Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : les communes invitées à ouvrir des centres d’alphabétisation

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : les communes invitées à ouvrir des centres d’alphabétisation

    Danthialy (Matam), 14 sept (APS) – Ousmane Bâ, chargé de l’alphabétisation et des langues nationales à l’Académie de Matam (nord) a invité, jeudi, les collectivités territoriales à ouvrir des centres d’alphabétisation afin de  »résorber le gap du taux très élevé d’analphabétisme au niveau de la région, qui est de 56,4% ».

     »Notre objectif est de réduire de manière substantielle le taux d’analphabétisme au niveau de la région, qui est de 56,4%. Nous invitons ainsi les communes de la région à ouvrir des centres d’alphabétisation pour résorber ce gap, car ce volet est une compétence transférée », a-t-il déclaré.

    M. Bâ prenait part au lancement, à Danthialy, dans la commune de Ogo, de la Semaine nationale de l’alphabétisation, en présence de l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement éponyme, Ibrahima Fall.

    Il a signalé que ce taux est très bien marqué chez les femmes pour lesquelles il tourne autour de 58%,

     »Si les femmes ne sont pas alphabétisées et que les jeunes aussi ne bénéficient pas d’un système éducatif performant, le développement de la région risque d’être plombé », a-t-il prévenu.

    Il a souligné que c’est ce qui justifie cet « appel du pied pour que beaucoup de programmes d’éducation aussi bien formels que non formels puissent être menés dans la région de Matam ».

    En plus des communes, M. Bâ a aussi invité les partenaires au développement à accompagner leurs projets de programmes d’alphabétisation. Le même appel est lancé à l’endroit des sociétés minières intervenant dans la région.

    Selon lui, elles doivent accompagner les communautés à travers l’ouverture de classes d’alphabétisation dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) et du contenu local.

    La région de Matam, dit-il, a reçu de l’Etat du Sénégal et des partenaires plus d’une soixantaine de classes d’alphabétisation en 2023, faisant d’elle la zone la plus dotée du pays en la matière, malgré une forte demande venant des communes et des bénévoles.

    AT/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-ALPHABETISATION  / L’Etat veut expérimenter des salles d’alphabétisation pour transformer l’école sénégalaise

    SENEGAL-EDUCATION-ALPHABETISATION / L’Etat veut expérimenter des salles d’alphabétisation pour transformer l’école sénégalaise

    Diourbel, 14 sept (APS) – Le ministre de l’éducation nationale, Cheikh Oumar Hann, a préconisé, jeudi à Diourbel (centre) la tranformation de l’école sénégalaise à travers le développement des salles d’alphabétisation.

     »Nous devons aller vers la transformation de l’école en déloppantt davantage les salles alphabétosation », a déclaré le ministre de l’Education nationale.

    Il présidait la cérémonie de clôture de la 48e édition de la Semaine nationale de l’alphabétisation.

     »Promouvoir l’alphabétisation pour un monde de transition: bâtir les fondations de sociétés durables et pacifiques » est le thème de cette édition organisée à l’esplanade de la mairie de Diourbel.

    La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfant, Fatou Diané, par ailleurs marraine de cette journée, le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, le préfêt de Diourbel, Mamadou Khouma, le préfet de Mbacké, Khadim Hane, entre autres officiels ont pris part à la manifestation.

    Cette réforme de l’école à travers l’intégration des salles d’alphabétisation peut être  »un important lévier de développement », a insisté Cheikh Oumar Hann.

    « La réforme va permettre, au-dela de la promotion de notre culture et de nos langues nationales, l’autonomisation des femmes et des couches vulnérables exclues du système classique de l’éducation », a-t-il ajouté.

