Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Des établissements de Dakar prêts à concrétiser le concept « ubi tay, jang tay »

    SENEGAL-EDUCATION / Des établissements de Dakar prêts à concrétiser le concept « ubi tay, jang tay »

    Dakar, 3 oct (APS) – Des responsables d’établissements scolaires des communes de La Médina et de Gueule Tapée-Fass-Colobane, dans le ressort de l’inspection d’académie de Dakar, se disent prêts à accueillir les élèves dès ce jeudi, jour de la rentrée scolaire, en dépit du fait que certaines d’entre elles sont encore envahies par des flaques d’eau ou des herbes.

    Ces derniers jours, les personnels administratif et enseignant du lycée technique Maurice Delafosse, du CEM Mansour Sy Malick ou encore de l’école élémentaire Mamour Diakhaté ont sonné la mobilisation pour une assurer une bonne rentrée scolaire aux élèves.

    Le lycée de Maurice Delafosse semble avoir renoué avec l’ambiance des grands jours. Après la pause due aux grandes vacances, des élèves célèbrent les retrouvailles dans la cour tandis que d’autres, accompagnés de leurs parents, viennent s’acquitter des formalités d’inscription.

    « La rentrée du personnel est déjà effective, nous avons eu un taux de présence dépassant les 90%. Nous n’avons aucun problème à ce niveau. Maintenant, nous préparons seulement notre réunion de rentrée pour nous fixer des objectifs pour cette année’’, explique le proviseur Abdoulaye Diouf,  trouvé dans son grand bureau, en train d’imprimer des documents.

    En dépit de quelques difficultés, M. Diouf assure que tout est fin prêt au lycée technique Maurice Delafosse pour réussir une bonne année scolaire.

    L’établissement veut relever un défi cette année : faire mieux que l’année dernière au bac où le lycée a enregistré une baisse de ses résultats, avec un taux de réussite de 44%, contre plus de 50% l’année d’avant. Cette année, dit-il, le lycée a pour ambition de remonter la pente.

    Il espère que les élèves s’inscriront à temps.  »Malgré la présence des enseignants et tous les dispositifs pris pour rendre effective cette rentrée, ma crainte se situe plutôt au niveau des élèves qui tardent encore à venir s’inscrire. Avec la pluie d’ hier, des flaques d’eau sont notées dans la cour, mais tout est prêt quand même. Le seul problème que nous aurons, c’est la présence des élèves dans des salles de classes, car plusieurs ne se sont pas encore inscrits. Les inscriptions sont vraiment timides », déclare-t-il.

    Il invite les autorités compétentes à pallier le manque à gagner que va occasionner cette année la baisse des frais d’inscription. Cette mesure a fait passer les frais d’inscription de 10.000 à 5000 FCFA, a-t-il précisé.

    Au CEM Mansour Sy Malick, des aménagements sont entrepris pour une bonne rentrée des classes. Dans la cour de cet établissement scolaire, des parents et des membres du personnel administratif procèdent aux derniers réglages.

    Assis sous un arbre, le visage encadré de lunettes fumées, le principal de cette école, Ousmane Diakhaté, assure que tout est fin prêt pour accueillir les élèves.

    ‘’La rentrée des enseignants et du personnel administratif s’est déroulée lundi. Tout le personnel est venu se présenter et nous avions donné des emplois du temps à chacun d’entre eux. C’est qui laisse penser que déjà le 5 octobre, la reprise sera effective », prome-t-il.

    Il s’est félicité des actions de désherbage effectuées dans l’enceinte de son établissement par la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED) . Il sollicite toutefois une désinfection des classes avant la rentrée.

    ‘’Après deux mois de vacance,  les salles de classe devraient normalement être désinfectées. (…)’’, explique-t-il.

