Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : un taux de déperdition scolaire de 10% chez les filles en 2024 

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : un taux de déperdition scolaire de 10% chez les filles en 2024 

    Ziguinchor, 9 jan (APS) – L’Inspection d’académie de Ziguinchor (sud) a enregistré, en 2024, un taux de déperdition scolaire de l’ordre de 10% chez les filles, a t-on appris, jeudi, de la chargée du Genre, Siga Diouf Fall.

    « L’IA de Ziguinchor a connu, en 2024, un taux de déperdition scolaire de l’ordre de 10% chez les filles », a déploré la chargée du Genre à l’Inspection d’académie, Siga Diouf Fall, dans un entretien avec l’APS.

    A  Ziguinchor, a t-elle souligné,  »l’éducation des filles est souvent freinée par la problématique des grossesses et mariages précoces mais aussi par les nombreux cas de violences faites à ces filles en milieu scolaire ».

    « Cette contrainte empêche aux filles de laisser entrevoir leur talent et tout leur potentiel », a-t-elle encore regretté.

    Cependant dit-elle, « à Ziguinchor, nous nous réjouissons véritablement des avancées notoires dans le domaine de l’éducation des filles ».

    Elle estime que le combat actuel,  »c’est le maintien et la réussite des filles à l’école ».

     »Il y a une nécessité de développer des stratégies efficaces visant à écarter du chemin des filles, tous ces fléaux qui menacent leur carrière », a souligné Siga Diouf Fall.

    Elle a fait observer que la synergie d’actions entre les différents acteurs et partenaires ont permis à l’Inspection d’académie de Ziguinchor de dépasser le cap de la scolarisation.

    Toutefois,  »il nous faut encore lutter contre les grossesses, les mariages d’enfants et les violences en milieu scolaire pour davantage maintenir les filles à l’école », a invité Mme Fall, estimant que l’heure a sonné pour orienter les filles vers les filières scientifiques et techniques.

    Elle se réjouit « du dispositif inclusif déjà mis en place dans l’académie de Ziguinchor aux fins de trouver une solution définitive à l’équation du maintien des filles à l’école ».

    Siga Diouf Fall a rappelé qu’à Ziguinchor des cellules genre sont implantées dans chaque établissement, de l’élémentaire au secondaire.

    A l’IA de Ziguinchor, le Réseau des femmes enseignantes œuvre, à travers son plan d’actions annuel, à développer des stratégies pour la réussite des filles à l’école, a t-elle salué.

    MNF/OID

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / Modernisation des daaras : 145 dossiers reçus à Saint-Louis

    SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / Modernisation des daaras : 145 dossiers reçus à Saint-Louis

    Saint-Louis, 8 jan (APS) – Quelque 145 daaras (écoles coraniques) ont déposé des dossiers pour bénéficier du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE) dans la région de Saint-louis , a déclaré, mercredi, Bamba Gueye, chargé du suivi évaluation du projet destiné à moderniser l’enseignement dans ce secteur.

    M. Guèye a souligné que sur ce nombre, seuls les 122 ont respecté les critères. Un tirage devra déterminer les bénéficiaires.

    Bamba Gueye s’exprimait en marge d’un atelier relatif à la sélection dans les Inspections d’académies (IA) des daaras par tirage aléatoire. La rencontre s’est ouverte, ce mercredi, à Saint-Louis (nord), dans le cadre du PAPSE.

    Il a notamment assuré que ces daaras seront accompagnés à travers une aide alimentaire, une prise en charge sanitaire mais également la mise à disposition d’un enseignant qui va leur accompagner notamment en français et en mathématiques.

     »Cette rencontre est assez importante et elle clôture un processus assez long qui a débuté en 2023 avec le dépôt des candidatures des daaras au niveau de l’ensemble des IEF du Sénégal. Et donc, on a eu quand même à faire des visites de sites au niveau de ces daaras avec le recrutement d’un cabinet  »défis et stratégies » qui nous a accompagné dans ce processus », a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que  »c’est un projet qui est là pour accompagner les daaras dans le cadre de leur modernisation ».

