Catégorie : Education

  • SENEGAL-SANTE / Cours mondial sur le paludisme : la « reconnaissance » du leadership africain et sénégalais (ministre)

    SENEGAL-SANTE / Cours mondial sur le paludisme : la « reconnaissance » du leadership africain et sénégalais (ministre)

    Dakar, 18 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Professeur Moussa Baldé, a déclaré dimanche que le choix porté sur le Sénégal pour le Cours mondial sur l’éradication du paludisme est la ‘’reconnaissance’’ du leadership africain en général et sénégalais en particulier.

    Il présidait l’ouverture du Cours mondial sur l’éradication du paludisme, qui se tient de dimanche à vendredi à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    ‘’Le lancement de ce cours international sur l’éradication du paludisme et le leadership, a souligné Pr Baldé, entre en droite ligne des efforts consentis par son excellence le Président de la République, pour le développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.’’

    Il a expliqué que ‘’ce choix est la reconnaissance du leadership africain en général et sénégalais en particulier en matière de bonne gouvernance, de la qualité des enseignements et de la recherche’’. Ce leadership se manifeste en particulier au niveau des universités et institutions de recherche dans la gestion des maladies tropicales, la lutte contre les pandémies qui ont pour nom paludisme, Sida, tuberculeuse, Covid-19, entre autres’’, a relevé le ministre.

    Il estime qu’il est ‘’possible’’ d’éradiquer le paludisme, ‘’grâce à tous ces acteurs de la lutte contre le paludisme’’.

    Selon lui, ‘’le choix porté sur l’Afrique, sur le Sénégal, sur l’université Cheikh Anta Diop à travers le Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (CIGASS) de la FMPO n’a pas été facile comme premier pays africain devant abriter ce cours depuis sa création en 2012 à l’Université Harvard de Boston (…)’’. Il n’en demeure pas moins que ‘’ce choix se justifie parfaitement’’, a-t-il affirmé.

    Moussa Baldé se félicite ‘’des progrès et de l’excellent résultat obtenus’’ par le Sénégal dans la lutte contre le paludisme, qui sont ‘’salués’ ’partout à travers le monde et par tous les acteurs de la lutte contre le paludisme.

    Il estime que les chercheurs et enseignants africains font ‘’la fierté du monde médical’’ grâce à la qualité du travail et de l’impact de leurs résultats dans la gestion des épidémies et pandémies.

    L’Afrique selon lui est ‘’fière de ses fils’’, car ils ne cessent de rehausser le niveau et mettre en place des plateformes de recherche et d’enseignement innovantes à travers les universités du continent. Cela a été rendu possible ‘’grâce aux investissements des États africains, particulièrement et le leadership des chefs d’États, en premier le Président Sall’’.

    Selon Moussa Baldé, ‘’cette rencontre qui au lieu du 18 au 23 juin à l’UCAD (…) permettra à près de 120 experts d’échanger sur les dernières innovations technologiques, scientifiques, discuter sur les meilleures stratégies, les interventions qui ont permis au monde d’avoir ces résultats et d’avoir permis un recul réel du paludisme ces 10 dernières années’’. Ces résultats et ce recul sont surtout notables en l’Afrique, continent où 95% des cas paludisme et de décès sont enregistrés annuellement.

    NSS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’IEF rappelle l’importance des épreuves physiques à l’école

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : l’IEF rappelle l’importance des épreuves physiques à l’école

    Matam, 17 juin (APS) – L’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam, Mor Guèye a rappelé, samedi l’importance des épreuves physiques, qui selon lui  »préparent les élèves à devenir de futurs athlètes, footballeurs et grands talents du sport ».

     »Les épreuves physiques sont très importantes au niveau des enseignements-apprentissages, parce qu’elles préparent les élèves à devenir de futurs athlètes, footballeurs et grands talents du sport. C’est une bonne chose de promouvoir le sport au niveau de l’école », a-t-il dit.

    Mor Guèye s’exprimait lors du démarrage des épreuves physiques du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au stade régional de Matam.

    Il a précise que c’est pour cela qu’un comité régional pour le développement du sport a été mis en place au niveau du département et de l’académie de Matam.

