Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-RESULTATS / Bac : un taux de réussite de 53,56% enregistré à Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-RESULTATS / Bac : un taux de réussite de 53,56% enregistré à Diourbel

    Diourbel, 21 juil (APS) -La région de Diourbel a enregistré un taux de réussite de 53,56% à l’examen du baccalauréat, édition 2023, soit un bond de deux points par rapport aux résultats de l’année précédente, a-t-on appris de l’inspection d’académie (IA).

    Le lycée scientifique d’excellence de Diourbel a fait le plein. Tous ses candidats ont été reçus avec soit la mention très bien ou bien.

    Il est suivi par le lycée technique Cheikh Ahmadou Bamba (LTAB) de Diourbel, avec un taux de réussite de 89,39%.

    Vient en troisième position, lycée de Mbacké avec un taux de 76%, dont 110 mentions.

    Seuls deux lycées publics localisés dans le département de Bambey ont un taux inférieur à 50%.

    Au total,  712 mentions ont été recensées au niveau de la région de Diourbel, à l’issue de cet examen du baccalauréat, contre 650 mentions, l’année dernière.

    MK/SBS/

     

  • SENEGAL-ROYAUME-UNI-COOPERATION / Le British Council « au coeur du partenariat »’ entre le Royaume-Uni et le Sénégal (ambassadeur)

    SENEGAL-ROYAUME-UNI-COOPERATION / Le British Council « au coeur du partenariat »’ entre le Royaume-Uni et le Sénégal (ambassadeur)

    Dakar, 21 juil (APS) – L’Ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal, Juliette John, a mis en exergue, jeudi, le rôle du British Council, qui a été au coeur du dispositif de coopération entre Londres et Dakar au cours des 50 dernières années.

     »Au fil des années, le British Council a travaillé sans relâche pour promouvoir les collaborations artistiques et culturelles, l’éducation et l’apprentissage de la langue anglaise au Sénégal », a-t-elle déclaré.

    La diplomate s’exprimait lors de la cérémonie de célébration des 50 ans de présence du British Council au Sénégal en présence d’anciens élèves et de responsables des secteurs publics et privés et de son corps professoral.

    Elle a souligné que le British Council a joué ‘’un rôle crucial dans l’encouragement des talents innombrables et dans la création de connexions multiformes favorisant le respect mutuel’’ entre les deux Nations.

    Selon la diplomate, l’institution ‘’a jeté les bases d’un pont de collaboration et de compréhension entre nos deux belles nations’’.

    Elle a promis que le Royaume-Unis va  »continuer à soutenir les projets novateurs pour renforcer ces plateformes et continuer à favoriser ces échanges ».

    Pour sa part, le directeur pays du British Council, Neil Sarkar, est longuement revenu sur les actions de l’institution dans les domaines de l’éducation et de la culture.

    Il s’est réjoui d’être  »le témoin » de la réussite et de l’impact continu du travail commun réalisé entre les deux pays, saluant ainsi les résultats acquis par le British Council, lesquels ont contribué à un dialogue interculturel qui a positivement renforcé les liens entre le Sénégal et le Royaume-Unis.

    AN/SBS/OID

     

  • SENEGAL-FORMATION / Un centre de formation professionnelle d’un coût de 4,150 milliards prévu à Missirah

    SENEGAL-FORMATION / Un centre de formation professionnelle d’un coût de 4,150 milliards prévu à Missirah

    Tambacounda, 19 juil (APS) – Le ministère de la Formation professionnelle a lancé, mercredi, un projet de réalisation d’un centre de formation professionnelle d’un coût de quatre milliards cent cinquante millions de francs à Missirah, dans le département de Tambacounda, a constaté l’APS.

    ‘’Cette construction rentre dans le cadre de la phase 1 d’un projet global de construction de 23 centres de formation professionnelle avec notre partenaire Focus Education’’, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Cissé Kane Ndao, lors d’un comité régional de développement (CRD), à Tambacounda.

    Il précise qu’’’il s’agit d’un centre de formation professionnelle de catégorie B, qui va accueillir 840 élèves sur quatre niveaux de formation, CAP, BEP, CPS et BTS’’.

    Il a signalé que le centre va démarrer ses formations avec quatre filières : transformation du bois, énergie, transport logistique et technologies de l’information de la communication.

