Catégorie : Education

  • SENEGAL- EDUCATION-DOLEANCES / L’UDEN exige la satisfaction des revendications des travailleurs

    SENEGAL- EDUCATION-DOLEANCES / L’UDEN exige la satisfaction des revendications des travailleurs

    Kaffrine, 1er mai (APS) – Le bureau national de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN) a exigé, lundi, à l’occasion de la fête du 1er mai, la satisfaction des revendications soumises au gouvernement.

    L’UDEN, qui a choisi de décentraliser la célébration de cette fête à Kaffrine, a exprimé le souhait pour un enseignement de qualité dans un ‘’espace scolaire inclusif’’ et permettant un accès à tous les enfants.

    Pour marquer la fête des travailleurs, le syndicat a défilé dans les grandes artères de Kaffrine. Au terme de ce défilé, les syndicalistes ont remis un cahier de doléances au gouverneur de la région de Kaffrine, William Manel, en présence de son secrétaire national, Abdou Rahmane Guèye.

     « Nous exigeons l’amélioration des conditions de travail dans les écoles [eau, électricité, clôtures, toilettes fonctionnelles…], le paiement à temps des indemnités des examens et des classes spéciales », a indiqué Moustapha Sine, secrétaire général  de la section UDEN de Kaffrine.

    L’UDEN réclame aussi l’éradication des abris provisoires, la publication du décret modifiant le statut des décisionnaires et la régulation systématique de toutes les revendications liées aux enseignants issus du recrutement spécial, a-t-il ajouté.

     « Le syndicat exige par ailleurs, la mise en position de stage de tous les chargés de cours, l’apurement de tous les rappels et l’éradication des lenteurs administratives », a-t-il poursuivi.

    Les enseignantes ont également demandé la mise en place de crèches institutionnelles dans les écoles. 

    CTS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Un lot de matériel informatique et pédagogique à l’école Keur Balla de Bonoba

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENT / Un lot de matériel informatique et pédagogique à l’école Keur Balla de Bonoba

    Bonoba (Rufisque), 29 avr (APS) – L’association « Enfants et Avenir », dirigée par une ressortissante sénégalaise établie en France, a fait don samedi d’un lot de matériel informatique et pédagogique à l’école élémentaire Keur Balla de Bonoba, une commune située à une dizaine de kilomètres du Lac Rose, dans le département de Rufisque.

    Le don est composé d’une dizaine d’ordinateurs avec des unités centrales et des claviers, de 3 photocopieuses et d’une cinquantaine de caisses contenant des livres pour le programme élémentaire et secondaire.

    Ce matériel « vient à point nommé, car le monde de l’éducation évolue et avec lui aussi les outils pédagogiques et les moyens d’évaluation [ordinateurs, photocopieuses, imprimantes entre autres].  Ce que nos bienfaiteurs ont compris en orientant leurs actions dans ce sens », a souligné le directeur de l’école bénéficiaire, Moussa Seck.

    Sans matériel informatique et didactique, il n’est pas possible de mener à bien les enseignements-apprentissages et la recherche action, a-t-il ajouté en présence des élèves de l’école et de leurs parents venus assister à la cérémonie devant les classes de l’établissement.

    Le directeur de l’école élémentaire Keur Balla de Bonoba a profité de cette occasion pour demander à d’autres bonnes volontés, partenaires de l’école, de les appuyer pour que l’établissement puisse bénéficier d’un accès Internet à haut débit, afin d’optimiser la salle informatique qui va être équipée avec le matériel reçu.

    Il y a aussi que les toilettes de l’école « sont vétustes, suintent de partout avec portes et fenêtres détériorées. Les populations environnantes y font leurs besoins et cela pose un problème de sécurité », a relevé Moussa Seck.

    Son plaidoyer a été relayé par la donatrice Yama Ayissou qui a invité d’autres donateurs à l’accompagner pour doter l’école d’un mur de clôture, de classes supplémentaires, d’un système d’adduction d’eau mais également de toilettes fonctionnelles.

    « L’objectif dans cette école est d’avoir une bibliothèque et une salle informatique connectée à Internet afin de permettre aux professeurs, aux élèves mais également aux étudiants du village de faire des recherches », a-t-elle indiqué.

