Catégorie : Education

  • SENEGAL-FORMATION  / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    SENEGAL-FORMATION / Les classes de formation Ecole-Entreprises lancées à Louga (IA)

    Louga, 17 mai (APS) –  L’inspectrice d’académie de Louga, Penda Bâ  Wone, a lancé mardi les classes de formation École-Entreprise, marquant le démarrage de formation de quarante-un jeunes apprenants dans les métiers de cuisinier et menuiserie métalliques, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous sommes venus procéder au lancement des classes de formation École-Entreprise dans lesquelles les apprenants vont faire des cours à la fois dans les centres de formation et dans les entreprises », a-t-elle déclaré à l’issue de la cérémonie de lancement.

     »Nous avons choisi les métiers de cuisinier et de menuiserie métallique pour la première cohorte constituée de quarante-un jeunes apprenants. Le métier de menuiserie métallique sera fait au niveau du CFAM et le métier de cuisinier au niveau du Centre de formation professionnelle (CFP) », a-t-elle souligné.

    Elle insisté sur le fait que « la  formation et l’acquisition pour l’apprenant se déroulent pour 70% à 80% du temps en entreprise et 20 à 30% en centre ressources c’est-à-dire en établissement de formation ». Elle a ajouté :  »Il y a douze entrepreneurs au niveau de la commune et du département de Louga qui ont accepté de nous accompagner dans cette première phase ».

    « L’inspection d’académie se chargera de faire le suivi-supervision d’accompagner les entreprises pour voir si la planification a été faite, et pour voir si les formations sont faites dans les règles de l’art. L’Etat du Sénégal a décidé d’octroyer une bourse symbolique d’un montant de 40000 FCFA  par mois aux apprenants durant toute la période de leur formation qui va durer trois ans », a assuré Mme Wone.

    « C’était aux entreprises de payer ça, mais pour accompagner parce qu’on forme des jeunes pour aller vers des entreprises car,  d’habitude après le recrutement, il arrivait que les entreprises forment à nouveau les jeunes recrutés. C’est ce qu’on appelle l’employabilité, et c’est ce qui manquait pour accompagner ces jeunes pour que la formation liée à l’emploi », a-t-elle dit.

    DS/ADC

     

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès: le nouveau recteur de l’Université Iba Der Thiam installé dans ses fonctions

    SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès: le nouveau recteur de l’Université Iba Der Thiam installé dans ses fonctions

    Thiès, 15 mai (APS) – Le nouveau recteur de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, a été installé dans ses fonctions, lundi, au cours d’une cérémonie présidée par le directeur de l’enseignement supérieur, Amadou Sow.

    La cérémonie s’est déroulée dans le hall de la bibliothèque centrale de l’Université. Elle a enregistré la présence de proches parents du nouveau recteur, ainsi que de ses collaborateurs issus de tous les segments de l’université : personnels enseignants et de recherche (PER), personnel administratif et de service (PATS) et étudiants.

    Le directeur de l’enseignement supérieur, Amadou Sow, a invité le nouveau recteur à conduire l’UIDT ‘’vers de nouveaux horizons, en renforçant son engagement envers l’excellence académique et le développement d’un environnement stimulant pour relever les défis de notre société’’.

    Mamadou Babacar Ndiaye qui devient le sixième recteur de l’UIDT, en remplacement de Ramatoulaye Diagne Mbengue, est présenté par la communauté universitaire comme un ‘’homme du sérail’’, pour avoir occupé toutes les fonctions administratives et syndicales de ladite institution.

    Les différents orateurs, représentant toutes les catégories de la communauté universitaire à la cérémonie d’installation, se sont montrés rassurés de voir le professeur Ndiaye prendre les rênes de l’institution qu’il ‘’porte dans son cœur’’ et dont il ‘’maîtrise tous les problèmes’’.

