Catégorie : Education

  • SENEGAL-EXAMEN / Kédougou : le baccalauréat technique se tient  »sans difficulté majeure »  (chef de centre)

    SENEGAL-EXAMEN / Kédougou : le baccalauréat technique se tient  »sans difficulté majeure » (chef de centre)

    Kédougou 12 Juin (APS) – Les épreuves du baccalauréat technique ont démarré  »sans aucune difficulté majeure » dans la commune de Kédougou (est), a confié à l’APS le proviseur Moussa Doucouré, chef du centre du lycée technique, industriel et minier Mamba Guirassy.

     »Au jury 1428 du lycée technique industriel et minier Mamba Guirassi de Kédougou, qui a un effectif de 256 candidats, les épreuves du baccalauréat technique ont bien démarré sans aucune difficulté majeure », a dit à  l’APS le chef du centre d’examen, le proviseur Moussa Doucouré APS.

    Cet établissement qui abrite le jury 1428 est composé de quatre séries techniques, dont la série Sciences et technologies de l’économie et de la gestion (STEG), la série Sciences et technologies de l’industrie  et du développement durable (STIDD) et les séries T1 et T2.

    Selon le proviseur Moussa Doucouré, l’examen a démarré à 8h en présence des surveillants, des examinateurs et des agents de police chargés de sécuriser les lieux.  »Tout le matériel a été mis à disposition à temps », a assuré M. Doucouré.

    Les candidats vont plancher sur les épreuves du  baccalauréat technique de lundi à samedi, soit six jours d’examen.

    PID/MTN/ASG

        

       

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat technique : près de 3 400 candidats planchent sur les épreuves

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat technique : près de 3 400 candidats planchent sur les épreuves

    Dakar, 12 juin (APS) – Au total 3 399 candidats, dont 1919 filles, ont démarré ce matin les épreuves du baccalauréat technique 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

    Parmi ces 3399 candidats, 55, 52 pour cent sont issus du public, selon des statistiques fournies par le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

    Les épreuves se déroulent à Dakar et dans plusieurs autres régions du pays. L’inspection d’académie de Dakar compte le plus grand nombre de candidats avec 1285 élèves. Elle est suivie par celle de Pikine-Guédiawaye avec 619 candidats.

    La région de Kédougou (est) arrive en troisième position avec 256 candidat, devant Diourbel (centre) qui en compte 254.

    La région de Kaolack (centre) suit avec 224 candidats, talonnée de près par celle de Saint-Louis (nord) où  219 élèves sont à la recherche de leur premiers diplômes universitaires.

    Viennent ensuite les régions de Thiès (ouest, 166) et Kolda (sud, 116), puis le département de Rufisque (105) et la région de Tambacounda (est, 67). Ziguinchor (sud) et Fatick (centre) ferment la marche avec, respectivement, 46 et 42 candidats.

    MTN/ASG

  • SÉNÉGAL-ÉDUCATION / La réforme du baccalauréat technique au menu d’un forum d’information

    SÉNÉGAL-ÉDUCATION / La réforme du baccalauréat technique au menu d’un forum d’information

    Dakar, 9 juin (APS) – La réforme du baccalauréat technique amorcée en 2011 avec l’introduction des Sciences et technologies industrielles pour le développement durable (STIDD) et les Sciences et technologies de l’économie et gestion (STEG) était ce vendredi au menu d’un forum d’information, a constaté l’APS.

    Ce forum s’est tenu à Dakar à l’initiative du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, avec l’objectif de pour  »communiquer sur la réforme et l’organisation de nouveaux baccalauréats techniques.

    « L’objectif de ce forum est de communiquer davantage sur la réforme et l’organisation de ces nouveaux baccalauréats techniques (STIDD et STEG) mais aussi d’informer sur l’importance de la réforme dans le dispositif de la formation professionnelle au Sénégal », a expliqué le directeur de cabinet dudit ministère, Cissé Kane Ndao, à l’ouverture du forum.

