Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Matam: le CEM Mamadou Touré récompense ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Matam: le CEM Mamadou Touré récompense ses meilleurs élèves

    Matam, 6 mai (APS) – Une quarantaine d’élèves issus du Collège d’enseignement moyen Mamadou Touré de Matam ont été récompensés, samedi, pour leurs performances scolaires avec des notes variant de 13 à 19 sur 20, a constaté l’APS.

    Il s’agit notamment de Fatoumata Ndiaye, élève en classe de 4ème qui a remporté le prix de la meilleure fille de l’école avec une moyenne de 19/20. Elle a aussi gagné le prix du meilleur élève du Collège, se classant ainsi deuxième au concours Miss Mathématiques au niveau de la région de Matam.

     »C’est une manière de pousser les autres élèves qui n’ont pas obtenu la moyenne à faire des efforts et de travailler encore pour récolter de bonnes notes », a dit Modou Guèye, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Matam.

    Il estime également que c’est une manière pour les organisateurs de  »magnifier et de saluer » le travail des professeurs et tout le personnel administratif.

    De son côté, le principal du CEM, El Hadji Mbow a  »magnifié » l’engagement du corps professoral dans  »l’accompagnement des  élèves à avoir de bons résultats et ainsi réduire le taux de redoublement ».

    AT/SMD

  • Sécurité routière : le CETUD veut faire des élèves ses relais pour la sensibilisation

    Sécurité routière : le CETUD veut faire des élèves ses relais pour la sensibilisation

    Dakar, 6 mai (APS)- Le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) prévoit de travailler avec 120 établissements scolaires dans le périmètre d’influence du Bus Rapid Transit principalement à Guédiawaye et à Pikine (banlieue dakaroise) en vue notamment de faire des élèves des  »relais essentiels » dans la sensibilisation sur la sécurité routière, a appris l’APS de son directeur général Thierno Birahim Aw

     »Le Bus rapid transit (BRT) est prévu pour rallier Dakar à Guédiawaye et les enfants sont appelés à ‘’maitriser les dispositifs de sécurité qui seront installés le long du corridor », a d’abord relevé le directeur du CETUD, l’autorité organisatrice des transports urbains dans l’agglomération Dakaroise

    S’exprimant lors de la finale de la compétition dénommée  »Génie Corrid’or », une campagne d’information et d’éducation sur la sécurité routière, M. Aw martèle que le CETUD a prévu dans cette perspective de travailler avec 120 établissements dans le  »périmètre d’influence du BRT » dont la mise en circulation est annoncée d’ici  la fin de l’année.

     »C’est une approche importante, en ce sens que le BRT dessert les zones les plus densément peuplées de Dakar », a-t-il déclaré lors de la cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs autorités administratives et élus locaux de Pikine et Guédiawaye.

    A l’heure actuelle, poursuit Thierno Birahim Aw,  »58 établissements pour une population scolaire de 58000 élèves ont été touchés », notant que ces derniers  »seront nos ambassadeurs pour diffuser les messages auprès de leurs familles pour un meilleur usage de la route et des comportements plus vertueux ».

     »Nous avons travaillé étroitement avec les inspections d’académie, les IEF pour sensibiliser et éduquer les élèves depuis le cycle primaire jusqu’à celui secondaire sur la sécurité routière », a encore fait valoir le directeur général du CETUD.

    Le secrétaire général de l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye, Idrissa Guèye note pour sa part  que  »l’enfant aime les jeux et permettre à ces élèves d’acquérir des compétences à travers cette activité ludique est une initiative à saluer ».

     »Ce tournoi avec la finale génie corrid’or nous a permis de renforcer les compétences des élèves en matière de sécurité routière et d’asseoir les réflexes liés à la sécurité routière chez une cible privilégiée’’, a estimé le préfet du département de Guédiawaye, Ibra Fall.