    « Bonoba est un village très enclavé et il n’y a aucune infrastructure, pas d’activités économiques, pas de lycée, juste l’école qui fait face au CEM au milieu du village sans mur de clôture », a-t-elle relevé, pour justifier le choix de son association de faire ce don de « près de 5 millions de francs CFA » à cet établissement.

    « Une école sans eau, sans toilettes avec les animaux en divagation au milieu des élèves, ce n’est pas normal », a-t-elle dit, avant d’appeler les sociétés établies dans le département de Rufisque à apporter de leur côté un soutien à l’école de Bonoba, dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), en vue de contribuer à l’éducation des enfants en suscitant un environnement scolaire propice aux performances.

    Des chefs de villages, imams, ainsi que des autorités locales ont pris part à la cérémonie de remise de ce don, en présence de la présidente de l’association « Enfants et Avenir », accompagnée de quelques-uns de ses membres de diverses nationalités.

    Cette association a été créée en 1996 pour le soutien scolaire des enfants du quartier de résidence  de Yama Ayissou en France où elle servait comme professeur d’économie.

    L’association « Enfants et Avenir » a orienté, au fil des ans, son action vers l’international et le Sénégal en particulier, pays de naissance de Mme Ayissou.

    Elle collecte ainsi du matériel informatique et didactique en France au profit d’écoles qui en ont le plus besoin. L’association a déjà fait des dons similaires à des établissements d’autres localités sénégalaises comme Kelle.

    ADL/BK

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente  son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Le journaliste et écrivain sénégalais El Hadj Souleymane Gassama dit Elgas  a présenté vendredi à Ziguinchor son nouveau livre intitulé « Les bons ressentiments – Essai sur le malaise post-colonial », une publication dont il espère qu’il va contribuer à  »une relation saine » avec l’ancien colonisateur français.

     

    « L’objectif finale du livre, c’est qu’on arrête de s’enfermer uniquement sur la vision coloniale mais qu’on saisisse l’avenir et que cet avenir soit porteur pour nous », a déclaré l’auteur, docteur en sociologie, lors d’une rencontre d’échanges avec des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ( (UASZ).

    « Je suis à l’UASZ pour proposer aux étudiants notamment ceux de la faculté des Lettres et des Sciences humaines ce que nous avons écrit. Nous avons permis à ce public de découvrir le livre, de se l’approprier’’, a expliqué Elgas au terme de cette rencontre organisée le CREILHAC (Centre de recherches interdisciplinaires sur les langues, la littérature, l’histoire, les arts et la culture), en collaboration avec la bibliothèque centrale de l’université de Ziguinchor.

     

    Il a dti que ce livre revient sur « la blessure coloniale, c’est-à-dire cette relation très particulière qu’on peut entretenir avec la France en recourant à des pensées qui ont existé avant dans les livres de Cheikh Anta Diop, de Léopold Senghor ».

     

    « C’est tout ce que j’exploite dans ce livre pour appeler à un nouveau temps de relations, pour qu’on sorte de ce que j’appelle +les bons ressentiments+, pour qu’on tisse enfin une relation saine, mais surtout qu’on puisse [agir] sur la ressource locale pour qu’elle produise les ressources du développement », a-t-il ajouté.

    MNF/BK

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Une cérémonie de remise de financements à des pêcheurs et à des artisans, vendredi   

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Une cérémonie de remise de financements à des pêcheurs et à des artisans, vendredi   

    Dakar, 27 avr (APS) – Le Programme d’appui à la valorisation des initiatives entrepreneuriales (PAVIE) va organiser une cérémonie de remise de financements à des pêcheurs et à des artisans, vendredi à 10 h 30, selon un communiqué reçu à l’APS. 

    La cérémonie se tiendra au siège de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), dans le quartier du Point E, à Dakar.

    Elle sera présidée Aby Sèye, la déléguée générale de la DER/FJ.

    ‘’Le PAVIE a pour mission de générer des emplois pour les femmes et les jeunes, à travers un accompagnement technique et financier, et de participer à la densification du tissu économique des PME’’, explique le communiqué.

    ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    Saly, 26 avr (APS) – Le directeur de l’Enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow a annoncé l’ouverture prochaine de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) sur la période 2024-2025 pour compléter le dispositif actuel d’instituts opérationnels.