    Il a rappelé que les phases régionales et départementales du sport scolaire ont pris fin récemment à Matam. Il a rappelé que le sport  »est devenu un intrant de qualité au niveau du ministère de l’Education nationale ». L’école, a-t-il déclaré, est aussi un lieu où on peut détecter des talents parmi les enfants.

    Il s’est aussi prononcé sur les perturbations notées dans les autres régions du pays, du fait des manifestations survenues après le prononcé du verdict Sonko-Adji Sarr.

     »Au niveau de Matam, nous ne sentons pas les évènements en question, parce qu’il n’y a pas eu de perturbations au niveau des enseignements-apprentissages, encore moins sur les infrastructures », s’est-il félicité.

    Il a rappelé que 3156 candidats du département, en grande majorité des filles, vont subir cette année les épreuves du BFEM, à partir du 12 juillet.

    AT/ASG

  •  »La famille doit jouer le premier rôle de protection de l’enfant » (officiel)

     »La famille doit jouer le premier rôle de protection de l’enfant » (officiel)

    Kaffrine, 17 juin (APS) – L’adjoint au préfet du département de Kaffrine (centre-ouest), Modou Thiao, a invité vendredi les familles et les parents des enfants à jouer les premiers rôles de père  ou de mère pour mettre l’enfant dans de bonnes conditions.

     »Les familles et les parents doivent jouer les premiers rôles de père ou de mère, pour mettre leur enfant dans de bonnes conditions, afin d’éviter  les impacts néfastes du numérique  à travers l’internet qui commence à gagner  du terrain »,  a- t-il dit à des journalistes.

    Il intervenait en marge de la journée internationale de l’enfant africain, célébrée cette année à Nganda, dans  l’arrondissement de Katakel, département de Kaffrine, en présence des autorités territoriales et des partenaires.

    Modou Tine, point focal du comité de protection de l’enfant à Kaffrine, s’est réjoui  de la maîtrise du thème,  »Les droits de l’enfant dans l’environnement numérique », par les enfants.

    Ces derniers ont utilisé différentes formes d’expressions lors de leurs prestations : des sketchs, plaidoyer, vernissage, slam, etc.

    C’est une manière de faire une sensibilisation entre eux, afin de mettre fin aux risques encourus sur la toile, a-t-il estimé.

    CTS/ADC

     

     

  • SENEGAL-ENFANCE-LECTURE-STRATEGIE / Les radios communautaires, des vecteurs de changement de comportement et de mentalité

    SENEGAL-ENFANCE-LECTURE-STRATEGIE / Les radios communautaires, des vecteurs de changement de comportement et de mentalité

    Kaolack, 17 juin (APS) – Les radios communautaires, qui sont des relais au cœur des communautés, constituent des vecteurs de changement de comportement et de mentalité pour les populations de leurs zones d’intervention, a affirmé Marième Tendou Camara Diop, directrice de l’Agence Baantou.

    Cette structure qu’elle dirige travaille pour le compte du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), qui vise à améliorer la prestation de certains services qui favorisent le développement de la petite enfance dans les ‘’zones mal desservies du Sénégal.

    ‘’Dans la stratégie de l’initiative +Read (At) Home+ (Lisons à la maison, en anglais), qui prône un changement des comportements et des mentalités, très difficile et complexe, les radios communautaires sont des partenaires clés majeurs dans cette dynamique, parce qu’étant des relais au cœur des communautés et des vecteurs de changement pour les populations’’, a-t-elle indiqué.

    C’est fort de ce constat que les responsables et autres parties prenantes de ce projet ont parcouru 3270 kilomètres pour réaliser un documentaire intitulé ‘’Aller à l’assaut des radios communautaires’’ de vingt-trois départements des régions de Matam, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kolda, zones d’interventions de ce projet dans le cadre de l’initiative ‘’Lisons à la maison’’.

    Mme Diop intervenait vendredi, à Kaolack (centre), au cours d’un atelier de deux jours (16-17 juin) de renforcement de capacités au profit des points-focaux du projet, des responsables et acteurs et autres personnes ressources au niveau déconcentré venus des sept régions concernés pour une appropriation des objectifs clés de la stratégie de communication de cette initiative.

