Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire officiellement lancée

    Ndouloumadji, 14 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Matam en charge du développement, Tafsir Baba Anne, a lancé officiellement, mardi, l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire dans cette région du nord-est, a constaté l’APS.

    « Je me félicite du lancement officiel de l’introduction de l’anglais dans la région de Matam. Nous avons assisté à un cours et avons constaté que les élèves sont très réceptifs. C’est une initiative majeure pour le système éducatif sénégalais », a-t-il dit.

    Tafsir Baba Anne s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire. La cérémonie a eu lieu à l’école maternelle de Ndouloumadji.

    L’autorité administrative soutient que cette innovation doit « être soutenue », expliquant que les élèves du préscolaire et de l’élémentaire sont ‘’très réceptifs et ont une capacité énorme de mémorisation’’.

    « Il a été choisi, dans chaque inspection d’éducation et de la formation (IEF), 11 classes, dix à l’élémentaire et une au préscolaire. C’est qui fait qu’au total nous avons trente-trois classes dans la région », a précisé l’inspecteur d’académie de Matam, Mamoudou Oumar Guèye.

    Pour les classes choisies dans le maternel, les cours seront dispensés le matin, alors que pour le primaire, ils se dérouleront l’après-midi.

    L’introduction de l’anglais a été également été lancée dans les deux autres IEF de la région de Matam : Kanel et Ranérou.

    AT/ASG

  • MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    MONDE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA : les gains considérables ne vont pas sans « des risques redoutables », selon Guterres

    Dakar, 14 jan (APS) – L’évolution rapide de la technologie, à l’instar de l’intelligence artificielle, offre d’immenses possibilités pour accompagner les élèves de tous âges tout au long de leur parcours, mais les gains induits ne vont pas sans des « risques redoutables », a souligné le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, António Guterres.

    Dans un message rendu public en prélude de la Journée internationale de l’éducation prévue le 24 janvier, le patron de l’ONU note qu’à mesure que les « les systèmes fondés sur l’intelligence artificielle deviennent plus puissants, le décalage entre l’intention humaine et les impacts d’une action automatisée pourrait bien s’accentuer ».

    « L’intelligence artificielle ne doit en aucun cas remplacer les composantes humaines essentielles de l’apprentissage », a plaidé António Guterres.

    Il a rappelé que l’éducation constitue un droit humain fondamental et un élément fondateur permettant à chaque personne de s’épanouir pleinement, en même temps qu’elle apporte croissance et prospérité à la société et à l’économie.

    Selon le secrétaire général de l’ONU, la Journée internationale de l’éducation rappelle que « l’exploitation du potentiel de l’intelligence artificielle suppose que l’intervention humaine – et les droits humains – conservent une place prépondérante dans cette technologie en rapide évolution ».

    « Nous devons veiller à ce que l’intelligence artificielle permette aux apprenants et aux enseignants d’avoir accès à l’information, à des programmes d’enseignement de pointe et à d’autres outils d’apprentissage », a insisté António Guterres.

    Dans ce cadre, a-t-il indiqué, tous les acteurs de l’éducation doivent « veiller à ce que tous les utilisateurs et utilisatrices soient dotés des outils et des connaissances nécessaires pour utiliser intelligemment cette technologie, dans un souci de sécurité et d’éthique ».

    Cela devrait pouvoir se faire « grâce au référentiel de compétences de l’UNESCO destiné à aider apprenants et enseignants à intégrer l’intelligence artificielle dans leur travail », a ajouté le SG de l’ONU.

    Le Pacte numérique mondial récemment adopté prévoit d’autres mesures essentielles pour que l’humanité garde le contrôle du développement et de la gouvernance de l’intelligence artificielle, plutôt qu’elle ne le perde au profit de cette dernière, a soutenu M. Guterres.

    Pour la journée du 24 janvier 2025, il a appelé à un engagement collectif pour que l’être humain reste au cœur des systèmes éducatifs, partout dans le monde.

