Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Le gouvernement va examiner les moyens d’introduire l’éducation civique à l’école

    SENEGAL-EDUCATION / Le gouvernement va examiner les moyens d’introduire l’éducation civique à l’école

    Dakar, 31 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a annoncé lundi que le gouvernement va examiner les voies et moyens d’introduire l’enseignement civique dans les écoles sénégalaises afin de préparer les ‘’citoyens de demain’’.

    ‘’J’ai failli d’ailleurs introduire l’éducation militaire à l’école, mais nous allons voir les formes adéquates pour que l’enseignement civique soit pratiqué dans nos écoles. C’est comme ça seulement que nous pourrons préparer nos meilleurs citoyens de demain’’, a-t-il déclaré.

    Il présidait la cérémonie officielle de remise des distinctions aux lauréats du Concours général en présence du Premier ministre, Amadou Ba, du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, du ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hanne,  et du parrain, Daniel Cabou.

    ‘’ Opportunités et défis de l’intelligence artificielle (IA) dans le système éducatif sénégalais’’ est le thème de la présente édition de ce concours récompensant les meilleurs élèves des lycées sénégalais.

    ‘’Le Général Mansour Seck pour qui je fais un salut militaire […] mais c’est parce que je le connais pour son courage, son abnégation et son engagement pour le Sénégal. Le général Mansour Seck d’ailleurs qui mérite que son nom soit donné à l’académie des métiers de l’aviation civile’’, a-t-il avancé.

    FD/ASG

  • SENEGAL-NTIC-ATOUTS / Le président Macky Sall invite les Sénégalais à « saisir les opportunités de l’Intelligence artificielle »

    SENEGAL-NTIC-ATOUTS / Le président Macky Sall invite les Sénégalais à « saisir les opportunités de l’Intelligence artificielle »

    Dakar, 31 juil (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a invité lundi les Sénégalais à ‘’saisir les opportunités de l’intelligence artificielle sans se perdre dans le nivellement par le bas de notre société et de notre système éducatif’’.

    ‘’Nous avons vu en pleine pandémie comment la technologie moderne a pu soutenir les secteurs clés de la santé, de l’éducation, du travail, du commerce d’une part (…), a-t-il rappelé, au cours de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général.

    ‘’Opportunités et défis de l’Intelligence artificielle dans le système éducatif sénégalais’’ de l’édition 2023 de ce concours destiné à récompenser les meilleurs élèves des lycées sénégalais.

    Le président de la République a toutefois pointé ‘’les dérives de l’intelligence artificielle, devenue, selon lui, par son usage dévoyé, une fabrique de fake news qui répandent à grand débit la tromperie, la manipulation, la haine, le radicalisme et la violence’’.

    Il a invité à une meilleure utilisation de cette technologie qui suscite beaucoup de craintes. Selon lui, ‘’l’intelligence artificielle nous plonge dans un tourbillon où s’entremêlent progrès, incertitudes et interrogations’’. ‘’C’est ce qui arrive quand l’Intelligence artificielle nous rend paresseux à la lecture, à l’écriture et, plus grave encore, à la réflexion’’, a fait remarquer Macky Sall.

    Il a dégagé des pistes de réflexion devant permettre d’éviter de tomber dans ce travers. ‘’Nous devons chercher à trouver des voies et moyens pour transmettre à nos enfants nos valeurs de culture et de civilisation. Ils sont exposés à longueur de journée à d’autres modes de pensée, d’action et de vie, souvent véhiculés par des gens sans qualification, qui s’arrogent prétentieusement le titre d’influenceur’’, a-t-il exhorté.

    Il suggère de ‘’voir comment protéger la vie privée quand elle est constamment épiée et exposée à la frénésie des réseaux sociaux’’. Il préconise aussi de ‘’sauvegarder l’avenir du travail’’, faisant valoir que ‘’la robotique élimine par millions des corps de métiers, et pas seulement manuels’’.

    ‘’Ces questions montrent l’ampleur de la complexité de la tâche qui nous attend si nous voulons saisir les opportunités de l’intelligence artificielle et prendre en charge les défis qu’elle pose dont le premier est d’éviter le nivellement par le bas de notre société et notre système éducatif », estime-t-il.