    ‘’Il n’est pas exclu, en fonction des demandes de développement de tous les secteurs qui vont converger vers Tambacounda, qui va devenir bientôt une plateforme nationale d’échanges commerciaux et multiformes, que d’autre filières soient intégrées dans le centre’’, a-t-il indiqué.

    M. Ndao a rappelé que l’Etat du Sénégal a lancé une stratégie nationale d’orientation consistant à diriger vers la formation professionnelle 30% des sortants du cycle fondamental. Il s’agit de ‘’permettre d’atteindre très rapidement les objectifs assignés à l’axe II du PSE [Plan Sénégal émergent], qui est la valorisation du capital humain’’.

    ‘’Aujourd’hui que nous souhaitons aller vers la transformation structurelle de l’économie, il est bien que nous ayons une meilleure adéquation entre les formations déclinées dans les territoires et les potentialités de ces territoires. Donc, les anciens CFPT [centres de formation professionnelle et technique] continueront d’offrir des formations traditionnelles, qui sont leur cœur de métier’’, a-t-il informé.

    Avec les nouveaux centres de formation professionnelle qui vont être installés sur tout le territoire sénégalais, a-t-il affirmé, ‘’nous aurons une meilleure prise en compte de l’inclusion sociale et de la valorisation des potentialités de ces terroirs’’.

    ‘’Nous souhaitons réaliser ces travaux dans un court délai, en raccourcissant le délai qui devait leur être consacré de deux mois au moins, c’est-à-dire au lieu de 14 mois, au bout de 12 mois le centre devra être prêt. Et il y aura deux mois supplémentaires pour la mise en place des équipements de formation’’, a-t-il déclaré.

    BT/ASG/MD

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS-RESULTATS / Baccalauréat: Ziguinchor affiche un taux de réussite de 44, 51 %

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS-RESULTATS / Baccalauréat: Ziguinchor affiche un taux de réussite de 44, 51 %

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – La région de Ziguinchor affiche un taux de réussite de 44,51% au baccalauréat, a annoncé, mercredi, à l’APS, le responsable du bureau Examens et Coucous à l’Inspection d’académie, Amadou Wagué.

     »Dans la région de Ziguinchor, sur un effectif de 10.288 candidats, 9.925 ont composé, soit un de participation de 96,47%. Et, le nombre d’admis, toutes séries confondues, est de 4.418, soit un taux de réussite au baccalauréat de 44,51% », a t-il déclaré à l’APS .

    MNF/OID

  • SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN / BFEM : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 51,81 % au premier tour (IA)

    SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN / BFEM : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 51,81 % au premier tour (IA)

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a enregistré 5858 admis au premier tour du brevet de fin d’études moyennes (BFEM), soit un taux de réussite de 51,81%, a-t-on appris, mercredi, de l’Inspection d’académie (IA).

     »Sur un total de 11306 candidats qui ont effectivement composé, nous avons 5858 admis au premier tour, soit un taux d’admission au premier groupe de 51,81% dans la région de Ziguinchor », a détaillé à l’APS le responsable du bureau examens et concours à l’Inspection d’académie de Ziguinchor, Amadou Wagué.

    Il a signalé que 4477 candidats dont 2309 filles vont plancher sur  les épreuves du second tour qui démarre ce jeudi.

    Sur un total de 11561 inscrits au BFEM, 11306 ont composé, soit un taux de participation de 97,80%.

    MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Lycée Charles-de-Gaulle de Saint-Louis : le cap de l’excellence maintenu malgré des défis

    SENEGAL-EDUCATION / Lycée Charles-de-Gaulle de Saint-Louis : le cap de l’excellence maintenu malgré des défis

    Saint-Louis, 19 juil (APS) – Le lycée Charles-de-Gaulle de Saint-Louis, outre le défi de prodiguer un bon enseignement à ses élèves, doit aussi composer avec la situation sociale de certains parmi eux et sa position géographique qui le place au milieu de trois quartiers populeux, affirme son proviseur, Baba Noho, indiquant que malgré ces facteurs, l’établissement scolaire a réussi à garder le cap de l’excellence.

    Charles-de-Gaulle fait partie des lycées historiques du pays dont le président de la République, Macky Sall, avait annoncé la réhabilitation lors de son discours à la nation du 31 décembre dernier. Il est logé entre les quartiers densement peuplés  de Pikine, Diamaguene et HLM, une situation géographique qui le confronte à des défis d’ordre sécuritaire.

