Catégorie : Education

  • SENEGAL-FINLANDE-FORMATION / Un séminaire de l’ambassade de la Finlande au Sénégal et de la fondation Pathfinder, mardi

    SENEGAL-FINLANDE-FORMATION / Un séminaire de l’ambassade de la Finlande au Sénégal et de la fondation Pathfinder, mardi

    Dakar, 22 mai (APS) – L’ambassade de la Finlande au Sénégal, le ministère des Affaires étrangères de la Finlande et la fondation Pathfinder vont organiser un séminaire, mardi à Dakar, pour aider les organisations sénégalaises à ‘’trouver de nouveaux partenaires finlandais’’, selon un communiqué reçu à l’APS.

    Le séminaire se tiendra à l’hôtel Rysara à partir de 8 h 30.

    ‘’Cette rencontre est fondamentalement axée sur les solutions numériques dans les domaines de l’éducation’’, précise le communiqué.

    Le séminaire portera sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation, la formation en entrepreneuriat, la formation des formateurs (formation initiale et continue) et l’éducation de la petite enfance.

    La formation professionnelle et l’enseignement supérieur en font également partie.

    ESF

  • SENEGAL-EUDCATION-ECONOMIE  / Tenues scolaires : les artisans de Matam réclament le financement de la deuxième tranche du programme

    SENEGAL-EUDCATION-ECONOMIE / Tenues scolaires : les artisans de Matam réclament le financement de la deuxième tranche du programme

    Ourossogui, 22 mai (APS) – Les artisans tailleurs de la région de Matam ont réclamé, dimanche, le financement de la deuxième tranche du programme de confection de tenues scolaires, après l’exécution des commandes d’une première tranche de 96 000 blouses.

    ‘’Nous demandons au chef de l’Etat de nous aider à avoir le financement destiné aux tailleurs de la région de Matam dans le cadre du programme de confection de tenues scolaires, dont la première tranche a été déjà exécutée par les tailleurs de la région’’, a dit le président de l’Association des artisans tailleurs de la région de Matam, Yaya Sylla.

    Intervenant lors d’une conférence de presse à Ourossogui, M. Sylla a soutenu qu’un important lot de tissu est stocké dans les ateliers de tailleurs faute de financement, ce qui constitue un manque à gagner pour l’Etat et les tailleurs.

    Selon lui, certains ont plus de 100 rouleaux, d’autres un peu moins dans leurs ateliers et n’attendent que les financements de la deuxième tranche pour ‘’exécuter les commandes de tenues destinées aux élèves de la région’’.

    ‘’Dans ce programme, les tailleurs de la région ont déjà confectionné 96 000 tenues. Ils doivent en coudre autant pour la deuxième et la troisième tranche’’, a expliqué Yaya Sylla entouré de ses collègues.

    L’Etat du Sénégal a mis en place un programme de confection de tenues scolaires pour un montant de 30 milliards de francs CFA sur trois ans, soit 10 milliards de francs CFA par an.

    AT/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Système LMD : l’Ucak renforce les capacités de son personnel enseignant

    SENEGAL-UNIVERSITE / Système LMD : l’Ucak renforce les capacités de son personnel enseignant

    Touba, 21 mai (APS) – Un atelier de renforcement des capacités pédagogiques du personnel enseignant et de recherche sur le système Licence Master Doctorat (LMD) a pris fin, dimanche, à l’université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba (centre), a constaté l’APS.

    Cet atelier est ‘’organisé conjointement par l’Institut supérieur des sciences et métiers de la santé (I2SMS) et l’UFR des études islamiques et arabes’’ de l’UCAK, a précisé Professeur Mor Faye, coordonnateur et président du Conseil académique de cette université.

    Il a souligné qu’il ‘’vise en fait à renforcer les capacités du personnel enseignant et de recherche’’. Il estime qu’il est impossible d’’’organiser des enseignements sur un format pédagogique précis—le système LMD– sans que les parties prenantes ne sachent ce que c’est’’.

    P. Faye s’entretenait avec des journalistes, en marge de l’ouverture de cet atelier qui s’est tenu samedi et dimanche, avec l’objectif général de renforcer les capacités en matière pédagogique des divers intervenants dans la formation des étudiants et d’introduire des pratiques conformes à la réforme LMD.

    L’atelier a été présidé par Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), par ailleurs fils du deuxième Khalife général des mourides.

    ‘’Donc, aujourd’hui, l’idée c’est vraiment de sortir de cet atelier en ayant une bonne connaissance de la philosophie du système LMD. C’est de ça qu’il s’agit aujourd’hui et nous avons invité des professeurs de renom, des sommités (…)’’,        a expliqué le président du conseil académique.