     »Maintenant nous sommes dans la phase de sélection. Donc sur la base du rapport du cabinet, on doit sélectionner les daaras au niveau national et présentement au niveau de l’académie de Saint-Louis », a t-il poursuivi.

    M. Guèye est, entre autres, revenu sur les critères majeurs de sélection notamment l’existence physique du daara, la disposition d’un local pour le daara mais également des apprenants [talibés] au nombre d’au moins 40 personnes.

    Le Secrétaire général IEF de Saint-Louis, Papa Amadou Guèye a, de son côté, salué la tenue de cette rencontre mais également l’ouverture de l’offre éducative avec l’intégration des daaras.

    CGD/AMD/SKS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Thiès : l’école de Sinthiou Yoro Sadio veut s’équiper davantage pour de meilleurs enseignements

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Thiès : l’école de Sinthiou Yoro Sadio veut s’équiper davantage pour de meilleurs enseignements

    Thiès, 8 jan (APS) – L’école élémentaire de Sinthiou Yoro Sadio, une localité « semi-urbaine » située à la périphérie de la ville de Thiès (ouest), ambitionne de trouver des solutions au manque criant d’équipements auquel elle se trouve confrontée, en vue d’améliorer la qualité de ses enseignements.

    Le problème de matériel de reprographie, pour l’impression de masse des épreuves et autres supports pédagogiques, a notamment été au cœur des échanges entre le nouveau directeur de l’école, Yaya Diatta, et les parents d’élèves, mardi.

    Cette réunion de restitution fait suite à la participation de M. Diatta à un forum des acteurs scolaires à Fandène.

    Lors de ce forum, le Programme d’apprentissage des mathématiques à l’élémentaire (PAME), une initiative appuyée par la coopération japonaise, a été présenté aux parents.

    Ce programme propose des outils de simplification de l’apprentissage des mathématiques, matière qui constitue souvent le point faible des élèves au primaire.

    Ces supports incluent des livres, des vidéos à projeter en classe. D’où la nécessité d’un vidéoprojecteur.

    Il prévoit aussi le recrutement, par les comités de gestion d’écoles, d’au moins trois facilitateurs, pour encadrer les élèves en maths, trois jours de la semaine, en dehors des heures de cours, à l’aide d’un guide confectionné à cet effet.

    Vu l’insuffisance des ouvrages didactiques produits par le PAME, il a été prévu de pallier ce manque par la reprographie.

    L’un des engagements issus de ce forum a été d’appuyer la reprographie et de sensibiliser les parents à faire faire à leurs enfants des exercices à la maison.

    Selon le directeur, l’école de Sinthiou Yoro Sadio a besoin de matériel de reprographie, à savoir une imprimante et une photocopieuse neuve et de qualité.

    La photocopieuse, dont elle dispose, est « vieillissante » et tombe souvent en panne. « Le grand problème, c’est la reprographie », a insisté Yaya Diatta.

    Il a saisi l’occasion pour sensibiliser les parents, regroupés notamment au sein du comité de gestion de l’école (CGE), aux défis auxquels la structure scolaire est confrontée, pour améliorer ses enseignements et, par ricochet, ses résultats.

    Vu que le mode d’enseignement a changé, les appareils de reprographie sont devenus nécessaires pour une bonne qualité des apprentissages.

    Les enseignants ont parfois besoin d’imprimer des images à des fins pédagogiques.

    Toutes les écoles qui n’en ont pas, doivent aller jusqu’au centre-ville pour démultiplier les centaines de copies de leurs épreuves de composition, de test ou devoir.

    Ce qui coûte beaucoup d’argent, a noté M. Diatta.

    L’école a besoin d’un soutien matériel et moral

    Le maître de CM2, Mamadou Cissokho, dit avoir réclamé à chaque élève une somme forfaitaire de 2.000 FCFA, pour toute l’année, pour couvrir les frais de reprographie. Ce qui est loin de suffire.

