Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / Les élèves invités à faire usage utile du téléphone portable et de l’Internet

    SENEGAL-EDUCATION-TIC / Les élèves invités à faire usage utile du téléphone portable et de l’Internet

     Kaolack, 24 juin (APS) – Les élèves doivent être amenés à faire un usage utile du téléphone portable, du numérique et de l’Internet pour améliorer leurs résultats scolaires, acquérir le savoir et en faire profiter leurs communautés, a plaidé le professeur de lettres Abdoulaye Racine Senghor.

    « Utilisez le téléphone portable, le numérique et l’Internet pour être d’excellents élèves », a-t-il lancé à l’assistance, vendredi, lors d’une cérémonie de remise de bourses scolaires aux dix meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack (centre), à l’initiative du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

    « Nous attendons de vous d’acquérir du savoir, car acquérir du savoir et pouvoir le reconvertir, le réinvestir pour vous-mêmes, pour vos familles et pour vos sociétés », a-t-il dit à l’endroit des apprenants, en leur demandant de diminuer l’utilisation du téléphone portable et des réseaux sociaux « pour commenter n’importe quoi ».

    Abdoulaye Racine Senghor, qui a occupé plusieurs fonctions officielles dont celle de directeur de l’Enseignement moyen et secondaire général, recommande plutôt aux élèves d’éviter de se distraire et de se « laisser entrainer » à travers l’usage du téléphone et des réseaux sociaux.

    Il note qu’avec le téléphone portable, les élèves d’aujourd’hui accèdent plus facilement à l’Internet et aux outils modernes de communication représentés par le numérique et le digital. De sorte que « chaque téléphone portable des élèves est une bibliothèque ».

    « Il faudrait que vous diminuiez l’utilisation du téléphone comme moyen de jouer », a lancé cet ancien pensionnaire du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, qui fut secrétaire exécutif du Projet ARCHES, qui porte sur l’harmonisation des enseignements secondaires dans les pays francophones d’Afrique.

    Les téléphones à la portée des enfants, « pour l’essentiel des smartphones, ne doivent pas servir à se photographier […] », ni « à s’envoyer des messages photographiques ou des vidéos », a-t-il insisté.

    Il rappelle que de son temps, les conditions n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui, ajoutant que certains élèves parcouraient jusqu’à « cinq kilomètres pour rallier leur école », matin et soir. « Ce qui n’est plus le cas pour les élèves d’aujourd’hui ».

    « Aujourd’hui plus qu’hier, les élèves ont les moyens d’être excellents. Ils ont aujourd’hui, plus qu’hier, les moyens de réussir, mais de vraiment réussir. Quand on était à l’école, beaucoup d’entre nous n’avaient pas l’électricité, ils travaillaient à la lumière de la bougie ou de la lampe tempête, et ceux qui étaient à côté d’un poteau de lampe électrique pouvaient y aller étudier », a souligné M. Senghor, auteur de deux recueils de poésie et de nombreux manuels de français pour lycées et collèges.

    « Il ne s’agit pas simplement, pour les élèves, d’avoir la moyenne ou de passer en classe supérieure, il s’agit d’être excellent, d’occuper les meilleures places et de permettre ainsi à leurs parents, à leur nation et à leur pays d’être fiers d’eux », a insisté l’actuel président du conseil d’administration du Musée des civilisations noires (MCN), de Dakar.

    Il a donné en exemple les joueurs de l’équipe nationale de football, qui ont battu (4-2) le Brésil, mardi dernier, en match amical international, « quelque chose de très important, par ce que les joueurs de cette équipe cherchent toujours à être excellents et font tout pour être parmi les meilleurs. Et pour ça, ils battent les meilleurs et battent la meilleure équipe du monde », a souligné Racine Senghor.

    Suivant le modèle représenté par les Lions du football, « chaque élève doit se considérer comme un Sadio Mané dans le domaine de l’école et gagner chaque jour des points de plus ». De cette manière, tous les élèves seront « de grands lions et le Sénégal remportera toutes les coupes », dit-il.

    ADE/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour la mise en place d’un fonds de solidarité scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Plaidoyer pour la mise en place d’un fonds de solidarité scolaire

    Kaolack, 24 juin (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, préconise la mise en place d’un fonds de solidarité scolaire pour appuyer le système éducatif sénégalais.