    Il est le seul établissement public secondaire d’enseignement général de cette envergure situé en dehors de l’île de Saint-Louis. En raison du fait qu’il est entouré de quartiers très peuplés, il accueille un nombre élevé d’élèves.

    Au total, ils sont 2865 à fréquenter ses 54 classes, précise le proviseur. Certaines années, le lycée accueille même jusqu’à 3000 élèves.

    Parmi ces élèves, beaucoup viennent de classes sociales défavorisées et sont de ce fait exemptés des frais d’inscription, signale Baba Noho. Plus d’une centaine d’élèves sont selon lui dans cette situation. A cause de cet état, le lycée a mis en place un Observatoire à la vulnérabilité et à la déperdition scolaire (OVDS). Son objectif est de se pencher sur les ‘’cas sociaux sérieux’’, explique Baba Noho.

    Cette structure regroupe des professeurs chargés de veiller sur le cas de ces enfants défavorisés et de les accompagner grâce à un budget mis à sa disposition par le lycée.

    L’éducation inclusive est comme qui dirait une marque de fabrique de Charles -de -Gaulle qui, naturellement, accueille des élèves vivant avec un handicap.

     »Nous avons un élève aveugle et nous collaborons avec l’école Boly Diaw où le matériel de braille existe pour transcrire ses devoirs », signale M. Noho. Il donne aussi l’exemple d’un autre élève handicapé physique à qui le lycée avait alloué une bourse tandis que ses accompagnants étaient exemptés de frais d’inscription.

     »Nous le faisons pour les maintenir dans le système et heureusement que ce dernier [l’élève vivant avec un handicap physique], qui avait reçu une chaise roulante de la part du lycée, a réussi son baccalauréat et a été orienté à l’Université virtuelle. Il n’a plus besoin d’effectuer le déplacement pour ses cours », déclare, soulagé, le proviseur.

    Il confie qu’il est arrivé au lycée de débourser 350 000 francs CFA pour permettre à un de ses pensionnaires blessé en cours d’éducation physique et sportive de faire face à ses soins.  »Nous le faisons sans attendre l’assurance, et après, nous régularisons », explique-t-il.

    Pour les activités physiques et sportives, les élèves du lycée Charles-de-Gaulle doivent partager leur salle de sport avec quasiment tous les élèves des établissements publics et privés qui n’en disposent pas.

     »Ces derniers se disputent avec nous notre salle de sport », déclare-t-il.  Outre les élèves des autres établissements scolaires, beaucoup de talibés (élèves des écoles coraniques) squattent le terrain du lycée pour jouer au football ou s’adonner à d’autres activités sportives en milieu d’après-midi.

    Une situation liée sans doute au fait que le lycée Charles-de-Gaulle  n’impose pas le port de tenues scolaires à ses élèves, du fait de la situation sociale difficile de certains parents. Aussi ses responsables sont-ils dans l’impossibilité de contrôler l’identité de ceux qui fréquentent les lieux.

     »Nous avons quand-même quatre gardiens qui tentent tant bien que mal de contrôler les entrées de jour comme de nuit », explique-t-il.

     »Le port de la tenue aurait pu nous aider à identifier les élèves, mais nous ne pouvons l’exiger aux parents qui refusent de payer », se désole-t-il. Il espère un changement avec le programme de confection de tenues scolaires annoncé par le gouvernement.

    Les anciens de Charles de Gaulle à la rescousse

    Les anciens du lycée Charles de Gaulle organisés en plusieurs associations viennent souvent au chevet de leur ancien établissement, qu’ils ne cessent d’accompagner de diverse manière, a déclaré le proviseur du lycée Baba Noho.

     »Ils soutiennent notamment la fête de l’excellence en distribuant de nombreux prix et des ordinateurs », indique-t-il. Cette année par exemple, l’une des associations avait prévu d’effectuer une visite dans le lycée le 25 février en vue de voir quelle action mener en sa faveur.

    Les anciens de Charles de Gaulle ont constitué différentes associations dans le but de lui venir en aide. L’une d’elle a mis en place un groupe Whatshapp de 293 membres, indique M. Noho.

    Elles comptent parfois en leur sein des sommités intellectuelles devenues de hautes personnalités reconnues dans leur domaine d’évolution. Parmi eux, il y a le professer Mary Teuw Niane (ancien recteur et ancien ministre), Ousmane Ngom (avocat et ancien ministre), Mahammad Boun Abdallah Dionne (ancien Premier ministre, Bassouaré Diaby (ancien entraineur), Maham Diallo (juge), Abdoulaye Daouda Diallo (président du CESE, ancien ministre).