    ‘’A travers ce projet, nous déroulons une dynamique qui est déjà en marche et qui est inclusive et participative comme indiqué par l’Unité de gestion du PIPADHS qui représente le ministère de la Famille, de la Femme et de la Protection de l’enfance mais aussi des acteurs de terrain qui vont tous participer à cette co-construction d’une identité visuelle’’, a-t-elle souligné.

    Il s’agit particulièrement d’établir une ‘’image positive’’ du projet ‘’Lisons à la maison’’ auprès de l’ensemble des parties prenantes chargées du projet du pilotage et de forger chez les partenaires techniques et financiers la reconnaissance dudit projet comme étant une ‘’initiative efficace et sûre’’, ancrée dans l’action et l’engagement du gouvernement du Sénégal en faveur du développement de la petite-enfance dans les zones d’intervention.

    ADE/ADC

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Appel à des ‘’consensus forts’’ autour de l’université

    SENEGAL-UNIVERSITES / Appel à des ‘’consensus forts’’ autour de l’université

    Thiès, 16 juin (APS) –  Le professeur Diaraf Seck, conseiller technique au ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation. a invité, vendredi à Thiès, tous les acteurs universitaires et de la société de manière générale, à arriver à des ‘’consensus forts’’ autour du bien commun qu’est l’université.

     »Il faut dégager des consensus forts, même si on n’est pas d’accord sur un certain nombre de choses, qu’on puisse au moins dire : ‘nous avons un consensus : ça, c’est un bien commun, nous n’allons pas y toucher’’, a préconisé l’universitaire.

    En marge d’un symposium de la Société de physique du Sénégal à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), l’officiel se prononçait sur les violentes manifestations qui ont endommagé, il y a deux semaines, une bonne partie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), la première du pays.

    Lors des émeutes consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, plusieurs bâtiments de l’UCAD ont été saccagés ou incendiés, des véhicules brûlés et des archives parties en fumée.

     »Ce sont des moments très difficiles que nous sommes en train de vivre’’, a dit Diaraf Seck, témoignant avoir eu le ‘’cœur meurtri’’, après avoir visité ce temple du savoir, au lendemain de ces évènements qui ont secoué le pays.

     »C’est extrêmement douloureux, ce qui s’est passé dans la grande UCAD, mondialement reconnue, qui est une université panafricaine de renom’’, a poursuivi le responsable, qui est aussi professeur de mathématiques à ladite université.

    Depuis 1957, l’UCAD a vu le jour sur la base d’écoles qui existaient, dont l’école de médecine qui remontait à 1918, a-t-il relevé.

     »Quand on n’encourage pas le savoir, ce qui resterait, peut-être, c’est l’ignorance et l’ignorance est très dangereuse’’, a averti M. Seck. ‘’Un pays qui n’a pas d’université est réduit systématiquement en esclavage, a-t-il poursuivi, et il faut que ceux qui apprennent et ceux qui ont appris en soient conscients.

    Selon lui, les autorités sont en train de réfléchir à la relance des enseignements et de la recherche, après les perturbations qui ont été notées. ‘’Ce ne sera pas une mince affaire’’, a-t-il estimé.

    Diaraf Seck a indiqué que le gouvernement a consenti, ces dernières années, ‘’beaucoup d’investissements’’ au profit des universités. Un financement de 52 milliards de FCFA a été dégagé, par exemple, pour équiper 100 laboratoires, dont des laboratoires de physique. En plus du matériel pédagogique, il y a du matériel dédié essentiellement à la recherche, a dit Seck, qui a appelé à un ‘’sens de la mesure’’.

     »La Société condamne ce qui a été constaté. On a été blessé parce que c’est notre système à nous qui a été touché’’, a aussi dit Sengane Mbodji, secrétaire général de la SPS.

    Il a précisé que c’est pour manifester son soutien à son ministère de tutelle et à toute la communauté universitaire que la société savante a tenu à maintenir l’organisation de ce symposium, en dépit des récents évènements qui ont profondément choqué l’opinion sénégalaise.