    MK/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / Des experts préconisent de ‘’mettre à l’abri’’ l’éducation, un secteur en situation de crises

    SENEGAL-EDUCATION / Des experts préconisent de ‘’mettre à l’abri’’ l’éducation, un secteur en situation de crises

    Dakar, 14 sept (APS) – Une table-ronde organisée jeudi à Dakar a permis à une quinzaine d’acteurs de domaines d’expertise différents, dont des universitaires, syndicalistes, enseignants, religieux, hommes politiques et juristes, de porter un regard croisé sur l’éducation secouée régulièrement par des crises, préconisant de ‘’mettre à l’abri un secteur très sensible aux tensions politiques, sociales et économiques’’.

    ‘’le système éducatif est important en ce sens qu’il forge l’Homme’’, a d’emblée rappelé Imam Amadou Maktar Kanté, premier intervenant lors de cette table-ronde articulée autour de la problématique de « L’éducation en situation de crises ».

    ‘’La religion se préoccupe de façon importante de cette question, puisque si on extrait l’éducation dans le contenu des livres saints de la Thora à la Bible en passant par le Coran, il ne resterait pas grand-chose. Tous les messages des prophètes sont d’ordre éducatif’’, a -t-il souligné.  Aussi l’éducation doit-elle être selon lui à l’abri des contingences de tous ordres.

    Le défi doit consister à ‘’identifier les menaces qui pourraient peser sur le système éducatif en contexte d’élections ou de crises politiques pour des solutions globales’’, a pour sa part prôné Abdou Fall, enseignant de formation et ancien ministre sous le régime du président Abdoulaye Wade.

    ‘’Il est essentiel de préparer les jeunes générations dans un contexte où le plus grand défi à relever c’est le vivre ensemble avec des situations de clivages et des radicalités dans des proportions bouleversantes qui menacent l’éducation des valeurs’’, a-t-il souligné.

    Abdou Fall pense que ‘’les solutions de l’école ne seront pas magiques et  ne viendront pas seulement des acteurs de l’éducation mais d’une approche multiforme venant de domaines d’expertise différents pour mettre l’école à l’abri des manipulations et d’intérêts partisans’’.

    Professeur de droit, juriste et leader politique, Amsatou Sow Sidibé rappelle avec force que la responsabilité d’assurer l’éducation incombe en premier à l’Etat.

    ‘’C’est une obligation, mais cela n’exclut pas qu’il y ait d’autres responsables dont les politiques qui doivent faire preuve de responsabilité lorsqu’ils recherchent le pouvoir pour ne pas laisser les enfants pâtir de cette recherche de pouvoir’’, a-t-elle dit.

    De son point de vue, ‘’ce sont les acteurs politiques mais également les familles qui doivent être suffisamment outillées pour appuyer ce rôle fondamental de l’éducation’’.

    Le syndicaliste Abdou Faty suggère de faire la cartographie de tous les éléments qui gangrènent et desservent l’école pour « tuer les velléités conflictuelles, appelant à prendre en compte tous les aspects des crises pour protéger l’école et les apprentissages ».

    ‘’L’école doit être un lieu de construction de réponses face aux crises et doit continuer à fonctionner quelle que soit la situation. Il s’agit de faire de l’école une opportunité pour permettre aux acteurs de s’exprimer sur la question’’, a quant à lui déclaré Cheikh Mbow, le directeur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation (Cosydep), à l’initiative de la rencontre.

    Il pense que ‘’l’école doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des acteurs du développement dont le travail ne peut être productif que dans la paix et la stabilité’’.

    Ainsi, c’est la raison pour laquelle la COSYDEP a décidé d’amplifier ces interrogations relativement aux exigences d’une prise en charge conséquente de l’éducation en situation d’urgence avec la tenue de ce panel organisé dans le cadre du concept ‘’Nos vacances pour l’école’’.

    La campagne ‘’Nos Vacances pour l’Ecole’’, créée en 2021 par la COSYDEP, est un mécanisme permettant une préparation de l’année scolaire par des rencontres d’échanges avec différents acteurs de la société pour débattre sur les conflits probables et les questions à forts enjeux.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIETE / Langues nationales : Macky Sall recommande une ‘’pratique régulière’’ dans l’administration, les écoles et les médias

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIETE / Langues nationales : Macky Sall recommande une ‘’pratique régulière’’ dans l’administration, les écoles et les médias

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, de veiller à ce que les langues nationales fassent l’objet d’‘’une pratique régulière’’ dans les administrations, les médias, les programmes scolaires et universitaires.