    CS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-VIOLENCE / Macky Sall préoccupé par la « tendance pernicieuse » à détourner l’école de sa vocation

    SENEGAL-EDUCATION-VIOLENCE / Macky Sall préoccupé par la « tendance pernicieuse » à détourner l’école de sa vocation

    Dakar, 31 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a fait part lundi de sa « grande préoccupation »  relativement à une « tendance pernicieuse » consistant, dit-il, à détourner l’école de sa vocation d’éducation et de formation en impliquant les élèves dans des manifestations violentes.

    Macky Sall, présidant la traditionnelle cérémonie de remise des prix du concours général, a exprimé sa « grande préoccupation devant une certaine tendance pernicieuse qui consiste à détourner l’école de sa vocation d’éducation et de formation. »

    « C’est très grave qu’un enseignant censé être un éducateur abuse de l’ascendance et de l’autorité qu’il a sur ses élèves en les invitant à la violence dans les manifestations », a-t-il dit.

    Selon Macky Sall, « la violence sous toutes ses formes n’a pas de place dans la société, encore moins à l’école » dont la vocation, comme celle des universités d’ailleurs, « est d’éduquer et de former des citoyens éclairés, responsables, des bâtisseurs et non des casseurs ».

    « L’école et les universités ne sont pas des arènes de gladiateurs », a insisté le président de la République, avant de condamner « fermement » de tels agissements qui, assure-t-il, « ne resteront pas impunis ».

    Les enseignants incitant les élèves à la violence « sont heureusement minoritaires dans le système éducatif et ne représentent nullement les enseignants du Sénégal », a-t-il affirmé.

    Le Sénégal doit se construire « avec des esprits ouverts et tolérants qui dialoguent et se concertent […] qui respectent les lois et les institutions. Le Sénégal des travailleurs, des esprits bâtisseurs qui ne détruisent pas, qui ne brûlent pas nos maisons, nos commerces […] voilà le Sénégal que nous aimons et pour lequel nous devons continuer de travailler », a ajouté Macky Sall.

    FD/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Pr Moussa Baldé souligne l’importance d’offrir aux jeunes une formation compétitive et de qualité

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTIONS / Pr Moussa Baldé souligne l’importance d’offrir aux jeunes une formation compétitive et de qualité

    Saly, 27 juil (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a souligné jeudi, à Saly (Mbour, ouest), la nécessité d’offrir aux jeunes sénégalais une formation compétitive et de qualité, répondant à la demande de l’offre d’emploi à l’échelle nationale et internationale.

    Présidant la cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la 12ème promotion de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS), le ministre estime que « la jeunesse sénégalaise qui constitue 70% de la population aspire à une offre de formations plus large et plus pointue ».

    C’est la raison pour laquelle, a fait savoir M. Baldé, que « la création d’instituts d’excellence d’envergure continentale comme l’AIMS nous semble en droite ligne des ambitions du chef de l’Etat pour le secteur de l’Enseignement supérieur ».

    La promotion 2022-2023 a obtenu au total 8 mentions excellentes, 27 mentions très bien et 13 mentions bien, selon le président de l’institut, le Pr Mouhamadou Moustapha Fall.

    Il a ainsi assuré aux 53 diplômés issus de 12 nationalités que « tout recruteur leur apportera la présomption de compétences ».

    Le parrain de cette promotion Serigne Guèye Diop, maire de la commune de Sandiara, a pour sa part exhorté et encouragé les jeunes à embrasser les filières scientifiques.

    « Les défis de l’Afrique sont avant tout alimentaires et démographiques et pour mieux valoriser le dividende démographique pour notre jeunesse (…) l’enseignement généralisé des mathématiques de la maternelle au primaire est indispensable », a préconisé M. Diop, par ailleurs ministre-conseiller auprès du président de la République chargé des questions agricoles et industrielles.

    Le parrain de cette 12e promotion, ancien directeur général du centre de recherche et de développement du groupe Nestlé, est longuement revenu sur sa carrière de chercheur scientifique notamment en Suisse, aux États-Unis ou encore en Afrique du Sud.

    L’AIMS est présente au Rwanda, au Ghana, au Cameroun, en Afrique du Sud et au Sénégal dont le campus est basé dans la ville de Mbour.

    MF/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION  / Louga : les meilleurs élèves du département récompensés

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : les meilleurs élèves du département récompensés

    Louga, 27 juil (APS) – Le Conseil départemental de Louga (nord) a récompensé les soixante-douze meilleurs élèves du département dans le cadre de la première édition du concours de l’excellence organisée jeudi dans ses locaux, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, c’est un grand jour pour le Conseil départemental parce que nous célébrons l’excellence car nous venons de primer les soixante-douze meilleurs élèves des établissements moyen et secondaire du département », a déclaré son président, Amadou Mberry Sylla.