    Ces personnes ressources ‘’vont nous entretenir pendant deux jours de ce que c’est que le LMD, les prérequis pour un système LMD de qualité’’, a-t-il précisé. Il a ajouté que l’ambition consiste aussi à ‘’permettre’’ à l’UCAK d’’’être alignée sur les meilleures universités du monde’’.

    ‘’C’est aussi d’ouvrir des espaces de mobilité étudiants, enseignants entre notre université et d’autres universités partenaires. C’est aussi permettre à ce que nos diplômes soient reconnus aussi bien au niveau national qu’international’’, a poursuivi le président du conseil académique de l’UCAK.

    Le système LMD, la pédagogie de la réussite  

    Il a rappelé que le système LMD est la pédagogie de la réussite. ‘’Ce qui est visé, c’est quand un étudiant entre dans le système, au moins qu’il puisse sortir avec un diplôme et ce qui prépare cette possibilité-là, c’est avoir vraiment un système adossé sur des critères de réussite’’, a expliqué Pr Faye.

    Coordonnateur de l’Institut supérieur des sciences et métiers de la santé (I2SMS), Professeur Serigne Moussa Badiane considère que l’UCAK doit s’inscrire dans une démarche de qualité.

    ‘’Il s’agit d’une activité normale dans le cadre du fonctionnement d’une université déjà, mais également nous souhaitons inscrire l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim dans une démarche de qualité avec des standards élevés.’’, a-t-il fait savoir.

    Venu prendre part à cet atelier de deux jours, le vice-doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odonto-stomatologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Professeur Massamba Diouf, a salué l’importance d’un tel atelier de renforcement de capacité, remerciant ainsi la direction et le top management de l’UCAK de l’y avoir convié.

    Le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) a été ouvert officiellement le 6 février 2023 par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en présence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    CGD/ASG

  • SENEGAL- TOURISTIQUE- ÉDUCATION / Lancement officiel du réseau des universitaires du tourisme du Sénégal

    SENEGAL- TOURISTIQUE- ÉDUCATION / Lancement officiel du réseau des universitaires du tourisme du Sénégal

    Dakar, 20 mai, (APS)-Le Réseau des universitaires du tourisme du Sénégal (RESUSTS) a été lancé samedi à Dakar en présence du ministre  du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang, a constaté l’APS.

    « Nous ne pouvons pas définir des politiques publiques sans s’y associer les universitaires. Je me félicite pour votre engagement pour accompagner ce secteur », a notamment déclaré Mame Mbaye Niang lors de la cérémonie de lancement officiel dudit réseau.

    la rencontre s’est tenue en présence de représentants du ministère du Transport aérien,  des universitaires, des étudiants en  tourisme venus  de l’Université Iba Der Thiam de  Thiès et de l’Université Cheikh Ibrahima Niasse du Sine Saloum, ainsi que des représentants du secteur privé .

    Le ministre du Tourisme a magnifié cette initiative qui permettra de « mettre à  profit le savoir-faire  des universités au service du secteur touristique sénégalais ».

    ‘’J’ai  décidé avec l’accord du président  de la  République d’associer le réseau à la gouvernance. Votre réseau sera représenté au ministère par un poste de conseiller technique’’ a promis Mame Mbaye Niang.

    Pour sa part, Aissatou  Diongue,  présidente  du réseau des universitaires du tourisme du Sénégal  a salué le lancement de « cet  outil qui vise  à  renforcer le secteur touristique sénégalais ».

    ‘’Le RESUSTS s’inscrit dans l’amorce d’une dynamique de gestion plus connectée au secteur touristique et à l’institutionnel, au secteur privé et au monde  scientifique et universitaire’’, a-t-elle déclaré.

    « Le secteur privé touristique pourrait mieux contribuer aux performances de l’économie sénégalaise en renforçant son redressement dans la voie de sa relance pos-covid-19 », a-t-elle estimé.

    Dans son travail, le RESUSTS compte « appuyer la tutelle en réalisant  des diagnostics et des études prospectives en élaborant des orientations stratégiques ».

    La strcuture est une initiative portée par des enseignants et des enseignantes, chercheurs pluridisciplinaires et des professionnels du tourisme sénégalais’’, lit-on dans un document de présentation dudit réseau.

    L’aide à la prise de décision, l’appui aux collectivités territoriales dans leur quête d’identité touristique, le renforcement de l’insertion professionnelle des étudiants formés dans les métiers du tourisme, sont entre autres objectifs présentés par les initiateurs.