    Il a rappelé que depuis 2011,  »’le gouvernement du Sénégal s’est engagé dans une réforme en profondeur des séries techniques (T1 et T2) et de la série gestion (G) afin d’y apporter des compétences complémentaires davantage axées sur les besoins du secteur productif ».

    « Les nouveaux bacheliers de ces séries sont ainsi aptes soit  »pour poursuivre leurs études supérieures à l’université ou dans tout autre institut d’enseignement supérieur, soit pour s’insérer dans le monde du travail » , a-t-il précisé.

    Il a rappelé que de  »nouvelles modifications ont porté d’abord sur le bac G, réformé en Sciences et technologies de l’économie et gestion (STEG) avec les premières promotions de baccalauréat de la réforme qui ont obtenu leur diplôme en 2019’’. La réforme a en effet été mise en oeuvre en 2017, à partir de la classe de seconde, a-t-il déclaré.

    Elle s’est poursuivie avec la série T, devenue  »Sciences et technologies industrielles pour le développement durable (STIDD) à la faveur de la signature d’un décret datant du 11 janvier 2022 avec deux options,  »mécanique » ou  »génie électrique » à la place des options  »fabrication mécanique » et  »électronique »

    Dans sa communication, Elhadji Faye, enseignant à la faculté des Sciences économiques et de Gestion est revenu sur les innovations majeures, notamment l’introduction de disciplines, comme le droit, la philosophie, le management, lesquelles sont « nécessaires à conférer les compétences recherchées dans le milieu de la formation professionnelle au Sénégal.

    Des matières comme la comptabilité, qui étaient déjà au programme, ont vu leurs contenus remodelés par rapport aux exigences actuelles du marché, a -t -il expliqué.

    L’autre  »innovation majeure » dévoilée au cours du forum, est relative à un projet présenté en classe de terminale où les apprenants choisissent un thème dans un secteur donné et font des recherches sur le terrain pour la collecte d’informations leur permettant de rédiger un rapport pour une soutenance avant le baccalauréat. La première soutenance a eu lieu en mai 2023.

     »L’inadaptation en son temps du baccalauréat série G par rapport aux attentes sur les compétences des apprenants dans le cadre de la poursuite d’études supérieure ou d’activités  professionnelles et l’inadéquation entre les programmes en vigueur et les réalités actuelles de la discipline, ont conduit, entre autres, raisons à  la réforme du baccalauréat technologique », a souligné Elhadji Faye, par ailleurs inspecteur général de l’éducation et de la formation (IGEF), chargé des sciences et technologies de l’économie et de la gestion au ministère de l’Education nationale.

    AFD/ADL

     

  • SENEGAL-INONDATIONS-PREVENTION / Inondations : la Croix-Rouge et des riverains érigent des ouvrages provisoires de protection à Petit Thially

    SENEGAL-INONDATIONS-PREVENTION / Inondations : la Croix-Rouge et des riverains érigent des ouvrages provisoires de protection à Petit Thially

    Thiès, 8 juin (APS) – La Croix-Rouge sénégalaise a érigé, jeudi, en collaboration avec les habitants de Petit Thially, des ouvrages provisoires de protection et de drainage des eaux pluviales dans ce quartier de la ville de Thiès, en prélude au prochain hivernage.

    Quatre-vingt volontaires de la Croix-Rouge sénégalaise et 45 jeunes du quartier ont participé à l’érection d’une digue de protection, constituée de sacs de sable, ainsi que de drains communautaires, particulièrement à l’endroit où la principale voie d’eau traverse l’école primaire, pour dévier les eaux jusqu’à la cuvette où elles viennent stagner. L’ONG locale Practical Action qui soutient le quartier depuis trois ans, y a aussi joué sa partition.

    L’école de Petit Thially  a été abandonnée cette année, à cause des eaux pluviales de l’hivernage précédent. Les élèves occupent un local en location, non loin de là.