                                                         Les autorités compétentes interpellées

    A l’école élémentaire Mamour Diakhaté ou Médina 5, un spectacle désolant s’offre aux visiteurs. Ici, contrairement aux décors du lycée technique Maurice De lafosse et du CEM Mansour Sy Malick, la cour est encore recouverte d’herbe et parsemée de flaques d’eau, conséquence d’un hivernage pluvieux.

     »Vous avez vu vous-même dans quelles conditions devront étudier nos enfants ? L’entrée de la cour est inondée et les herbes ont quant à elles atteint ce niveau. Comment est-ce que les enfants vont pouvoir étudier ?’’, s’interroge Moussa Ndiaye, un parents d’élève.

    Malgré tout, Ndiouga Sall, le directeur de l’école élémentaire Mamour Diakhaté  promet que la rentrée sera bel et bien effective jeudi.

    ‘’Concernant la rentrée, il n’y a aucun souci à se faire. Le jeudi, chaque enseignant va appeler les élèves présents  même  si sur le plan environnemental nous  savons que le cadre de l’école  n’est pas propice à accueillir nos  élèves », dit-il. Il dit cependant espérer une action de la mairie pour désherber la cour de l’école.

    AMN/AB/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / « Ubbi Tèy Jàng Tey’’ : une appropriation par les acteurs, malgré un résultat mitigé

    SENEGAL-EDUCATION / « Ubbi Tèy Jàng Tey’’ : une appropriation par les acteurs, malgré un résultat mitigé

    Dakar, 4 oct (APS) – Lancée sous forme de campagne pour inciter les écoles à démarrer leurs enseignements dès la rentrée des classes, ‘’Ubbi Tey, Jàng Tey’’ (démarrage effectif des cours dès le premier jour de la rentrée scolaire) est devenu aujourd’hui le slogan le plus répété  à la veille de la rentrée scolaire, parsemant discours, modes d’emploi, mesures et agenda des acteurs de l’école.

    A l’origine, des acteurs de la société civile s’étaient retrouvés en 2014 pour réfléchir sur les difficultés de l’école notamment les faibles résultats scolaires, l’inefficience du système éducatif, entre autres symptômes du système éducatif sénégalais auxquels il fallait trouver des solutions pérennes, a rappelé l’un des initiateurs du concept, le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Une telle ‘’situation inquiétante (…) invitait, selon Cheikh Mbow, à adresser les déterminants essentiels de la qualité parmi lesquels le temps d’apprentissage’’.

    Il a rappelé que ‘’le calendrier scolaire est régulièrement amputé, du fait des nombreuses fêtes, des grèves cycliques d’enseignants et d’élèves, mais pire du démarrage toujours tardif des cours’’.

    Chaque année, les écoles, particulièrement du public, perdent un voire deux mois, avant que le démarrage des cours ne soit effectif.

    Une étude publiée en 2013 par la Cosydep avait révélé, contrairement à ce que beaucoup pensaient, que le temps perdu au démarrage des cours était plus important que celui perdu pour raison de grève. ‘’Un devoir de prise d’initiatives et de propositions alternatives s’imposait dès lors’’, a souligné Cheikh Mbow.

    La Cosydep et ses partenaires, notamment le Mouvement du 23 juin (M23) et des syndicats d’enseignants avaient alors décidé de ‘’passer aux actes après toute la longue période de réflexion autour des Assises de l’éducation de 2014’’.

    La communauté éducative était attendue pour adresser l’optimisation du quantum horaire annuel qui n’atteignait pas 700 heures, malgré une norme officielle d’au moins 900 heures.

    Ainsi, une action citoyenne, sous la forme d’une mobilisation générale dénommée ‘’Campagne ‘’Ubbi tey, Jàng tey’’, était lancée en août 2014 pour ‘’alerter et inviter tous les acteurs à constater que la norme ne devait point être un démarrage des cours un mois après la rentrée des classes.