    S’exprimant en Conseil des ministres, Macky Sall ‘’a demandé au Premier ministre de renforcer la mise en œuvre de la politique nationale d’alphabétisation, à travers une meilleure connaissance et une pratique régulière, par l’écrit et l’oral’’.

    Il veut que cette mesure soit appliquée ‘’dans les administrations et les programmes scolaires et universitaires’’, en vue de la maîtrise, par les Sénégalais, des ‘’langues nationales codifiées’’.

    ‘’En outre, le chef de l’État a invité le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de la Communication à développer […] des programmes d’apprentissage et de vulgarisation des langues nationales’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall recommande que cette mesure soit mise en œuvre ‘’avec le concours des médias publics et privés’’.

    Il a tenu à ‘’féliciter’’ et à ‘’encourager les acteurs et autres opérateurs en alphabétisation, qui travaillent au quotidien sur le terrain, pour la vulgarisation de nos langues nationales’’.

    Ils contribuent au ‘’développement du système éducatif et à la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble’’, a souligné M. Sall.

    ‘’Le chef de l’État a rappelé au gouvernement la place primordiale de l’alphabétisation dans le système d’éducation et de formation, dans la bonne appropriation des politiques publiques’’ également, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-SANTÉ  / Mbour : un camp inclusif et sportif pour aider des personnes atteintes de trisomie 21

    SENEGAL-SANTÉ / Mbour : un camp inclusif et sportif pour aider des personnes atteintes de trisomie 21

    Mbour, 11 sept (APS) – Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont participé, pendant 15 jours à Mbour (ouest), à la première édition d’un camp inclusif, nutritionnel et sportif, a constaté l’APS.

    Ce camp a été organisé par Special Olympic Sénégal, avec l’ambition de l’élargir et de le perpétuer à un rythme annuel au profit de toutes les personnes atteintes de handicap mental, a dit à l’APS, la coordonnatrice nationale du programme santé communautaire de ladite structure, Awa Ndao.

    Elle a souligné que  »seules les bonnes volontés ont pu permettre de réunir la somme nécessaire à l’organisation de cette première édition ».

    Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont pris part à ce camp, qui a vécu au rythme d’activités sportives et ludiques.

    ‘’Cela faisait deux ans que nous voulions organiser ce genre de camp, mais il était difficile d’avoir des partenaires. C’est pour cela que nous lançons un appel aux institutions aussi bien publiques que privées préoccupées par la condition des personnes atteintes de handicap mental, à nous soutenir dans nos prochaines éditions’’, a-t-elle lancé.

    La trisomie 21, un état, et non pas une maladie

    ‘’Cette activité est la première édition que nous organisons avec des personnes atteintes de trisomie 21 et que l’on appelle +mongol+  au Sénégal’’, a précisé Mme Ndao. Selon elle,  »la trisomie 21 n’est pas une maladie mais bien un état causé par une anomalie chromosomique ».

    Special Olympics Senegal, en organisant cet événement, s’est rendu compte que les personnes atteintes de trisomie 21 sont le plus souvent ‘’inactives et prennent facilement du poids et sont donc exposées à des problèmes de tension et maladies cardiovasculaires’’.

    ‘’C’est la raison pour laquelle, on s’est dit pourquoi ne pas organiser un camp inclusif pour les trisomiques et leur permettre d’être accompagnés sur le plan nutritionnel et sportif et les pousser à faire aussi des activités techniques et manuelles’’, a expliqué Awa Ndao.

    C’est dans un grand hôtel de la place que s’est tenu le camp sportif, jumelé à une colonie de vacances pour l’épanouissement de ces jeunes athlètes qui n’ont jamais eu un tel privilège.