    Ces ouvrages réalisés dans le cadre d’une opération de simulation d’une inondation par la Croix-Rouge, ont consisté en des sillons creusés, des sacs de sable pour permettre le drainage des eaux de ruissellement à travers une voie détournée contournant l’école.

    Pour les besoins de cette simulation, un atelier de trois jours s’est tenu avec les services techniques, les sapeurs pompiers, la police, la mairie, sous la houlette du préfet, selon un agent de la Croix-Rouge.

    La partie pratique de cette rencontre porte sur les secours et sauvetages des blessés, la réalisation des drains, mais aussi le pompage des lieux envahis par les eaux.

    Des équipes médicales sont dépêchées pour apporter les premiers soins, avant de référer, au besoin, les blessés vers les structures sanitaires, ainsi que l’assistance alimentaire par la distribution de vivres ou de cash.  L’attribution d’articles non-alimentaires comme les moustiquaires est aussi prévue.

    Les populations ont salué ces actions, tout en disant souhaiter une solution définitive qui permettra le retour de leurs enfants dans leur école d’origine. Ce qui passera, selon elles, par une véritable canalisation pour évacuer les eaux en dehors du quartier.

    En attendant, certains proposent que les autorités  délocalisent une maison construite récemment sur la voie d’eau obstruant l’écoulement des eaux de pluie qui sont détournées vers d’autres habitations.

    Le propriétaire est prêt à quitter cette parcelle si elle en reçoit une autre en guise de compensation, rapporte  Aliou Diop, dit ‘’Vieux’’, chargé des relations extérieures du comité de gestion de l’école. Selon lui, la nappe est très proche et par endroits, y compris dans la cour de l’école, l’eau jaillit du sol. Cette eau remplit les fosses septiques, causant des maladies de la peau chez les enfants des maisons les plus touchées. Les gens sont obligés, a-t-il dit, de vider leur fosse ‘’chaque semaine’’.

    La mairie s’est engagée après ces investissements humains, à poursuivre les travaux avec les populations du quartier.

    ‘’Au regard des travaux, nous savons que si jamais il y a de fortes pluies, on ne s’attendra pas à des dégâts considérables, ce qui a été noté l’année dernière’’, déclare Tidiane Sané, chef de service préparation réponse et réduction des risques de catastrophe de la Croix-Rouge sénégalaise.

    Un site a été identifié pour la construction d’une nouvelle école, mais, en attendant, grâce aux ouvrages de protection, les enfants pourront provisoirement regagner leur établissement.

    Dès qu’il pleut, l’accès au poste de santé devient difficile, a dit Aïta Guèye Faye, une ‘’bajenu gox’’ (marraine de quartier), qui note une recrudescence des cas de paludisme, du fait de cette situation que vit Petit Thially depuis 2015.

    ‘’Selon la cartographie des risques établis par la Croix Rouge sénégalaise, en collaboration avec les autorités territoriales et locales, le quartier de Petit Thially est exposé à des risques d’inondation pouvant occasionner des dégâts considérables sur les moyens de vie des populations’’, note un document de l’organisation humanitaire.

    En 2020, 16 quartiers de Thiès avaient été inondés, affectant près de 8.500 personnes et endommageant 85 maisons.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Le processus des examens et concours est sécurisé, assure le ministère de l’Education nationale

    SENEGAL-EDUCATION / Le processus des examens et concours est sécurisé, assure le ministère de l’Education nationale

    Dakar, 8 juin (APS) – Le processus des examens et concours est sécurisé, a déclaré jeudi le ministère de l’Education nationale, assurant de la mise à disposition des ressources nécessaires pour la bonne organisation des sessions dans les dates déjà fixées.

    Dans un document intitulé ‘’Sécurisation du processus des examens et concours scolaires, sessions de 2023 (CFEE et Concours d’entrée en sixième, BFEM et Baccalauréat), la tutelle promet la mise à disposition des acteurs des ressources nécessaires à la bonne tenue des épeuves.