    ‘’J’ai eu à occuper toutes les fonctions administratives à l’université, j’ai siégé dans tous les organes de gouvernance de l’université depuis plus d’une dizaine d’années’’, a dit celui qui était directeur de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de l’UIDT jusqu’à sa récente nomination à la tête de l’institution universitaire.

    Il a annoncé de larges concertations dans les prochains jours, pour stabiliser avec la communauté universitaire son projet de ‘’gouvernance participative pour une université de métier au service du développement du Sénégal’’.

    Le nouveau responsable de l’UIDT n’a pas souhaité en dire plus, face à la presse, sur le document dont il préfère réserver la primeur à ses collaborateurs lors des concertations à venir.

    Il a salué les efforts de l’Etat qui a doté l’université pour la première fois d’infrastructures propres, tout en précisant que des années se sont écoulées entre l’expression du besoin d’une université à Thiès et la réalisation desdites infrastructures. Si bien que les effectifs actuels ont dépassé la capacité des bâtiments construits.

    ‘’Nous avons réceptionné une partie des infrastructures, mais nous en demanderons encore parce que nous voulons faire de cette université une université de référence’’, a-t-il dit.

    Ses ex-camarades syndicalistes se sont dit ‘’obligés de l’accompagner’’ dans l’accomplissement de sa mission qu’ils considèrent aussi comme la leur. Pour le coordonnateur du SAES, Mamadou Tandia Diaw, le professeur Ndiaye doit sa nomination moins à sa posture syndicale qu’au fait qu’il ‘’porte l’université dans son cœur’’, lui qui a été, selon un autre syndicaliste, ‘’à la tête du combat’’ pour l’achèvement des chantiers de l’UIDT.

    Créée en 2005, l’université de Thiès, longtemps confrontée à un manque d’infrastructures, louait l’essentiel des installations qu’elle occupait jusqu’à l’ouverture de ses locaux inaugurés le 10 février dernier par le chef de l’Etat Macky Sall.

    L’achèvement des chantiers de cette institution a été pendant ces dernières années la principale doléance de toutes les composantes de l’université Iba Der Thiam.

    Le professeur Mamadou Babacar Ndiaye a occupé aussi plusieurs postes au sein du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) depuis qu’il a intégré l’université de Thiès en tant qu’assistant en 2010. Il est un acteur de la réforme de la gouvernance de l’enseignement supérieur, pour avoir pris part à l’élaboration des principaux textes législatifs et réglementaires.

    Membre de plusieurs sociétés savantes, parmi lesquelles la Société française de métallurgie et de matériaux (SF2M), la Société de physique du Sénégal (SPS), Mamadou Babacar Ndiaye est l’auteur de plus d’une trentaine de publications.

    Il a vu passer les cinq recteurs de l’université de Thiès, Pape Ibra Samb, Cheikh Sadibou Boye, Baïdalaye Kane, Matar Mour Ndiaye Seck et Ramatoulaye Diagne Mbengue.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le CNOSS veut promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Le CNOSS veut promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire

    Kolda, 12 mai (APS) – Le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) s’est notamment donné comme ‘’objectif majeur’’ de promouvoir les valeurs olympiques en milieu scolaire, avec l’ambition de toucher, d’ici les prochains Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, 11000 établissements scolaires du Sénégal.

    ‘’Nous voulons mettre à profit le report des JOJ en 2026 à Dakar, pour faire le tour des régions afin de susciter des activités sportives et aller vers la découverte de talents, mais surtout faire la promotion de l’éducation des valeurs olympiques. Les jeunes seront les responsables de demain et notre rôle c’est d’inculquer des valeurs, comme le respect, le civisme, etc. aux jeunes afin qu’ils puissent assurer la relève dans la paix et la solidarité’’, a déclaré le vice-président du CNOSS, Ibrahima Wade.

    En perspective de l’organisation des JOJ 2026 au Sénégal, des responsables en charge de la mise en œuvre de ce grand rendez-vous sportif mondial ont effectué jeudi, à Kolda, une tournée de sensibilisation et de mobilisation des jeunes pour la réussite de l’évènement.