    ABD/MTN

  • SENEGAL-FORMATION / Louga : 50 entrepreneurs outillés en éducation financière et marketing des produits et services

    SENEGAL-FORMATION / Louga : 50 entrepreneurs outillés en éducation financière et marketing des produits et services

    Louga, 19 mai (APS) – Cinquante entrepreneurs des départements de Louga, Linguère et Kébémer ont bénéficié d’une session de formation en éducation financière, gestion d’une unité de production ou de transformation de biens et en marketing des produits et services, a-t-on appris, vendredi, auprès d’Abdoulaye Diop, formateur au Centre d’appui à la promotion de l’entreprenariat rural et urbain (CAPER).

    « Il y a cinquante entrepreneurs, dont la majorité sont des jeunes et des femmes, qui ont participé à ces sessions de formation réparties dans les trois départements, à savoir Louga, Linguère et Kébémer », a-t-il dit à des journalistes à l’issue de la cérémonie de clôture de la session de formation.

    Il a souligné que « les participants du département de Louga ont reçu leurs attestations prouvant leur participation à cette session de formation axée sur la gestion du budget, la gestion de la dette et de l’épargne ». Ils « bénéficieront également d’un accompagnement technique d’une durée de quatre mois », a-t-il annoncé.

    « On a choisi ces trois thèmes parce que ce sont les trois thèmes qui ont plus d’importance pour les entreprises qui n’ont pas souvent les outils qui leur permettent de pouvoir gérer ces aspects financiers », a-t-il expliqué.

    Ce programme déroulé par le cabinet CAPER SAS, qui accompagne les petites et moyennes entreprises (PME), en partenariat avec le projet Suqali, vise « à accompagner les PME et à les outiller, pour qu’elles disposent d’outils leur permettant de dérouler leurs activités », a-t-il fait savoir.

    « Après Louga, la prochaine étape, c’est la région de Matam où il y a cinquante-neuf entreprises qui vont bénéficier de ces sessions de formation », a annoncé M. Diop.

    Rose Marie Faye, bénéficiaire et patronne du GIE « Ndame Takku Liggey », qui s’active dans la transformation de produits céréaliers, a salué cette « excellente initiative », qui, selon elle, leur  »a permis d’acquérir beaucoup de connaissances dans la gestion de l’épargne, la dette et les modalités pour obtenir un prêt auprès des banques »

    Elle a invité les autorités et les ONG à  »soutenir davantage ces genres d’initiatives », et à les « accompagner davantage », en leur « facilitant également l’accès aux financements (…) ».

    Le directeur de la société Louga Energie,  Economie vert et Services, a, de son côté, déclaré que « la formation a été très pertinente parce qu’elle répond à un besoin des entrepreneurs, qui sont au niveau des PME, qui ont vraiment besoin d’être outillés pour dérouler leurs activités ».

     »On a l’impression que les autorités ont le plus souvent tendance à faire focus sur le volet financier, alors qu’il y a des prérequis dont les entrepreneurs ont besoin, notamment la formation et la formalisation pour bien dérouler leurs activités », a t-il relevé.

    « C’est pourquoi je crois que nous avons été formés sur un module extrêmement important, allant de l’élaboration du budget aux différents éléments du budget  et comment épargner », a-t-il dit.

    DS/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES  / Matam: A Féto Saddel, des abris provisoires remplacés par deux salles de classe

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Matam: A Féto Saddel, des abris provisoires remplacés par deux salles de classe

    Féto Saddel (Matam), 19 mai (APS) – Féto Saddel, un hamo de la commune de Boki Diawé, dans le département Matam (nord), a réceptionné, vendredi, deux salles de classe, construites pour remplacer des abris provisoires, a constaté l’APS.

    ‘’Quand nous sommes venus ici il y a quelques années, nous avons pris l’engagement de construire deux salles de classe pour remplacer les abris provisoires qui avaient fait l’objet d’une actualité qui a eu une résonnance négative après un message du directeur d’école qui a été largement partagé’’, a dit le donateur Abdoul Ly, ancien directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

    Il intervenait au cours de la cérémonie de remise des clés de ces deux salles de classe équipées de table-bancs, en présence de l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Ogo, Birahim Fall, et du secrétaire général de l’inspection d’académie de Matam, Abdoul Aziz Bâ.

    Cette infrastructure ‘’va permettre aux enfants de ce village d’étudier dans de très bonnes conditions », a-t-il, invitant les parents à aider les enfants, surtout les filles, à  »poursuivre les études tranquillement’’.