    La sécurité est une autre préoccupation de l’école, qui a vu son portail arraché et une fenêtre endommagée, au retour des vacances de Noël. C’est que l’école n’a pas de vigile.

    L’école a besoin du « soutien matériel et moral » de la communauté, dont elle est l’émanation, a plaidé le chef d’établissement.

    Il a indiqué que plusieurs correspondances ont déjà été adressées à des personnalités, pour le moment sans grandes retombées.

    Le président du comité de gestion d’école, Idrissa Ba, a salué la tenue de cette rencontre, estimant qu’elle est au bénéfice exclusif des élèves et des parents.

    À l’image de plusieurs intervenants, il a vanté le travail abattu par l’équipe pédagogique qui mérite, pour cela, d’être soutenue.

    Il a exhorté les parents à s’impliquer davantage et de « ne pas tout attendre de l’État ».

    À l’issue de cette réunion, les parents, venus en grand nombre, se sont engagés à verser des contributions d’au minimum 1.000 FCFA, pour aider l’école à se doter de matériel de reprographie.

    Située non loin de la route conduisant à l’autoroute Ila Touba, l’école élémentaire de Sinthiou Yoro Sadio, naguère un village d’éleveurs peuls, a connu une urbanisation exponentielle ces dernières années.

    La population a explosé et de très belles constructions poussent comme des champignons.

    Cependant, même si l’école, créée en 2004, « grandit très vite, son rythme de transformation n’est pas proportionnel à celui du quartier qui l’abrite ».

    De plus en plus de populations viennent habiter le quartier, souhaitant y transférer leurs enfants, signale le chef d’établissement.

    Avec ses six classes pour un effectif de 273 élèves, l’école envisage de s’agrandir, pour recevoir la demande sans cesse croissante. Cette année, elle a dû refuser des transferts, faute de place, rapporte le directeur.

    L’école est « en haut du tableau » dans le département, avec 100 % de réussite à l’entrée en 6ᵉ et plus de 94% au CFEE, se réjouit-il.

    Même s’il dépend administrativement de la commune de Fandène, Sinthiou Yoro Sadio, devenu un sous-quartier de Keur Massamba Guèye, est, de fait, rattaché à Thiès. Il est à une dizaine de minutes de route du centre-ville.

    « Géographiquement, nous sommes de Thiès, il n’y a pas de raison que nous ne bénéficions pas des mêmes conditions d’études que les autres écoles de la ville. Nous avons de l’électricité, seuls les équipements nous font défaut’, dit Yaya Diatta, qui soutient que son établissement est une « école semi-urbaine » et non une « école de brousse ».

    Cette rencontre qui avait surtout ciblé les parents de candidats au CFEE et à l’entrée en 6ᵉ, avait aussi abordé les questions d’état civil et d’encadrement à la maison.

    Selon Yaya Diatta, le nombre de candidats sans pièce d’état civil a été résorbé jusqu’à trois, même si le défaut de ce document ne les empêchera pas de participer aux examens.

    Le directeur a dit espérer un « avenir meilleur » pour cette école, qui peut compter sur une équipe pédagogique « dynamique, travailleuse et engagée ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Diourbel : pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de Ndoulo

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Diourbel : pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de Ndoulo

    Ndoulo, 8 jan (APS) – L’adjoint au sous préfet de Ndoulo, Alboury Ndao, a procédé, mardi à la pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de cette collectivité territoriale, située dans le département de Diourbel (centre).

    « (….) Ce projet de construction de trois salles de classe vise à accompagner, le projet de société que les nouvelles autorités ont lancé, à savoir le référentiel Sénégal vision 2050 », a expliqué Abibou Cissé, président de l’association Diaspora action Sénégal, initiatrice de ce projet.

    Ce projet estimé à 40 millions de francs CFA, est financé par le Groupe Altrad solidarité, a indiqué M. Cissé, ajoutant que la réception des  travaux est prévue en juin 2025.

    Le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel, Modou Ndiaye, a soutenu que la construction de ces salles de classe permettra véritablement d’améliorer l’environnement et le cadre d’apprentissage des élèves de cet établissement.

