Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION  / Matam: des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Matam: des enseignants invitent le gouvernement à sécuriser les écoles

    Matam, 29 mai (APS) – Le coordonnateur de la section du Mouvement national des enseignants républicains (MNER) de Matam, Ciré Mamoudou Dia, a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles.

     »Nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions utiles pour sécuriser les écoles. Nous en appelons à la responsabilité de tous et de chacun dans un contexte politique tendu », a-t-il dit.

    M Dia intervenait, dimanche, au cours d’une conférence de presse tenue à Ourossogui par le Mouvement national des enseignants républicains de la région de Matam (MNER).

    Selon lui, l’Etat et les parents doivent prendre leurs responsabilités vis-à-vis des enseignants qui appellent les élèves à participer à des manifestations politiques.

    Le conseiller municipal dans la commune de Ourossogui a invité les enseignants engagés en politique à laisser les élèves en dehors de toute activité politique.

    AT/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Université de Bambey: Le CROUS annonce la réouverture des restaurants du campus

    SENEGAL-EDUCATION / Université de Bambey: Le CROUS annonce la réouverture des restaurants du campus

    Bambey, 29 mai (APS) – Le centre régional des œuvres universitaires sociales de l’université Alioune Diop de Bambey (CROUS-UADB) annonce la réouverture des restaurants des campus de Bambey, Diourbel et Ngoundiane, fermés au lendemain de dernières manifestations estudiantines.

    Selon le communiqué du CROUS-UADB parvenu à l’APS, dimanche, tous les restaurants seront fonctionnels à partir de 19h, suite notamment à la levée du mot d’ordre de grève de l’amicale des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey qui réclamaient  »une amélioration de leurs conditions de vie dans les campus ».

    Les responsables du campus social annoncent également l’installation d’un réfectoire provisoire au campus 1, des abris pour se protéger du soleil et un réaménagement des horaires dans tous les restaurants, pour soulager davantage les étudiants, obligés, parfois, de faire la queue plusieurs heures.

    MS/MK/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / Université Iba Der Thiam de Thiès: le recteur soumet les besoins en équipements au Premier ministre

    SENEGAL-UNIVERSITE-INFRASTRUCTURES / Université Iba Der Thiam de Thiès: le recteur soumet les besoins en équipements au Premier ministre

    Thiès, 29 mai (APS) – Le recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, nouvellement installé dans ses fonctions, a soumis au Premier ministre Amadou Bâ les besoins de ladite université, inaugurée le 10 février dernier par le chef de l’Etat Macky Sall.

    Le professeur Mamadou Babacar Ndiaye a profité de la réception par le Premier ministre samedi à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), de plus de 300 taureaux géniteurs guzera, pour lui faire part de la situation des équipements prévus dans cette institution.

    Installé dans ses fonctions de recteur le 15 mai dernier, l’ancien directeur de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’UIDT, prononçait un discours de bienvenue au chef du gouvernement dans cet établissement rattaché à son université.

     »Le projet d’infrastructure pédagogique réceptionné en novembre 2022 et inauguré par le président de la République le 10 février 2023, a fait l’objet de plusieurs réserves, lors de la réception provisoire et aucune d’entre elles n’a, à ce jour, encore été levée’’, a-t-il dit.

    Les salles multimédia de l’ENSA, de l’ISFAR et de l’UFR Santé, les parkings, les dalots de franchissement, l’aménagement paysager, etc., bien qu’étant prévus dans le DAO (dossier d’appel d’offres),  »ne sont toujours pas réalisés’’, a relevé le responsable.

    Il a ajouté que concernant le projet de construction de laboratoires de recherches, ‘’cher’’ au chef de l’Etat, Macky Sall, et dont les équipements d’une valeur de plus de 52 milliards ont été réceptionnés le 13 avril dernier, ‘’sur 26 laboratoires qui devraient être construits à l’Université, cinq sont encore au stade de fondation’’.  Quatre d’entre eux sont à l’UFR santé, l’un à l’ISFAR. ‘’Cinq sont encore en finition ici à l’ENSA’’, a-t-il poursuivi.