    Avant la construction de ces salles de classe, les élèves de ce hamo de moins 1 000 habitants étudiaient dans des abris provisoires, selon le directeur de l’école Mouhamadou Seck.

    ‘’Ce phénomène des abris provisoires est un problème difficile à régler tant au niveau régional que national. Ce phénomène persiste toujours malgré le programme mis en place visant à remplacer les abris provisoires.  La construction de salles de classe va positivement impacter le déroulement des enseignements et apprentissages », a dit le SG de l’IA, Abdoul Aziz Bâ.

    Selon lui, le donateur a bien compris que l’Etat ne peut pas tout faire et que la communauté a besoin de contributeurs pour mettre les élèves dans de bonnes conditions d’étude.

    En plus des deux salles de classe, un logement pour le directeur d’école est en construction.

    L’école, située à 16 km de Doumga Ouro Alpha, a été créée en 2018, a rappelé son directeur, Mouhamadou Seck.

    AT/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Sédhiou : les cours suspendus du 19 au 25 mai (officiel)

    SENEGAL-EDUCATION / Sédhiou : les cours suspendus du 19 au 25 mai (officiel)

    Sédhiou, 18 mai (APS) – Les cours vont vaquer dans l’ensemble des établissements scolaires de la région de Sédhiou du vendredi 19 au jeudi 25 mai, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’(…) les cours sont suspendus sur l’étendue de la région de Sédhiou dans les écoles, établissements et centres de formation professionnelle du vendredi 19 mai 2023, à partir de 8 heures, au mercredi 25 mai 2023 à 8 heures’’, a annoncé l’inspecteur d’académie, Papa Gorgui Ndiaye, dans un communiqué.

    Le communiqué ne fait mention d’aucune raison justifiant la suspension des apprentissages.

    Mais son annonce intervient au lendemain de la suspension des cours dans l’ensemble des établissements scolaires de la région de Ziguinchor, durant la période du 19 au 25 mai.

    Cette ville a été le théâtre lundi, mardi et mercredi de manifestations en soutien à l’opposant Ousmane Sonko dont le procès pour viol présumé a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai.

    Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté dakarois, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Mardi, des heurts ont éclaté entre jeunes et forces de l’ordre, dans plusieurs quartiers de Sédhiou (sud), après que des écoliers ont décidé de boycotter les cours.

    OB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor: les cours suspendus du 19 au 25 mai (IA)

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor: les cours suspendus du 19 au 25 mai (IA)

    Ziguinchor, 17 mai (APS) – Les cours seront suspendus dans l’ensemble des établissements de la région de Ziguinchor, durant la période du 19 au 25 mai, a indiqué, mercredi, l’inspecteur d’académie (IA), Cheikh Faye.

    « Les cours sont suspendus sur l’étendue de la région de Ziguinchor dans les écoles, établissements et centres de formation professionnelle du vendredi 19 mai 2023, à partir de huit heures, au jeudi 25 mai 2023 à huit heures », a annoncé l’Inspecteur d’académie dans un communiqué reçu à l’APS.

    MNF/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-DISTINCTION / Thiès : les lauréates du concours Miss Maths et Miss Sciences récompensées

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-DISTINCTION / Thiès : les lauréates du concours Miss Maths et Miss Sciences récompensées

    Thiès, 17  mai (APS) – Les lauréates du Concours Miss Maths et Miss Sciences de l’Académie de Thiès ont été récompensées mercredi lors d’une cérémonie, a constaté l’APS.

    Sokhna Diakhaté, élève en classe de seconde au Lycée Malick Sy de Thiès et Fatoumata Bintou Bâ, en classe de 4-ème au CEM Malick Sy ont été primées, respectivement en tant que meilleures élèves filles en Sciences et en mathématiques.

    La cérémonie qui s’est déroulée dans une salle de spectacle de la cité du rail, a enregistré la présence de leurs parents, de leurs camarades de classe, leurs encadreurs,  de partenaires de l’éducation, etc.

    Tout comme leurs dauphines –  deux pour chacune -, elles ont reçu lors de cette cérémonie, en plus d’une attestation, un lot de matériel scolaire, dont des livres, des cahiers des ordinateurs, téléphones et tablettes.

    Ces articles ont été donnés à titre de contribution par le parrain Mor Ndiaye Mbaye, secrétaire technique du comité de suivi du contenu local, et la marraine Khadidiatou Diallo, directrice de cabinet du ministère de l’Education et ancienne inspectrice d’académie de Thiès, ainsi que par des partenaires comme Plan International.