    MFD/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : des progrès notables enregistrés dans le secteur de l’éducation (IA)

    SENEGAL-EDUCATION / Tambacounda : des progrès notables enregistrés dans le secteur de l’éducation (IA)

    Tambacounda, 5 mai (APS) – L’académie de Tambacounda (est) a réalisé des « progrès notables » dans le domaine de l’éducation, malgré quelques défis à relever, a appris l’APS de son principal responsable, lors de la revue annuelle régionale du secteur.

    ‘’En ce qui concerne beaucoup d’indicateurs, il y a des progrès notables qui ont été réalisés. Cependant, il reste encore des défis à relever, comme l’accroissement des taux brut d’admission (TBA), des taux brut de scolarisation (TBS), aussi bien au préscolaire, à l’élémentaire qu’au moyen secondaire’’, a noté l’inspecteur d’académie, Babacar Diack.

    Concernant les examens, il a relevé qu’‘’en dehors du BFEM’’, Brevet de fin d’études moyennes, l’académie de Tambacounda est ‘’en deçà de la moyenne nationale’’ pour le certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le baccalauréat. En dépit de cela, ‘’des avancées remarquables’’ ont été enregistrés depuis 2020, a-t-il indiqué.

    Il a précisé que les recommandations vont tourner autour de l’amélioration des performances. Il s’agira surtout de ‘’pointer le déficit en personnel enseignant, qui pose sérieusement des problèmes’’. Chaque année, la région enregistre ‘’un départ massif d’enseignants’’, a-t-il déploré, regrettant que, ‘’malheureusement, l’allocation de personnel ne permet pas de combler le déficit’’. Il préconise de développer d’’’autres stratégies pour pallier ce gap’’.

    La solution réside dans le fait, a-t-il dit, de doter la région d’un nombre assez consistant d’enseignants pour diminuer les classes spéciales, comme les classes multigrades et d’ouvrir d’autres classes dans les zones qui en ont besoin.

    Malgré le gap d’enseignants, les lycées et les collèges d’enseignement moyen (CEM) ‘’font d’excellents résultats’’, s’est-il félicité. ‘’Mais, généralement, c’est dans le privé et les candidats libres qu’il y a de mauvais résultats, ce qui a tendance à baisser la moyenne au niveau académique’’, a déploré Babacar Diack.

    Il a regretté le départ de professeurs expérimentés qui sont remplacés par de jeunes enseignants qui ont besoin d’une certaine pratique pour acquérir de l’expérience.

    Il a signalé que ‘’des progrès ont été faits pour le remplacement des abris provisoires’’, signalant la construction en cours d’une ‘’centaine de classes’’.

    BT/ASG/ASB

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : réception de cinq salles de classe équipées

    SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : réception de cinq salles de classe équipées

    Kédougou, 5 mai (APS) – Le maire de la commune de Khossanto, Mamady Sissoko, a réceptionné ce vendredi cinq salles de classe  équipées d’un coût global de 44 millions francs CFA et construites grâce à une collaboration avec la société minière Endeavour Mining de Sabodala.

    ‘’Nous avons construit cinq salles de classe dans la commune. Deux réalisées à l’école élémentaire de Niamaya, deux à l’école Siré Guimba de Khossanto et une salle de classe au niveau de la case des tout-petits. Et toutes les salles de classes sont équipées’’, a détaillé M. Sissoko.

    Il s’exprimait à la cérémonie de réception des cinq salles de classe en présence de Mamadou Diébakhaté, représentant de la société minière Endeavour Mining, du collectif des directeurs d’école de la zone et des élèves des établissements scolaires bénéficiaires.

    Le maire de Khossanto a dit son souhait de résorber totalement tous les abris provisoires afin de permettre aux élèves de sa commune de suivre les enseignements-apprentissages dans de bonnes conditions.

    Mamady Sissoko a remercié la société minière Endeavour Mining pour la réalisation de ces salles de classe équipées qui vont contribuer pleinement à l’améliorations des performances scolaires.

