en cohérence avec le calendrier scolaire et universitaire ; l’évaluation de la mise en œuvre des onze (11) décisions issues du Conseil présidentiel du 06 août 2015 sur les conclusions des Assises de l’Education et de la Formation’’.

    OID

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : 364 enseignants affectés contre 34 arrivées (IA)

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : 364 enseignants affectés contre 34 arrivées (IA)

    Matam, 4 oct (APS) – L’Inspection d’académie de Matam  a enregistré lors du dernier mouvement national de mutations des personnels enseignants  364 départs contre 34 arrivées, a-t-on appris, mercredi.

     »364 enseignants ont quitté la région suite au mouvement national, pour seulement 34 arrivées », lit-on sur un document officiel de l’IA de Matam transmis à l’APS.

    A quelques heures de la rentrée des classes,  »seule l’école élémentaire de Sylla, un village de la commune de Dabia est impactée par des inondations », indique le texte, qui rapporte que l’Inspection d’académie de Matam compte  »758 établissements scolaires, dont 17 privés et 741 publics pour 145 358 élèves et 4 103 enseignants ».

    Dans le préscolaire, précise-t-il, l’on dénombre 160 écoles pour seulement 5 privées et 155 publiques. Toutes ces écoles sont implantées dans l’Inspection d’éducation et de la formation (IEF) de Matam, ajoute le texte.

    Le cycle élémentaire concentre le plus grand nombre d’établissements scolaires de l’IA de Matam avec 468 établissements, 2 du secteur privé et 466 du public, a-t-il indiqué, ajoutant que dans le moyen secondaire,  »73 collèges d’enseignement moyen (CEM) dont deux du secteur privé et 71 du public », ont été dénombrés.

    La région compte 50 lycées, dont 8 privés et 42 publics, selon le document.

    Au niveau de l’enseignement technique, poursuit le texte,  »l’IA de Matam compte aussi 7 centres de formation professionnelle (CFP) dans le public ».

    Le document renseigne également que la région a enregistré deux nouveaux collèges et 7 nouvelles créations dans le secondaire.

    Selon l’IA, ces établissements publics et privés accueillent 145 358 élèves dont 10 652 dans le préscolaire, soit 6136 filles ( 57.6%) et 94 757 élèves pour l’élémentaire  dont 57 976 filles soit 61.25%.

    Dans le moyen, rapporte le texte, l’on dénombre 27 926 élèves, dont 17 736 filles soit 63.5% et 10 767  lycéens  dont 6 833 filles (63.5%). Dans les centres de formation professionnelle, le nombre d’apprenants s’élève à 1 256 élèves dont 753 filles (60%).

    Concernant le personnel enseignant, l’IA de Matam compte 4 103 enseignants dont 25% de femmes. Les hommes dominent de loin ce secteur avec 71.9% dans l’élémentaire, 83.5% dans le moyen, 90.1% dans le secondaire.

    Ils représentent 70.92% dans le secteur de la formation professionnelle et technique et seulement 32.6% dans le préscolaire, selon la même source.

    AT/AB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION  / Diass : des fournitures scolaires d’une valeur de 15 millions pour une trentaine d’écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Diass : des fournitures scolaires d’une valeur de 15 millions pour une trentaine d’écoles

    Diass, 4 oct (APS) – Plus d’une trentaine d’établissements scolaires de la commune de Diass ont reçu mercredi de cette institution municipale des fournitures d’une valeur de 15 millions de francs CFA, a constaté l’APS

    Les bénéficiaires de ce don de la mairie de Diass sont vingt-six écoles élémentaires ainsi que  cinq  lycées et deux collèges d’enseignement moyen (CEM), a précisé le maire de cette commune, Mamadou Dione.

    ‘’Au-delà de l’enseignement primaire et élémentaire, notre responsabilité consiste également à accompagner tout le système éducatif, y compris les lycées et les CEM’’, a-t-il souligné.

    Il a signalé que la mairie de Diass est en train de construire sur fonds propres 12 salles de classes.

    Mamadou Dione a également pris l’engagement de doter le collectif des directeurs d’école de la commune de risographes avant la fin de l’année.

    Ce mercredi matin, le maire a accueilli des équipes du service régional d’hygiène  de Thiès pour le lancement de l’opération de désinfection et de désinsectisation des salles de classe des différentes écoles de la commune.