    Pour ce qui est du volet social, les travaux relatifs aux de 1.500 lits ‘’avancent bien, mais connaissent un ralentissement depuis quelques semaines’’. ‘’Leur livraison permettrait de résoudre le problème de mobilité que ne cessent de poser les étudiants, dont la résidence universitaire située à la cité du Rail, est enclavée et distante de plusieurs kilomètres du campus pédagogique’’, a fait savoir le recteur.

    ‘’M. le Premier ministre, nonobstant ces investissements consistants à l’université, je ne doute point que nous (puissions) encore compter sur l’accompagnement généreux de l’Etat qui a fait de l’enseignement une priorité’’, a-t-il ajouté.

     Mamadou Babacar Ndiaye a sollicité la construction d’un auditorium, d’une agence comptable, d’une scolarité, d’une direction du service informatique et d’une polyclinique.  Pour lui, cette dernière  ‘’permettrait de mieux mettre au service de la population le potentiel immense’’ du pôle de santé de l’UIDT, qui forme des infirmières, des sages-femmes, des médecins spécialisés et généralistes, des pharmaciens, etc.

     Il n’a pas manqué de faire part du besoin de l’Université de bénéficier de moyens pouvant faciliter les stages et les visites d’entreprise de ses étudiants formés à des métiers, et qui interviennent partout au Sénégal, dans le cadre de leur formation.

     »Pour chacun de nos six établissements, la dotation d’un bus de 60 places serait la bienvenue’’, a-t-il plaidé, non sans évoquer la nécessité de rénover la ‘’prestigieuse école de formation d’ingénieurs agronomes’’ et ses centres d’application, après 40 ans d’existence. L’ENSA créée en 1980, pour former des ingénieurs agronomes de conception, capables de concevoir et d’impulser les transformations que doit subir le secteur de l’agriculture et de l’élevage pour devenir un puissant levier de souveraineté alimentaire, a-t-il noté.

    Il considère que les autorités d’alors avaient fait un ‘’pari gagnant’’, car l’ENSA a formé ‘’près de mille ingénieurs agronomes’’ issus de 15 nationalités dans des spécialités aussi variées que l’économie agricole, le génie rural, les productions végétales, les sciences des sols, la foresterie et les productions animales.

    Membre de ‘’centres de recherches d’excellence’’ de la sous-région, elle a été ‘’maintes fois distinguée à travers son personnel d’enseignement et de recherche ainsi qu’à travers ses élèves-ingénieurs qui ont remporté de nombreux prix et concours’’.

    Ses anciens élèves ‘’participent au développement de l’agriculture au Sénégal, en Afrique et dans le monde’’ et certains d’entre eux sont devenus des ‘’icônes internationalement reconnues’’, a-t-il fait valoir.

    Le recteur a, enfin plaidé pour ‘’l‘ immatriculation et la sécurisation du foncier affecté à l’université’’, dont une grande partie se trouvant à l’ENSA, n’est pas encore clôturée et ‘’requiert une attention particulière’’.

     »Je vous ai bien écouté et entendu’’, a dit le Premier ministre au recteur, lui demandant de ‘’se rassurer’’. Il a indiqué avoir réuni autour de lui, la semaine dernière, des ministres, afin d’étudier et d’apporter des solutions à tous les projets confrontés à des difficultés d’exécution.

    Le président de la République attache au suivi de ces projets et programmes, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur,  »une attention toute particulière », a dit le PM.

    ‘’Soyez sûr que le gouvernement veillera à l’exécution correcte et transparente de tous les chantiers engagés’’, a-t-il souligné, annonçant que d’autres projets et programmes seront mis en œuvre, dans le cadre du PAP en préparation, pour faire du Sénégal un pays émergent à l’horizon 2035.

    Lors de la cérémonie de son installation, le nouveau recteur avait annoncé de larges concertations pour stabiliser avec la communauté universitaire son projet de ‘’gouvernance participative pour une université de métier au service du développement du Sénégal’’.

    Tout en saluant les efforts de l’Etat qui avait doté l’université pour la première fois d’infrastructures propres, il avait relevé que des années s’étaient écoulées entre l’expression du besoin d’une université à Thiès et la réalisation desdites infrastructures. Si bien que les effectifs actuels ont dépassé la capacité des bâtiments construits.