    ADL/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Système éducatif  : le concept NITHE opérationnalisé dès maintenant (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Système éducatif  : le concept NITHE opérationnalisé dès maintenant (ministre)

    Diamniadio, 14 jan (APS) – La Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation (NITHE), une approche scolaire visant à former, à l’horizon 2035,  »un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles », va être opérationnalisée dès maintenant, a indiqué, lundi, le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mbamba Guirassy.

    ‘’Ce qui vient d’être validé doit être immédiatement intégré dans les écoles et opérationnalisé au niveau central comme déconcentré’’, a-t-il déclaré à Diamniadio.

    Il intervenait lors de la cérémonie de validation institutionnelle de cette nouvelle initiative en présence des acteurs du système éducatif.

    Il précise que cette nouvelle approche s’inscrit dans le cadre de ‘’la vision d’une société éducative inclusive et efficiente ». Elle consiste à   »former, à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles’’, a-t-il expliqué, soulignant que le concept NITHE  »veut promouvoir des valeurs et les introduire dans le système éducatif ».

    Il a appelé à ‘’développer une communication efficace pour l’appropriation de l’initiative par les communautés mais aussi afin d’assurer sa mise en œuvre effective tout en rendant compte régulièrement à l’autorité’’.

    Selon lui, ‘’ce qui fabrique l’homme, ce qui fabrique une nation, c’est essentiellement le socle des valeurs’’,  »Toutes les grandes nations se distinguent par les valeurs. C’est par les valeurs qu’on va vers la science, vers la technologie, vers la paix, la démocratie (…)’’, a-t-il encore souligné.

    M. Guirassy a invité à cette occasion les acteurs impliqués, à garder cette dynamique d’inclusion, de collaboration et de participation, pour donner à l’initiative toute sa consistance.

    Des experts, des communicateurs traditionnels, des organisations de la société civile ainsi que des syndicats représentatifs du secteur de l’éducation ont pris part à cette cérémonie de validation institutionnelle de la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation.

    ADL/AB/ASG

  • MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : les ressortissants du Sénégal réclament la création d’une école sénégalaise à Nouakchott

    MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : les ressortissants du Sénégal réclament la création d’une école sénégalaise à Nouakchott

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Des dirigeants d’associations de ressortissants sénégalais vivant en Mauritanie ont réclamé au Premier ministre, Ousmane Sonko, lundi, à Nouakchott, l’ouverture d’une école sénégalaise dans cette ville et une assistance judiciaire à ceux d’entre eux vivant dans les prisons de ce pays voisin.

    Selon Assane Guèye et Ngoné Ndione, deux des dirigeants de ces associations, la satisfaction de la première revendication permettra aux Sénégalais de mieux scolariser leurs enfants.

    Ils ont salué la promesse faite par le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale, de créer une ‘’haute autorité’’ chargée des Sénégalais vivant à l’étranger et de prolonger de cinq à dix ans la durée de validité des passeports sénégalais.

    Ousmane Sonko a rencontré des centaines de Sénégalais au palais des Congrès de Nouakchott, à l’occasion de sa visite de travail en Mauritanie.

    Les dirigeants des associations de ressortissants sénégalais établis en terre mauritanienne souhaitent aussi qu’une assistance judiciaire soit apportée à leurs compatriotes vivant dans les prisons de la Mauritanie. ‘’Nous vous demandons de veiller à ce que les Sénégalais emprisonnés, dont certains sont condamnés à la prison à vie, soient assistés par des avocats’’, a dit Ngoné Ndione.

    ‘’Nous demandons aux Sénégalais de respecter les lois des pays où ils vivent’’

    Un délégué des Sénégalais de Nouadhibou a réclamé la nomination d’un consul général sénégalais pour cette ville, en remplacement du consul honoraire.