    Mamadou Diébakhaté, le représentant de Endeavour Mining, a positivement apprécié la disponibilité du maire de Khossanto, dans le cadre de ce partenariat de taille, qui a facilité pour la compagnie minière la réalisation des objectifs fixés dans le secteur de l’éducation.

    Il a lancé un appel aux populations et aux enseignants, afin qu’ils prennent bien soin de ces salles de classe. ‘’Nos enfants doivent être dans de bonnes conditions d’apprentissages scolaires. Donc, il faut que les responsables des écoles sécurisent bien les classes et leurs alentours’’, a-t-il encouragé.

    PID/ASG

  • SÉNÉGAL-COLLECTITIVITE-ÉDUCATION-INFRASTRUCTURES/  / Fatick : la mairie de Karang réceptionne un bloc d’hygiène et un mûr de clôture

    SÉNÉGAL-COLLECTITIVITE-ÉDUCATION-INFRASTRUCTURES/ / Fatick : la mairie de Karang réceptionne un bloc d’hygiène et un mûr de clôture

    Fatick, 5 mai (APS) – Le maire de la commune de Karang dans le département de Foundiougne, (Fatick, centre), Ibrahima Diop, a procédé, vendredi, à la réception d’un bloc d’hygiène et d’un mur de clôture de deux écoles primaires en vue de garantir les conditions d’hygiène et la sécurité des élèves, a constaté l’APS. 

    Le bloc d’hygiène est construit à l’école élémentaire Efa II et le mur de clôture à l’école II dans le cadre du plan de développement communal.

    « La commune compte beaucoup d’écoles qui n’ont pas de clôture telle que Efa 1 et 2. Il est nécessaire de mettre l’accent sur la sécurité des élèves et leur hygiène », a justifié le maire Ibrahima Diop.

    Il indique que la municipalité dispose d’un programme pour clôturer toutes les écoles de Karang mais aussi pour  éradiquer les abris provisoires qui sont au nombre de huit.

    « En août prochain, nous allons poser la première pierre pour la construction d’une salle de classe à l’école élémentaire 5. C’est le début d’une série de réalisation d’infrastructures dans les établissements scolaires », a annoncé le maire.

    Parmi ces projets, le maire envisage de construire quatre salles de classe dans le lycée de Karang, un ancien collège d’enseignement moyen (CEM).Il a précisé que la commune a une dotation de 500 tables bancs qui a permis de combler le gap.

    A cet effet, il a plaidé pour la construction d’un lycée moderne par l’État, soulignant que la commune dispose déjà d’un site dédié à cette infrastructure.

    SDI/ASB/MTN

     

  • SENEGAL-EDUCATION  / Louga : l’IA veut établir une carte prospective scolaire de la région

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : l’IA veut établir une carte prospective scolaire de la région

    Louga, 4 mai (APS) – L’inspectrice d’académie de Louga, Penda Ba, a souligné, jeudi, la nécessité d’établir une carte prospective scolaire de cette région en fonction des demandes de création d’écoles et de l’évolution de la population.

    « Nous devons établir une carte prospective scolaire de Louga, c’est-à-dire en fonction des demandes de création d’écoles, de l’évolution de la population de Louga, dire où est-ce qu’il faut ouvrir un collège ou un lycée », a-t-elle déclaré.

    A défaut, le risque est d »’avoir des écoles gelées parce qu’on a construit des écoles, mais certaines ont été fermées faute d’enseignants ou faute d’élèves », a-t-elle expliqué, en marge de la présentation du document de la revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation et de la formation, en présence du gouverneur de Louga, El Hadj Bouya Amar.

    Si un tel travail n’est pas réalisé, « c ‘est une perte pour l’Etat du Sénégal », déclare-t-elle. Aussi,  »il nous faut réfléchir sur là où nous devons mettre ces écoles, et les ouvrir pour atteindre la cible qu’il faut pour qu’elles fonctionnent normalement », suggère-t-elle.