    L’initiative repose ainsi selon les initiateurs, sur ‘’les principes d’inclusion, de participation, de responsabilité partagée et d’engagement volontaire, à travers une démarche holistique et participative’’ structurée autour de la collaboration avec l’administration centrale, les autorités déconcentrées et décentralisées, les autorités religieuses et coutumières, les organisations d’enseignants, les associations de parents d’élèves, les associations de jeunes et de femmes (ASC, GPF, ressortissants, émigrés), les apprenants et la presse.

    En 2023, environ neuf ans après, le concept fait son chemin avec des résultats non encore à la hauteur des attentes mais somme toute très encourageants, estime Cheikh Mbow. ‘’Notre objectif, rappelle-t-il, c’était de faire en sorte que +ubbi tey, jang tey+ soit l’affaire de tous.’’

    Aujourd’hui, les initiateurs pensent que les acteurs se sont bien appropriés le concept, comme en témoignent la présence massive des enseignants le jour de la rentrée des personnels, l’appropriation de la campagne par les autorités, la mobilisation des organisations communautaires de base et du service civique national, pour rendre le maximum d’écoles salubres et accueillantes, les débats autour des enjeux stimulés par les médias.

    ADL/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Baisse des frais de scolarité : à Bambey, la crainte d’un impact sur le fonctionnement normal des écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Baisse des frais de scolarité : à Bambey, la crainte d’un impact sur le fonctionnement normal des écoles

    Bambey, 3 oct (APS) – La décision prise par l’Etat de baisser les frais de scolarité aura ‘’sans doute’’ un impact sur le fonctionnement des établissements scolaires, si aucune mesure d’accompagnement n’est envisagée par la tutelle, a prévenu le coordonnateur du collectif des chefs d’établissement du moyen secondaire du département de Bambey, Abdoulaye Konté.

     »Au regard de la part importante de la contribution des ménages dans le fonctionnement des écoles, il est clair que cette baisse impactera le fonctionnement normal des écoles, si elle n’est pas suivie de mesures d’accompagnement », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

     »L’école, c’est l’école de la République qui en définit les orientations, la dote de moyens pour atteindre les objectifs d’éducation et de formation. En tant qu’agent de l’Etat, le chef d’établissement et tous les acteurs que nous sommes, avons l’obligation de se conformer aux décisions de la tutelle », a-t-il déclaré.

    Il a indiqué que ‘’les conseillers de gestion des écoles sont à pied d’œuvre pour réaménager les prévisions budgétaires, afin de créer les conditions d’un bon démarrage de l’année scolaire. »

     »La décision de baisse des frais d’inscription procède d’une volonté d’alléger les charges des ménages durement éprouvés par la conjecture nationale et internationale. Et les enseignants sont aussi des chefs de ménage, donc, bénéficiaires de ces mesures de baisse des inscriptions », a-t-il ajouté.

    Mamadou Diouf, un parent d’élève, se félicite de la mesure prise par les autorités de baisser les frais d’inscription des élèves.

    « Cette mesure vient à son heure, car il est très difficile de prendre en charge les frais de scolarité si vous avez plusieurs élèves à prendre en charge, d’autant plus que la plupart des parents paysans comptent sur les récoltes pour inscrire leurs enfants », a-t-il expliqué.

    MS/MK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam: un syndicaliste préconise un ‘’recrutement spécial’’ pour faire face au déficit d’enseignants

    SENEGAL-EDUCATION / Matam: un syndicaliste préconise un ‘’recrutement spécial’’ pour faire face au déficit d’enseignants

    Matam, 3 oct (APS) – Le Secrétaire général de la section régionale du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Mamadou Demba Sy, a préconisé mardi,  »un recrutement spécial » d’enseignants avec « une préférence locale » pour faire face au déficit d’enseignants dans la région de Matam.

     »La région a un déficit de 564 enseignants à cause du mouvement national. Nous préconisons un recrutement spécial qui doit être d’une préférence locale. Aujourd’hui, nous avons ici des classes passerelles tenues par des enseignants diplômés qui ont fait un très bon travail avec d’excellents résultats’’, a-t-il dit dans un entretien à l’APS.