    Il a souligné que « chacun des lauréats a eu un ordinateur, une tablette, un sac et des livres notamment un livre qui retrace l’histoire du président Macky Sall ».

    « Nous voulons que les élèves connaissent qui est le président Macky Sall pour qu’ils s’inspirent de lui, en vue d’honorer leurs parents et de servir leur pays », a expliqué M. Sylla.

    Selon lui, « les enjeux du progrès requièrent qu’un plus grand nombre de jeunes sénégalais puisse maîtriser les savoirs et les savoir-faire scientifiques et technologiques ».

    « On ne peut bâtir un pays sans assurer à sa jeunesse qui constitue le moteur du développement un triple plan politique, économique et social, une éducation de qualité », a-t-il fait valoir.

    Il a rendu « un vibrant hommage à tous les enseignants, professeurs et personnel de direction », qui « plantent partout le drapeau du savoir et de la vertu », citant la regrettée romancière Mariama Ba.

    M. Sylla a félicité « les lauréats et les a encouragé à persévérer dans l’excellence », en priant que « leur exemple de sérieux, d’abnégation et de foi au travail puisse inspirer durablement notre jeunesse afin que notre pays puisse disposer d’hommes et femmes capables de les propulser au-devant nations émergentes ».

    « Cette initiative du président du Conseil départemental de fêter les jeunes élèves du département qui sont travailleurs est une chose à saluer et féliciter de passage », a salué l’adjoint au préfet de Louga, Cheikhou Seydi.

     

    Il a également magnifié « le travail remarquable des enseignants qui accompagnent au quotidien leurs élèves dans leur quête du savoir, et les efforts qu’ils consentissent pour leur avenir et demandent aux lauréats de persévérer pour être primés l’année prochaine ».

    L’adjoint au préfet a demandé au président du Conseil départemental de « célébrer ces enseignants l’année prochaine parce qu’ils le méritent amplement ».

    Le secrétaire général de l’Inspection d’académie (IA), Lamine Fall, a déclaré que « cette première édition est une parfaite réussite, et c’est le lieu de remercier le président du Conseil départemental pour cette belle initiative ».

    « C’est une première expérience qu’il faut perpétuer, et je souhaite véritablement que les autres départements s’inspirent de l’exemple du département de Louga pour fêter ses meilleurs élèves et ses meilleurs enseignants », a-t-il laissé entendre.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION  / UASZ : le SAES réclame la livraison de 12 amphithéâtres

    SENEGAL-EDUCATION / UASZ : le SAES réclame la livraison de 12 amphithéâtres

    Ziguinchor, 27 juil (APS) – La section SAES (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud) a demandé, jeudi, la livraison des 12 amphithéâtres de l’UASZ, dont la construction a été engagée depuis 2015, a constaté l’APS.

     « Nous attendons sans délai la livraison effective des chantiers entamés depuis 2015 par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation », a lancé le coordonnateur de la section SAES de Ziguinchor, Alexandre Coly, lors d’un point de presse.

    Selon lui, le SAES alerte sur cette non livraison des chantiers qui « risque de plomber le fonctionnement de l’université Assane Seck de Ziguinchor avec la massification des étudiants ».

     Il a indiqué que la coordination SAES/ UASZ dégage toute responsabilité pour les éventuelles perturbations qui pourraient plomber le déroulement des enseignements dans ce temple du savoir.

     Alexandre Coly ajoute que la section syndicale attend sans délai la quatrième tranche du budget 2023 afin de pouvoir bien terminer l’année académique 2022-2023.

    MNF/ASG/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INNOVATION / USSEIN : la première édition du grand prix de l’innovation remportée par les porteurs du projet GI2EA

    SENEGAL-UNIVERSITES-INNOVATION / USSEIN : la première édition du grand prix de l’innovation remportée par les porteurs du projet GI2EA

    Kaolack, 27 juil (APS) – La première édition du ‘’Prix de l’innovation’’ initiée par l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), dont la finale a eu lieu mercredi à Kaolack (centre), a été remportée par les étudiants porteurs du projet de ‘’Gestion intelligente de l’environnement et de l’exploitation agricole (GI2EA), a constaté l’APS.