    « La présentation du document de cette revue annuelle a été l’occasion de présenter les acquis, les difficultés rencontrées et toutes les ressources reçues de l’Etat et des ONG, des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers, et qu’est-ce qui a été fait », a détaillé Penda Ba.

    Selon elle, cette revue a été « un moment de reddition des comptes, mais également de passer en revue toutes nos réalisations avec la communauté ».

    Elle pense que « l’Etat doit aller vers l’évaluation du PSE [Plan Sénégal émergent], et le ministre de l’Education également doit aller vers l’évaluation du Projet pour l’acquisition de compétences par les élèves en mathématiques (PACEM) ».

    « C’est pourquoi nous avons eu à collecter les données de 2019 à 2023, pour voir l’évaluation de tout ce qui a été fait dans les différents programmes du ministère de l’Education nationale d’abord, mais également du ministère de l’Enseignement professionnel, de l’Apprentissage et de l’Insertion », a-t-elle fait remarquer.

    DS/ASB/ASG

  • SENEGAL-USA-COOPERATION / Les réalisations des projets de l’USAID dans la zone nord saluées

    SENEGAL-USA-COOPERATION / Les réalisations des projets de l’USAID dans la zone nord saluées

    Saint-Louis, 4 mai (APS) – Le directeur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Peter Trenchard, a salué, jeudi, les réalisations de cette agence dans les domaines de l’agriculture et de l’éducation dans les régions de Saint-Louis (nord) et Matam (nord-est).

     »Permettez-moi de saluer les résultats obtenus par les projets de l’USAID au niveau de la région de Saint-Louis en cohérence avec les orientations stratégiques du gouvernement du Sénégal », a dit M. Trenchard en marge de la revue régionale du portefeuille de l’USAID dans la zone nord.

    Evoquant les réalisations de l’USAID dans le domaine agricole, le directeur de l’USAID a mis en avant le projet « Naatal Mbaye », qui a permis de doubler la production de semences de 2000 à 4000 tonnes, grâce notamment à l’acquisition d’une chaîne de triage supplémentaire.

    Plus d’un milliard 700 francs CFA a été alloué au Centre de riz pour l’Afrique (Africa Rice) pour appuyer le développement du secteur semencier par le renforcement des acteurs pour une meilleure adéquation de l’offre et de la demande, a-t-il fait savoir.

    Selon lui, les actions de l’USAID se sont étendues au capital humain avec des interventions dans le domaine de l’éducation avec le projet « RELIT », qui a  »contribué à améliorer la lecture à l’école primaire et dans les daaras grâce à l’enseignement dans les langues nationales ».

    D’autres secteurs bénéficient de l’accompagnement de l’USAID, a ajouté M. Trenchard, qui cite la bonne gouvernance, la santé, l’accès à l’eau et l’assainissement, etc. Tous ces projets sont en cohérence avec le Programme Sénégal émergent (PSE), a dit le directeur de l’USAID, saluant l’implication des autorités locales pour leur succès.

    Ces rencontrent permettent d’harmoniser les actions et d’éviter les doublons, a dit l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Modou Mamoune Diop. L’Etat ne peut pas tout faire, a-t-il rappelé, estimant qu »’elles permettent une maîtrise des domaines d’activités des différents partenaires et d’éviter de faire la même chose ».

    La revue régionale du portefeuille de l’USAID sera bouclée par une visite sur le terrain des réalisations de l’USAID dans la zone nord du pays.

    AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES/ / Tivaouane: inauguration d’un collège d’un coût de 200 millions à Thiallé

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES/ / Tivaouane: inauguration d’un collège d’un coût de 200 millions à Thiallé

    Thiallé (Tivaouane), 4 mai (APS) – Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a inauguré, jeudi, un collège d’enseignement moyen d’un coût de 200 millions de FCFA, à Thiallé, un village de la commune de Taïba Ndiaye.

    L’infrastructure scolaire comprend six classes, un bloc administratif, une bibliothèque entièrement équipée, deux blocs de sanitaires pour garçons et filles et d’un laboratoire qui sera prochainement équipé.