     »Des enseignants venus d’ailleurs sont bien formés dans la région, mais repartent en laissant des classes vides chaque année après le mouvement national qui crée un flux énorme d’enseignants », a expliqué le syndicaliste.

    Selon lui, avec ce manque d’enseignants,  »on risque de voir des écoles fermées ».

    La région de Matam cumule un déficit de 564 enseignants, dont 364 départs et juste 34 arrivées pour le moment.

    Le moyen-secondaire connaît le plus grand nombre de départs avec plus de 200 enseignants qui ont quitté la région.

    AT/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Rentrée scolaire 2023-2024 : des écoles de Dakar dans l’ambiance des préparatifs

    SENEGAL-EDUCATION / Rentrée scolaire 2023-2024 : des écoles de Dakar dans l’ambiance des préparatifs

    Dakar, 3 oct (APS) – Des établissements de Dakar sont en plein dans les préparatifs pour un démarrage effectif des enseignements le jour de la rentrée académique 2023-2024 prévue jeudi.

    Les directeurs des écoles élémentaires Colobane 2 et Les manguiers 1 de même que la principale du CEM Blaise Dakar se disent ‘’optimistes’’ pour une rentrée des classes effective le 5 octobre.

    Le personnel enseignant et administratif  déjà sur place à trois jours de l’ouverture des classes s’active autour de la paperasse soit pour les inscriptions ou les listes à stabiliser, soit pour prendre connaissance des emplois du temps et autres dispositions pratiques.

    ‘’Tout le personnel enseignant a répondu présent aujourd’hui (lundi) sauf trois personnes pour des motifs valables. Depuis ce matin, nous étions en réunion pour discuter sur le bon déroulement de l’apprentissage et toutes les préoccupations qui peuvent toucher l’école en essayant d’apporter des solutions’’, a déclaré Ya Néné Keita Ndiaye, directrice de l’école élémentaire Colobane 2.

    Située dans la commune de Colobane, cette école accueille chaque année près de 44O élèves. Mais à l’état actuel rien ne peut indiquer qu’effectivement les élèves pourront démarrer les cours d’ici seulement trois jours vu l’état de la cour envahie par l’eau de pluie, les herbes, des ordures  de toute sorte.

    ‘’L’environnement n’est pas propice. Mais cela est dû au fait que nous étions en vacances surtout avec l’hivernage. Mais à chaque rentrée, on s’arrange pour respecter ce fameux slogan +Ubbi tay jang tay+ (démarrage effectif des cours le jour de la rentrée) soit bien possible’’, a rassuré Mme Ndiaye.

    Elle rappelle que la situation est la même à chaque veille de rentrée des classes mais que des efforts sont faits pour changer le visage de l’établissement avant la venue des enfants.

    ‘’Vu l’état actuel de l’école, chaque année, on se pose des questions sur la possibilité de faire convenablement la rentrée, mais quand on s’y attèle pendant deux jours ou trois jours, on y arrive quand même et l’environnement change’’, a-t-elle ajouté.

    Elle admet que ‘’c’est un travail colossal’’ certes mais avec l’aide des autorités municipales, les sapeurs-pompiers, les services d’hygiène et les agents de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), l’école sera prête à accueillir les élèves dans un cadre de vie propre et accueillant.

    ‘’Chaque année c’est toujours comme ça. Quand je rentre dans cette école et en voyant l’environnement, il m’arrive même de pleurer et la nuit je ne dors pas. Et je me dis, est-ce qu’on pourra enlever toutes ces saletés. Mais quand on commence le travail, mes craintes s’estompent. Je suis toujours inquiète mais maintenant je commence à m’habituer face à cette situation’’, souligne la directrice le sourire aux lèvres

    Par rapport à la salubrité des lieux, elle assure qu’il  »n’y a pas de quoi s’inquiéter ».