    ‘’Nous n’avons jamais vu une autorité sénégalaise à Nouadhibou. L’ancien président Abdoulaye Wade est le seul dirigeant sénégalais à avoir rendu visite à ses compatriotes dans cette ville’’, a-t-il affirmé, se réjouissant de l’annonce de la visite d’Ousmane Sonko à Nouadhibou, ce mardi.

    La communauté sénégalaise de ladite ville, la plus grande du pays après Nouakchott, a demandé aussi au Premier ministre de mettre à sa disposition une ambulance.

    Ngoné Ndione souhaite que les bus de Sénégal Dem Dikk assurent régulièrement le transport des passagers entre la Mauritanie et le Sénégal.

    Répondant aux doléances des ressortissants sénégalais vivant en Mauritanie, Ousmane Sonko a promis de ‘’faciliter leur séjour et leur établissement’’ dans ce pays. ‘’Cela se fera dans le respect de la souveraineté et des lois des pays où vivent les ressortissants sénégalais’’, a affirmé M. Sonko.

    ‘’Nous n’acceptons pas que des injustices soient infligées à des Sénégalais, nous ne voulons pas que leurs droits soient violés. Nous demandons aussi aux Sénégalais de respecter les lois des pays où ils vivent’’, a recommandé M. Sonko à ses compatriotes.

    ‘’Quoi que vous puissiez dire, vous vivez en paix en Mauritanie. Personne d’entre vous n’est torturé ici. Vous êtes biens accueillis ici’’, leur a-t-il dit, ajoutant : ‘’Nous devons respecter et bien traiter les étrangers vivant parmi nous.’’

    Le Premier ministre déclare que ‘’c’est difficile pour [le gouvernement] de savoir combien de Sénégalais vivent en Mauritanie’’. Des efforts seront fournis pour savoir combien ils sont, a-t-il assuré.

    ‘’Avec la Mauritanie, nous devons avoir de bonnes relations’’

    ‘’Nous ne sommes pas ici pour des raisons politiques. Nous sommes ici en tant que Premier ministre du Sénégal. Nous sommes ici au nom de tous les Sénégalais’’, a-t-il précisé en s’adressant à ses compatriotes, parmi lesquels les militants de Pastef, le parti au pouvoir, étaient présents en nombre.

    ‘’Nous avons opté pour le panafricanisme, ce qui nous emmène à commencer notre politique de coopération par les voisins’’, a rappelé Ousmane Sonko, ajoutant : ‘’Avec la Mauritanie, nous devons avoir de bonnes relations.’’

    Il s’est réjoui de l’‘’ouverture’’ et de la ‘’disponibilité des autorités mauritaniennes’’ envers leurs homologues du Sénégal.

    En plus de leur proximité géographique, le Sénégal et la Mauritanie partagent des ressources naturelles, dont le gisement de gaz naturel situé sur leur frontière maritime commune, qu’ils ont décidé d’exploiter ensemble, a-t-il dit.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/MTN

  • SENEGAL- MONDE-EDUCATION-ENJEUX / Les épistémologies du Sud, au menu d’un séminaire à l’UCAD

    SENEGAL- MONDE-EDUCATION-ENJEUX / Les épistémologies du Sud, au menu d’un séminaire à l’UCAD

    Dakar, 13 jan (APS) – L’université Cheikh Anta Diop de Dakar accueille depuis lundi un séminaire international de cinq jours dont la préoccupation centrale porte sur la diversité épistémologique du monde, avec en toile de fond l’immense variété des savoirs, scientifiques, vernaculaires, ancestraux, religieux, profanes, indigènes, féministes, de modes d’habiter la terre.

    « Les épistémologies du sud comme politique de connaissances », est le thème central de la rencontre scientifique qui sera introduite par l’universitaire et sociologue portugais, Boaventura De Sousa Santos. Les travaux académiques de ce dernier appellent à un dialogue interculturel et à l’intégration d’expériences et de formes de connaissances diverses pour renouveler les sciences sociales.