     »Nous avons réceptionné une partie des infrastructures, mais nous en demanderons encore parce que nous voulons faire de cette université une université de référence’’, avait-il promis.

    ADI/OID

     

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Vers une convention de partenariat entre l’UASZ et l’UCAK de Touba

    SENEGAL-UNIVERSITE / Vers une convention de partenariat entre l’UASZ et l’UCAK de Touba

    Touba, 29 mai (APS) – L’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) entend nouer une convention de partenariat avec l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (centre), a indiqué, dimanche, son recteur, Pr Mamadou Badji.

    ‘’En venant ici, nous voulons aussi nouer un partenariat pour voir dans quelles mesures nous pouvons développer des domaines de collaboration qui peuvent être aussi bien l’agriculture, en ce qui nous concerne. Il y a l’agroforesterie et tout ce qui touche à la santé. Pourquoi la convention, c’est pour que nous puissions avoir un cadre formel de collaboration. Cadre dans lequel nous allons essayer de voir quels sont les axes prioritaires et comment nous allons les développer au cours des cinq prochaines années’’, a t-l déclaré.

    Le Professeur Mamadou Badji, recteur de l’UASZ, en visite dimanche après-midi au Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), s’entretenait avec  l’APS, en marge d’une séance de travail, qui s’est déroulée à la salle de réunion dudit complexe. Il était accompagné d’une forte délégation de l’UASZ.

    ‘’Mes impressions sont celles d’un enseignant-chercheur qui découvre une institution qui se met en place, qui a vocation à assurer la formation et la recherche mais en axant ses priorités sur les métiers du moment et donc la formation professionnelle. Cela me paraît une excellente chose puisque les universités classiques n’ont pas suivi le même cheminement que ceux qui inspirent cette université. Et par conséquent, je pense que ça va être une source d’inspiration pour nous’’, a-t-il ajouté soulignant que cette convention va permettre aux deux institutions de pouvoir bâtir un partenariat sur la base d’un certain nombre d’actions.

    La séance de travail a été précédée d’une série de présentations des deux institutions.

                                                                         Un partenariat  »solide et fécond »  

    Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), s’est réjoui de voir les deux institutions nouer un partenariat  »fécond ».

    ‘’Je me réjouis de l’intérêt particulier que vous portez à notre institution et vous affirmez toute ma disponibilité à nouer un partenariat solide et fécond bénéfique pour tous entre le CCAK et l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ)’’, a t-il déclaré.

    Selon le président du CCAK-EF, par ailleurs fils du deuxième Khalife général des mourides, l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) est  »une source d’inspiration ».

    ‘’En effet, l’Université Assane Seck que vous dirigez et qui a ouvert ses portes en 2007, a fait ses preuves dans le giron universitaire et s’impose comme une université de référence. L’Université Assane Seck s’est inscrite dans les traditions académiques et constitue à n’en point douter une source d’inspiration de la quête de l’excellence’’, a t-il assuré, rappelant aussi la vocation universelle du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

    Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) – abritant l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK)- a été ouvert officiellement le 6 février 2023 par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en présence du chef de l’État, Macky Sall.

    CGD/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Popenguine: Interprétation scénique d’un chœur, toute une organisation à la base

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Popenguine: Interprétation scénique d’un chœur, toute une organisation à la base

    Popenguine (Mbour), 29 mai (APS) – Installés dans un quartier de Popenguine sérère, à moins de 2 kilomètres de la ville, des centaines de choristes préparent rigoureusement la célébration des messes du pèlerinage marial sous la houlette de la Coordination nationale des chorales liturgiques du Sénégal (CNCLS). 

    De nombreux fidèles maitrisent par cœur les chorales liturgiques dans les paroisses ou églises, mais il y a toute une organisation pour préparer des centaines de choristes à l’interprétation scénique d’un chœur lors des grands évènements religieux. 

    La ville de Popenguine accueille la 135e édition du pèlerinage marial dont la cérémonie officielle se tient ce lundi de Pentecôte dans le nouveau sanctuaire prêt à accueillir des dizaines de milliers de pèlerins. 

     »Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?’’ est le thème de cette édition, dont la messe solennelle sera présidée par l’évêque de Tambacounda, Mgr Paul Abel Mamba. 