    C’est presque le même décor à l’école élémentaire les Manguiers 1, située en plein cœur de la commune de Fass-Gueule-Tapée Colobane, sur l’avenue Blaise Diagne, à côté du Canal IV. Cette école accueille, selon directeur, près de 200 élèves.

    Mais contrairement à l’école Colobane 2, il y a travail de désherbage qui a été effectué par le vigile de l’établissement à quelques jours  de l’ouverture des classes.

    ‘’On avait commencé (…) avec le vigile, il y a trois jours. L’objectif c’était de nettoyer l’espace immédiat c’est-à-dire la cour de l’école et aux alentours des classes pour qu’au moins, on puisse accueillir les élèves dans de bonnes conditions’’, a indiqué Waly Ndour, le directeur de l’école.

    Trouvé dans son bureau, M. Ndour assure également ‘’qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter’’ parce que chaque année avant même la rentrée effective les classes et la cour sont propres.

    ‘’L’équipe de l’UCG va s’occuper des nettoyages et commencer les travaux dès ce soir. Nous veillons à la propriété de notre établissement  pour garantir un environnement sain aux enfants afin qu’ils soient performants », a  t -il relevé.

    Pour le chef d’établissement,  »la première chose qu’on doit faire dès la rentrée c’est de veiller strictement à l’assainissement de l’espace que les élèves vont occuper durant toute l’année ».

    Souadou Camara, assise sur une chaise en compagnie de sa fille, est venue inscrire son enfant de 6 ans à l’école Les Manguiers 1. La mère de famille qui dit avoir choisi l’école pour la proximité  avec leur domicile sis à la Médina, est pourtant  »inquiète  de l’état des lieux du fait que sa fille est allergique à la poussière soulevée par les travaux de nettoyage et de désherbage ».

    ‘’Quand je suis entrée pour la première fois, j’ai tout de suite remarqué qu’il y a vraiment du travail à faire pour rendre l’environnement scolaire plus attrayant. Mais je reste optimiste et j’ai la conviction qu’avant la rentrée des élèves, l’école fera peau neuve’’, a t-elle fait valoir.

    C’est tout le contraire au Collège d’enseignement moyen (CEM) Blaise Diagne sur le Boulevard Dial Diop dans la commune de Fann-point E-amitié où tout est fin prêt pour accueillir les collégiens.

    ‘’Tout est fin prêt. La cours de l’école est très propre et les salles de classe sont également nettoyées depuis plusieurs jours déjà. Et comme nous l’avions fait l’année dernière, au CEM Blaise Diagne c’est le +ubbi tay jang tay+’’, assure la principale Aida Diallo.

    La rentrée des élèves est prévue, jeudi, sur toute l’étendue du territoire, trois jours après celle du personnel administratif et enseignant.

    CN/FD/ADL/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Enseignement supérieur : Moussa Baldé promeut la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Enseignement supérieur : Moussa Baldé promeut la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité

    Saly, 3 oct (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souligné, l’importance de promouvoir la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.

     »Nous devons nous inscrire dans la dynamique de promouvoir la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans nos systèmes d’enseignement supérieur et de recherche pour relever les nombreux défis », a dit Moussa Baldé.

    Il présidait lundi à Saly (Mbour), la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale de Dakar sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (CIDAQ 2023) dont le thème est ´’ la Francophonie face aux dynamiques et aux innovations’´.

    Cette conférence, selon lui, offre un espace d’analyse du lien entre l’assurance qualité interne et l’assurance qualité externe, des stratégies d’harmonisation et de mobilité académique et professionnelle entre autres.

    Le ministre est revenu sur les nombreux efforts de l’Etat dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche notamment avec la création de l’Autorité nationale d’Assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup).

    Il a salué l’immense travail abattu par cette structure qui a donné d’excellents résultats en 10 ans  et une entière satisfaction dans l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche.

     »Toutes ces réformes et ces enjeux impliquent des stratégies résilientes d’adaptation de nos systèmes d’enseignement supérieur, en vue d’une amélioration continue de leur qualité », a soutenu Moussa Baldé.