    ‘’Dans le souci de mettre à la disposition des acteurs toutes les ressources nécessaires à la bonne organisation des examens et concours, l’Office du Baccalauréat et la Direction des examens et concours mettront à disposition lesdites ressources selon la procédure habituelle’’, renseigne le texte.

    ‘’Les épreuves doivent être conservées dans des endroits sécurisés et récupérés, le moment venu, par les autorités scolaires en charge des examens susmentionnés’’, rappelle le document.

    Le ministère de l’Education nationale  invite aussi les gouverneurs des régions à ‘’prendre des dispositions en rapport avec les Inspections d’académie, pour assurer la sécurisation des épreuves et le bon déroulement de ces différents examens’’.

    Selon un calendrier du ministère de l’Education nationale, le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Concours d’entrée en sixième sont prévus le mercredi 21 et le jeudi 22 juin 2023.

    Le Baccalauréat de l’enseignement secondaire général va démarrer à partir du mardi 4 juillet 2023, tandis que Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) est prévu à partir du mercredi 12 juillet 2023.

    NSS/MTN/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / Dakar abrite un atelier régional sur la conservation des archives

    SENEGAL-CULTURE / Dakar abrite un atelier régional sur la conservation des archives

    Dakar, 6 juin (APS) – Dakar abrite depuis lundi un atelier régional de renforcement de capacités  des archivistes documentalistes et des mécanismes de conservation des documents, selon un communiqué du bureau de l’Unesco à Dakar.

    La formation, organisée par la commission nationale pour l’Unesco, en collaboration avec le Comité sénégalais ‘’Mémoire du Monde’’ et la direction des archives du Sénégal, s’adresse aux documentalistes et archivistes du Burkina-Faso, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal.

    Elle est centrée sur le thème ‘’Conceptions et modalités de mise en œuvre d’un plan d’action en cas de sinistre dans les dépôts  d’archivage en Afrique de l’Ouest’’.

    Cet atelier régional entre dans le cadre de la célébration de la 5ème  édition de la semaine internationale des archives, prévue du 5 au 9 juin. Cette 5ème édition coïncide avec le 75ème  anniversaire du conseil international des archives.

    Citée par le texte, Fatoumata Cissé Diarra, directrice des archives du Sénégal et présidente du Comité Sénégalais ‘’Mémoire du Monde’’,  rappelle que les participants vont diagnostiquer les difficultés auxquelles la gestion des archives  et la conservation du patrimoine  documentaire sont  confrontées  en Afrique.

    ‘’Les travaux seront consacrés à l’identification des risques, la gestion de situations d’urgence telles que les inondations et les incendies’’, a-t-elle signalé.

    La rencontre de Dakar a comme finalité de permettre ‘’le sauvetage et la récupération des documents dans l’urgence et l’efficacité en cas de survenue de sinistre dans les dépôts d’archives’’.

    La directrice des archives du Sénégal rappelle que ‘’la plupart du patrimoine documentaire est consignée sur des supports très fragiles et conservés dans  des locaux inadaptés ». Il s’y ajoute « les risques de catastrophes naturelles, devenues une  menace réelle’’. nFace à ces obstacles qui pèsent sur la gestion des archives, l’UNESCO a initié cet atelier  à l’intention des  professionnels des archives de l’espace géographique considéré, dont la finalité est d’élaborer un plan d’action permettant de réagir vite et efficacement en cas de sinistre dans les dépôts d’archives.