    ADI/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Journée de l’enfant africain : A Kédougou des élèves évoquent leurs rêves et aspirations dans des lettres

    SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Journée de l’enfant africain : A Kédougou des élèves évoquent leurs rêves et aspirations dans des lettres

    Kédougou, 16 Juin (APS) – Une vingtaine d’élèves des écoles élémentaires de l’inspection d’académie de Kédougou, choisis suivant des critères d’excellence, ont réalisé chacun une lettre dans le cadre d’un atelier d’écriture intitulé ‘’Lettre à mon futur moi’’, organisé les 2 et 3 juin, a appris l’A¨S

    Ces lettres ont été publiées dans le cadre de la célébration vendredi de la Journée de l’enfant africain à Kédougou.

    ‘’Lettre à mon futur moi’’ est une initiative de l’Inspection d’académie de Kédougou en collaboration avec l’Unicef. Elle vise qui vise à ce que leurs voix soient non seulement entendues mais également prises en compte dans les décisions qui affectent leur avenir.

    ‘’Il s’agit de regrouper nos meilleurs élèves de Cm1 et Cm2, pour les conscientiser sur leur avenir et de leur demander de réfléchir sur les défis qui se posent à eux dans une lettre manuscrite’’, a expliqué Mamadou Niang, inspecteur d’académie de Kédougou.

    Il s’exprimait à la cérémonie marquant la célébration de la Journée de l’enfant africain. Le Centre culturel régional de Kédougou a abrité la manifestation à laquelle ont pris part la chargée de programme au bureau de l’Unicef, Maty Gueye, des inspecteurs et encadreurs des élèves.

    L’académie avait organisé une sensibilisation accrue sur la situation des enfants et leurs attentes vis-à-vis des décideurs et des autres parties prenantes.

    ‘’Nous voulons, à travers un recueil de lettres que les enfants ont écrit à eux-mêmes, montrer comment ils se projettent dans le futur, en insistant notamment sur la promotion et la protection de leurs droits’’, a précisé M. Niang.

    L’Inspection d’académie a encouragé la création d’un espace où les enfants expriment leurs opinions, leurs rêves, leurs peurs, leurs défis et échanger des idées et des recommandations pour un avenir meilleur.

    ‘’C’est un dialogue constructif et inspirant autour des droits de l’enfant permettant de s’assurer que l’ensemble des parties prenantes soit à l’écoute de leurs attentes’’, a-t-il expliqué.

    Il a demandé à tous les inspecteurs de l’éducation et de la formation et aux encadreurs, une fois retournés dans les classes, de prendre chaque lettre, de revisiter le contenu et de voir dans quelle mesure nous pouvons accompagner ces élèves.

    Fatoumata Diakhaby, élève en classe de Cm2 à l’école Diakhaba, ambitionne par exemple de devenir une enseignante exemplaire de son pays.

    ‘’J’aimerai servir dans l’enseignement, un métier honorable, pour m’occuper du bien-être, du développement et de l’apprentissage des jeunes qui prendront le relais dans le futur’’, a-t-elle écrit dans sa lettre.

    Pour Thierno Amadou Sylla, 12 ans, élève à l’école Alpha Mamadou Sadio Ba, dans la ville de Kédougou, souhaite devenir un chirurgien de renommée internationale.

    ‘’J’aimerai plus tard parfaire ma profession de rêve dans les centres hospitaliers les plus performants du monde pour sauver les enfants et les adultes qui souffrent de maladies comme les tumeurs et la malformation dans ma localité’’, a-t-il dit.

    La chargée du programme éducation au bureau de l’Unicef de Kolda, Maty Gueye a salué le déroulement de l’atelier d’écriture.

    Elle envisage de vulgariser cette initiative avec l’Inspection d’académie au niveau des écoles de Kédougou très prochainement.