     Sur les cinq fêtes cardinales de l’année liturgique catholique, Pentecôte est la troisième la plus importante après Pâques et Noël. Depuis vendredi, les chorales animent les messes et veillées durant l’évènement religieux célébrée dans la ville de Popenguine. 

    Cette année, 500 choristes se préparent depuis plusieurs mois à être en communion avec les fidèles sous la houlette de la Coordination nationale des chorales liturgiques du Sénégal (CNCLS), créée en 2017, dans un soucis de mieux formaliser et organiser les chorales dans le pays. 

     Isolés dans un quartier de Popenguine sérère, à moins de 2 kilomètres de la ville, les choristes suivent un rythme rigoureux depuis plusieurs jours pour préparer principalement la messe nocturne du dimanche et celle du lundi de Pentecôte. Plusieurs tentes sont érigées dans une école de la place pour accueillir deux coordinations, celle de Tambacounda et celle de Rufisque.  

     Ce retrait vise, selon Louis Tine, secrétaire général de la CNCLS, à permettre aux choristes de mieux se concentrer. ‘’Avant on les accueillait à Popenguine, mais à cause du bruit, ils n’arrivaient pas à se concentrer ni bien dormir pour être opérationnel le lendemain’’, explique t-il. 

     Pour éviter de les divertir, ‘’il était donc important de les isoler, car tout est réglementée ici. Il y a des heures pour manger et des heures pour dormir qu’il faut scrupuleusement respecter ». 

                                       Les choristes suivent une formation liturgique et spirituelle bien adaptée 

     Depuis plusieurs mois les chorales choisies pour animer les messes de Popenguine suivent une formation liturgique et spirituelle bien adaptée aux évènements religieux. 

     Le chargé de communication de la CNCLS rappelle que chaque coordination a ses propres paroisses. ‘’Nous nous réunissons en session de formation nationale et c’est l’organisation issue de cela qui chapeaute les chorales au niveau des grandes célébrations de ce pays’’, explique Henri Joël Ndouye qui gère aussi la communication de la chorale du doyenné de Rufisque. 

     »Chaque année un diocèse est choisi pour chanter la messe car c’est l’évêque de ce diocèse qui dit la messe. Tambacounda, l’année dernière, avait chanté la messe de la veillée (….), rappelle-t-il. 

     Cette année, ajoute t-il, l’évêque de Tambacounda a été choisi par la conférence épiscopale pour présider la messe du lundi de Pentecôte et il est prévu 250 choristes de la la coordination de Tambacounda pour accompagner la célébration. 

    La coordination de Rufisque a été choisie pour animer la messe nocturne du dimanche. Elle est présidée par l’Abbé Alfred Waly Sar, aumônier des chorales du doyenné de Rufisque. 

     »Le doyenné de Rufisque va de Mbao à Sébikhotane en passant par Rufisque, Bambilor, Kounoune Diamniadio, composée de 7 paroisses, 44 maitres de chœur, 19 chorales dont deux d’enfants entre de 7 à 15 ans »,  précise M. Ndouye. 

    Les enfants ont été cependant dispensés cars selon lui ‘’le pèlerinage est un événement qui demande beaucoup d’endurance et chanter dans des événements religieux peut-être très éprouvant surtout pour les enfants’’. 

    Le diocèse choisi pour animer la messe, rappelle Louis Tine, est informé 4 à 5 mois à l’avance et des réunions sont régulièrement organisées au sein même des diocèses avec les maitres de chœur.  

     Le but est de vérifier ‘’si les leçons sont bien apprises’’ concernant le chant, le jeu de scène et le programme aussi bien dans la coordination de Rufisque que dans celle de Tambacounda. 

     »Ce sont 300 choristes qui se retrouvent pour chanter une seule et même messe, qui ne sont pas d’une même paroisse ni d’une même chorale c’est normal qu’il y ait des répétitions des préparations », explique M. Ndouye. 

    Selon lui, le programme de la messe doit être parfaitement en phase avec le thème du pèlerinage. ‘’Pour la coordination de Rufisque, c’est la commission liturgique du doyenné qui propose un programme envoyé au niveau national qui est ensuite corrigé par la commission nationale et renvoyé au niveau de Rufisque pour que ces chants soit appris et exécutés », expliqué t-il. 