    M. Sow, qui remettait vendredi des bourses scolaires aux dix meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack (centre), a invité « les cadres supérieurs » et « les politiques à développer une politique de partage et de promotion de l’excellence avec leurs écoles ».

    Aussi appelle-t-il « tous les alumnis » et « tous ceux qui sont diplômés de l’école sénégalaise, qui gagnent leur vie dans le privé ou dans le public », à « créer ensemble un fonds de solidarité de l’école sénégalaise ».

    Il propose qu’un groupe de volontaires puisse d’ores et déjà lancer cette initiative, pour que sur la base d’une souscription volontaire, chaque fonctionnaire et chaque salarié du privé puisse accepter de céder deux mille, trois mille, cinq mille, dix mille ou vingt mille francs CFA de son salaire au profit de l’école sénégalaise.

    « Si on arrive à mettre en place ce fonds, on va collecter des milliards et des milliards de francs CFA. Ce fonds peut être administré sous la supervision du gouvernement, parce qu’il est privé, et après servir de moyen de financement de plusieurs milliers de bourses scolaires pour les meilleurs, en complément de l’action extraordinaire [des pouvoirs publics] pour l’école sénégalaise », a indiqué le ministre de la Culture.

    Ce fonds pourrait contribuer à la construction et l’équipement de lycées et même d’universités, a-t-il dit, ajoutant : « C’est cette complémentarité entre l’effort de l’État et celui des citoyens qui pourra davantage faire rayonner notre école, qui est bonne, avec des enseignants et des élèves qui sont bons, si on prend en compte les conditions de travail, de formation et les résultats obtenus ».

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique prône parallèlement la promotion de l’excellence pour lutter contre les violences dans les écoles et universités.

    « Pour mettre un terme aux violences dans les écoles et les universités, la meilleure solution, c’est de promouvoir l’excellence, de revenir à l’excellence pour que la sphère du lycée ne soit pas celui qui s’illustre par la violence et le comportement inconvenant, mais celui qui est le plus brillant », a-t-il soutenu.

    « Nous devons avoir un pacte de paix et de solidarité pour l’école […] », et pour ce faire, « il faut compter sur les enseignants, qui ne font pas qu’enseigner, mais qui formatent des personnalités. À chacun d’entre nous de marquer ses élèves et ses étudiants », a-t-il lancé.

    ADE/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSES / Kaolack : Aliou Sow offre des bourses scolaires aux dix des meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye

    SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSES / Kaolack : Aliou Sow offre des bourses scolaires aux dix des meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye

    Kaolack, 23 juin (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a offert vendredi des bourses scolaires aux dix meilleurs élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack (centre) pour récompenser l’excellence et créer l’émulation de cet établissement où il a été pensionnaire, a constaté l’APS.

    En compagnie des autorités administratives, politiques, paramilitaires, académiques et culturelles dont l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, El Hadji Malick Sémou Diouf, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, entre autres, il leur a remis une enveloppe 3,6 millions de francs CFA.

    Il s’agit de huit bourses de vingt-cinq mille francs CFA par mois et par récipiendaires pendant un an, soit trois-cent mille francs CFA par élève, et deux bourses de cinquante-mille francs CFA par mois et pour toute l’année, destinées aux deux meilleurs élèves en anglais, soit six-cent pour chacun des deux élèves.

    Le ministre de la Culture a également promis au gouvernement scolaire du lycée Valdiodio Ndiaye, une subvention de 1 million de francs CFA.

    ‘’Le besoin Valdiodio Ndiaye a besoin, certes, d’être réhabilité et accompagné afin d’améliorer le cadre de vie et les résultats scolaires. Mais, monsieur le ministre, votre retour bercail parmi tant d’autres, mérite d’être salué car vos intentions, vos idées novatrices, vos interventions allant dans le sens d’améliorer les performances des élèves et e cadre de vie de notre lycée en sont une parfaite illustration’’, a déclaré le proviseur de cet établissement scolaire.

    Selon Birame Faye, pour qui Aliou Sow a montré, à travers son ‘’beau geste’’, son engagement social au bénéfice de l’excellence, ces bourses scolaires octroyées aux meilleurs élèves vont ‘’certainement’’ les aider à améliorer leur niveau de vie, à booster leurs performances et à créer une ‘’saine émulation’’ au sein de l’établissement.