    Dans son intervention, le secrétaire général de la commission nationale pour l’UNESCO, Aliou Ly a souligné avec force les innombrables initiatives prises par  le comité sénégalais et  ‘’Mémoire du Monde’’, depuis son installation en 2009, en termes de formation, de plaidoyer et de sensibilisation. Des communications sur la sécurité des bâtiments d’archives et la sécurité des bâtiments recevant du public ont été faites lors de la rencontre qui prend fin vendredi.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-MANIFESTATIONS / Moussa Baldé : ‘’Nos universités resteront résilientes malgré les actes de vandalisme’’

    SENEGAL-EDUCATION-MANIFESTATIONS / Moussa Baldé : ‘’Nos universités resteront résilientes malgré les actes de vandalisme’’

    Dakar, 6 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a assuré, mardi, à Dakar, que les universités sénégalaises resteront résilientes en dépit des nombreux dégâts qu’elles ont subis lors des récentes manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’L’université sera résiliente, l’université va continuer parce qu’on ne peut pas imaginer le Sénégal sans ses universités. J’ai instruit tous les recteurs de s’employer à faire de telle sorte que les cours puissent reprendre le plus rapidement possible’’, a déclaré Moussa Baldé.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation s’exprimait à l’issue d’une visite effectuée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en compagnie de son recteur Ahmadou Aly Mbaye et du directeur du Centre des œuvres université de Dakar (COUD), Maguette Sène.

    Au cours de cette visite, le ministre s’est rendu dans les facultés des Sciences juridiques et politiques, de Médecine, des Sciences économiques et de Gestion, ainsi qu’au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Ce déplacement l’a aussi conduit au COUD, dont le parc automobile, des chapiteaux, des bureaux, des archives et des amphithéâtres ont été réduits en cendres lors des manifestations suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire  »Sweet Beauté » qui l’oppose à l’ex-masseuse Adji Sarr.

    ‘’Nous avons constaté avec désolation l’image de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (…) Il y a aussi des destructions à l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud) mais Dieu merci, les autres universités du Sénégal telles que  l’université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) ont été relativement préservées en termes de destruction’’, a-t-il relevé.

    Moussa Baldé estime que les dégâts notés sont ‘’l’œuvre d’une entreprise qui était venue avec comme objectif de mettre l’université sénégalaise à genoux, notamment de bloquer l’UCAD, qui est un symbole pour le Sénégal et pour l’Afrique’’.

    Il a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs des nombreux dégâts enregistrés à l’université, après les violences notées à Dakar à la suite de la condamnation du leader du Pastef Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour  »corruption de la jeunesse ».

    ‘’Quand un étudiant saccage la direction du COUD, les bus qui transportaient le personnel, le bureau des professeurs et les amphithéâtres, cela veut dire que celui-là a décidé que ses études sont terminées. Ça aussi, il faut que ça soit clair et pour cela, des enquêtes seront faites et on verra quelle suite donner à cette situation’’, a-t-il-averti.

    ABD/ASG/ADL/MTN

  • SENEGLA-EDUCATION / UCAD : le recteur déplore la perte de nombreuses archives

    SENEGLA-EDUCATION / UCAD : le recteur déplore la perte de nombreuses archives

    Dakar, 6 juin (APS) – Le recteur de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Ahmadou Aly Mbaye, a déploré, mardi, à Dakar, la perte de nombreuses archives des personnels administratifs, des enseignants ainsi que des étudiants et diplômés de l’UCAD.

    ‘’Une bonne partie des amphithéâtres et des salles ont été rendus totalement indisponibles, les archives de personnels administratifs et des enseignants ont été brûlées. Les archives des étudiants et des diplômés ont été également brûlées, en particulier à la faculté de Médecine et à la faculté des Lettres et Sciences humaines’’, a-t-il-déploré.

    Ahmadou Aly Mbaye s’exprimait à la fin d’une visite qu’il a effectuée à l’UCAD avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé et le  directeur du Centre des œuvres université de Dakar (COUD), Maguette Sène .

    Le recteur signale que la quasi-totalité du parc automobile roulant de l’UCAD a été incendié. ‘’Il n’y a pratiquement plus de bus, plus de voiture. Nous sommes en train de faire le comptage des dommages que nous avons subis. Le processus n’étant pas encore achevé, on ne peut pas vous dire l’ampleur des dégâts’’, a-t-il expliqué.