     

    ‘’Nous avons été mercredi au lycée de Pata, dans le département de Médina Yoro Foula. Et ce jeudi, nous avons été au lycée de Bagadadji, dans le département de Kolda. Et partout la mobilisation a été la même, et l’engagement des élèves, des équipes techniques et pédagogiques nous réconfortent et nous motivent davantage’’, a souligné Ibrahima Wade.

    Il a précisé que le programme d’engagement et de mobilisation de la jeunesse du CNOSS ‘’cible particulièrement le système éducatif’’.   ‘’Et progressivement nous avons l’ambition de toucher les 900.000 élèves que compte le Sénégal [et] qui sont répartis dans 11000 établissements, pour promouvoir les valeurs olympiques’’, a-t-il poursuivi.

    MG/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Une conférence des anciens élèves de l’école normale William-Ponty, mercredi

    SENEGAL-EDUCATION / Une conférence des anciens élèves de l’école normale William-Ponty, mercredi

    Dakar, 11 mai (APS) – L’Amicale des anciens élèves de l’école normale William-Ponty organise sa première conférence annuelle, mercredi, à Dakar, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    L’événement se tiendra à 15 heures dans l’amphithéâtre Kocc-Barma-Fall de la FASTEF, la faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation de l’université Cheikh-Anta-Diop.

    ‘’Crise scolaire, crise de l’éducation, crise des valeurs : causes, conséquences et solutions possibles’’ est le thème de la conférence.

    ‘’La teneur de cet événement répond à l’une des préoccupations majeures de l’Etat et de la nation, concernant le présent et le futur de notre système éducatif’’, ajoute le communiqué.

    L’école normale William-Ponty, située à Dakar, fut un établissement d’enseignement supérieur de l’Afrique-Occidentale française. Des centaines de cadres de pays ouest-africains, dont des instituteurs et des médecins, y ont été formés avant les indépendances.

    Certains d’entre sont devenus des ministres ou des chefs d’Etat ou de gouvernement de leur pays.

    SG/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : un lot de matériels didactiques et de mobiliers de bureau octroyés aux établissements scolaires de Tambacounda

    SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : un lot de matériels didactiques et de mobiliers de bureau octroyés aux établissements scolaires de Tambacounda

    Tambacounda, 10 mai (APS) – L’association Container Sans Frontière (CSF), en collaboration avec le conseil départemental de Tambacounda, a octroyé un lot de matériels didactiques et de mobiliers de bureau aux établissements scolaires du département, d’une valeur globale estimée à 20 millions de francs, a constaté l’APS.

    ‘’ Ce matériel va encore améliorer la qualité des apprentissages, faciliter le travail des élèves et des professeurs ainsi que celui de l’administration’’, a dit le représentant du président du conseil départemental, Noël Bacourine.

     »Dans ce monde de rude compétition, c’est Tambacounda qui gagne en excellence pour que nos élèves aient un savoir pointu, soient au sommet de la pyramide de l’excellence et de la réussite sociale mais surtout de l’émergence de notre pays dans une Afrique en construction’’, a-t-il dit, ajoutant que le président du conseil départemental a pris  »toutes les dispositions » pour assurer la sortie du conteneur au Port de Dakar et son acheminement au niveau du Lycée.

    Le fondateur et secrétaire de CSF, El Hadj Dramé, a pour sa part affirmé que ‘’cette association est créé pour le développement du secteur de l’éducation mais également aider et accompagner, la jeunesse sénégalaise’’.

    Revenant sur la devise de l’association, ‘’une école, un enfant, un avenir’’, il a précisé que l’objectif de leur association ‘’est d’accompagner les jeunes à s’investir soit au Sénégal ou en France’’.