    Le lycée, construit en 1962, se trouve dans un état de vétusté avancé, selon M. Noho. Selon lui, le réseau d’assainissement est caractérisé par des problèmes de refoulement d’eau, alors que la plomberie et l’électricité sont défaillantes.

    Les murs présentent des problèmes d’étanchéité et les grilles métalliques des fenêtres sont rouillées et laissent entrer l’air au grand dam des élèves et de leurs professeurs.

    Le lycée Charles de Gaule doit par ailleurs faire face à chaque rentrée des classes à une forte inondation de ses locaux.  »L’entrée est transformée en bassin de rétention d’eau et les cours tardent toujours à démarrer influant ainsi sur le quantum horaire », dit-il.

    Culte de l’excellence

    Malgré cette situation un peu difficile, le lycée a réussi à maintenir l’excellence, selon son proviseur. L’année dernière, il a en effet enregistré un taux d’admission au baccalauréat de 60 pour cent, dépassant largement la moyenne nationale qui est de 40 pour cent.

    L’établissement scolaire selon son proviseur, s’est doté d’un comité d’excellence pour s’occuper de l’encadrement rapproché de ses élèves. Son budget a été revu à la hausse, passant de 500 000 à 1 500 000 francs CFA, signale M. Noho, préoccupé par le souci de trouver une université à ses pensionnaires qui viennent de décrocher le baccalauréat.

    Outre le Concours général, les élèves sont encouragés à tenter leur chance aux autres concours, en vue d’embrasser un métier pour s’insérer professionnellement. Aussi n’est-il pas étonnant de voir beaucoup parmi eux réussir ces dernières années dans de prestigieuses écoles du pays.

    Des séances d’explication sont organisées régulièrement avec les universités et les institutions de formation pour aider les élèves dans leur orientation, dit-il.

    Le lycée Charles de Gaulle organise une foire de l’orientation où des responsables d’écoles de formation et autres instituts rencontrent les élèves pour les informer sur ce qui les attend après le lycée, signale M. Noho.  »Oui pour une école d’excellence et une formation adéquate au marché de l’emploi. Etudier devient un projet d’emploi » était d’ailleurs le thème de la dernière édition de cette foire.

    Le but de la démarche est de les orienter en leur expliquant les opportunités qui s’offrent à eux, rappelle-t-il, estimant qu’avoir des compétences doit aider certains à être opérationnels deux ans après le baccalauréat.

    Selon son proviseur, le lycée Charles de Gaulle développe une politique d’orientation et de maintien dans les séries rares. Il regrette toutefois que  »les établissements privés viennent nous prendre nos élèves en classe de terminale ».

     »Ils prennent des produits finis pour aller obtenir des prix au concours général avec eux. Ces élèves font recourir à nos professeurs et viennent payer pour être encadrés ».

     »Il faut venir ici les mercredis et samedis, vous allez voir tous ces élèves des écoles privées défiler pour des cours de renforcement alors qu’avec nous ils les avaient gratuitement », ajoute M. Noho, dépité par cette situation.

     »Nous investissons dans nos élèves en désintéressant les professeurs symboliquement pour l’encadrement rapproché et ils viennent les prendre pour avoir des taux de réussite de 100 pourcent », dit-il.

    Leurs élèves ayant un niveau moyen, ils les inscrivent comme candidats libres pour gonfler leur taux, explique le proviseur de De Gaulle.

    AMD/ASG/SBS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / L’école Mbaye Mbaye ICS de Mboro confrontée à une baisse de ses effectifs

    SENEGAL-EDUCATION / L’école Mbaye Mbaye ICS de Mboro confrontée à une baisse de ses effectifs

    Mboro, 19 juil (APS) – L’école primaire Mbaye Mbaye ICS de Mboro (Thiès, ouest), se trouve confrontée à une baisse de ses effectifs qui menace la survie de cet établissement d’excellence, alerte son directeur, Thierno Birahim Ndao, conséquence des départs à la retraite et des démissions des parents cadres des Industries chimiques du Sénégal (ICS).

    L’école est construite en 1960 par la Compagnie sénégalaise des phosphates, dans la cité Mbaye Mbaye qui sert de résidences aux cadres des Industries chimiques du Sénégal (ICS).