     

     

    Mais il a démenti les rumeurs selon lesquelles  »200 mille archives ont été perdues à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ».

    ‘’Nous entendons beaucoup d’affirmations fantaisistes qui ne reposent sur rien du tout.  Des gens disent que 200 mille archives ont été perdues. Je tiens à dire que cette information ne repose sur rien du tout. Il faut comprendre qu’à ce stade, il y a que les autorités des facultés et du rectorat qui sont en mesure de vous donner des informations fiables’’, a-t-il-souligné.

    Il a signalé que le rectorat de l’UCAD est en train de faire l’état des lieux. Il a promis que le moment opportun, il parlera à l’opinion pour donner des chiffres exacts sur les différents dommages causés à l’UCAD lors des manifestations qui ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko. Il a annoncé qu’une plainte a été déposée pour identifier les responsables et les coupables des actes de malveillance commis dans l’espace universitaire.

    Le recteur a par ailleurs  »regretté que l’université soit attaquée à ce point’’, rappelant qu’elle est ‘’le point de convergence de la Nation sénégalaise. ‘’On y retrouve toutes les obédiences politiques et religieuses, car tout le monde a besoin de connaissance », a-t-il fait valoir.

    ABD/ASB/ASG/ADL

  • SENEGLA-EDUCATION-MANIFESTATIONS / UCAD : Maguette Sène meurtri par les dégâts enregistrés dans le campus social

    SENEGLA-EDUCATION-MANIFESTATIONS / UCAD : Maguette Sène meurtri par les dégâts enregistrés dans le campus social

    Dakar, 6 juin (APS) – Le directeur du Centre des œuvres université de Dakar (COUD), Maguette Sène, s’est dit très meurtri par les actes de pillages et saccages perpétrés à la direction du COUD et dans le campus social de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

     »C’est avec le cœur meurtri qu’on a constaté tous ces dégâts au campus social, où la direction a été incendiée, pillée et volée. Des bureaux ont été également saccagés ainsi que la ‘’salle Omar Pène’’, inaugurée récemment, qui a été complément saccagée et rendue hors d’usage », a-t-il-déploré.

    Il s’exprimait lors d’une visite du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Moussa Baldé, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en compagnie du recteur de ladite université, Ahmadou Aly Mbaye.

     »’Les huit bus qui nous permettaient de transporter le personnel de la banlieue et qui étaient une logistique importante pour le Coud ont été tous incendiés »’ a-t-il-relevé.

    Maguette Sène s’est désolé également de la  »destruction de l’environnement avec des arbres qui ont été sabrés ». Ce qui montre, selon lui,  »la violence des dégâts qui ont été constatés dans le campus social mais aussi l’intention des manifestants de mettre à genou l’université ».

     

    Le directeur du Centre des œuvres université de Dakar souligne qu’il va falloir beaucoup de temps pour rattraper tout ce qui a été saccagé, assurant que l’université restera debout pour assurer sa mission de transmission du savoir.

    ‘’Il va falloir beaucoup de temps pour rattraper tout ce qui a été saccagé et pour réfléchir profondément sur le système sécuritaire de tout ce qui se passe à l’université et au campus social’’.

    Il a plaidé également pour des réformes profondes et des sanctions contre les auteurs des saccages et pillages notés à l’université de Dakar.

     »Je crois qu’il faut que des mesures soient prises pour que les responsables de ces saccages et pillages soient punis conformément à la loi et que des réformes soient prises également, pour que de pareilles choses ne se reproduisent plus jamais dans nos universités », a-t-il-dit.

    ABD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Curricula et calendrier scolaire : une révision pour s’adapter aux réalités

    SENEGAL-EDUCATION / Curricula et calendrier scolaire : une révision pour s’adapter aux réalités

    La Dakar, 6 juin (APS) – La révision du curriculum est devenue une ‘’demande sociale’’ formulée par des organisations de la société depuis les Assises nationales de l’éducation en 2014 et réaffirmée par la crise sanitaire qui a fait sentir qu’il y avait ‘’un encyclopédisme qui ne disait pas son nom, parce que les enfants étaient surchargé’’, indique le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow, déplorant un ‘’bourrage devenu inquiétant’’.