    Le secrétaire du gouvernement scolaire de ce lycée de la capitale du Saloum en charge de la communication, Baye Pathé Sy, qui a porté la parole de ses pairs, a souligné le cursus ‘’élogieux et exemplaire à plus d’un titre’’ de leur donateur qui, après avoir fréquenté le Collège d’enseignement secondaire (CEM) de Kaznack devenu CEM Moustapha Ndiaye de Kaolack, a été orienté au lycée Valdiodio Ndiaye de la même ville où il s’est illustré de par ses performances scolaires et son leadership.

    ‘’Monsieur le ministre, notre lycée, le vôtre, s’est classé, cette année, à la sixième place au niveau national lors d’un concours d’inter-club scientifique associé aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et cela, sans laboratoires et ordinateurs fonctionnels encore moins de salle informatique’’, a relevé le porte-parole du gouvernement scolaire de ce lycée.

    ‘’Imaginez donc ce dont nous serions capables si nous étions dans de bonnes conditions ! L’excellence est présente dans ce lycée et ces élèves aujourd’hui récompensés en sont la preuve. Ce sont seulement les conditions qui nous manquent’’, a-t-il plaidé.

    Baye Pathé Sy a rappelé aux bénéficiaires de ces bourses que celles-ci sont une opportunité qui leur est donnée et qu’il est de leur devoir de les utiliser à bon escient et de donner le meilleur d’eux-mêmes, en travaillant assidument et en poursuivant leurs rêves, Leur passion.

    Pour le ministre Aliou Sow, ‘’heureux’’ de se retrouver dans ce temple du savoir où il a fait ses humanités, pour célébrer l’excellence, c’est le comportement de ces élèves, leurs perspectives et la qualité de leur interrelation, entre autres formes de manifestations, ‘’la meilleure de l’école sénégalaise’’, qui doit être vécu au quotidien, suscité et promouvoir.

    ‘’Le président de la République, Macky Sall, a demandé à l’ensemble de son gouvernement de susciter et d’encourager partout l’excellence, et de prendre conscience du fait que la vie associative scolaire est un creuset de formation pour futurs leaders’’, a relevé M. Sow, pour justifier son geste.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-RECHERCHE / Vers la mise en place d’une plateforme nationale des thèses et mémoires (ministre)

    SENEGAL-RECHERCHE / Vers la mise en place d’une plateforme nationale des thèses et mémoires (ministre)

    Diamniadio, 23 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a procédé, vendredi à Diamniadio, à la validation technique d’un projet, avec l’objectif d’aboutir à la mise en place d’une plateforme nationale des thèses et mémoires soutenus au Sénégal, dans les universités et instituts de recherche.

    Une plateforme nationale des thèses et mémoires a été validée pour centraliser le dépôt sur une seule interface numérique de tous les travaux de mémoire et de thèses de telle sorte que partout où l’on se trouve, on puisse accéder aux informations sur les sujets, les contenus et autres, a expliqué le directeur du Centre national de documentation scientifique et technique (CNDST), Bernard Dione.

    Il s’agissait ainsi pour les techniciens de présenter et d’évaluer au cours d’un atelier de deux jours, les résultats du travail effectué pendant neuf mois aux fin de validation par la tutelle, a-t-il expliqué.

    La plateforme va permettre d’avoir une ‘’vue globale sur l’état de la recherche au Sénégal, les travaux déjà soutenus, ceux en cours, les jurys de soutenance, les universités et écoles doctorales, entre autres informations’’, a expliqué Bernard Dione.

    Il a précisé que ‘’la plateforme va fonctionner avec des administrateurs désignés au niveau des bibliothèques universitaires et des écoles doctorales’’.

    Lorsqu’un étudiant prend un sujet, il est enregistré avec l’attribution d’un numéro national qui permet de suivre l’évolution des travaux à partir de cette date et de suivre le taux d’achèvement des thèses et mémoires, selon Bernard Dione.

    ‘’Quand l’étudiant ou le chercheur termine sa thèse et la dépose, le jury de soutenance est mentionné, le texte intégral de la thèse disponible sur la plateforme donnant ainsi la possibilité de le consulter mais aussi d’accéder à la bibliométrie’’, a-t-il souligné.