    A l’en croire, ils ont besoin de l’appui des parents d’élèves, des autorités des collectivités territoriales, en conformité aux lois et règlements qui régissent l’enseignement dans notre pays pour la réussite de leur mission, avant  d’ajouter que les ambitions de CSF dépassent le Sénégal et visent l’Afrique.

    ‘’Cependant, pour les 5 ans à venir, nous allons nous concentrer sur la région de Tambacounda, afin d’équiper au maximum, les lycées, les collèges et les écoles élémentaires de la région en matériel informatique’’, a-t-il informé.

    Il a  rappelé que ‘’le monde a beaucoup avancé avec la technologie’’, raison pour laquelle, insiste-t-il, ‘’nous comptons équiper les écoles aussi bien matériels informatique qu’en mobiliers de bureau’’.

    BT/ADL/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION  / Des acteurs outillés pour améliorer la protection des enfants en milieu familial et scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Des acteurs outillés pour améliorer la protection des enfants en milieu familial et scolaire

    Dakar, 10 mai (APS) -L ’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) a organisé un atelier de formation sur l’éducation inclusive et la protection des enfants en milieu familial et scolaire à l’intention des membres des Collectifs départementaux des éducateurs de la petite enfance (CODEPE) et des Structures de développement intégré de la petite enfance (SDIPE), a constaté l’APS.

    ‘’C’est important que les acteurs soient renforcés, soient outillés pour que la protection soit améliorée davantage dans les structures de développement intégrées de la petite enfance, en milieu familial et scolaire ’’, a dit mardi la directrice générale,  Maimouna Cissokho, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation.

    Organisé  dans le cadre du plan de travail de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des Tout Petits,  le thème de l’atelier est axé sur le thème : ‘’La protection des tout petits, les faits étant de maltraitance, de violence sur les jeunes enfants aussi bien en milieu familial et scolaire’’. Cette session de formation va se dérouler dans les 14 régions du Sénégal.

    ‘’Il n’y a pas d’enfants dit normaux ou enfants porteurs de handicap, c’est pourquoi, il est important de prendre en charge les éducateurs et le personnel de l’encadrement pour que les enfants soient mieux pris en charge’’, a-t-elle ajouté.

    La directrice de l’ANPECTP a annoncé en outre un projet de construction d’un centre d’accueil et de prise en charge des tout petits porteurs de handicap dans le cadre d’un partenariat avec la fondation Mohammed V pour la Solidarité.

    L’inspecteur d’académie de Dakar, Aboubacar Sadikh Niang a soutenu de son côté que cet atelier est ‘’très important dans le sens d’améliorer la qualité des enseignants et le niveau de prise en charge de cette cible extrême important qu’est la petite enfance’’.

    NAN/FD/AB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Un responsable de l’OFNAC souligne le rôle de l’université dans la lutte contre la corruption

    Saint-Louis, 9 mai (APS) – Le chef de la division veille et stratégie à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Saliou Diop, a plaidé mardi à Saint-Louis (nord) pour la mise en place d’une convention avec l’université, compte tenu du rôle primordial de l’institution universitaire dans la lutte contre la corruption.

     »L’université, grâce à ses acteurs, notamment son personnel d’enseignement et de recherche (PER) et les membres du PATS (personnel administratif, technique et de service), a un rôle primordial à jouer dans la lutte contre la corruption », a notamment déclaré M. Diop, à l’ouverture des journées de sensibilisation initiées par l’OFNAC à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Selon lui, le plan stratégique du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) qui vise notamment la promotion de l’éthique et de la déontologie, invite les universitaires à lutter contre la corruption.

    « Temple du savoir et de production des hauts cadres de l’Etat, l’université, au regard de sa position stratégique, doit sensibiliser, former son personnel et les étudiants au civisme, à la citoyenneté, à la transparence, à l’éthique, au leadership ainsi qu’au développement durable », a-t-il expliqué.