    ‘’Nous sommes une organisation qui œuvre pour l’inclusion des personnes atteintes de handicap mental comme la trisomie 21, l’autisme, l’infirmité motrice cérébrale, etc., à travers le sport, car le sport c’est notre porte d’entrée et c’est la raison pour laquelle on les appelle des athlètes pour mieux les valoriser’’, a-t-elle poursuivi. 

    L’esprit d’équipe et la confiance en soi

    Venus de plusieurs régions, comme Kaolack, Thiès,  Ziguinchor, Kolda, Saint-Louis, Mbour et Dakar, ces athlètes ont pu, grâce à la supervision d’une vingtaine de moniteurs, corriger leur hygiène alimentaire, comprendre l’esprit d’équipe, et développer leur confiance en soi à travers le sport.

    Cette expérience n’a cependant pas été du tout repos, selon la coordinatrice nationale du programme santé communautaire à Special Olympics Senegal, par ailleurs coach volontaire.

    ‘’J’avoue que la prise en charge était difficile, car il fallait être vigilant, gérer les humeurs puisque d’habitude les athlètes sont dans nos sites d’entraînement les dimanches et les mercredis ou en regroupement les week-end, mais, pour la première fois, on est resté quinze jour avec eux’’, a-t-elle indiqué.

    Des conférences ont été organisées avec les parents des personnes atteintes de trisomie 21 durant cette première édition de façon à leur permettre également de comprendre comment aider à la maison ces jeunes atteints de déficiences intellectuelles.

    Awa Ndao a rappelé que les  »Lions » de Special Olympics Sénégal ont participé à la 16e édition des Jeux mondiaux Special Olympics de Berlin 2023, en juin dernier. Ils ont décroché 12 médailles, dont six en or, dans plusieurs disciplines sportives.

    Special Olympics, une organisation créée aux États-Unis depuis 1968, existe dans plusieurs pays dont le Sénégal. Sa mission est de fournir des entraînements et des compétitions sportives, dans des sports olympiques à des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle.

     

    MF/SBS/ASG/AB/AKS

  • SENEGAL-RELIGION-FORMATION / Des imams et prédicateurs armés pour mieux assurer leur mission

    SENEGAL-RELIGION-FORMATION / Des imams et prédicateurs armés pour mieux assurer leur mission

    Dakar, 10 sept (APS) – Deux-cent cinquante imams et prédicateurs viennent de bénéficier d’un renforcement de capacités portant sur les aspects idéologiques de leur mission, en vue de les amener à vivifier le discours islamique pour favoriser la paix au Sénégal.

    Dans ce cadre, ils ont participé à un séminaire de deux jours, à Dakar, à l’initiative du ministère des Affaires islamiques de l’Arabie Saoudite, en collaboration avec la représentation diplomatique saoudienne.

    Ce séminaire, démarré samedi, est organisé de concert avec la Faculté africaine pour les études islamiques, dans le but de permettre aux participants de s’imprégner des méthodes les plus adaptées pour transmettre comme il faut les messages des sermons aux fidèles.

    « Le but de la formation était de renforcer les capacités des imams, prêcheurs et prédicateurs, pour leur permettre de mieux assurer leur fonction de prédication, surtout ces temps-ci où nous notons des discours radicaux, du fait de l’ignorance des textes religieux », a déclaré Wahid Mouhamed Madjriby, chargé des affaires religieuses à l’ambassade d’Arabie saoudite.

    « Nous sommes dans un monde de mutations et les choses évoluent. Donc, les imams aussi doivent bénéficier de renforcement de capacités, parce qu’il ne suffit pas d’avoir la connaissance religieuse, ou bien d’avoir les outils qui vous permettent de divulguer les enseignements de l’islam », a souligné imam Cheikh Omar Diallo, membre de la Faculté africaine pour les études islamiques.

    Selon lui, il est tout aussi « important de maitriser les techniques de communication, c’est-à-dire comment parler aux populations sur les différents thèmes » que les imams « seront amenés à traiter, parce que souvent les sujets sont sensibles ».