    La plateforme a été mise en ligne et testée à deux reprises, mais l’accès au public n’est pas encore effectif. Pour Bernard Dione, la mise en ligne va dépendre du calendrier du MESRI qui donnera l’autorisation au CNDST, qui porte le projet.

    Présent jeudi lors de l’ouverture de la rencontre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moussa Baldé, a relevé que ‘’ce projet va rendre les thèses et mémoires plus accessibles’’.

    ‘’C’est un pas très important. Il faut dire que des universités avaient déjà leurs plateformes. Ce projet va mettre en place une plateforme nationale qui va permettre de voir partout au Sénégal tout ce qui est thèses et mémoires’’, a-t-il dit dans un discours transmis à l’APS.

    L’idée est ‘’d’avancer sur les questions liées à la publication de thèses ou mémoires au Sénégal avec une nette visibilité de l’état de la recherche, les sujets, les contenus et autres informations utiles sur une seule plateforme’’, a-t-il insisté.

    ADL/ASG/MTN

  • Saint-Louis : Mafall Der nommé inspecteur d’académie intérimaire (officiel)

    Saint-Louis : Mafall Der nommé inspecteur d’académie intérimaire (officiel)

    Saint-Louis, 23 juin (APS) -L’inspecteur de l’enseignement élémentaire Mafall Der a été nommé vendredi comme inspecteur d’académie (IA) par intérim de la région de Saint-Louis (nord), a appris l’APS du Ministère de l’Euducation nationale.

    M. Der remplace Adjara Diagne Sy appelée à faire valoir ses droits à la retraite, a précisé le document.

    Le nouvel inspecteur d’académie par intérim, était jusqu’ici le secrétaire général de l’IA de Saint-Louis.

    AMD/MTN

  • AFRIQUE-SENEGAL-RECHERCHE / Le continent dans le besoin d’une masse plus importante de chercheurs (experts)

    AFRIQUE-SENEGAL-RECHERCHE / Le continent dans le besoin d’une masse plus importante de chercheurs (experts)

    Dakar, 23 juin (APS) – Le continent africain ne peut compter que sur une faible masse de chercheurs pour mener des études d’impact pouvant répondre aux aspirations des populations africaines, a regretté, vendredi, à Dakar, le directeur de l’African Population and Health Reaserch Center (APHRC), Cheikh Faye.

    « La dernière étude que nous avons menée fait état de 100 à 120 chercheurs pour un million d’habitants, alors que les pays développés sont à 3.000 voire 4.000 chercheurs pour un million d’habitants », a-t-il déclaré en marge d’un panel portant sur le thème : « Développement et décolonisation de la recherche dans le contexte francophone. »

    « On peine à mettre 1% de nos budgets dans la recherche. Dans ces conditions, comment allons-nous mettre nos jeunes dans la recherche ? », s’est-il interrogé, en soulignant que les ressources financières dédiées à la recherche en Afrique « sont cadrées et difficiles d’accès ».

    L’Afrique a besoin d’une « masse critique de chercheurs » pour répondre aux aspirations de ses populations, et pour y arriver, il est nécessaire de « briser les barrières linguistiques », a plaidé le responsable de l’African Population and Health Reaserch Center.

    Il note qu’à ce sujet, trois points ont été mis en exergue, dont « l’absence de culture de la demande à faire des recherches », ajoutant que dans la plupart des cas, ce sont les pouvoirs publics qui « font la demande et qui définissent un agenda ».

    « Le deuxième point, c’est la création d’un environnement propice à la recherche. Une chose est de parler de l’Afrique, mais il faut que ce soit fait par des Africains », a dit M. Faye, avant de pointer le troisième point, qui concerne le mécanisme de la gouvernance. « Il faut, dit-il, des mécanismes qui puissent garantir la qualité de la recherche et le respect des procédures d’éthique et les standards ».

    De l’avis du chercheur sénégalais Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, « il est important d’avoir une masse critique de chercheurs de qualité ». Sinon, « il sera très difficile de faire de la recherche ».

    Il déplore une démarche « hyper élitiste » des universités africaines dans la publication des résultats de leurs recherches. « C’est rare même de voir certaines publications », a relevé M. Niane, mathématicien de formation et ancien recteur de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, la deuxième université publique sénégalaise.