     ‘’Cinq ISEP sont déjà opérationnels et un sixième sera fonctionnel au mois d’octobre prochain. En 2024 et 2025, huit autres ISEP vont être ouverts pour compléter le dispositif’’, a dit mardi M. Sow lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la conférence régionale ouest africaine de l’Association des universités techniques et polytechniques d’Afrique (ATUPA). 

    Le thème de cette édition porte sur la contribution de la recherche et de la formation professionnelle technique au développement de l’agro-industrie.

     ‘’Le Sénégal, a-t-il souligné,  a développé la formation professionnelle en matière polytechnique en se dotant de huit écoles d’ingénieurs et 14 Instituts de formation professionnelle’’. 

    Le réseau national des ISEP a été admis au sein de l’ATUPA, (…) faisant ainsi du Sénégal le premier pays non anglophone à intégrer cette association mais également son conseil d’administration. 

    Il a relevé l’importance du thème de cette rencontre qui, selon lui, est en phase avec les instructions du chef de l’Etat lors du conseil des ministres de 13 avril dernier. 

    Il s’agit, a-t-il rappelé,  de faire  »l’évaluation des impacts et résultats de la réorientation depuis 2013 de notre système éducatif vers les Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) pour assurer la valorisation optimale et durable du capital humain national ». 

     »Mais également du renforcement de la veille économique et l’accentuation de la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dont l’évaluation des actions engagées sera faite lors de la première réunion du Conseil présidentiel pour l’industrialisation prévue en mai 2023 », a-t-il ajouté.

    M. Sow a réitéré l’engagement et la disponibilité des pouvoirs publics sénégalais à accompagner toute démarche visant à solutionner cette délicate question de l’optimisation du processus d’industrialisation du pays, en particulier le sous-secteur de l’agro-industrie. 

    Ouvert mardi cette rencontre de l’ATUPA a enregistré la participation de onze pays dont le Sénégal est le seul pays francophone.  Elle est une association uniquement anglophone à sa création en 1978 à Accra (Ghana) et a son siège à Nairobi (Kenya). La rencontre prend fin jeudi.

    MF/AB/AKS/ASB

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du sociologue Malick Ndiaye

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès du sociologue Malick Ndiaye

    Dakar, 26 avr (APS) – Le sociologue sénégalais, Malick Ndiaye, est décédé mardi à Dakar, a appris l’APS de sources médiatiques.

    Enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Ndiaye s’est beaucoup distingué par ses sorties très critiques envers les régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Très présent sur la scène médiatique, il n’hésitait pas à s’emparer des sujets les plus brûlants pour des avis tranchés et des analyses sans langue de bois.

    Le sociologue, qui semblait avoir une prédilection pour les sujets politiques, a écrit plusieurs ouvrages. « Sénégal, où va la République : Approche critique, autocritique et prospective de la Seconde Alternance » compte parmi ses livres les plus emblématiques. Il  avait été publié deux ans après la seconde alternance politique au Sénégal, marquée par l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall.

    Ce livre est suivi de la publication en 2015 de « La seconde alternance sénégalaise à l’épreuve de l’impunité, équations Karim Wade et Hissène Habré / CREI et CAE ».

    Il fut membre de la coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir, ce qui lui avait valu d’être nommé ministre-conseiller à la présidence de la République, avant d’être démis de ses fonctions en août 2014 après la sortie de ses deux livres.

    La cérémonie de levée du corps se tiendra mercredi à 14 heures, à la mosquée de Mermoz, suivie de l’enterrement à Touba.

    ASG

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : installation des organes de gouvernance de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim

    SENEGAL-UNIVERSITE / Touba : installation des organes de gouvernance de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim

    Touba, 20 avr (APS) – L’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba ( Diourbel centre) a procédé à l’installation et à la mise en place de ses organes de gouvernance avec l’implication de toutes les parties prenantes, a indiqué le président de son conseil académique, Pr Mor Faye, dans un entretien avec l’APS.

    ‘’C’est un complément par rapport à l’existant parce que nous n’avions pas encore réfléchi sur les instances de gouvernance. Or, une université, c’est d’abord les organes de gouvernance parmi lesquels il y a évidemment le conseil d’administration, le conseil académique mais aussi  les conseils de département et les conseils de décision des UFR ou d’instituts »,  a précisé le Pr  Faye.

    Il a signalé que l’université a ainsi mis en place des cadres de concertation formels  par rapport à ses missions  dans le cadre de la mise en place de ses instances de gouvernance.