    L’université « doit aussi travailler à la conception de sa charte d’éthique et de son code de déontologie pour assainir son environnement et prévenir ses acteurs de tout risque de fraude et de corruption », a-t-il relevé.

    Il souhaite que l’OFNAC et l’UGB nouent un partenariat pour que la lutte contre la corruption soit constituée en module d’enseignement.

    Amsata Ndiaye, conseiller spécial du recteur de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, a fait observer que la corruption est « présente partout » dans la société, ce qui fait que les tentations peuvent être également décelées dans les universités.

    Il a plaidé pour « une lutte hardie » contre la corruption qui selon lui « gangrène nos sociétés », ajoutant que dans ce cadre, un partenariat avec l’OFNAC permettrait de mieux maitriser les contours de ce phénomène.

    AMD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-SOCIETE/ / Ziguinchor : le bureau du comptable matière du lycée Djignabo Bassène incendié (censeur)

    SENEGAL-SOCIETE/ / Ziguinchor : le bureau du comptable matière du lycée Djignabo Bassène incendié (censeur)

    Ziguinchor, 9 mai (APS) – Le bureau du comptable matière du lycée Djignabo de Ziguinchor (sud) a été incendié, dans la nuit de lundi à mardi, par des manifestants après la condamnation en appel de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS du censeur dudit lycée, Demba Sagna.

    « Hier, vers 22 heures, une bande de jeunes manifestants a complètement calciné le bureau du comptable matière du lycée », a-t-il expliqué, précisant que des rames de papier, fournitures d’imprimerie, tablettes numériques, marqueurs, ont été réduits en cendre. Demba Sagna précise que le feu a été maîtrisé aux environs de 23 heures.

    Le censeur a indiqué que les manifestants ont défoncé les portes, cassé et mis le feu au bureau du comptable matière du lycée. Le bureau de l’intendant du lycée a été également saccagé par les manifestants, a-t-il signalé.

    « C’est une situation qui est regrettable, a réagi à l’APS l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye. Ces dernières années, nous avons déployé des efforts monstres pour rénover et réhabiliter ce lycée, qui est un joyau et une vitrine de Ziguinchor. »

    Le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), Ousmane Sonko, a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    L’opposant était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts d’un montant de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans certains coins de la ville de Ziguinchor, dès les premières heures de la matinée, par les forces de défense et de sécurité pour parer à tout débordement.

    Un dispositif qui n’a toutefois pas empêché certains militants de manifester leur mécontentement notamment dans les quartiers  de Lyndiane, Grand-Dakar et Yamatogne.

    Le bureau du poste finance de ce quartier a été  incendié par des manifestants. Le calme est revenu quelques heures après dans la principale ville du sud du pays.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-BILAN / Performances scolaires : l’IA de Kédougou se réjouit de ses résultats  »extrêmement positifs »

    SENEGAL-EDUCATION-BILAN / Performances scolaires : l’IA de Kédougou se réjouit de ses résultats  »extrêmement positifs »

    Kédougou, 8 mai (APS) –   La région de Kédougou (sud-est) a enregistré en 2022 « des résultats extrêmement positifs » lors des examens scolaires et se trouve sur la bonne voie en matière de performances scolaires, a salué, lundi, l’inspecteur d’académie, Mamadou Niang.

    « Nous avons engrangé des résultats extrêmement positifs au niveau du CFEE [certificat de fin d’études élémentaires], de l’entrée en sixième comme du Brevet de fin d’études moyennes [Bfem]. Et nous pouvons dire que nous sommes dans la bonne dynamique et nous sommes soutenus par les autorités administratives », a déclaré l’inspecteur d’académie de Kédougou.

    Mamadou Niang s’exprimait lors d’un comité régional du développement (CRD) consacré sur la revue annuelle de l’éducation, une rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, Georges Samba Faye.

    Le taux brut de scolarisation doit être toutefois amélioré, a souligné M. Niang. Il a également fait état d’une baisse du taux d’achèvement des filles.