    S’y ajoute que « le nombre de publications est faible par rapport à la possibilité de publier. Ce qui affaiblit les pays francophones ». De même juge-t-il « capital » le choix des thèmes de recherche. « Cela fait partie de la décolonisation. Il faut des thèmes qui nous mettent au cœur de la science », a insisté Mary Teuw Niane.

    « On choisit souvent des thèmes périphériques à la science », note-t-il par ailleurs, avant de proposer aux chercheurs d’orienter leurs travaux vers « des questions de fond, comme la biologie moléculaire, le numérique », etc.

    Le mathématicien sénégalais considère qu’il est « important de ne pas être absent des grands enjeux comme les changements climatiques ou l’érosion côtière qui impactent la vie de nos citoyens ». « On ne peut pas faire de la recherche en s’enfermant entre Africains. Il faut qu’on accepte entre médiocres de s’autoévaluer », a-t-il plaidé.

    « C’est dans ce type de relations qu’on pourra développer la recherche et par ricochet nos pays », a fait valoir Mary Teuw Niane. Il a en outre invité les États africains à motiver davantage les chercheurs pour limiter la fuite des cerveaux et leur permettre de se mettre au service de leurs pays.

    NSS/BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-FORMATION-INSERTION / 126 apprenants des écoles coraniques formés sur les métiers de la plomberie et des systèmes d’irrigation

    SENEGAL-FORMATION-INSERTION / 126 apprenants des écoles coraniques formés sur les métiers de la plomberie et des systèmes d’irrigation

    Dakar, 22 juin (APS) – Quelque 126 jeunes issus de l’enseignement coranique traditionnel, communément appelé daara, ont reçu, jeudi, des diplômes de qualifications portant sur la plomberie, l’installation et la maintenance des systèmes d’irrigation, dans le cadre d’un programme dénommé +Un talibé, un métier+, a constaté l’APS.

    Ces bénéficiaires ont pris part à un  »programme spécifique destiné aux sortants des Daara », à l’initiative du Fonds de formation professionnelle et technique (3 FPT), en collaboration avec la Fondation Thierno Ahmad Barro et la Fédération nationale des associations des écoles coraniques du Sénégal. L’ONG Enda Graf Sahel a aussi contribué à ce programme intitulé +Un talibé, un métier+, a-t-on appris des initiateurs.

     »Lorsque nous avions fait le choix de financer le programme +Un talibé, un métier+ notre joie la plus profonde était d’offrir à tous ces jeunes les qualifications nécessaires en vue d’augmenter leurs opportunités d’employabilité », a déclaré la directrice générale du 3FPT, Sophie Diallo.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise des diplômes de formation notamment en plomberie, en installation et maintenance des systèmes d’irrigation, elle a assuré que cette  »formation spécifique cadre parfaitement avec les missions et les orientations assignées au 3 FPT (…), en matière de développement du capital humain ».

     »C’est l’Etat du Sénégal qui compte, désormais, 126 compatriotes de plus formés et prêts à intégrer le marché de l’emploi, forts de leur qualification en plomberie, en installation et maintenance des systèmes d’irrigation’’, s’est-elle félicitée.

    Selon sa directrice générale,  »cette présence permanente aux côtés de tous les jeunes, illustre l’exigence d’inclusion sociale qui caractérise les interventions du 3FPT ».

    SG/SMD/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : déroulement « satisfaisant » des examens du CFEE et de l’entrée en sixième (IEF)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Kaolack : déroulement « satisfaisant » des examens du CFEE et de l’entrée en sixième (IEF)

    Kaolack, 21 juin (APS) –Le déroulement de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du concours de l’entrée en sixième a été « satisfaisant » dans la commune de Kaolack (centre), a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Souleymane Diop.

    « Partout l’examen se déroule normalement. Nous venons de finir la visite de quelques centres et le constat est, pour le moment, satisfaisant. Nous avons trouvé sur place les candidats et nous avons noté un taux très satisfaisant de présence », a relevé M. Diop.

    L’IEF de Kaolack, en compagnie des autorités territoriales et des représentants de l’Union des comités de gestion des écoles (UCGE), entre autres acteurs de l’éducation, procédait à la visite traditionnelle de quelques centres d’examen dans le territoire communal.

    Le président de l’Union des comités de gestion des écolesles Mamour Gueye n’a pas manqué de magnifier l’implication des autorités académiques et les enseignants « grâce à qui nous avons constaté un bon déroulement des épreuves ».