    Babacar Samba est le premier sénégalais à enseigner dans cet établissement scolaire en 1980. Mamadou Sall, un inspecteur de l’enseignement avait été à son tour nommé coordonnateur avec comme objectif la  »’sénégalisation »’ de l’école.

    C’est dans ce cadre qu’il avait procédé au recrutement de beaucoup d’enseignants sortant des écoles normales régionales ou des CFPS, tous titulaires du Certificat d’aptitude pédagogique CAP et du Baccalauréat. Aujourd’hui encore, tous les enseignants sont titulaires du certificat CAP et bacheliers, pour entretenir la flamme de l’excellence.

    Mais de plus en plus, le directeur  Thierno Birahim Ndao nourrit quelques inquiétudes liées aux  faibles effectifs de l’école Mbaye Mbaye ICS. En 2021, il y avait 7 garçons, l’année dernière 3 et en 2023 ils ne sont que quatre, a déploré M. Ndao.

    Ces effectifs ne  permettent plus d’envoyer beaucoup de candidats au concours d’entrée au Prytanée de Saint-Louis, une école militaire d’excellence dépendant du ministère des Forces armées, a-t-il dit.

    Si l’on en croit le directeur de l’école Mbaye Mbaye ICS, la baisse des effectifs touche quasiment toutes les classes de l’école. Il a notamment répertorié 11 élèves au CI, 6 au CP, 10 au CE1, 12 au CE2, 9 au CM1 et 10 au CM2, soit un total de 58 élèves pour tout le cycle.

    Pour la prochaine rentrée scolaire, a-t-il relevé, une classe a déjà perdu 40% de son effectif.

    Ces chiffres préoccupent les responsables de l’école. A ce rythme, c’est la survie de l’établissement qui est menacée faute d’élèves. Cette baisse des effectifs de l’établissement scolaire est liée  aux départs à la retraite et les démissions des parents qui sont des cadres des ICS reprises en avril 2008 par l’actionnaire indien (Iffco).

    Ce fleuron industriel, productrice de phosphates et d’acide phosphorique, avait pris l’option de construire des écoles dans les cités ou bases réservées à ses employés. Cette politique avait pour objectif d’inciter les parents à rester dans l’entreprise.

    En plus, ce cadre avait l’avantage d’offrir plus de sécurité à l’intégrité physique de l’enfant, un enseignement de qualité grâce à la proximité des enseignants mais surtout de leur choix.

                                                                    Une école d’excellence

    De 1984 à 2022, le score le plus faible  de l’école au CFEE (certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), tourne autour  de 89,47%. En 37 ans, l’école a obtenu plus de 30 fois 100% à cet examen et au concours à l’entrée en sixième.

    Mieux entre 1990 et 2000, 8 filles pensionnaires de l’école Mbaye Mbaye ICS ont réussi au concours d’entrée à l’école d’excellence Mariama Ba de Gorée. En revanche, depuis 2008, la performance n’est pas au rendez-vous, deux filles seulement ont pu réussir aux tests d’entrée à l’école Mariama Ba, en 2018 et 2021

    L’établissement a également remporté 3 fois la dictée PGL et autant de fois la dictée internationale. Pour la même période, 46 élèves ont réussi aux concours d’entrée aux écoles militaires préparatoires

    De grandes personnalités du Sénégal et  à l’étranger, dont Dr Marième Ngom, ont fréquenté cette école. Elle a grandi à Mboro où elle a étudié à l’école Mbaye-Mbaye puis au lycée Taïba ICS de cette commune de la région de Thiès.

    Après l’obtention du bac, elle débarque en France pour faire la prépa. Elle intègre  ensuite l’ENSEEIHT (École nationale supérieure d’électronique, d’électrotechnique, d’informatique, d’hydraulique et des télécommunications) à Toulouse. Elle décroche un diplôme d’ingénieur en informatique et mathématiques appliquées, mais également un master en informatique de l’Université de Toulouse.

    Passionnée des maths, Dr Ngom, l’ex élève  de Mbaye Mbaye fait un master dans ce domaine à Orsay avant de partir aux États-Unis pour un PhD. Une fois diplômée en 2019 sous la direction du Professeur David Nicholls, l’ex pensionnaire de l’école primaire de Mbaye Mbaye s’est mise depuis au Post doctorat à Argonne National laboratory.