    « Nous avons dit que le taux de parité au niveau élémentaire est positif pour les filles. Mais une fois au collège, le taux s’inverse. […] C’est extrêmement négatif pour l’académie », a-t-il relevé en présentant son plan de travail annuel (PTA) aux acteurs scolaires.

    Il a déploré le fait que l’académie de Kédougou perde « énormément d’enseignants chaque année ». « On ne peut pas arrêter le départ massif d’enseignants, mais nous pouvons faire en sorte de les encourager et de les booster », a dit l’IA de Kédougou.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Georges Samba Faye, a salué le respect des sept recommandations de l’année dernière et les performances scolaires enregistrées au CFEE, à l’entrée en sixième et au BFEM en 2022.

    Il assure que toutes les dispositions ont été prises en 2023 pour que l’inspection d’académie de Kédougou puisse obtenir de bons résultats au Baccalauréat général et technique.

    PID/BK/MTN

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES-REPORTAGE / A Kaffrine, le lycée d’intégration nationale sort de terre

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES-REPORTAGE / A Kaffrine, le lycée d’intégration nationale sort de terre

    Kaffrine, 8 mai (APS) – Le chantier du lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité (INEQ) de Kaffrine (centre) commence à prendre forme, sur la route menant à Nganda, localité située à une trentaine de kilomètres de la capitale du Ndoucoumane.

    Sur le site du projet, des ouvriers travaillent d’arrache-pied avec l’ambition de terminer à temps les tâches qui leur ont été confiées et livrer l’infrastructure dans les délais convenus.

    Une fois franchies les limites du chantier franchies, le visiteur est accueilli par un vigile qui veille au grain et oriente vers le chef de chantier, seul habilité à autoriser l’accès au site.

    L’ingénieur Pape Sène, responsable du chantier, se montre au bout de quelques minutes, pour faire visiter le chantier.  »S’il vous plait, ne filmez pas. On l’interdit », dit-il au reporter de l’APS, avant d’engager le moindre échange.

    « C’est un chantier de quatre lots, avec une capacité d’accueil de 600 élèves », avance l’ingénieur, le ton sérieux, en tenue de chantier et portant des chaussures de sécurité, en précisant que l’infrastructure en construction va comporter des bâtiments administratifs, une bibliothèque numérique, un réfectoire, une infirmerie et un foyer pour les élèves.

    Le projet prévoit par ailleurs quatre blocs pédagogiques composés de 25 salles de classes et de laboratoires, ainsi que deux quartiers pour les garçons et les filles, dans le cadre d’un système d’internat, ainsi que des logements administratifs, a indiqué l’ingénieur.

    L’ouvrage sorti de terre occupe déjà cinq des dix hectares réservés au lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité, en attendant la construction d’autres bâtiments pour le reste des filières.

    Les bruits de chantier qui enveloppent le décor témoignent de la grande activité qui s’est emparée du site, avec à la manœuvre plus de 200 ouvriers, dont la plupart sont issus des villages environnants. Certains sont en train de poser les dalles, d’autres s’emploient à d’autres tâches moins compliquées. Le résultat parle de lui-même, avec des bâtiments sous forme de banco, qui témoignent de toute l’ingéniosité des personnes en charge de la conduite du chantier.

    « Des rampes d’accès même sont prévues pour faciliter l’accès aux personnes vivant avec un handicap », signale l’ingénieur en charge du projet, ajoutant : « Les aspects d’efficacité énergétique et la dimension inclusive et des aménagements adaptés seront aussi pris en compte ».

    Construit à partir de briques de terre compressée, l’infrastructure va aussi être dotée de charpentes pour apporter un confort thermique et gagner jusqu’à 7 degrés, a-t-il fait savoir

    « Le lycée sera bientôt livré au grand bonheur des populations », a-t-il assuré, sans donner de date de livraison définitive.

     

    CTS/BK/MTN