    Ces jeunes étudiants issus de différentes unités de formation et de recherches (UFR), ont travaillé sur ce projet qui met le numérique au service de l’agriculture. Ils ont remporté ce prix devant leurs camarades de « Bismillah Délices » qui ont soumis un projet sur la transformation de céréales et autres produits locaux en produits de pâtisserie.

    La troisième place est revenue aux étudiants créateurs d’une plateforme, « Innov Digitech Agro » dont le projet a porté sur une innovation qui se veut « une solution pour une agriculture rentable et durable ».

    Le premier prix est doté d’une enveloppe d’un million de francs CFA contre cinq-cents mille francs CFA pour le deuxième prix et deux-cents-cinquante-mille francs CFA pour le troisième.

    La finale de ce prix de l’innovation a eu lieu en présence du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’entreprenariat, Papa Malick Ndour, parrain de la première édition, de l’adjoint au gouverneur de Kaolack en charge des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, du président du Conseil d’administration de l’USSEIN, Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, du directeur général de la Banque agricole, entre autres personnalités.

    « Actuellement, parmi les missions assignées à l’USSEIN, l’entreprenariat et l’innovation occupent une place prépondérante », a précisé son recteur, le professeur Ndèye Coumba Touré Kane à la cérémonie officielle de cette finale. Elle s’est tenue en marge d’un atelier sur le statut de l’étudiant entrepreneur, une activité qui, selon elle, conforte cette université dans son engagement à faire face aux enjeux de la société.

    Avec son modèle pédagogique centré sur l’approche par compétences et l’entreprenariat dans la chaîne de valeur de l’agriculture, l’USSEIN se veut un ‘’nouveau type d’université (NTU) où apprendre rime avec entreprendre, a expliqué Mme Kane.

    « L’USSEIN va de la fourche à la fourchette, de l’étable à la table et de l’halieutique à l’assiette. Cela est sous-tendu par notre credo qui est un triptyque : 3 E, engagement, expérience et excellence, soit étudiant, entrepreneur et employeur », a soutenu le recteur de cette université logée dans les trois régions du centre du Sénégal, Fatick, Kaffrine et Kaolack.

    Ce sont entre autres raisons qui, d’après elle, ont motivé la mise en place de ce prix de l’innovation pour susciter l’ingéniosité chez les étudiants. ‘’

    Pour le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat, la mise en place de ce prix arrive dans un contexte marqué par plusieurs initiatives portées par l’Etat du Sénégal avec pour ancrage le Plan Sénégal émergent (PSE) qui accorde une place privilégiée à la promotion de l’emploi des jeunes à travers l’entreprenariat.

    « Dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur, il y a lieu de noter, avec beaucoup d’intérêt, la dynamique en cours dans les universités où la tendance est à la traduction en actes concrets de la mission d’accompagnement des étudiants et des diplômés », a fait relever Papa Malick Ndour.

    Il a rappelé que depuis la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (CNAES) de 2013, l’accompagnement à l’insertion et le service à la communauté sont des missions dévolues aux universités sénégalaises, qui s’ajoutent aux missions traditionnelles de formation, de recherche, de production et de transmission du savoir.

    ADE/ASB/AB/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / Le projet Usaid-Passerelles a montré la voie à suivre pour une éducation de qualité (officielle)

    SENEGAL-EDUCATION / Le projet Usaid-Passerelles a montré la voie à suivre pour une éducation de qualité (officielle)

    Diamniadio, 26 juil (APS) – Le projet USAID-Passerelles, mis en œuvre dans les régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou et Kédougou, a montré la voie à suivre pour une meilleure qualité du système éducatif, a déclaré, mercredi, la Secrétaire générale du ministère de l’Education nationale, Khadidiatou Diop Mbodji.

    ‘’A travers ce projet, nous avons développé un modèle pour montrer que nous devons scolariser tous les enfants qui sont en âge d’aller à l’école. Ce projet déroulé en cinq ans dans quatre régions a donné une voie à suivre’’, a-t-elle indiqué.

    La secrétaire générale du ministère de l’Education nationale intervenait en marge de la cérémonie de présentation des réalisations du projet USAID Passerelles, organisée à la sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio.

    Le projet Usaid-Passerelles s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la scolarisation accélérée, laquelle consiste à identifier les enfants qui sont hors de l’école, et ceux qui ont été à l’école ou qui n’ont jamais été à l’école. Il s’agit ensuite de les enrôler pendant une année scolaire, pour enfin les réinsérer dans le système éducatif.