    PID/ABB/AKS

  • AFRIQUE-SCIENCES-ECHANGES / Thiès : une soixantaine de communications au menu du 2ème Symposium de la Société de physique du Sénégal

    AFRIQUE-SCIENCES-ECHANGES / Thiès : une soixantaine de communications au menu du 2ème Symposium de la Société de physique du Sénégal

    Thiès, 16 juin (APS) – Une soixantaine de communications sont inscrites au programme du deuxième symposium de la Société de physique du Sénégal (SPS), qui se tient jusqu’à samedi à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) et à l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT), a appris l’APS.

    Initiée par la SPS, en collaboration avec l’UIDT et l’EPT, cette rencontre regroupe des chercheurs du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Tchad, venus se joindre à leurs homologues sénégalais, ainsi que des acteurs du monde de l’entreprise, des étudiants, etc.

    ‘’Nous avons 60 communications orales, dont le tiers – soit vingt – en ligne, avec cinq pays qui sont représentés : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad’’, a dit le Professeur Ousmane Sow, président du comité d’organisation du symposium.

    La deuxième édition du symposium de la SPS, axée sur le thème ‘’Recherche et innovation pour un développement durable’’ est l’occasion pour les universités de se pencher sur les problématiques socioprofessionnelles, dans un monde ‘’de plus en plus gourmand en solutions’’, a dit le directeur de l’EPT, le professeur Alassane Diène.

    Ce rendez-vous annuel se veut un ‘’cadre de dialogue pertinent entre le monde scientifique et le monde socioprofessionnel’’, a-t-il poursuivi, relevant que ‘’les pays les plus développés du monde sont ceux qui investissent le plus dans la recherche et l’innovation’’.

    Le recteur de l’UIDT Mamadou Babacar Ndiaye a souligné l’actualité du thème que devront aborder les chercheurs pendant ces deux jours, disant attendre des ‘’échanges de très haut niveau’’. ‘’Nous attendons que les conclusions des travaux nous soient communiqués dans la meilleurs délais, pour qu’on puisse en tirer le meilleur parti’’, a-t-il dit.

    Créée en 2019, la SPS est une société savante regroupant plus de 200 adhérents, notamment des enseignants chercheurs et des chercheurs, a indiqué son secrétaire général Sengane Mbodji. Elle est représentée dans les différentes universités du pays et dans la diaspora sénégalaise. La SPS est affiliée à la Société ouest-africaine de physique (SOAPHYS).

    La SPS vise à contribuer à la politique de recherche du pays, a-t-il ajouté, notant qu’elle cherche à relever le défi de la vulgarisation de la physique, en ciblant des lycées-pilotes pour y mener des activités, de nature à ‘’susciter des vocations’’.

    Dans chaque zone géographique du pays, ces activités sont prévues, en partant de l’université en place vers des lycées. Dans la zone centre, l’antenne de la SPS de l’Université Alioune Diop cible les lycées de Bambey, Bambey Sérère, Touba Toul. Le même travail de vulgarisation  se fait à Ziguinchor avec l’Université Assane Seck, et il est envisagé dans la zone ouest, de s’approcher du Lycée Malick Sy, a annoncé M. Mbodji.

    Au-delà de l’organisation d’ateliers, de symposiums, la SPS fait des publications dans le journal de la SOAPHYS, a renseigné Sengane Mbodji, non sans exprimer le besoin de cette société savante d’être accompagnée par les pouvoirs publics, pour mieux accomplir sa mission.

    ADI/AB/SBS/OID

  • SENEGAL-ENFANCE-LECTURE / Lecture à la maison : vers une campagne de distribution de 12 millions de livres dans sept régions du pays

    SENEGAL-ENFANCE-LECTURE / Lecture à la maison : vers une campagne de distribution de 12 millions de livres dans sept régions du pays

    Kaolack, 16 juin (APS) Le projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS) envisage de mener une campagne de distribution de douze millions de livres à deux millions d’enfants et de parents pour stimuler le goût de la lecture à la maison dans sept région du pays, a appris l’APS.

    Cette campagne cible les régions de Matam, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kolda qui vont bénéficier de services d’éducation notamment d’apprentissage préscolaire, de santé et nutrition, ainsi que de la protection de l’enfance.