    Il a précisé que le volet construction constitue le levier numéro 2 du ministère de l’Education nationale.

    Selon lui,  »la disponibilité des infrastructures pédagogiques suffisantes va impacter positivement sur les enseignements apprentissage et améliorer les performances scolaires des élèves ».

     »La construction de ces salles de classe vient à point nommé car le lycée de Ndoulo est confronté à un manque criard de salles de classe, non sans compter le manque de manuels scolaires, de salle informatique et des table-bancs », a soutenu, pour sa part, la présidente du gouvernement scolaire, Khady Gaye.

    MS/MK/SBS/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UASZ : les étudiants de l’antenne de Kolda en grève pour de meilleures conditions d’études

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UASZ : les étudiants de l’antenne de Kolda en grève pour de meilleures conditions d’études

    Kolda, 6 jan (APS) – Les étudiants de l’antenne de l’université Assane Seck de Ziguinchor à Kolda (Sud) ont décrété, lundi, une grève illimitée pour protester contre la fermeture de leur restaurant et leurs mauvaises conditions d’études.

    “(…) nous devons reprendre les études aujourd’hui, et voilà que notre restaurant est fermé. Nous avons des étudiants qui viennent d’autres régions et comment peuvent-ils se nourrir si notre restaurant reste fermé ?”, s’est interrogé Éric Adolphe Diédhiou, le président de l’amicale des étudiants de l’UASZ à Kolda.

    Il a déploré les difficultés que les pensionnaires de l’UASZ à Kolda rencontrent pour étudier et se soigner.

    “Nous avons également un problème sérieux pour étudier comme nos autres camarades. Nous avons des problèmes de connexion, et nous ne pouvons pas étudier de façon sérieuse et même faire des recherches”, a déploré M. Diédhiou. Il a aussi signalé que les étudiants sont confrontés à un problème de prise en charge médicale.

    “Et pour toutes ces questions, nous avons adressé des correspondances aux autorités [qui sont restées] sans suite”, a-t-il dit lors d’un point de presse, entouré de centaines d’étudiants.

    Les étudiants de l’antenne de l’UASZ à Kolda n’ont pas repris les cours ce lundi. Leur grève intervient après les perturbations notées il y a quelques semaines à l’université de Assane Seck de Ziguinchor.

    MG/ASB/SKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE-EDUCATION / « Accros aux livres ? Un challenge !!! », un livre didactique pour relever le niveau des élèves

    SENEGAL-LITTERATURE-EDUCATION / « Accros aux livres ? Un challenge !!! », un livre didactique pour relever le niveau des élèves

    Dakar, 6 jan (APS) – L’ouvrage de l’ingénieure informatique, Khady Ndiaye, intitulé  »Accros aux livres ? Un challenge !!! » et publié par les  »Editions Edisal », se veut un outil didactique destiné à relever le niveau des élèves, précise son auteure.

     »Ce livre contribue à relever le niveau des élèves pour qu’ils deviennent plus performants, aient aussi beaucoup plus confiance en eux, [soient] des leaders de demain, des patriotes et d’excellents citoyens », a écrit Khady Ndiaye dans l’avant-propos.

    L’auteure travaille actuellement à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS). Elle estime que dans le contexte actuel où les réseaux sociaux, les téléphones, les tablettes accaparent notre temps, il y a  »un besoin de renouer avec la lecture et la culture générale s’impose ».

    ‘’Nous avons l’intention de pousser les gens à lire davantage, à avoir des connaissances linguistiques et à maîtriser l’art oratoire’’, souligne-t-elle.

    L’ouvrage, divisé en sept parties, teste essentiellement les connaissances générales des lecteurs avec diverses questions touchant la culture générale, la citoyenneté et le développement personnel et l’art oratoire.

    L’auteure débute par des questions générales sur la littérature, la physique, la cosmologie, etc., pour amener ainsi les apprenants à tester leurs connaissances.

