Catégorie : Education

  • SENEGAL-EMPLOI-JEUNESSE / La Maison de l’outil de Mbour tient un forum de l’emploi pour aider les les jeunes à vaincre le chômage

    SENEGAL-EMPLOI-JEUNESSE / La Maison de l’outil de Mbour tient un forum de l’emploi pour aider les les jeunes à vaincre le chômage

    Mbour, 16 déc (APS) – Des jeunes, des étudiants et des officiels ont pris part, samedi, à un forum de l’emploi des jeunes, initié par la Maison de l’outil de Mbour (Ouest), a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, tout le monde sait que les jeunes sont vulnérables et exposés à des situations difficiles qui freinent leur scolarité et retardent leur développement », a fait remarquer Cheikh Sy, coordinateur de la Maison de l’outil de Mbour.

    ”Nous voulons permettre aux jeunes de disposer d’une qualification et de s’insérer dans le marché de l’emploi, afin de mettre fin à la migration irrégulière en fixant les jeunes dans leurs terroir », a-t-il dit.

    Il a expliqué qu’à travers ce forum, l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO) cherche à « mettre à la disposition des jeunes, des outils et des équipements capables de valoriser les potentialités de leur milieu et d’améliorer leur cadre de vie ».

    Il s’agit de  »former le maximum de jeunes en quête de qualification, dans l’optique de lutter contre le chômage », a-t-il insisté.

    Il a relevé que la Maison de l’outil de Mbour dispose d’un cadre très fonctionnel et accueillant, permettant aux jeunes de se former dans plusieurs domaines, de l’électronique à la carrosserie, en passant par l’informatique et la restauration.

    « La préoccupation première de l’État, c’est de réduire le chômage et cela passera par la pré-qualification parce que sans métier, ni qualification, on ne peut pas prétendre à un emploi », a souligné Saliou Samb, président du conseil départemental de Mbou et parrain de la rencontre.

     »Il faut encadrer ceux qui n’ont pas de qualification pour qu’ils puissent en avoir et s’insérer dans le marché de l’emploi, avec l’exploitation du pétrole et du gaz », a préconisé M. Samb.

    DOB/ADI/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SYNDICALISME-INFRASTRUCTURES / Le SAES inaugure un nouveau siège au campus l’UIDT de Thiès

    SENEGAL-UNIVERSITES-SYNDICALISME-INFRASTRUCTURES / Le SAES inaugure un nouveau siège au campus l’UIDT de Thiès

    Thiès, 16 déc (APS) – La section de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a inauguré samedi sa nouvelle maison au campus de Thiès, a constaté l’APS.

    ‘’J’ai eu l’honneur et le privilège d’avoir été invité par le secrétariat national du SAES, (à venir) couper le ruban de leur siège’’, a dit le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

    Pour lui, cette invitation est la preuve de l’existence d’un véritable partenariat entre son ministère et le SAES, syndicat majoritaire, dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur.

    Selon lui, les deux parties ont compris qu’elles doivent travailler ensemble, pour atteindre leur objectif commun, qui est d’assurer le bien-être des acteurs de l’enseignement supérieur.

    Sa présence en tant que ministre de l’actuel gouvernement et celui des anciens secrétaires nationaux du SAES, tout comme l’évocation des noms de ses prédécesseurs ayant joué un rôle à la tête du ministère de tutelle dans la réalisation de ce siège, s’inscrivent dans la même logique.

    « Cela veut dire que nous sommes une famille de l’enseignement supérieur, que si nous nous donnons la main, nous pouvons parvenir à des résultats exceptionnels », a-t-il ajouté.

    L’autre « leçon apprise » de cette journée, est que « le SAES n’est pas seulement dans une (dynamique) revendicative, ils sont en train de montrer une autre facette de leurs compétences, de leur ingénierie ».

    Abdourahmane Diouf a vanté la compétence en ingénierie financière dont a fait montre le SAES, dans le cadre de ses activités syndicales, pour construire ce bâtiment, répondant aux standards internationaux.

    Il a assuré le syndicat de son soutien continu, à l’image de ses prédécesseurs.

    Soulignant le besoin d’un climat de paix et de sérénité, dans le pays, M. Diouf a annoncé de grandes concertations qui vont définir les contours de l’université sénégalaise des 25 prochaines années.

    « Nous avons besoin de toute l’expertise du SAES, pour nous éviter les erreurs du passé », a-t-il dit. Cela devrait aider à une mise en perspective, « afin que notre université soit la meilleure possible’’.

    Le secrétaire général national du SAES, David Célestin Faye, a expliqué le mécanisme ayant permis la construction de ‘’la Maison du SAES’’. Ce bâtiment a été construit sur fonds propres, sur plusieurs années, avec l’appui de différents ministères, a dit le ministre, précisant que « pour l’essentiel, c’est des cotisations prélevées (sur les) salaires qui ont permis d’arriver à ce résultat’’. À l’en croire, une telle réalisation est « une première dans l’histoire du SAES ».

    M. Faye a félicité ses camarades de Thiès et de tous les campus pour leurs efforts. Selon lui, des travaux similaires ont été entamés à Ziguinchor. Suivront ensuite les Maisons du SAES à Saint-Louis et Dakar, dont les autorités ont été invitées à diligenter les documents administratifs pour la livraison des terrains devant accueillir ces sièges.