    Il s’agira, selon les organisateurs, de s’inscrire dans une « approche pluridisciplinaire et pluri culturelle », en faisant dialoguer plusieurs domaines du savoir : anthropologie, sociologie, philosophie, histoire, droit, sciences de l’éducation, écologique politique, esthétique, médecine.

    Les initiateurs insistent aussi sur l’enrichissement mutuel de différentes politiques de connaissances, à travers « la reconnaissance, la mise en résonance, l’hybridation et la créolisation des connaissances, à travers des processus de combinaison de coprésences et de transformation réciproque des écologies de savoirs ».

    Les épistémologies du Sud renvoient essentiellement à la manière dont les savoirs et visions du monde des peuples du Sud sont restés « ignorés, invisibilisés et infériorisés », indique-t-on.

    « Nous sommes ici dans une initiative que je pense innovatrice, c’est de nous solidariser et de participer comme nous pouvons dans un processus de rénovation qui se passe au Sénégal et qui va être aussi de renouveler et réformer les institutions d’éducation, de toute l’éducation, mais particulièrement de l’université », a fait savoir le professeur Boaventura De Sousa Santos, évoquant la nécessité d’une « certaine rupture avec le passé ».

    Le sociologue s’est notamment attardé sur « les connaissances exclues de l’université et (des systèmes) d’éducation et d’autres langues exclues qui doivent être intégrées ».

    La chercheure et agro-pédologue, Rokhaya Daba Fall, a invité à prendre en considération la notion de sociologie des différences et celle des similarités, notant que « (…) ce n’est pas pour diviser, mais pour tenir compte des différences afin de pouvoir bâtir, justement, des complémentarités ».

    « C’est une initiative formidable d’avoir cette éminence (Boaventura De Sousa Santos) sur les épistémologies du Sud en face de nous, et nous parler de toute la théorie qui tourne autour de cette façon de voir qui est très importante face à ce qu’on a connu, là où on nous a moulés par l’éducation, c’est-à-dire tout ce qui est venu du Nord », s’est réjouie Mme Fall.

    « Je ne dis pas qu’on doit rejeter le tout, mais il faut nécessairement qu’on se batte contre les oublis de l’histoire qui touchent beaucoup plus l’Afrique subsaharienne », a martelé l’ancienne directrice général de l’Institut national de pédologie.

    AFD/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Projet PAPSE : 58 daaras sélectionnés à Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION / Projet PAPSE : 58 daaras sélectionnés à Diourbel

    Diourbel, 13 jan (APS) – Cinquante-huit ‘’daara’’ (écoles coraniques) ont été sélectionnés dans la région de Diourbel (centre) dans le cadre du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), a appris l’APS de l’inspection d’académie de Diourbel.

    « Aujourd’hui, il s’agissait de sélectionner les 58 daara de la région de Diourbel qui doivent être accompagnés dans le cadre du projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE) », a expliqué le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel, Modou Ndiaye.

    Il a’assuré que ‘’le tirage s’est fait en toute transparence en présence de toutes les familles d’acteurs ».

    Onze daaras ont été sélectionnés à Bambey, quatre à Diourbel et 43 dans le département de Mbacké, a expliqué M. Ndiaye.

    Il intervenait à la fin de la rencontre de sélection des daara en présence des maîtres coraniques, des ‘’ndeyu daara’’ (marraine des écoles coraniques) et des imams et acteurs du système éducatif.

    Le chef de la division de la planification et des statistiques à la direction des Daara, Babacar gaye, précise que les daara sélectionnés dans le cadre du projet PAPSE vont bénéficier de davantage de paquets de services.

    Ces parquets services incluent notamment le recrutement d’un prestataire chargé de dispenser des cours de français, de mathématiques et l’initiation aux sciences et à la technologie.

    Babacar Gaye a ajouté que ces daara vont également bénéficier d’un accompagnement sur plan sanitaire et nutritionnel avec la création d’une cantine scolaire pour les pensionnaires.