    Des syndicats, et récemment des apprenants à Diourbel, ont battu le macadam, pour réclamer l’allégement des programmes.

    ‘’Il y a une exigence de réadapter nos curricula à nos réalités. Ce qui pose problème, c’est que cette décision du ministre arrive juste après cette manifestation d’élèves à Diourbel’’, a regretté Cheikh Mbow. Il rappelé que ‘’des organisations de la société civile, des gens plus mûrs, des partenaires, avaient réclamé cette révision et n’ont jamais été entendus’’. Il a fallu une grève des élèves, pour que le ministère de l’Education choisisse de communiquer pour annoncer cette révision, a-t-il regretté.

    ‘’C’est une bonne chose, mais en terme d’image, cela pose problème parce pour être entendu, il faut être dans la rue, il faut manifester. Pourtant, cette demande était confortée par des études réelles à travers des processus responsables pour demander à ce qu’on aille vers ces réformes’’, a rappelé le directeur exécutif de la Cosydep, une structure qui regroupe une cinquantaine d’organisations actives dans le secteur de l’éducation, dont des organisations de parents d’élèves et des syndicats d’enseignants.

    L’histoire des réformes montre que durant les années d’indépendance, a relevé le président de l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal, Abdoulaye Fané, ‘’il y avait cette école qui nous disait +notre mère la France+, qui nous parlait de nos ancêtres les Gaulois, où il y avait un prolongement du système éducatif de la France qui a gouverné notre pays durant les premières années d’indépendance’’.

    ‘’Les premières réformes sont survenues en 1962 où le Sénégal a essayé de revoir les programmes. Et après, on a un peu plus avancé vers les années 1971 qui est aussi une date repère, où on a essayé de revoir les contenus pour avoir une entrée par les contenus, puis on a eu Mai 1968, où nous avions un programme fondamentalement marqué par un bourrage avec l’objectif de donner un maximum de connaissances aux enfants avec une approche disciplinaire’’, a-t-il expliqué.

    C’était un enseignement généraliste mettant l’accent sur des éléments de contenu. Dans les 1980, il y a eu l’entrée par les objectifs fortement soutenue par feu Pr Iba Der Thiam avec les états généraux de l’Education qui constituent une étape phare du système éducatif.

    L’évaluation, une ‘’étape fondamentale avant la réforme’’

    Mais, le problème fondamental avec toutes ces réformes, c’est qu’elles n’ont jamais fait l’objet d’une véritable évaluation, déplore Abdoulaye Fané, donnant l’exemple des écoles pilotes introduites par Iba Der Thiam lorsqu’il dirigeait le ministère de l’Education, sous le régime d’Abdou Diouf. Ces écoles n’ont jamais été ni généralisées ni évaluées. Plus tard est venue l’approche par les compétences.

    Dans le cadre de la révision qui est annoncée, il ne faudrait pas qu’on saute l’étape de l’évaluation de l’approche par les compétences, mettent en garde les acteurs de l’école interrogés sur la révision en vue.

    ‘’Il faut systématiser l’évaluation, apprendre de ce que nous avons vécu pour pouvoir nous projeter dans l’avenir, autrement nous allons vers un pilotage à vue, on sera dans de la réaction parce que toutes les réformes ont été des demandes extérieures de partenaires, de syndicats, et cette fois-ci, c’est une demande des apprenants’’, a relevé Cheikh Mbow.

    Pour le directeur exécutif de la Cosydep, ‘’il est essentiel qu’on puisse comprendre qu’il nous faut d’abord entrer par une évaluation objective, profonde de ce que nous sommes en train de vivre du programme actuel avant de nous lancer vers un nouveau programme’’. Selon lui, ‘’on ne peut pas simplement nous suffire de perception pour aller vers le changement de programme’’.