    Ouverte lundi, la CIDAQ 2023 prend fin mercredi,  avec la participation de  hauts responsables de l’Enseignement supérieur et de la recherche, d’organismes internationaux, des experts en assurance qualité, des étudiants, des représentants du monde socio-économique entre autres.

    MF/OID/AB

  • SENEGAL-RELIGION / Touba : Serigne Mountakha Mbacké préconise une réorganisation de l’enseignement

    SENEGAL-RELIGION / Touba : Serigne Mountakha Mbacké préconise une réorganisation de l’enseignement

    Touba, 3 oct (APS) – Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a donné ce lundi de nouvelles instructions pour une réorganisation de l’enseignement religieux à Touba et une bonne gestion des mosquées de cette cité religieuse.

    ‘’Quiconque réside dans cette ville, doit savoir que Touba [est régie par directives]. Tout le monde doit suivre la voie tracée par le Cheikh, surtout ceux qui viennent pour enseigner les sciences religieuses. La première chose, c’est de connaître la dimension du Cheikh et sa philosophie’’, a-t-il déclaré.

    Le patriarche de Darou Minane s’exprimait ainsi lors d’une adresse diffusée lundi à travers plusieurs plateformes officielles.

    ‘’Ici l’enseignement se fonde sur les enseignements du Cheikh et ils englobent tout. Ses enseignements respectent tous les principes religieux, à savoir le soufisme autrement appelé [Tasawuf] », a-t-il ajouté, rappelant ainsi l’importance du principe d’adoration de Dieu.

    Serigne Mountakha Bassirou Mbacké rappelle en outre que la gestion des mosquées dans la cité religieuse doit aussi être conforme aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

    De concert avec les autorités étatiques, le guide religieux se dit engagé pour que ces directives soient appliquées.

    CGD/MK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Ndiassane : le Gamou va retarder la rentrée scolaire dans quelques écoles, selon l’IEF

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Ndiassane : le Gamou va retarder la rentrée scolaire dans quelques écoles, selon l’IEF

    Tivaouane, 3 oct (APS)  – Le Gamou de Ndiassane, localité située dans le département de Tivaoune (Thiès) qui célèbre la naissance du prophète (PSL) mercredi prochain, une semaine après sa célébration dans plusieurs autres localités, va prolonger certainement les vacances scolaires de quelques jours dans certaines écoles qui accueillent déjà des pèlerins, selon l’Inspecteur d’éducation et de la formation de Tivaouane Amadou Dia.

    A Ndiassane,  il y a des écoles primaires et collèges qui logent des pèlerins lors de cet événement religieux au moins pendant trois jours dans la cité religieuse, renseigne l’IEF.

    Dans un entretien avec l’APS M. Dia a fait le point  sur la rentrée du personnel administratif et enseignant ce lundi en attendant de celle des écoliers prévue jeudi prochain.

    Ainsi seule la commune de Ndiassane va enregistrer un léger retard dans le démarrage dans quelques écoles qui accueillent des pèlerins pour la commémoration du Gamou, a poursuivi Amadou Dia.

    Les disciples ‘’Khadre’’ ont choisi de décaler la célébration de la naissance du prophète de l’Islam (PSL), une semaine après dans la ville où réside leur Khalife.

    Sur la prochaine rentrée scolaire au niveau du département, l’IEF de Tivaouane a fait remarquer qu’il n’y a pas de problèmes d’inondations dans les écoles.

    ‘’Aucune  école n’est  inondée dans le département,  il y en avait au niveau de Mboro avec deux écoles mais depuis l’année dernière tout est  réglé », a assuré Amadou Dia.

    Le ministère de l’Education nationale avait en effet demandé le point sur les écoles inondées, mais aucune école n’a été répertoriée du fait de la nature du sol appelé ‘’sol dior’’ qui absorbe rapidement les eaux de pluie,  a-t-il relevé.