    Les prestataires vont bénéficier d’un renforcement de leurs capacités, a-t-il poursuivi. Il a aussi annoncé que les maîtres coraniques seront outillés dans le domaine de la gestion pour assurer le bon fonctionnement des comités de gestion des daara.

    Il a rappelé que l’objectif du PAPSE consiste à renforcer la qualité des enseignements-apprentissage dans les daara qui, selon lui, constituent un pilier important de notre patrimoine éducatif.

    Le projet d’amélioration des performances du système éducatif a l’ambition d’accompagner 600 daara à l’échelle nationale.

    MS/ASG

  • MONDE-EDUCATION / Promotion des femmes : le Sénégal mise sur des programmes éducatifs adaptés

    MONDE-EDUCATION / Promotion des femmes : le Sénégal mise sur des programmes éducatifs adaptés

    Dakar, 13 jan (APS) – Le Sénégal mise sur des programmes adaptés pour réduire les inégalités de genre dans l’accès à l’éducation et promouvoir l’autonomisation des femmes, a déclaré Mor Loume, conseiller spécial du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Mor Loume conduisait la délégation sénégalaise lors du sommet international de deux jours pour l’éducation des filles dans les communautés musulmanes, tenu ce week-end au Pakistan, avec la participation de 47 pays.

    « Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de sa politique d’éducation, a mis un accent particulier sur l’encouragement de l’éducation des filles. Cette initiative vise à réduire les inégalités de genre dans l’accès à l’éducation et à promouvoir l’autonomisation des femmes à travers des programmes éducatifs adaptés », a dit le chef de la délégation dans son discours à l’ouverture de la rencontre.

    « L’éducation est le fondement sur lequel repose l’avenir de toute société. Elle est non seulement un droit fondamental, mais également un levier essentiel pour le progrès économique, social et culturel », a dit M. Loume, dont les propos sont rapportés dans un communiqué.

    Selon Mor Loume, aucune nation « ne peut prospérer sans un système éducatif solide, inclusif et équitable qui prépare ses citoyens à relever les défis du monde moderne ».

    À l’ouverture du sommet, samedi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a souligné que le monde musulman se trouve confronté à des défis importants pour garantir un accès équitable à l’éducation pour les filles.

    Le sommet devait sceller, à travers une Déclaration dite d’Islamabad, « l’engagement commun de la communauté musulmane à rendre autonome les filles via l’éducation, ouvrant la voie à des réformes éducatives inclusives et durables, et à un avenir meilleur pour les générations à venir ».

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : 66 « daaras » sélectionnés par un projet d’amélioration des performances

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine : 66 « daaras » sélectionnés par un projet d’amélioration des performances

    Kaffrine, 13 jan (APS) – Soixante-six « daaras » (écoles coraniques traditionnelles) ont été sélectionnés dans la région de Kaffrine (centre) pour bénéficier du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), a annoncé Modou Thiam, point focal dudit projet au ministère de l’Education nationale.

    Sur 157 dossiers éligibles, seuls 66 ont été retenus pour la région de Kaffrine, a-t-il indiqué lundi en marge d’un atelier relatif à la sélection, dans les inspections d’académie, des « daaras » par tirage aléatoire, en présence des différents acteurs des écoles coraniques.

    Le point focal du Projet d’amélioration des performances du système éducatif a salué l’approche participative adoptée pour la sélection des « daaras » par tirage aléatoire.

    « Nous avons jugé nécessaire de redéfinir les critères pour objectiver davantage la sélection », a expliqué Modou Thiam, selon qui il faut que le « daara » soit de nationalité sénégalaise, qu’il existe physiquement.

    Il faut aussi qu’il compte un nombre indiqué d’apprenants et qu’il dispose d’un espace adéquat, a précisé M. Thiam, en demandant à ses collègues de respecter les conditions requises pour la réussite du projet.

    L’inspecteur d’académie de Kaffrine, Mamadou Niang, a rappelé que le processus de sélection desdites écoles coraniques a démarré depuis longtemps.