    Par exemple, l’un de ces quiz sur l’écrivaine Aminata Sow Fall se présente ainsi : ‘’Je suis une célèbre romancière sénégalaise, j’ai écrit un roman qui s’intitule +La grève des battus+, Qui suis-je ?’’

    Autre exemple de quiz : ‘’Personnage créé par l’écrivain James Barrie, j’apparais tout d’abord dans un roman intitulé +Le petit oiseau blanc en 1902. Vivant dans le pays de nulle part, ami de Wendy mais ennemi du capitaine crochet. Qui suis-je ?’’.

    Les réponses à ces différentes questions se trouvent à la page 69 et suivantes de ce livre de 72 pages.

    En dehors de quelques coquilles, comme la réponse au quiz sur le premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal, où il est écrit ‘’Lamine guérie’’ au lieu de Lamine Guèye, l’ouvrage est très pratique pour les parents souhaitant tester la culture générale et le niveau de langue de leurs enfants, ou pour des adolescents voulant jouer au génie en herbe.

    La publication permet, entre autres, à l’enfant de mieux comprendre les symboles de la République, les différentes institutions et l’hymne national.

    Khady Ndiaye, une ancienne du lycée Blaise Diagne de Dakar où elle a obtenu son Baccalauréat scientifique, est une passionnée de livres et de recherche perpétuelle de connaissances, persuadée que la connaissance est dans les livres.

    Elle promet de sortir d’autres ouvrages du même genre pour la petite enfance et les adultes.

    FKS/ADL/OID/SBS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / Ziguinchor : reprise timide des cours à l’Université Assane Seck

    SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / Ziguinchor : reprise timide des cours à l’Université Assane Seck

    Ziguinchor, 6 jan (APS) – Les cours ont repris timidement à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud), ce lundi 6 janvier 2025, après un mois de fermeture, a constaté l’APS.

    L’Université Assane Seck de Ziguinchor avait été fermée le 27 novembre à la suite de violents affrontements entre étudiants et policiers, qui avaient occasionné plusieurs blessés.

    A l’issue de sa dernière réunion, le conseil académique présidé par le recteur Alassane Diédhiou avait pris la décision de faire reprendre les enseignements ce lundi 6 janvier 2025.

    Un tour des facultés a permis de constater que les enseignements ont repris mais de façon timide.

    Des étudiants trouvés sur place s’en réjouissent et appellent leurs camarades à regagner les amphithéâtres.

    « Après une fermeture du campus pédagogique de plus d’un mois, les étudiants sont aujourd’hui de retour. Actuellement ils viennent en petit nombre mais nous espérons qu’ils seront tous là la semaine prochaine », a déclaré Mouhameth Diao, étudiant en master 2 au département de lettres modernes.

    « La reprise est effective mais tous les étudiants ne sont pas encore là. Les cours ont repris mais timidement », a aussi fait remarquer Aliou Gningue, un étudiant en licence 2 mathématique -informatique.

    Cherif Coly, étudiant en lettres modernes, ne cache pas sa satisfaction.  »Nous saluons l’acte pris par les autorités pour afin de rétablir la situation. Malheureusement, je suis venu à l’amphithéâtre mais j’y ai trouvé personne. Les étudiants ne sont pas encore venus », a t-il relevé.

    Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor avaient décrété le 22 novembre dernier une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant  »digne de ce nom ».

     MNF/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : les étudiants de l’UASZ mettent fin à leur grève

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : les étudiants de l’UASZ mettent fin à leur grève

    Ziguinchor, 2 jan -(APS) – La Coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ, sud), a annoncé, jeudi, la suspension de son mot d’ordre de grève illimitée décrété le 22 novembre dernier pour réclamer l’achèvement de la construction de bâtiments pédagogiques et la réception d’équipements sociaux.

    Depuis le 22 novembre, la CE-UASZ observait une grève pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».

    « La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor appelle tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres, le lundi 6 janvier 2025. Dans un esprit de responsabilité, nous annonçons la suspension du mot d’ordre de grève, tout en restant vigilants et prêts à poursuivre le combat si nécessaire », a-t-elle annoncé dans un communiqué reçu à l’APS.