    MKB/ADL/MTN

     

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-UNIVERSITES / La reconnaissance des diplômes,  »un enjeu majeur », selon le recteur de l’AUF

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-UNIVERSITES / La reconnaissance des diplômes,  »un enjeu majeur », selon le recteur de l’AUF

    Saly, 2 oct (APS) – La reconnaissance des diplômes des universités francophones est enjeu majeur dans un contexte de compétition internationale très élevée dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche, a affirmé, lundi, le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

     »L’enjeu est majeur car l’échiquier mondial est en reformation et le classement de nos universités, la mobilité de nos universités et la reconnaissance de nos diplômes des pays francophones est en jeu », a souligné Slim Khalbous  à l’ouverture de la conférence internationale de Dakar sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (CIDAQ 2023).

    Il a insisté sur l’importance de voir comment  donner une plus grande visibilité aux universités francophones au niveau international.

     »C’est un enjeu majeur (…) car notre rencontre est une rencontre stratégique sur la vision de la survie de nos universités dans une compétition internationale très élevé », a-t-il relevé en présence du ministre sénégalais en charge de l’Enseignement supérieur Moussa Baldé.

    L’idée, selon le recteur de l’AUF, c’est  »de donner les normes de qualité nécessaires pour que nos universités puissent exister au niveau internationale, puissent peser sur le développement de nos pays par le savoir et les sciences ».

     »Les sciences et le savoir enfermés dans nos universités ne servent pas à nos pays donc l’objectif avec l’assurance qualité est de sortir l’université de ces  enceintes et d’être apporteuse de solution au développement de nos pays », a ajouté M. Khalbous.

    La conférence de Dakar qui va se tenir pendant 3 jours va regrouper de hauts responsables de l’Enseignement supérieur et de la recherche, d’organismes internationaux, des experts en assurance qualité, des étudiants, des représentants du monde socio-économique entre autres.

    MF/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : « le déficit d’enseignants ne permet pas une rentrée facile » (Inspecteur d’académie)

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : « le déficit d’enseignants ne permet pas une rentrée facile » (Inspecteur d’académie)

    Matam, 2 oct (APS) – L’inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou, a déclaré, lundi, que le déficit d’enseignants ne permet pas d’effectuer une rentrée des classes facile du fait du nombre assez important d’enseignants qui quittent la région à travers le mouvement national.

    ‘’L’académie de Matam est une zone de départ. Chaque année, nous avons un nombre assez important d’enseignants qui quittent la région à travers le mouvement qui est régulier et démocratique. Cela nous met dans une situation qui ne permet pas de connaître un départ rapide et facile’’, a-t-il indiqué.

    Dans un entretien avec l’APS, l’IA a soutenu qu’il y a un gap important à combler. « Fort heureusement », a-t-il salué, « le ministère de l’Education nationale fait une priorisation à l’académie de Matam en termes de dotation ».

    ‘’Nous aussi, au niveau interne, nous faisons l’étude de la situation et l’audit du personnel afin de pouvoir faire un redéploiement’’, a souligné l’inspecteur Babou.

    Il a rappelé que pour cette année, l’IA a enregistré un nombre de 364 départs, dont 260 au niveau de l’élémentaire où on enregistre le plus grand nombre.

    Dans le moyen secondaire, 94 professeurs sont partis, huit en formation professionnelle et technique et un seul au niveau des corps de contrôle.

    ‘’Tous ces éléments doivent être remplacés, mais pour le moment ils ne le sont pas encore. Nous avons quand même bon espoir que le ministère va nous appuyer pour combler ce déficit’’, a-t-il assuré.

    Sur la situation des écoles, l’IA a relevé que juste deux écoles ont été touchées par les eaux de pluie, invitant les collectivités territoriales à s’impliquer dans les opérations de nettoiement, de désherbage, de désinfection des établissements scolaires en collaboration avec le Service d’hygiène.

    AT/ASB/OID