    Le collège qualifié de  »bijou », a été réalisé en six mois, dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), par Lekela, une entreprise qui exploite le Parc éolien de Taïba Ndiaye (PETN),  mis en production depuis décembre 2019.

    Le projet démarché depuis décembre 2021 a été bouclé pour permettre aux élèves de démarrer les cours à partir d’octobre 2022, a relevé le maire de Taïba Ndiaye, Assane Ndiaye, lors de la cérémonie, qui a enregistré la présence d’autorités administratives, de maires et d’un parterre de personnalités.

    Ce nouveau collège, a-t-il dit, permettra de lever les difficultés auxquelles les élèves du village étaient confrontés, une fois qu’ils avaient franchi l’étape de l’élémentaire. Ils devaient marcher sur de longues distances, pour se rendre dans les collèges de villages voisins comme Taïba Ndiaye.

    Pour lui, cet établissement de proximité est un ‘’pas de plus’’ dans la lutte contre les ‘’déséquilibres’’.

    Il a sollicité son érection dans le futur, en lycée, après celle du Collège Abdoulaye Diop, polarisant huit villages, tout comme la construction d’un collège similaire dans la zone des Niayes, afin de ‘’rééquilibrer la carte scolaire’’.

    Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a insisté sur la sécurité de l’infrastructure, son entretien ainsi que l’amélioration du cadre de vie, à travers la plantation d’arbres fruitiers et de plantes ornementales. Le tout devrait amener cet établissement à obtenir, à terme, d’excellentes performances scolaires, a-t-il recommandé.

    Saluant la ‘’célérité’’ et l’‘’efficacité’’ avec lesquelles le projet a été exécuté, il a noté que Lekela peut être donnée en ‘’exemple’’ aux autres entreprises de la zone en termes de RSE, eu égard au choix de ses secteurs d’intervention, à savoir l’éducation, la santé, l’hydraulique, mais aussi à son cadrage par rapport aux politiques publiques.

    Lekela s’est fixé comme objectif d’investir 650 millions de francs CFA par an pour réaliser des projets identifiés d’un commun accord avec les élus territoriaux, a expliqué Mamadou Moustapha Thiam, directeur général de Lekela. La microfinance, l’environnement, entre autres, sont ciblés.

    Dotée d’une puissance installée de 158 mégawatts, l’entreprise peut produire en moyenne ‘’40.000 à 50.000 gigawatts par mois’’. La production est revendue à la Senelec, qui la redistribue à ses clients.

    ADI/ASB/ASG

     

  • SENEGAL-EDUCATION/ / Matam : plaidoyer pour le retour des cantines scolaires

    SENEGAL-EDUCATION/ / Matam : plaidoyer pour le retour des cantines scolaires

    Matam, 4 mais (APS) – Des acteurs de l’éducation ont plaidé, jeudi, pour le retour des cantines scolaires dans les établissements scolaires de la région de Matam (nord).

    ‘’Beaucoup d’acteurs de l’éducation ont parlé du retour des cantines scolaires. Ce sont des intrants de qualité qui aident vraiment à régler un problème d’équité et de confort. Elles permettent également aux élèves de suivre les cours sans avoir de soucis alimentaires’’, a dit l’inspecteur d’académie de Matam, Mbaye Babou.

    M. Babou intervenait à l’occasion de la revue annuelle sur le secteur de l’éducation dans la région de Matam, en présence de plusieurs acteurs et des autorités administratives, dont le gouverneur adjoint en charge des affaires administratives, Modou Thiam.

    Il souligne que l’éloignement et la situation familiale des élèves font que certains d’entre eux ont des problèmes pour retourner chez eux prendre le repas ou en acheter.

    « C’est pour cette raison que beaucoup d’acteurs sollicitent du ministère de l’Education nationale ‘’le retour des cantines scolaires et leur renforcement par la tutelle et les partenaires’’, a insisté l’inspecteur d’académie.