    « Nous notons avec satisfaction quelques progrès sur nos différents points de revendications, à savoir une accélération dans la construction de la zone de production du restaurant de Diabir, une reprise timide mais effective des travaux des chantiers PGF-SUP avec la réception de deux postes de transformateurs électriques pour le pavillon et le PGFSUP, la fermeture du pavillon E en état de délabrement », a salué la CE-UASZ.

    Elle salue également, « l’augmentation du nombre de lits superposés dans les pavillons pour combler le déficit, la réfection d’une bonne partie des infrastructures pédagogiques existantes avec l’installation d’équipements et la réception définitive du service médical en attendant l’installation de l’équipement ».

    « La coordination des étudiants de l’UASZ reconnaît les progrès réalisés, qui répondent à 50 % des attentes des étudiants, et appelle à leur poursuite pour atteindre une satisfaction complète », ajoute le communiqué.

    Toutefois, précise le texte, « la Coordination rejette fermement l’imposition des sessions uniques, estimant qu’elles nuisent à la réussite des étudiants ».

    « Nous réitérons notre demande pour le retour à deux sessions normales avec deux rattrapages, une mesure cruciale pour garantir une évaluation académique juste et efficace », a plaidé la CE-UASZ.

    Rejet des sessions uniques

    Elle signale que par rapport aux revendications précitées, « des démarches ont été entreprises par une équipe de médiateurs pour trouver une solution, et des propositions concrètes ont été soumises, nourrissant l’espoir de résultats positifs ».

    La CE-UASZ a salué dans le même texte, « les engagements du président de la République et du premier ministre, notamment la livraison des infrastructures universitaires, le financement de la recherche à hauteur de 1,5 % du PIB d’ici à 2030, et la transformation systémique de l’enseignement supérieur ».

    Elle appelle les étudiants à rester « solidaires et mobilisés, rappelant que leur unité est essentielle pour relever ces défis ».

    Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor avaient décrété le 22 novembre dernier une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».

    Ils avaient également organisé des manifestations dans l’espace universitaire et sur la route principale y menant pour réclamer de meilleures conditions d’études. Ces manifestations ont débouché sur des échauffourées avec les forces de l’ordre.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés et des étudiants blessés, avait constaté le correspondant de l’APS.

    En conséquence, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor avait pris la décision de fermer, « jusqu’à nouvel ordre », le campus pédagogique, précisant que la mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne.

    Le conseil académique de cette université du sud du Sénégal, présidé par le recteur Alassane Diédhiou, avait également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, de la suspension de leurs activités de renouvellement et de la dissolution de la coordination des étudiants.

    Le 12 décembre dernier, ce même conseil académique avait décidé de la reprise des enseignements pour le lundi 6 janvier 2025 à l’université Assane-Seck de Ziguinchor.

    Il avait aussi pris la décision d’organiser une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.

    Parmi les décisions prises à l’issue de sa dernière réunion, figurait également l’invalidation du second semestre 2023-2024, « si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au lundi 13 janvier 2025 ».

    MNF/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les réformes du système éducatif devraient « adresser » les curricula, le pilotage et la gouvernance  (responsable Cosydep)

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Les réformes du système éducatif devraient « adresser » les curricula, le pilotage et la gouvernance (responsable Cosydep)

    Dakar, 2 jan (APS) – Les réformes annoncées par le Premier ministre, Ousmane Sonko, dans sa Déclaration de politique générale, devraient « adresser » les curricula, le pilotage et la gouvernance du secteur dans une approche holistique, articulée et décloisonnée, affirme le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    « Il est évident qu’une telle opération demande des moyens et du temps pour se réaliser. Avec une ferme volonté politique et la collaboration de tous les acteurs, on peut réussir ces réformes », a-t-il fait valoir dans une déclaration accordée à l’APS.

    Pour toute réforme, déclare Cheikh Mbow, la Cosydep insiste sur « la concertation comme principe directeur ».