    L’annonce a été faite vendredi par le responsable en charge de la communication du PIPADHS, Ousseynou Ndiaye, lors du démarrage, à Kaolack (centre), d’un atelier de deux jours de renforcement de capacités au profit des points-focaux du projet, des responsables et acteurs et autres personnes ressources au niveau déconcentré venus des sept régions concernés pour une appropriation des objectifs clés de la stratégie de communication de l’initiative ‘’Read (At) Home’’ (Lisons à la maison, en anglais).

     »Au niveau de chacun des vingt-trois (23) départements de ces sept régions concernées, il y a des entrepôts qui abritent ces livres et un mécanisme de distribution a été élaboré avec tous les partenaires notamment les Inspections d’académie (IA), à travers les Inspections de l’éducation et de a formation (IEF), responsables de ces entrepôts’’, a-t-il fait savoir.

    Selon Ousseynou Ndiaye, cette campagne de distribution impliquera les partenaires de mise en œuvre du projet notamment le Comité national du développement de la nutrition (CNDN), le ministère de l’Education national par le biais de l’inspection des daaras et de l’enseignement préscolaire, entre autres partenaires concernés.

    Cette initiative entre dans le cadre du PIPADHS pour lequel l’Etat du Sénégal a bénéficié d’un financement de l’Association de développement international (IDA) de la Banque mondiale, venant ainsi en contribution au développement intégré de la petite-enfance, devenu un des ‘’leviers majeurs’’ de renforcement du capital humain.

     »Il s’agit d’une nouvelle initiative pour laquelle il va falloir beaucoup informer pour que les populations puissent en prendre connaissance afin de se l’approprier pour que, in fine, on puisse arriver à atteindre les objectifs à travers la mobilisation des communautés, surtout les partenaires cibles que sont les enfants qui doivent lire et les parents qui doivent les accompagner’’, a expliqué M. Ndiaye.

    Pour réussir cette campagne de ce distribution des ouvrages, essentiellement des livres de conte, les responsables du PIPADHS ont estimé qu’il fallait élaborer une ‘’très bonne stratégie de communication’’ à travers un plan opérationnel qui vise à amener les populations à adhérer à l’initiative et à s’approprier les bonnes pratiques pour favoriser la pratique de la lecture par les enfants dès la petite enfance au Sénégal.

    Pour l’expert en communication, le journaliste sénégalais, Papa Diomaye Thiaré, au Sénégal, 69% des enfants de dix ans ne savent pas lire, d’où l’urgence, d’après lui, de ramener la lecture à la maison, surtout dans un contexte de digitalisation.

     »Seuls 50% des parents dans le monde participent régulièrement à des activités de stimulation cognitive avec des jeunes enfants. En Afrique, 97% des ménages n’ont pas deux livres ou plus pour enfants pour leur permettre d’apprendre à la maison’’, selon les termes de référence de l’atelier.

    ADE/OID

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo récompense les meilleurs élèves de l’école élémentaire du camp Abdou Diassé

    SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo récompense les meilleurs élèves de l’école élémentaire du camp Abdou Diassé

    Dakar, 16 juin (APS) – La chanteuse Coumba Gawlo a distribué vendredi du matériel didactique, en guise de récompense, aux meilleurs élèves du camp Abdou Diassé, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain.

    L’artiste a exprimé sa  »fierté » et son  »émotion de revenir » au camp Abdou Diassé où il a fait ses premiers pas à l’école.

    ‘’J’ai ressenti beaucoup d’émotion après avoir visité ma classe et j’ai vu mon enfance défiler car ’est un lieu de savoir et de connaissances  qui me rappelle mon enfance’’, a déclaré Coumba Gawlo.

    Elle a fait une partie de ses études dans cette école élémentaire. Et à travers son association Lumière de l’enfance, elle a profité de la célébration de la journée de l’enfant africain pour y revenir et récompenser les meilleurs élèves.

    ‘’Au sein de notre association Lumière pour l’enfance Coumba Gawlo, nous avons l’habitude chaque année de célébrer la journée de l’enfant africain, marquant la mort de plusieurs enfants à Soweto. C’est l’une des raisons pour rappeler des souvenirs douloureux mais aussi encourager les enfants et leur rappeler leurs droits’’, a expliqué l’artiste.