    Khadidiatou Diop Mbodji a rappelé que ce projet exécuté dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Kédougou, a été initié pour accompagner le ministère sénégalais de l’Education nationale dans la recherche d’un système éducatif de meilleure qualité.

    ‘’C’est un projet qui s’est déroulé dans quatre des 16 académies que compte le Sénégal’’, a précisé la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale.

    ‘’Certainement, dans les autres localités aussi, il y a un besoin similaire. Mais, pour cela, nous allons consolider les acquis, nous allons les modéliser et partager les résultats, les disséminer et faire en sorte que dans les autres localités, on puisse s’inspirer de nos acquis dans ces quatre régions pour pouvoir couvrir les besoins et scolariser tous les enfants en âge d’aller et réussir à l’école’’, a-t-elle ajouté.

    Plusieurs officiels et acteurs du système de l’éducation, de la formation ainsi que de nombreux partenaires ont pris part à la cérémonie.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / La CNEPT veut miser sur la diaspora pour « booster » le financement de l’alphabétisation

    SENEGAL-EDUCATION / La CNEPT veut miser sur la diaspora pour « booster » le financement de l’alphabétisation

    Dakar, 26 juil (APS) – La Coalition nationale pour l’éducation pour tous du Sénégal (CNEPT) a exprimé mercredi sa volonté de mettre à contribution la diaspora sénégalaise en vue de ‘’booster le financement de l’alphabétisation’’ au Sénégal.

    ‘’La Coalition nationale pour l’éducation pour tous, envisage de mobiliser les femmes et les jeunes de la diaspora sénégalaise pour booster le financement de l’alphabétisation et aller vers une mobilisation sociale réussie de toutes les couches de la population dans le combat contre l’illettrisme’’, a déclaré son président Silèye Gorbal Sy.

    Il animait une conférence de presse organisée en prélude de la célébration de la journée internationale de l’alphabétisation, prévue le 8 septembre prochain.

    En perspective de cet évènement, un panel sera organisé le 7 septembre à Paris, en collaboration avec l’Association de l’union de lutte contre la pauvreté de France.

    Silèye Gorbal Sy explique avoir décidé d’organiser le panel pour ‘’inciter nos jeunes et femmes de la diaspora à investir dans l’alphabétisation’’ et l’éducation des adultes, qui demeurent à son avis, ‘’un outil fondamental’’ de lutte contre la pauvreté notamment féminine. Il a rappelé que ‘’80% des apprenants des centres d’alphabétisation sont des femmes’’.

    ‘’L’alphabétisation est le fondement le plus important sur lequel s’édifie l’apprentissage global inclusif et intégré tout au long et dans tous les aspects de la vie pour tous les jeunes et tous les adultes’’, a-t-il dit.

    Selon M.Sy, ‘’les efforts consentis’’ par les pouvoirs publics et les partenaires au développement ‘’ne suffiront pas’’ pour permettre au Sénégal d’atteindre ‘’l’objectif national de réduction du taux d’analphabétisme de 5% par an’’.

    ‘’Face à l’ampleur du défi mondial que représente l’alphabétisation, nous estimons vital de redoubler d’efforts’’ pour faire en sorte que les objectifs et les priorités d’alphabétisation des adultes soient réalisés par ‘’tous les moyens’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Le taux d’alphabétisation [s’élève] à 54,6% au Sénégal. Et le pays ne met pas beaucoup de moyens dans l’alphabétisation’’, se désole-t-il.

    Face à cette situation, Sileye Gorbal Sy envisage de favoriser  »des réflexions scientifiques et techniques » qui permettront d’évaluer les acquis et manquements pour aller résolument vers  »l’éradication de l’analphabétisme, un fléau qui perdure ».

    Selon Assane Kébé, un membre de ladite coalition, ‘’l’alphabétisation est le parent pauvre de l’éducation. Et on a constaté qu’il y a une féminisation de l’alphabétisation qui demeure un facteur bloquant au développement économique des femmes et des jeunes’’.

    Concernant le budget dédié au secteur de l’éducation, il relève qu’’’une faible part’’ est dédiée à l’alphabétisation. ‘’Le montant tourne entre 400 et 800 millions [de francs CFA] sur un budget d’à peu près 600 milliards. Cela ne constitue même pas 1% du budget’’, a-t-il regretté.

    D’après M. Kébé, l’éducation formelle est ‘’mieux financée’’ que l’alphabétisation’’. D’où l’urgence selon lui de trouver d’autres ‘’moyens de financement’’ de ce sous-secteur.

    NSS/ASG/OID