    Il a souligné que « ce problème concerne beaucoup plus les établissements du moyen secondaire de la région », assurant que toutes ces interventions liées à ce volet seront notées dans le rapport qui sera transmis au ministère de l’Education nationale.

    L’IA a également invité les autorités locales à appuyer l’inspection d’académie dans la sécurisation des établissements scolaires. Plusieurs lycées de la région ne disposant pas de système de gardiennage, des cambriolages sont parfois notés comme dans celui survenu dans le village de Hounaré, le 23 avril dernier, a-t-il rappelé.

    AT/ASB/ASG

  • SENEGAL-ENSEIGNENEMENT-COMMEMORATION / A Thiès, le mois de mai sera ponctué d’activités de célébration des 50 ans de l’EPT  

    SENEGAL-ENSEIGNENEMENT-COMMEMORATION / A Thiès, le mois de mai sera ponctué d’activités de célébration des 50 ans de l’EPT  

    Thiès, 1er mai (APS) – Le mois de mai sera ponctué d’une série d’activités organisées par l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) du 10 au 28 mai, dans le cadre de la célébration de son cinquantenaire, a appris l’APS des responsables de l’établissement.

    Créée le 25 mai 1973 par le premier président du Sénégal indépendant Léopold Sédar Senghor, avec le parrainage de l’Ecole polytechnique de Montréal (EPM), l’EPT a pour missions de former des ingénieurs de conception et d’exécution, de faire de la recherche, de mener des expertises pour le compte des organisations publiques et privées, a rappelé son directeur, le professeur Alassane Niane.

    En compagnie du directeur des études, il s’adressait à des journalistes, en marge des activités du 1er mai, organisées à l’unisson par les syndicats de travailleurs de l’EPT.

    Les célébrations démarreront le 10 mai avec une journée ‘’Femme et science’’, à l’intention des lycéennes, en vue d’encourager les filles à suivre les filières scientifiques et technologiques, a dit le Professeur Mamadou Wade, directeur des études de l’EPT, et président du comité d’organisation dudit cinquantenaire.

    Elle sera suivie, le 20 mai, d’une journée Portes ouvertes,  pour faire découvrir l’EPT aux nouveaux bacheliers qui souhaiteraient l’intégrer, à travers, notamment, une visite guidée et des démonstrations, selon les organisateurs.

    Le 22 mai, un éco-marathon partira de la Promenade des Thiessois jusqu’à l’EPT, avec la participation aussi bien d’étudiants, de membres du corps professoral que de personnels administratifs et de service. Tout au long du parcours, ils ramasseront des sachets plastiques. L’opération sera appuyée par la Sonaged (ex-UCG), a annoncé Mamadou Wade.

    Au menu de la journée-phare du 25 mai, anniversaire de l’école, il y a deux panels sur le thème : ‘’Cinquante ans de formation d’ingénieurs : la contribution de l’EPT dans le développement du Sénégal et dans l’intégration africaine’’.

    Des universitaires, des experts, des industriels et d’anciens élèves et travailleurs vont animer ces rencontres.  ‘’L’occasion sera saisie pour mieux nous repenser, afin de nous projeter vers le futur’’, a dit le professeur Wade. Le devenir de l’EPT et de ses offres de formation, dans un contexte d’accroissement des effectifs dans l’enseignement supérieur, au plan mondial sera au menu des échanges.

    Ces panels   interviendront après que l’EPT s’est prêtée à l’exercice de prospective et de planification stratégique pour le prochain quinquennat 2023-2027.    Cette journée sera clôturée par un dîner de gala.

    Un « week-end de l’ancien », prévu les 26, 27 et 28 mai, sera un moment de retrouvailles des anciens de la famille polytechnicienne, pour favoriser des retours d’expérience, et réviser l’histoire de l’école, a poursuivi le directeur des études.

    Enfin, il est prévu, au mois d’août, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, la cérémonie officielle du cinquantenaire, avec une remise de diplômes à laquelle le Chef de l’Etat est attendu.

    ADI/MTN