    « Autrement dit, il s’agira de privilégier une approche holistique et prospective, qui permet de mieux prioriser les actions, mieux cibler les défis à relever et bien planifier leur prise en charge, tout en veillant davantage aux équilibres, aux interactions et aux interrelations nécessaires dans le traitement des problématiques à adresser », a-t-il précisé.

    Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé des réformes du système éducatif. Ousmane Sonko souligne que  »le gouvernement va bâtir un système qui offrira à tout Sénégalais, quelle que soit sa situation sociale, les compétences générales et spécifiques lui permettant d’apporter sa contribution au développement de son pays ».

    Il a entre autres promis la résorption des abris provisoires, la promotion du multilinguisme, une obligation scolaire de 10 ans, la réduction de la déperdition scolaire à 10%, le recrutement d’enseignants et l’intégration des  »daaras » (écoles corniques) dans le système éducatif.

    Le président de la République, dans son adresse à la Nation à la veille du Nouvel An, a annoncé la tenue d’Assises nationales sur les daaras et des concertations sur l’enseignement supérieur.

    Cheikh Mbow soutient que « l’avènement du nouveau régime politique a suscité de l’espoir chez des millions de Sénégalais, dans tous les secteurs, y compris celui de l’éducation ».

    Selon lui, « le nouveau référentiel [des politiques publiques] met l’accent sur le capital humain. Une option pertinente et urgente si l’on se fie aux résultats du dernier recensement de l’ANSD [Agence nationale de la statistique et de la démographie] ».

    Ce recensement « confirme la jeunesse du pays avec 75% de la population ayant moins de 35 ans », a-t-il rappelé. Il estime que « cette réalité exige d’investir plus et mieux dans l’éducation, la formation, l’insertion et l’emploi ».

    « Il urge d’engager le chantier de la transformation qualitative du système éducatif, qui nécessite à la fois une claire vision, des ressources conséquentes et une méthodologie scientifique participative », a-t-il poursuivi.

    Selon Cheikh Mbow, l’année 2025 devrait « consolider un partenariat intra et intersectoriel fort ».

    « Le secteur devrait s’appuyer sur les opportunités technologiques, anticiper les crises et menaces multiformes, exploiter les contributions de la société civile, tenir compte des attentes des jeunes pour construire un plan de développement de l’éducation et de la formation pertinent et inclusif », a-t-il ajouté.

    À partir de larges consultations citoyennes, déclare-t-il, la COSYDEP s’engage à apporter sa contribution. Il plaide en même temps pour « une refondation du système qui implique la redéfinition des finalités, des pratiques et des stratégies ».

    La coalition reste convaincue de la nécessité de construire un plan d’éducation et de formation consensuel qui traverse les régimes politiques.

    Dans son entretien avec l’APS, Cheikh Mbow a également évoqué la réforme du système d’évaluation et de guidance scolaire, les modes de financement ainsi que leurs orientations, le dispositif de formation des enseignants, le repositionnement de toutes les offres éducatives.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-MESSAGE-EDUCATION / Vers des Assises nationales sur les « daaras » et des concertations sur l’enseignement supérieur

    SENEGAL-MESSAGE-EDUCATION / Vers des Assises nationales sur les « daaras » et des concertations sur l’enseignement supérieur

    Dakar, 31 déc (APS) –  Le président de la République a annoncé, mardi soir, dans son adresse à la Nation à la veille du nouvel an, des assises nationales sur les daaras (écoles coraniques) et des concertations sur l’Enseignement supérieur. 

    Ces rencontres se tiendront dans le sillage des Assises de la justice et des Etats généraux du transport ou de l’industrie.

    A l’instar des daaras et de l’enseignement supérieur, des assises et concertations seront organisées également pour d’autres secteurs pour ‘’renforcer l’adhésion et la participation de tous’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Nous avons choisi la consultation et la concertation comme fil conducteur de notre gouvernance afin de faire de chaque citoyen un acteur décisif de la rupture et de la construction nationale’’, a-t-il dit.

    ADL/ASG/OID