    MF/ASG/OID

  • SENEGAL -EDUCATION -INFRASTRUCTURES / Bambey : plaidoyer pour la réhabilitation de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké

    SENEGAL -EDUCATION -INFRASTRUCTURES / Bambey : plaidoyer pour la réhabilitation de l’école Cheikh Awa Balla Mbacké

    Bambey, 4 Oct (APS) – Le directeur de l’école élémentaire Cheikh Awa Balla Mbacké de Bambey (centre), Modou Alla Seck a plaidé ce mercredi pour la réhabilitation de cet établissement scolaire dont le bâtiment principal est dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs années.

    « L’école est dans un état de délabrement, de vétusté très avancé comme vous l’avez constaté. Le bâtiment dans lequel nous nous trouvons compte six salles de classe et seules deux disposent de portes » a-t-il déclaré, lors d’un entretien avec l’APS.

     »Les quatre autres salles ne disposent pas de portes encore moins de fenêtres avec tout ce que cela peut engendrer comme risque, sans parler de l’état du toit et un plafond qui s’affaisse par endroits », a-t-il ajouté.

    Fort de ce constat, Modou Alla Seck est d’avis  »qu’au regard de l’état de vétusté du bâtiment principal qui fait six salles de classe, l’école mérite d’être réhabilitée  . »

    Il urge ainsi, selon lui, d’assurer   »la sécurité des élèves et des enseignants pour des enseignements apprentissages de qualité. »

    A ce propos le directeur de l’établissement a invité la tutelle à prendre en compte leur école dans le cadre du programme de réhabilitation des établissements scolaires publics. Il a aussi prié  »les bonnes volontés et les anciens pensionnaires de l’école à se mobiliser pour au moins rénover l’école en attendant une réaction des autorités compétentes (…). »

    Malgré ces  »difficultés » l’école fait de bons résultats, selon le directeur.  »L’année dernière l’école Cheikh Awa Balla Mbacké a eu un taux de réussite de 93,75 à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) », a-t-il fait valoir.

    MS/MK/AB

  • SENEGAL-EDUCATION / Kolda : des établissements scolaires veulent mettre en pratique le concept « ubi tay, jang tay »

    SENEGAL-EDUCATION / Kolda : des établissements scolaires veulent mettre en pratique le concept « ubi tay, jang tay »

    Kolda, 4 oct. (APS) – Des responsables d’établissements scolaires du moyen secondaire de la commune de Kolda (Sud) assurent vouloir démarrer les apprentissages dès ce jeudi, jour de la rentrée des classes, conformément au concept ‘’ubi tay, jang tay’’, mot d’ordre du ministère de l’Education nationale pour le démarrage des cours dès le premier jour de  la rentrée scolaire.

    ‘’Au lycée Alpha Molo Baldé, nous sommes fin prêts pour démarrer les cours dès le jeudi 5 octobre. Tout ce que le lycée doit faire pour une bonne rentrée, nous l’avons fait actuellement’’, rassure le proviseur dudit lycée, Ibrahima Coulibaly.

    Il signale que les salles de classe ont été ‘’nettoyées’’ et ‘’les tableaux repeints’’.  »Les emplois du temps sont également disponibles », a-t-il encore souligné.

    Il a déclare que sur un effectif de plus 130 enseignants, 83 étaient présents ce mercredi, jour de la rentrée du personnel. Il assure que le reste du personnel se présentera au lycée au plus tard ce jeudi 5 octobre, pour un démarrage effectif des cours au lycée.

    Il a lancé un appel aux autorités, notamment les élus du conseil départemental, afin de soutenir le service régional de l’hygiène et  permettre à ses agents de procéder à la désinfection des locaux du lycée.

    ‘’J’ai une doléance pour le traitement des locaux et la désinfection du lycée. Les agents du service hygiène que j’ai rencontrés attendent la dotation en carburant et produits par le conseil départemental pour faire le travail et nous sollicitons cet appui pour la désinfection des locaux du lycée’’,  a lancé Ibrahima Coulibaly.

    Au collège d’enseignement moyen secondaire (CEM 2) de Kolda, le principal reste sur la même dynamique pour aller vers le démarrage effectif des cours, le Jeudi.

    Certains établissements élémentaires de la commune de Kolda sont cependant encore sous les eaux, notamment l’école d’application de Gadapara, où la reprise des cours pourrait être repoussée, du fait de la stagnation des eaux pluviales dans cette école souvent inondée.

    Ce jeudi, le gouverneur de la région se rendra dans certaines écoles pour s’enquérir de la situation en attendant, dans les jours à venir, la tenue d’un comité régional développement (CRD) sur la rentrée des classes dans la région de Kolda.

    MG/ASG/AB