    Deux frères de Marième Ngom ont  beaucoup marqué leur maître à l’école primaire de Mbaye Mbaye ICS. Mamadou Diégane et Latyr Ngom devenus enfants de troupe ont également leurs noms collés à l’histoire de l’établissement ils étaient brillants. Tous les deux ont obtenu leur bac au Prytanée militaire de Saint Louis.

    MKB/ASB/OID/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Saint-Louis affiche un taux de réussite de 48,93% au baccalauréat

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Saint-Louis affiche un taux de réussite de 48,93% au baccalauréat

    Saint-Louis, 19 juil (APS) – L’Académie de Saint-Louis affiche un taux de réussite de 48,93% au baccalauréat, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    Sur un effectif de 11583 candidats, 5512 ont réussi à l’examen. Le communiqué précisé que 2310 candidats ont été déclarés admis au premier tour et 3202 à l’issue des épreuves du deuxième groupe.

    Au total, 556 élèves ont obtenu une mention, selon ce communiqué non encore désagrégé de l’IA.

    AMD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Protocole d’accords de février 2022 : le G7 se félicite des engagements du gouvernement

    SENEGAL-EDUCATION / Protocole d’accords de février 2022 : le G7 se félicite des engagements du gouvernement

    Dakar, 18 juil (APS) – Le G7, une alliance de syndicats du secteur de l’éducation et de la formation, s’est réjoui, mardi, du niveau d’engagement du gouvernement dans les revendications contenues dans son protocole d’accord du 26 février 2022.

    ‘’La partie gouvernementale, à travers le ministère de la Fonction publique, s’est fortement engagée et nous nous en réjouissons en attendant la mise en œuvre de ces engagements’’, a déclaré, au nom du G7, le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal, Amidou Diédhiou.

    Globalement, la rencontre a permis, a-t-il dit, de résoudre des problèmes, ce dont il se réjouit au nom du regroupement de syndicats.

    Selon M. Diédhiou, d’importantes et fortes mesures ont été prises lors de la rencontre, qui était ‘’attendue depuis un an’’. Le gouvernement a pris des engagements relatifs à la question des décisionnaires et aux prêts de la direction de la monnaie et du crédit, pour les travailleurs du secteur de l’éducation et de la formation.

    Concernant les décisionnaires, Amidou Diédhiou annonce que les deux parties se retrouveront ‘’la semaine prochaine’’.

    Il juge que ‘’ces décisionnaires vivent aujourd’hui une situation que tout le monde peut estimer très préoccupante’’.

    Le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, Gallo Ba, a souligné, pour sa part, que ‘’l’essentiel des points d’accord contenus dans le protocole du 26 février 2022 ont été matérialisés, notamment ceux portant sur les aspects financiers, les point en rapport avec la revalorisation salariale surtout’’.

    ‘’Il y a aussi des sujets qui ont été ajoutés à l’ordre du jour, dont le traitement des assiettes foncières, qui relève du ministère de l’Urbanisme, lequel sera saisi, pour permettre aux syndicats d’accéder aux terrains qui leur ont été promis’’, a précisé le ministre.

    ‘’Le président de la République nous a demandé de faire en sorte que les accords signés avec les parties syndicales soient respectés pour une année scolaire 2023-2024 apaisée’’, a-t-il assuré.

    AFD/ASG/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Ziguinchor : les étudiants de l’UASZ réclament l’achèvement des chantiers des amphithéâtres

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Ziguinchor : les étudiants de l’UASZ réclament l’achèvement des chantiers des amphithéâtres

    Ziguinchor, 17 juil (APS) – Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud) ont organisé une marche, lundi, le macadam, sur la route principale menant à cet établissement d’enseignement supérieur pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, a constaté l’APS.

    « Nous avons décidé d’un blocage total des cours pour réclamer l’achèvement des chantiers des amphithéâtres, à l’arrêt depuis 2015 », a dit le coordonnateur des étudiants de l’UASZ, Seydou Sow entouré de ses camarades, au cours d’un rassemblement.

    « Nous sommes sortis dans la rue pour manifester notre mécontentement. Nous exigeons l’achèvement des travaux de nos douze amphithéâtres de 150 places « , a t-il ajouté, avant d’annoncer  »une grève d’une semaine renouvelable ».

    Après avoir occupé la route principale menant à l’UASZ, les étudiants ont finalement été dispersés par les forces de l’ordre.

    MNF/AB/OID