    Plusieurs orateurs ont décrit l’institutionnalisation depuis une vingtaine d’année de ce concours comme un moyen ‘’efficace’’ de promouvoir les filières scientifiques chez les filles, de même que le leadership féminin.

    ‘’Institué depuis 2011, le concours Miss Maths Miss sciences est un moyen efficace de promouvoir les filières scientifiques’’, a dit Coumba Ndir, professeur de mathématiques au CEM de Darou Khoudoss, invitant les lauréates à ne pas baisser les bras, après ce niveau de performance.

    La secrétaire générale de l’Inspection d’Académie Khady Sow Diop a salué le niveau des lauréates de l’édition 2023, estimant que ‘’les stéréotypes sont tombés en désuétude’’, concernant le rapport des filles aux filières scientifiques.

    Ces championnes ont été retenues à l’issue d’une compétition à laquelle avaient participé 25 élèves sélectionnées dans les cinq inspections de l’éducation et de la formation (IEF) de la région, à raison de cinq par circonscription, a-t-elle indiqué.

    Téning Faye Bâ, adjointe du gouverneur de Thiès, a exprimé son espoir de voir ces Miss ramener des trophées à la région de Thiès, au terme du concours Miss Maths Miss Science, prévu prochainement à l’échelle nationale.

    ADI/OID

  • SENEGAL-RECHERCHE / Global Africa va fêter sa première année d’existence, du 22 au 24 mai

    SENEGAL-RECHERCHE / Global Africa va fêter sa première année d’existence, du 22 au 24 mai

    Dakar, 17 mai (APS) – Le programme Global Africa annonce qu’il va fêter du 22 au 24 mai, à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, sa première année d’existence.

    « Cet anniversaire (…) permettra de faire le bilan » des « différentes activités » déroulées « avec les comités du programme et d’établir la feuille de route des années à venir », souligne-t-il dans un communiqué de presse reçu ce mercredi à l’APS.

    La célébration de cet anniversaire sera aussi mise à profit pour lancer « une nouvelle initiative, « Les Rencontres de Global Africa », rendez-vous réguliers de conférences », signale-t-il dans un communiqué transmis à l’APS. Le programme prévoit ainsi la tenue, le 24 mai, de deux conférences ouvertes au public au CEA-MITIC à l’Université Gaston Berger et diffusées sur internet.

    La première sera donnée par François Roubaud, économiste à l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement, sur l’évaluation des politiques publiques de développement.

    La seconde sera introduite par Faisal Garba, sociologue à l’Université de Cape-Town (Afrique du Sud), sur les migrations africaines. « Ces conférences seront des moments d’échanges importants avec la communauté universitaire », souligne le communiqué.

    Global Africa est présenté comme « une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions visant au renforcement de la recherche africaine ». Celle-ci « rend compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde ».

    « Plurilingue (français, anglais, arabe et swahili) et diffusée en libre accès, elle est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles », indique le communiqué.

    L’ambition de Global Africa est d’ »être ouverte, au-delà des sciences sociales, à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires ». « Parallèlement à cette publication, souligne le communiqué, des actions de formation sont programmées pour renforcer l’écosystème de la production et de la diffusion de la recherche africaine en sciences humaines et sociales (…) ».

    Durant sa première année d’existence, Global Africa a lancé le programme avec le colloque international “African Research Matters”. Organisé à Saint-Louis en mars 2022, celui-ci a rassemblé près de 400 participants.

    Durant cette première année, la revue a aussi publié les deux premiers numéros de « A friques, mondes et savoirs de demain » (mars 2022) et “L’Afrique et le monde à l’heure virale » (décembre 2022).

    Global Africa s’est également doté d’un site internet (www.globalafricasciences.org) où la revue « peut être consultée en libre accès’’ notamment. S’y ajoute « l’organisation de la première École Jeunes Chercheur-e-s » à Niamey (Niger), en février 2023, sur le thème « Décoloniser les futurs administratifs africains » dont une partie des productions sera publiée dans le cinquième numéro de la revue, ainsi que « la production de formations certifiantes et de cours en ligne ».

    Porté par le Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, le Center for Global Studies de l’UIR (université internationale de Rabat, Maroc), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et le Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL), Global Africa  »associe une dizaine de structures partenaires ».

    Il s’agit de l’Université de La Manouba en Tunisie, de l’Université virtuelle du Sénégal, du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), de l’African Studies Association of Africa (ASAA), du Réseau des journalistes scientifiques d’Afrique francophone sur le continent africain.

    Il y a aussi le laboratoire Les Afriques dans le Monde, l’Institut des Mondes africains (IMAF), l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et « The Conversation » en France.

    ASG/BK