    Dès son arrivée, elle a tenu à retourner dans son ancienne classe, laquelle, selon les autorités académiques, va désormais porter son nom.

    ‘’J’avais aussi envie de célébrer ça dans un endroit symbolique et ce cadre l’est à plus d’un titre et après discussion avec mon staff, nous avons décidé de venir ici car il reflète mon parcours, mon histoire’’, a indiqué Coumba Gawlo.

     »abnégation et la volonté »

    Elle a également rappelé aux enfants présents son enfance difficile qui ne lui a pas empêché d’étudier et de réussir.

    ‘’J’avais aussi envie de parler à ces enfants de mon cursus car il m’arrivait de ne pas manger ou de marcher de longues distances pour venir étudier’’, a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que ‘’malgré les difficultés’’, elle s’arrangeait pour faire partie des 10 meilleurs élèves de la classe.

    ‘’Donc quel que soit ce qui se passe il faut avoir l’abnégation et la volonté de réussir’’, a-t-elle souligné.

    La journée mondiale de l’enfant africain est célébré chaque année le 16 juin pour commémorer le massacre des enfants de Soweto de 1976 par le régime de l’apartheid. Le thème choisi cette année porte sur  »l’environnement numérique et les droits de l’enfant ».

    ‘’L’internet devient de jour en jour très dangereux et il est très important de sensibiliser les enfants et les parents sur les risques et les dangers et de comprendre que l’internet c’est plus pour étudier, pour apprendre, pour partager des souvenirs et non inciter à la violence, à l’agressivité ou à l’agression et à la perversion surtout en ces temps’’, a déclaré Coumba Gawlo.

    Selon elle, le thème choisi cette année ‘’vient à son heure’’. ‘’Il est très important de sensibiliser les populations sur l’utilisation à bon escient de l’internet car aujourd’hui chez nous on l’utilise pour insulter, dire du mal, pour l’arrogance, pour la violence’’, a déploré Coumba Gawlo.

    Basile Niane, expert en communication digitale, s’est également adressé aux enfants sur les dangers de l’utilisation négative du téléphone.

    Le directeur de l’école du camp Abdou Diassé s’est dit très fier d’accueillir la chanteuse.

    ‘’Nous avons reçu des lots de cadeaux très important de l’association lumière pour l’enfance et cela nous va droit au cœur car ces présents permettent de stimuler les enfants et de les pousser à travailler davantage pour viser l’excellence’’, a déclaré Birame Sylla.

    Il a tenu à sensibiliser l’assistance sur les déclarations à la naissance.

    ‘’La première violence envers un enfant c’est de ne pas le déclarer à la naissance et c’est une chose qu’il faut définitivement éradiquer dans ce pays car ce n’est pas normal’’, a indiqué M. Sylla.

    La cérémonie a été ponctuée par un sketch joué par les enfants sur la scolarisation des filles

    Pour clore la cérémonie, des prix composés de matériels didactiques ont été distribués aux meilleurs élèves de l’année scolaire 2022/2023.

    MFD/OID/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITE / UASZ : les enseignements en présentiel reprennent, le 3 juillet (communiqué)

    SENEGAL-UNIVERSITE / UASZ : les enseignements en présentiel reprennent, le 3 juillet (communiqué)

    Ziguinchor, 15 juin (APS) – L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) va reprendre les enseignements en présentiel, le lundi 3 juillet à partir de 8 heures, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    « Il est porté à la connaissance des acteurs de la communauté universitaire que le conseil académique s’est réuni, à cet effet, le lundi 13 juin pour se prononcer sur la reprise des activités pédagogiques à l’Université Assane Seck de Ziguinchor », indique le communiqué, qui précise que c’est à l’issue de cette rencontre, que  » le conseil a décidé de reprendre les enseignements en présentiel, le lundi 3 juillet, à partir de 8 heures ».

    Les chefs d’établissement prendront les dispositions appropriées pour rendre effective cette décision au niveau de leurs services respectifs, ajoute la même source.

    MNF/AB