    ‘’ Les facultés ont des conseils de département et c’est là que les décisions doivent se prendre parce que la gestion universitaire, ce n’est pas une gestion solitaire », a expliqué le président du conseil académique. En fait, c’est une gestion participative, collégiale impliquant toutes les parties prenantes comprenant les enseignants, l’administration, les étudiants et tous les partenaires. »

    Concernant les commissions déjà mises en place,  celle dédiée à l’enseignement supérieur a réalisé un travail extrêmement important dans la confection des matières pédagogiques, des programmes  mais également dans la mise en place d’un certain nombre de structures.

     »Il fallait mettre en place le conseil d’administration de l’université et le conseil académique. Ce sont des organes de gouvernance qui, avec le recteur donc constituent des éléments incontournables pour se conformer aux normes académiques dans la dynamique de l’installation des nouveaux organes de gouvernance », a déclaré le secrétaire général du complexe Cheikh Ahmadou Khadim Mbacké,

    Le CCAK a été officiellement ouvert le 6 février dernier par le Khalife général des mourides, Sérigne Mountakha Bassirou Mbacké, en présence du chef de l’État Macky Sall.

    CGD/ADL/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Un officiel relève  »l’’impact très positif »  de FAWE sur la scolarisation des filles

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Un officiel relève  »l’’impact très positif »  de FAWE sur la scolarisation des filles

    Dakar, 18 avr (APS) – Le Chargé des formation et enseignement scientifique à la Direction de l’enseignement moyen secondaire générale (DEMG), Sada Diallo, a salué, mardi, l’impact très positif  du Forum des éducatrices africaines (FAWE en anglais)/Sénégal sur la scolarisation des filles.

    ‘’Que ce soit le DEMSG que je représente ou le ministre de l’Education nationale lui-même, ils sont très satisfaits du point de vue de l’impact de FAWE sur l’éducation des filles, leur maintien et leur épanouissement à l’école mais également à la formation d’enseignements et de paires éducatrices’’, a dit Yaya Diallo lors de l’Assemblée générale de renouvellement des instances de l’organisation.

    Créé en 1992 à Nairobi (Kenya), le Forum regroupait des enseignantes de tous niveaux, des universitaires, jusqu’à ce jour où l’Assemblée générale a décidé de l’ouvrir à toute personne physique ou morale qui œuvre pour la promotion de l’éducation des filles.

    Pour le représentant du ministère de l’Education nationale, FAWE est un partenaire qui apporte ‘’beaucoup de choses au système éducatif dans son ensemble par des activités de soutien scolaire aux filles, mais également de formation à la pédagogie sensible au genre pour les enseignants’’.

    ‘’C’est important qu’on participe à leur Assemblée générale pour comprendre les fondements et le fonctionnement de l’organisation surtout quand on est bénéficiaire d’une entité qu’on puisse savoir comment elle fonctionne’’, a-t-il souligné.

    Pour Yaya Diallo, ‘’FAWE fonctionne sur la base de textes et de statuts réglementaires avec une exigence par rapport au respect des institutions et ne déroge pas aux institutions étatiques en place’’.

    En général, a-t-il souligné, il y a des structures qui entrent dans le système éducatif en ne respectant pas l’ordre établi par la tutelle.

    ‘’Si FAWE se conforme aux institutions, cela confirme la façon dont l’organisation collabore avec le ministère de l’Education nationale en passant toujours par la bonne porte pour toutes leurs activités de soutien scolaire aux filles ou de formation pour les enseignants’’, a-t-il dit.

    Avant la fin de la session, la Directrice de de Cabinet, Khadidiatiou Diallo, ancienne Inspectrice d’académie de Dakar est venue prendre part à l’Assemblée générale, relevant dans son propos que FAWE ‘’tient le bon bout et œuvre de manière efficace’’ pour l’accès, le maintien et le développement des performances des filles et l’autonomisation des femmes.