    Pour cette année, l’IEF de Kaolack a présenté cinq candidats vivant avec un handicap au CFEE, a signalé Souleymane Diop. Un « dispositif particulier » a été mis en place pour leur permettre de composer dans les mêmes conditions que leurs camarades valides, a salué Souleymane Diop.

    « Nous faisons partie des académies qui expérimentent la prise en charge de cette catégorie. Donc, il y’a un dispositif particulier pour eux pendant l’année scolaire et pendant l’examen. Et ils composent au même titre que les autres. Ils ont les mêmes chances », a souligné l’IEF de Kaolack.

    La différence, c’est que ces élèves vivaant avec un handicap visuel  écrivent en braille rendu possible par un dispositif spécifique mis en place pour le décryptage et la correction, a expliqué Souleymane Diop.

    « Aucune faveur ne leur est accordée. S’ils réussissent, ils réussissent grâce à leur mérite personnel », a-t-il ajouté.

    Pour cette année, la commune de Kaolack présente 5 424 candidats dont 3177 filles et 2247 garçons répartis dans 38 centres.

    L’Inspecteur d’éducation et de formation du département de Kaolack a fait valoir que sa circonscription académique projette d’obtenir un taux de réussite de 80% car  »nos ambitions sont revues à la hausse ».

    ADE/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN-CONSTAT / CFEE et entrée en sixième : les examens se poursuivent « sans problème majeur » à Ziguinchor (IEF)

    SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN-CONSTAT / CFEE et entrée en sixième : les examens se poursuivent « sans problème majeur » à Ziguinchor (IEF)

    Ziguinchor, 21 juin (APS) – Les épreuves de l’examen pour l’obtention du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième, débutées ce mercredi sur toute l’étendue du territoire national, se poursuivent sans « problème majeur » à Ziguinchor (sud), affirme l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de ce département, Ibrahima Khalil Sakho.

    « Suite aux événements malheureux que Ziguinchor a eu à connaître », relativement aux violences faisant suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour  »corruption de la jeunesse », « il n’y a eu aucun problème majeur dans les différents centres d’examen de Ziguinchor », a assuré l’IEF de Ziguinchor.

    Il s’adressait à des journalistes, au terme d’une visite de cinq centres d’examen de Ziguinchor, en présence de différents acteurs de l’éducation.

    Quelque 15.799 candidats répartis dans 143 centres sont inscrits pour l’obtention du CFEE et l’entrée en sixième dans la région de Ziguinchor (sud), selon l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye.

    Ces statistiques rendent compte d’une baisse du nombre de candidats, en comparaison de l’année dernière, 16.207 candidats étaient inscrits pour l’obtention du CFEE et l’entrée en sixième dans la région, selon l’inspecteur d’académie.

    MNF/BK/ASG

     

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / A Kaffrine, les épreuves du CFEE se déroulent « en toute sérénité » (préfet)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / A Kaffrine, les épreuves du CFEE se déroulent « en toute sérénité » (préfet)

    Kaffrine, 21 juin (APS) – Les épreuves de l’examen pour l’obtention du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en sixième se déroulent normalement, « en toute sérénité » dans les 17 centres du département de Kaffrine (centre-ouest), a assuré le préfet Moustapha Diaw.

    « Nous avons fait le tour des centres, mais comme on l’a vu, toutes les épreuves se déroulent en toute sérénité. Le personnel est sur place, comme les élèves », a-t-il déclaré à la fin de la traditionnelle visite des autorités administratives et éducatives dans quelques écoles.

    « C’est extrêmement important que les enfants sentent la sérénité pour pouvoir véritablement faire face à ces épreuves-là, car le Certificat de fin d’études élémentaires est important pour l’élève », a-t-il dit.

    Le chef de l’exécutif départemental s’est félicité du bon suivi des recommandations issues du comité départemental de développement.

    Pour l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Kaffrine, Doudou Fofana, la circonscription de Kaffrine compte 17 centres, 120 écoles de classes de cours moyens (CM2).

    « Au total, nous avons 2628 candidats, dont 1565 filles et 1063 garçons candidats pour cette année, avec huit centres d’examen dans la commune de Kaffrine, trois centres d’examen dans l’arrondissement de Gniby et six centres dans l’arrondissement de Katakel », a-t-il détaillé.

    CTS/BK/ASG