    Il a invité l’État à accompagner les imams, en organisant des séminaires de formation pour renforcer leurs capacités, « parce qu’au Sénégal, il y a un manque de formation concernant les imams. »

    CN/BK

     

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / « Une centaine » de millions investis dans la construction et l’équipement de salles de classe à Makacolibantang (maire)

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / « Une centaine » de millions investis dans la construction et l’équipement de salles de classe à Makacolibantang (maire)

    Makacolibantang (Tambacounda), 10 sept (APS) – La commune de Makacolibantang, dans la région de Tambacounda (est), a investi « une centaine de millions » de francs CFA dans la construction et l’équipement d’infrastructures scolaires en 2023, a soutenu son maire, le député Bilaly Ba.

    « En 2022, le premier point de notre programme qui a fait qu’on a été porté à la tête de la commune, c’est l’éducation », a relevé l’édile dans un entretien avec l’APS, assurant de son engagement à réaliser, dans la mesure du possible, « le maximum de promesses » qu’il avait faites « dans tous les domaines ».

    Il dit avoir la conviction que dans le domaine de l’éducation, sa commune a « beaucoup de retard par rapport au reste du Sénégal, donc il fallait rattraper rapidement » ce retard.

    Pour ce faire, a poursuivi Bilaly Ba, « il faut investir massivement dans l’éducation et dans tous les sens, d’abord sur les infrastructures, mais également faire un travail [spécifique] » pour inciter les populations à inscrire « leurs enfants à l’école et [à] leur montrer l’importance de l’éducation scolaire ».

    Makacolibantang « est une zone très religieuse, ce qui fait que beaucoup sont encore réticents à envoyer leurs enfants à l’école française », a-t-il indiqué.

    Selon lui, les populations préfèrent souvent l’école coranique pour les enfants, qui font leurs premiers pas dans les « daaras » avant de rejoindre l’école française. « Ce travail, il faut le faire pour inciter les populations à inscrire leurs enfants à l’école française », a martelé le député-maire.

    Sur le plan des infrastructures, « plusieurs salles de classe, des bureaux et des blocs sanitaires » sont en train d’être construits à Makacolibantang, Yéro Dondé et Tabadiang. Ces infrastructures devraient être livrées « dès la rentrée prochaine », a dit le maire, avant d’ajouter que déjà, « 300 tables-bancs » sont en train d’être fabriqués en vue de les livrer à la rentrée « pour renforcer l’existant ».

    A l’en croire, la mairie a aussi lancé « un vaste programme » de réparation de tables-bancs détériorés dans toutes les écoles de la commune de Makacolibantang, constituée de 137 villages et hameaux, l’une des plus grandes communes du département de Tambacounda.

    « La commune assure aujourd’hui les fournitures pour tous les élèves, en plus de l’accompagnement au niveau des cases des tout-petits, et pour tous ces investissements, il faut calculer une centaine de millions », a conclu le député-maire de Makacolibantang.

    BT/BK

     

     

     

  • MONDE-EDUCATION / Près de huit millions d’enfants déplacés ne vont pas à l’école, selon le HCR

    MONDE-EDUCATION / Près de huit millions d’enfants déplacés ne vont pas à l’école, selon le HCR

    Dakar, 8 sept (APS) – Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré vendredi que plus de la moitié des 14, 8 millions d’enfants déplacés et en âge d’être scolarisés dans le monde ne vont pas à l’école.

    Dans un rapport rendu public vendredi à Genève, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés signale que les étudiants sont en majorité exclus de la scolarité alors que le taux de scolarisation des déplacés varie considérablement en fonction des niveaux académiques des pays concernés.

    Ces données provenant de plus de 70 pays d’accueil de réfugiés révèlent que 38% sont inscrits au niveau préscolaire, 65% au niveau primaire, 41% au niveau secondaire et seulement 6% au niveau de l’enseignement supérieur, souligne le rapport.