    Au terme de l’élection du nouveau bureau, Anta Fall Basse Konté a été reconduite pour un nouveau mandat de trois ans, après deux mandats passés à la tête de la structure (2017-2023)

    ADL/OID/ASB

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-UNIVERSITE/ / Louga : Remise d’une subvention de 2 millions FCFA aux amicales d’étudiants

    SENEGAL-COLLECTIVITE-UNIVERSITE/ / Louga : Remise d’une subvention de 2 millions FCFA aux amicales d’étudiants

    Louga, 18 av (APS) – Le président du Conseil départemental de Louga, Amadou Mbérry Sylla, a remis  deux millions de francs CFA en guise de subvention aux amicales d’étudiants ressortissants du département, a constaté l’APS.

    ‘’Cette subvention destinée aux étudiants ressortissants du département de Louga sera répartie entre leurs six amicales des universités de Saint-Louis, Dakar, Bambey, Thiès, Ziguinchor et du Sine-Saloum’’, a dit M. Sylla

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une cérémonie de remise de cette subvention aux représentants des différentes amicales.

    ‘’Chacune des amicales a reçu par le biais de son représentant une somme exacte de 333.000 FCFA ’’, a-t-il ajouté.

    Les représentants des amicales ont respectivement salué cette décision du président du conseil départemental de Louga, qui selon eux, est venue apporter une réponse concrète à une vielle doléance de la communauté estudiantine du département de Louga.

    DS/AB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / FAWE ouvre désormais ses portes à d’autres corps de métiers

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / FAWE ouvre désormais ses portes à d’autres corps de métiers

    Dakar, 18 avr (APS) – Le Forum des éducatrices africaines (FAWE en anglais), une plateforme exclusivement réservée aux femmes enseignantes est désormais ouverte à toute personne physique ou morale qui travaille à la promotion de l’éducation des filles et partage les idéaux de l’organisation, a-t-on appris de la présidente de l’antenne du Sénégal.

    En Assemblée générale de renouvellement du bureau de FAWE Sénégal, mardi à Dakar, la présidente Anta Fall Basse Konté a expliqué que ‘’ce n’est plus seulement les enseignantes qui peuvent adhérer ».  »On est ouvert aux autres corps de métiers, à toute personne qui partage la vision de FAWE pour la promotion de l’éducation des filles’’, a t-elle déclaré.

    ‘’C’est vrai que FAWE a fait un bilan positif depuis trois ans mais nous avons besoin d’élargir nos bases parce que nous avons pris l’organisation au moment où  il y avait de véritables problèmes financiers puisqu’on n’avait plus le financement de l’Etat, ni  de notre tutelle à Nairobi, Fawe Afrique’’, a t –elle expliqué.

    La BID, Voix et leadership des femmes sont venues appuyer des projets pour permettre à l’organisation de sortir la tête de l’eau pour promouvoir l’éducation des filles, a ajouté la présidente.

    Anta Fall Basse Konté, qui brigue un nouveau mandat, a annoncé que  »neuf projets sont financés par des partenaires dont quatre sont déjà en cours d’exécution sur le terrain avec des très bons résultats’’.

    Parmi les activités développées par FAWE, elle a cité des cours de soutien aux filles, le renforcement de capacités de mères éducatrices, la formation des enseignants en pédagogie sensible au genre, entre autres.

    Selon Anta Fall Basse Konté, les filles qui ont bénéficié de cours de soutien ont eu de bons résultats aux examens aussi bien au BFEM, qu’au baccalauréat avec des mentions.

    Elle a signalé que FAWE a signé une convention avec le ministère de l’Education nationale qui donne à ses membres  »la possibilité de travailler avec les Inspections d’Académie’’.

    Les IA ciblées désignent les chefs d’établissements qui donnent à leur tour la liste des élèves qui ont besoin de soutien scolaire, mais également d’enseignements pour des formations à la pédagogie sensible au genre.

    Pour la région de Dakar qui compte trois IA, plus de 5000 filles ont bénéficié de ce soutien scolaire et près d’une centaine d’enseignements de formation continue.

    Une approche dénommée ‘’tusémé’’ qui veut dire en langue swahili ‘’exprimons nous librement’’ est  utilisée avec un package de programmes qui permet à la fille de retrouver une confiance en soi et son estime de soi avec des sessions de renforcement mais également de jeux de rôle, du théâtre, de l’expression orale, entre autres, à côté des garçons.

    L’objectif, selon la présidente de FAWE Sénégal, est de créer des émulations au niveau des compétences de vie courante.

    Au terme de cette journée d’échanges, le bureau va être renouvelé pour un nouveau mandat de trois ans.

    ADL/OID