    Il a signalé que la direction des « daaras » logée au ministère de l’Éducation nationale, a retenu d’associer tous les acteurs concernés, dans le cadre de l’appui apporté aux écoles coraniques.

    « Nous avons réuni les responsables des écoles coraniques aujourd’hui grâce à un cabinet de consultance, sous la supervision de la direction des +daaras+ pour procéder à un tirage au sort », a-t-il indiqué.

    C’est ainsi que sur 1127 « daaras » retenus au niveau national, 66 ont été choisis au niveau de la région et seront sous la supervision de l’académie de Kaffrine, a signalé M. Niang. Il a salué la clarté et la diligence dans la sélection desdits « daaras ».

    S’exprimant au nom des maîtres coraniques de la région de Kaffrine, Aly Ndao a magnifié la nouvelle politique mise en place par les autorités pour accompagner les « daaras », en référence à l’enseignement arabo-islamique traditionnel.

    CTS/ADE/BK/ASG/ADL

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Dagana : une randonnée pédestre pour sensibiliser sur la citoyenneté et le civisme

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Dagana : une randonnée pédestre pour sensibiliser sur la citoyenneté et le civisme

    Richard-Toll, 12 jan (APS) – Le mouvement national des enseignants patriotes (MONEP) a organisé, dimanche, une randonnée pédestre pour sensibiliser les populations sur le civisme et la citoyenneté.

     »Nous avons organisé cette activité sportive et culturelle pour répondre à l’appel des autorités qui veulent institutionnaliser le civisme et la citoyenneté en sensibilisant les populations sur ces deux volets », a expliqué Faly Diop,  présidant du MONEP.

    Intervenant au terme de cette randonnée, il a ajouté que c’est dans ce sens, en tant qu’éducateurs qu’ils ont voulu soutenir cette initiative des autorités, à travers cette activité sportive qui a vu la participation des forces de défense et de sécurité (FDS).

    Il a précisé que cette activité s’est tenue en collaboration avec les FDS, qui  »jouent un rôle essentiel dans la sauvegarde de la souveraineté et de la prospérité du pays ».

    M. Diop a invité ses collègues à organiser des activités de ce genre pour encore sensibiliser les populations sur la citoyenneté et le civisme.

    La randonnée s’est déroulée sur l’itinéraire allant du rond point Cité des cadres au quartier Escale.

     

    OG/AT/MK/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-INFRASTRUCTURE / Thilogne : le maire de la commune plaide pour la construction d’un Daara moderne 

    SENEGAL-COLLECTIVITE-INFRASTRUCTURE / Thilogne : le maire de la commune plaide pour la construction d’un Daara moderne 

    Thilogne, 11 jan (APS) – Le maire de la commune de Thilogne (nord), Mamadou Elimane Kane a plaidé, samedi, pour la construction d’un Daara moderne dans sa ville, ajoutant que le site devant abriter cette infrastructure  »a été déjà délimité ».

    « Le régime sortant avait promis de construire un Daara moderne ici, dans le cadre de la modernisation des villes religieuses. Le site devant abriter cet établissement a été déjà délimité. Nous plaidons pour sa construction au nom du principe de la continuité de l’Etat », a-t-il dit.

    L’édile de Thilogne intervenait à l’occasion de la cérémonie officielle de la 42ème édition de la Ziarra annuelle dédiée à Thierno Hamet Baba Talla.

    M. Kane a également sollicité la construction d’une maison des hôtes à Thilogne, suite à la reconnaissance de son statut de cité religieuse, par l’Etat.

    La cérémonie de cette année a été marquée par une veillée religieuse, un recueillement au mausolée du défunt marabout et une cérémonie officielle présidée par l’adjoint au gouverneur de Matam, chargé du développement, Tafsir Baba Anne, en présence du préfet de Matam, Tening Faye et de plusieurs chefs de service.

    AT/MK/AB