     »’Un choriste est d’abord un appelé qui a une mission de se consacrer à la louange divine. Il a doit avoir ces qualités: la disponibilité et l’amour du chant choral. Le travail technique est le rôle du maitre de chœur qui est le premier responsable de la chorale’’, rappelle Henri Ndouye. 

    MF/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE / L’UGB lance un cours sur la dissection de l’os temporal

    SENEGAL-UNIVERSITE / L’UGB lance un cours sur la dissection de l’os temporal

    Saint-Louis, 26 mai (APS) – L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a abrité ce vendredi l’ouverture d’un cours sur la dissection de l’os temporal, avec la participation de 32 chirurgiens en ORL issus de 12 pays africains, a constaté l’APS.

    Ce cours, organisé alternativement à Thiès ou à Saint-Louis, permettra aux médecins spécialistes de l’ORL de décentraliser les interventions chirurgicales et les maladies relatives à l’os temporal de l’oreille.

    Selon Pr Adama Kane, directeur de l’unité de formation et de recherche des sciences de la santé,  »ce cours est destiné à renforcer la capacité des médecins en OR qui étaient confrontés à d’énormes difficultés pour parfaire leurs connaissances sur l’anatomie de l’os temporal ».

     »Ils étaient obligés d’aller aux Etats-Unis pour se recycler dans ce domaine afin de mieux prendre en charge les milliers de patients africains qui souffrent de maux et troubles relatifs à l’oreille », a-t-il ajouté.

    Quant au chef du service ORL de l’hôpital régional de Saint-Louis,  il s’est réjoui de l’organisation de ce cours  »qui permettra aux professionnel de la santé de mieux s’imprégner du traitement des spécificités de l’os temporal ».

    AMD/MD/ASG

  • SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Thiès : les classes école-entreprise ouvrent leurs portes

    SENEGAL-EMPLOI-FORMATION / Thiès : les classes école-entreprise ouvrent leurs portes

    Thiès, 25 mai (APS) – Les classes école-entreprise ont officiellement ouvert leurs portes jeudi à Thiès, pour accueillir quarante apprenants dans les filières d’horticulture et de cuisine, a appris l’APS auprès de responsables du Programme de formation école-entreprise (PF2E).

    Les représentants de quatre entreprises et les sept centres de formation professionnelle choisis pour prendre part à ce programme, ont pris part, dans les locaux de la Manufacture sénégalaise des arts décoratifs (MSAD), à la cérémonie d’ouverture officielle de ces classes.

    La première cohorte d’apprenants, répartis équitablement entre les filières agriculture et restauration, à raison de 20 pour chacune d’entre elles, est composée de bacheliers et d’élèves titulaires de Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

    Ils devront suivre, pendant trois ans, une formation duale dispensée alternativement par une entreprise et un centre de formation professionnelle dénommé centre-ressource, pour en sortir avec un certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

    La formation sera théorique à 20% et pratique à 80%, selon le chef d’antenne du PF2E, Saliou Sène. Ainsi, les élèves iront quatre jours en entreprise et un jour à l’école.

    L’idée est de rompre avec la méthode classique qui voyait l’apprenant courir après un stage, au terme de sa formation.

    Les bénéficiaires ont été sélectionnés sur la base de leurs dossiers, parmi les quelque 400 demandeurs de la région de Thiès.

    Ce programme inspiré des modèles suisse et allemand, résout la problématique de l’inadéquation de la formation par rapport à la demande. Aussi  bien l’entreprise que l’apprenant y trouve son compte. L’une a l’opportunité de participer à la formation de son éventuel employé, l’autre se familiarise déjà avec son potentiel futur milieu de travail.

    Khady Sow Diop qui présidait cette rencontre au nom du gouverneur, a suggéré que les sortants de cette formation soient ‘’en bonne position’’ sur la liste des entreprises formatrices, en cas de recrutement.

    Les ambitions ont ‘’été revues à la baisse’’, suite à la réduction du quota initial de 300 places affecté à Thiès, a renseigné la secrétaire générale de l’Inspection d’académie, qui dirige le comité de suivi. Sur la palette de filières qui avaientt été prévues, seules deux ont été retenues, à savoir la restauration et de l’agroalimentaire, a précisé Mme Diop qui promet  »d’avancer lentement mais sûrement’’.