    ‘’Cette évaluation faite, [cela] nous permettra de comprendre qu’il faut renforcer les capacités des enseignants par rapport à l’approche par les compétences, (APC) qui exige une bonne maîtrise des connaissances’’, estime Amidou Diédhiou du SELS. L’APC, qui est une excellente innovation, comporte des aspects très appréciés par la communauté, selon lui. ‘’Dans l’évaluation, recommande-t-il, il faudra aussi aborder la question des manuels scolaires qui sous-tendent les approches ou autres démarches pédagogiques.’’

    Pour le secrétaire général du Syndicat des inspecteurs, Alcantra Sy, ‘’l’approche par les compétences, qui est de rigueur, n’est même pas suffisamment évaluée avant de passer à autre chose’’. ‘’Nous faisons partie de ceux qui ont la conviction que le système devrait être bien carapacé des jeux d’acteurs et ne doit pas être l’affaire de régime et de partis. Il est essentiel qu’on soit plus inclusif, plus participatif pour protéger le programme et qu’il ne fasse pas l’objet à chaque fois de retouche’’, a-t-il conseillé. Il ne s’agit pas de réviser pour couper une partie de programme, ‘’c’est une question aussi qui a un coût financier important’’.

    En effet, la construction du curriculum par l’approche par les compétences en cours a pris quinze années pour un coût de 12 milliards de francs Cfa, rien que pour la réécriture du programme et la formation des enseignants, rappelle l’Inspection générale de l’Education et de la formation (IGEF). Cette réforme a coûté également des investissements techniques importants avec un groupe de 40 inspecteurs et 10 enseignants choisis pour la réécriture.

    ‘’Il nous faut certes une réforme, mais il faudra y mettre toutes les formes et respecter tout le processus pour garantir un curriculum solide qui pourra exister longtemps et traverser les temps’’, soutient Cheikh Mbow, qui a fait partie de l’équipe de récriture.

    ‘’Il ne faudrait pas qu’à chaque fois qu’il y a un changement de ministre ou de régime, le système éducatif fasse l’objet d’un bouleversement’’, estiment les acteurs. Pour eux, ‘’cet exercice doit être suffisamment inclusif, le citoyen lambda pouvant poster ces préoccupations’’.

    Il est essentiel que cet exercice puisse permettre à chacun de contribuer, de repenser le programme, de le mettre dans le cadre d’une chaîne d’interventions, voir quelles devraient être les finalités.

    L’idée est d’arriver à réfléchir au cours du processus sur ce Sénégal qu’on voudrait dessiner, le Sénégal dans vingt, trente ans, bâti par des femmes et des hommes formés à l’école sénégalaise.

    Pour le président de l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal (UNAPES), Abdoulaye Fané, la révision du curriculum est une question déterminante, car elle est une des conditions des bonnes performances de l’École sénégalaise.

    ‘’Notre proposition est la tenue d’assises sur cette réforme, et la meilleure démarche serait la rédaction de termes de références prenant en compte les attentes des familles d’acteurs’’, a souligné le président des parents d’élèves, proposant la tenue dans chaque région d’une réunion de concertation. Les conclusions de ces rencontres pourront servir de documents de référence pour la tenue des Assises nationales, a suggéré Abdoulaye Fané.

     »Les réformes partiront d’un état des lieux qui prendra en compte le préscolaire jusqu’à l’université. La durée et les contenus devront être réexaminés par les spécialistes et tout cela adossé à nos valeurs et aux exigences du contexte’’, a-t-il suggéré.

    Pour M. Fané, les enseignements ont évolué et l’école du futur prendra en compte forcément le numérique qui doit être enseigné dans les Centre régionaux de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) et à la la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF). Les élèves et étudiants devraient être associés à ces rencontres, car ils seront les premiers bénéficiaires de ces réformes, a-t-il ajouté.

    ADL/OID/ASG/AKS