    ‘’Plus on avance dans les études, plus le nombre de réfugiés diminue, car les possibilités d’étudier dans le secondaire et le supérieur sont limitées’’, a expliqué Filippo Grandi, le Haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, dans des propos rapportés par Onu Info, le site d’information des Nations unies.

    Dans tous les pays, à l’exception de ceux à faibles revenus, la différence entre les taux de scolarisation des réfugiés et des non-réfugiés est flagrante, les réfugiés étant beaucoup moins nombreux à fréquenter l’école, fait-on observer.

    Cela montre à quel point le manque d’accès à la scolarité limite les perspectives des réfugiés, estime le HCR.

    AKS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le Maroc va organiser la deuxième conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, à partir du 27 septembre

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Le Maroc va organiser la deuxième conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, à partir du 27 septembre

    Tambacounda, 4 sep (APS) – Le Maroc va accueillir la deuxième édition de la conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, à partir du 27 septembre prochain, à Marrakech, a appris l’APS des organisateurs.

    Ils précisent dans un communiqué que cette rencontre de trois jours consacrée aux questions de santé, d’environnement, d’eau et de sécurité alimentaire va correspondre avec la première conférence Sud-Sud dédiée à la même problématique.

    Elle aura lieu ‘’sous le haut patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI’’.

    ‘’Cet événement est organisé par le ministère de la Santé et de la Protection sociale du Maroc [et] le ministère marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime et du Développement rural’’, affirme le communiqué.

    Des représentants de 77 pays, des dirigeants africains, des ministres, des ambassadeurs et d’autres personnalités y prendront part.

    La conférence sera ‘’une occasion unique d’échanger sur les mesures de réduction des risques sanitaires et de partager les meilleures pratiques dans ce domaine crucial’’, ajoute la même source.

    Des panels consacrés à la réduction des risques sanitaires, à l’environnement, à la sécurité alimentaire en Afrique, à la nutrition, à l’éducation alimentaire et à la problématique de l’eau potable figurent dans le programme de la rencontre.

    African Global Health, une organisation non gouvernementale à but non lucratif créée par des experts africains, prendra part à l’organisation de la conférence.

    La première édition a eu lieu cette année, rappellent les organisateurs, précisant que 62 pays y étaient représentés.

    BT/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE  / Kédougou : remise de prix à 25 enfants en situation difficile

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : remise de prix à 25 enfants en situation difficile

    Kédougou 31 août (APS) – QuelqueVingt-cinq enfants en situation difficile de Kédougou et de Tambacounda (est) ont reçu jeudi de l’inspection de l’éducation surveillée et de la protection sociale (ISEP) des prix composés de fournitures scolaires, a constaté le correspondant de l’APS.

    Ce camp de vacances des mineurs qui a duré trois jours dans la commune de Kédougou a été organisé par l’inspection de l’éducation surveillée et de la protection sociale (ISEP) de la cour d’appel de Tambacounda.

    « C’est une cérémonie qui va redonner de l’espoir à des enfants en situation difficile parce que le peuple des humains à besoin de se sentir aimé et d’être solidaire en situation de crise. Donc l’Etat n’a oublié personne », a déclaré Georges Samba Faye, adjoint au gouverneur de Kédougou chargé du développement.

    Il présidait  la cérémonie de remise de prix aux enfants en situation en présence du quatrième adjoint maire de Kédougou chargé de la jeunesse et des sports Demba Ngima Doucouré et des enfants nigérianes retirés des sites d’orpaillage de la région par ONG la Lumière.

    L’ISEP a récompensé les enfants qui ont bien travaillé pendant les trois jours de camp vacances dans la commune de commune.  »Les enfants qui ont eu un comportement exemplaire durant le camp ont été primé aujourd’hui devant leurs parents et leurs amis », a-t-il dit

    Georges Samba Faye a salué le travail de l’AEMO et de l’ONG la lumière pour la lutte contre le trafic sexuel et la traitre des personnes dans les sites d’orpaillages de la région de Kédougou.

    PID/ADC