    Les bénéficiaires recevront une allocation mensuelle de 40.000 FCFA, qui sera entièrement payée par le programme lors la première année, puis supportée à 50% par le programme et l’entreprise la deuxième année, avant d’être prise en charge à 75% par l’entreprise, contre 25% par le PF2Et à partir de la troisième année, a expliqué le chef d’antenne.

    L’objectif du programme de formation duale est d’enrôler dans la formation professionnelle  30% des sortants du cycle fondamental qui s’arrêtent en 3-ème et au moins 10% des bacheliers, selon Mme Diop.

    Depuis le lancement en septembre du PF2E à l’ISEP de Thiès, des formations ont été dispensées aux tuteurs en entreprises et aux formateurs à l’école, tout comme des outils d’évaluation ont été mis au point, pour préparer cette rentrée, a dit Ndèye Khady Sow Diop.

    Le maire de Mont Rolland, Yves Lamine Ciss, a qualifié ce programme de ‘’révolution’’, invitant par la même occasion les bénéficiaires à être assidus à l’école et à l’entreprise, pour augmenter leurs chances au bout du compte de trouver un emploi grâce à la qualification qu’ils auront acquise.

    L’entreprise Quality Fruit, avec ses 2.600 employés, et le Centre de formation professionnelle de Mont Rolland, implantés dans sa commune ont été cooptés pour participer à la mise en œuvre de cette expérience.

    Il a émis le vœu, à travers le responsable local du programme, d’approcher trois autres entreprises agricoles de sa commune et la cimenterie Dangote, afin de les exhorter à enrôler d’autres apprenants.

    Au total 360 jeunes apprenants ont été recrutés à travers le pays dans le cadre de ce programme gouvernemental appuyé par la GIZ et GFA.

    ADI/MD/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES-EQUIPEMENT / Vers l’accélération de la mise en service de nouvelles infrastructures dans les universités publiques

    SENEGAL-UNIVERSITES-EQUIPEMENT / Vers l’accélération de la mise en service de nouvelles infrastructures dans les universités publiques

    Dakar, 24 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi que soient engagées  »sans délais » des concertations en vue « d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées » dans les universités publiques.

    Le chef de l’Etat a surtout insisté sur « l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ».

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall, présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, a évoqué « la situation dans les universités publiques, en demandant au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS [centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires].

    Ces concertyations, d’après le texte, permettront « d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées ».

    Le document ajoute que le chef de l’État « a en outre invité le gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ».

    Il a de même donné des instructions pour « le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles, en demandant au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’État à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé ».

    BK/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Un rapport relève les « difficultés considérables » que le niveau primaire est appelé à surmonter

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Un rapport relève les « difficultés considérables » que le niveau primaire est appelé à surmonter

    Diamniadio, 24 mai (APS) –  Un rapport du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) note que pour arriver à une éducation de base universelle de qualité, le système éducatif sénégalais est appelé à surmonter des  »difficultés considérables », relatives au faible niveau de formation des enseignants, à la qualité des apprentissages, et à un financement inadéquat.

    Intitulé « Pleins feux sur l’achèvement de l’éducation de base et les apprentissages fondamentaux au Sénégal », ce rapport a été présenté mercredi au siège du ministère de l’Éducation nationale par le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), professeur Abdoulaye Diagne.

    Selon M. Diagne, les difficultés relevées par cette étude concernent la faible qualité des enseignants, la faible qualité de l’apprentissage des élèves, mais également un financement inadéquat de l’éducation pour soutenir la réalisation de la stratégie éducative.

    S’appuyant sur les résultats de ce rapport, qui à l’origine devait être une étude, il a fait état de l’absence de « système harmonisé pour mesurer le niveau d’apprentissage et de politique relative à l’utilisation des résultats des évaluations ».

    M. Diagne a également relevé « un faible niveau d’accès à l’enseignement préscolaire et une chute du taux d’inscription à l’école primaire ».

    Ces conclusions ont été tirées des résultats de la revue de la littérature et d’enquêtes avec les principaux acteurs du système d’éducation de base, a-t-il dit, précisant que l’étude avait pour objectif de « dresser un état des lieux de l’éducation de base au Sénégal », correspondant au préscolaire et au cycle primaire.

    Le rapport souligne également que la vision du gouvernement concernant le développement de l’éducation de base doit être mieux adaptée aux différentes catégories de parties prenantes, notamment les parents d’élèves dont l’engagement en faveur de l’éducation de leurs progénitures est jugé insuffisant.

    « Dans de nombreuses familles, les enfants n’apprennent qu’à l’école, ne s’exercent pas à la maison (…) », indique le même rapport.

    S’agissant des enseignements-apprentissages, le rapport souligne, dans sa partie recommandations, que pour améliorer les performances scolaires à ce niveau, il faut remédier aux inégalités entre les écoles publiques, mieux équiper les établissements défavorisés avec du matériel didactique et mettre fin aux effectifs pléthoriques dans les classes.

    Le rapport suggère ainsi de renforcer les compétences des enseignants pour améliorer le niveau de maîtrise du programme d’enseignement de base, de réduire le déficit en infrastructures solaires et d’élaborer une politique nationale d’évaluation dans l’éducation de base pour mener des évaluations normalisées régulières. Il préconise également de prendre les mesures nécessaires pour généraliser l’emploi des langues nationales durant les premières années du primaire.

    La secrétaire générale du ministère de l’Éducation nationale, Ndèye Khady Diop Mbodji, venue présider la cérémonie de présentation du rapport, a souligné que « l’apprentissage au niveau des premières années du cycle fondamental pose problème avec des recommandations formulées pour aller dans le sens de renforcer les investissements, surtout pour les enfants hors système ».

    « Beaucoup d’efforts ont été faits, mais il reste des défis à relever et nous nous y attelons avec des indicateurs de performance en hausse comme le taux d’achèvement au primaire, qui est passé à 63,20% en 2022 contre 60% en 2015 », a-t-elle déclaré.

    Elle a assuré que les résultats de cette étude permettront de cibler les priorités pour une politique éducative efficiente.

    Après la publication du rapport mondial sur l’Éducation par l’Unesco, des pays dont le Sénégal ont été choisis pour approfondir les enjeux et défis liés à l’éducation, dans le cadre d’un programme dénommé « Spotlight », une initiative de l’Association pour le développement en Afrique (ADEA), de l’Union africaine et la CONFEMEN, la Conférence des Ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage.

    Au Sénégal, l’éducation de base a été retenue comme thématique en vue d’en faire un état des lieux, sous l’égide du Consortium pour la recherche économique et sociale.

    Le directeur du Rapport mondial de l’UNESCO, Manos Antonisis a pris part à cette session de restitution des résultats de l’étude, en même temps que Albert Nsenguiyumva, directeur exécutif de l’ADEA, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique.

    Il y avait aussi le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow, ainsi que divers acteurs du secteur.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Ngogom : les populations entament la construction d’un nouveau CEM

    SENEGAL-EDUCATION / Ngogom : les populations entament la construction d’un nouveau CEM

    Ngogom, 22 mai (APS) – Les populations de Ngogom, une commune située dans le département de Bambey, ont lancé lundi les travaux de construction d’un nouveau nouveau collège d’enseignement moyen (CEM), a constaté l’APS.

     »C’est après avoir reçu l’autorisation de l’inspection d’académie de Diourbel qu’elles se sont cotisées pour démarrer, cette semaine, la construction de trois salles de classe pour un deuxième CEM », a  expliqué Aliou Diouf, un membre du comité de pilotage du nouveau CEM.

    Selon lui,  »le premier collège de la commune, construit en 2002, compte aujourd’hui près de 2000 élèves, un nombre pléthorique qui fait que certains potaches font cours dans les magasins du périmètre agricole, faute d’espace pour de nouvelles salles (…) ».

    C’est fort de ce constat que les populations, « convaincues que l’Etat ne peut pas tout faire à la fois, ont décidé sur fonds propres, après avoir discuté avec les autorités du système éducatif de la région, de procéder à la construction de ce nouvel établissement », a-t-il expliqué.

     »Une délégation de la direction de la construction du ministère de l’Education a visité le site quelques jours avant le début des travaux. Et nous espérons que les enseignements vont démarrer dès la rentrée prochaine », a-t-il soutenu.

    MS/MK/ASG/MD