    BT/ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Numérique, éducation aux valeurs, environnement : les nouveaux chantiers de la COSYDEP

    SENEGAL-EDUCATION / Numérique, éducation aux valeurs, environnement : les nouveaux chantiers de la COSYDEP

    Dakar, 13 dec (APS) – L’intégration du numérique, l’éducation aux valeurs, les questions environnementales et la question de la citoyenneté constituent les défis de la coalition des organisations en synergies pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), selon le nouveau président du conseil d’administration de l’ONG, Oumar Niang.

    La COSYDEP a clôturé, vendredi, son assemblée générale ordinaire, couplée à un forum de deux jours, sur le thème : ‘’Bâtir un système d’éducation et de formation adapté au contexte de crise et aux exigences de la révolution numérique’’.

    A cette occasion, son président du Conseil d’administration (PCA), Oumar Niang, a estimé que l’intégration du numérique, l’éducation aux valeurs, les questions environnementales et la question de la citoyenneté constituent les défis de l’ONG.

    ‘’Dans le cadre de ces orientations pour les cinq prochaines années, la COSYDEP va mettre l’accent sur l’intégration du numérique au niveau de l’éducation, la question de l’environnement et des changements climatiques, la question de la citoyenneté mais aussi l’éducation aux valeurs’’, a-t-il dit.

    Le PCA de la COSYDEP, composée d’acteurs divers, avec des idées et une force de réflexion, a également mentionné le défi lié à la mobilisation des ressources pour l’atteinte de ses objectifs de la coalition.

    ‘’Nous avons besoin de mobiliser des ressources pour faire fonctionner la coalition et mettre en œuvre nos actions sur le terrain’’, a indiqué Oumar Niang.

    Selon lui, la structure a connu des périodes un peu difficiles durant les quatre dernières années, compte tenu des ‘’multiples crises’’ qui ont secoué le système éducatif.

    ‘’Beaucoup d’actions qui étaient prévues dans le cadre de la mise en œuvre des plans d’action de la coalition n’ont pas pu être réalisées, compte tenu des difficultés que la coalition a rencontré’’, a-t-il signalé.

    Abdoulaye Ndoye, membre du Conseil d’administration de la COSYDEP a, pour sa part, mis l’accent sur les résolutions retenues au terme des deux jours d’échange de l’Assemblée générale ordinaire, citant ‘’la problématique des crises devenues récurrentes’’ dans le système scolaire et la situation du personnel enseignant.

    Il a également évoqué la résolution portant sur l’adaptation du système d’éducation et de formation, de la révolution numérique et celle portant sur l’éducation qui, selon lui, doit être ‘’une affaire de la communauté’’.

    Ouverte jeudi, l’Assemblée générale ordinaire de la COSYDEP avait pour objectif global de ‘’dégager les orientations, priorités et stratégies à l’horizon 2028’’.

    ‘’Cet objectif est en lien avec les défis et enjeux du contexte éducatif actuel et la présentation du bilan de l’action globale de la coalition aux plans politique, opérationnel et financier et le renouvellement des organes de gouvernance de la coalition’’, ont fait savoir les organisateurs.

    AFD/ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INITIATIVE / L’anglais au préscolaire et à l’élémentaire : une classe témoin en moyenne section et 10 écoles dans chaque IEF

    SENEGAL-EDUCATION-INITIATIVE / L’anglais au préscolaire et à l’élémentaire : une classe témoin en moyenne section et 10 écoles dans chaque IEF

    Diamniadio, 13 déc (APS) – Une classe témoin en moyenne section et 10 écoles seront choisies dans chaque Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) durant la phase pilote de l’introduction de l’enseignement de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire, a indiqué vendredi à Diamniadio (ouest), la Coordonnatrice du Bureau technique pour l’enseignement de l’anglais (BTEA).

    L’initiative sera mise en œuvre dans les 16 Inspections d’académie (IA) et dans les cinquante-neuf (59) Inspections de l’éducation et de la formation (IEF), a expliqué Aïssatou Sarr Cissé.

    Expliquant la stratégie d’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire lors de la cérémonie de lancement de cette initiative au Centre des expositions de Diamniadio, elle a relevé que 590 classes de CM1 ont été ciblées pour la phase pilote qui démarre dès  janvier 2025.

    Dix classes de CI pilotes seront ouvertes dans les zones où le Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS) est déroulé depuis 2019, dix autres classes hors MOHEBS, a-t-elle fait savoir.

    Au préscolaire, 59 classes de moyenne section sont concernées par l’initiative, a dit Mme Cissé.

    Pour la sélection des enseignants, une manifestation d’intérêt a été lancée sur le système ‘’Mirador’’ du ministère pour ceux ayant des compétences en anglais. Sur les 3311 candidats, un test rigoureux a été fait pour sélectionner 590 enseignants

    Une formation des enseignants a été déroulée dans toutes les IEF retenues.

    Les cours d’anglais se feront lors de séances de communication en anglais d’une durée de 25 minutes.

    ‘’L’anglais sera enseigné aux heures de remédiation (les mardis et jeudis après-midi) en deux sessions de trente minutes chacune, ce qui fera un crédit horaire d’une heure la semaine’’, a précisé Aïssatou Cissé.

    L’ambition de l’Etat, à travers l’Agenda national de transformation  »Sénégal 2050 », c’est d’améliorer la qualité de l’éducation à tous les niveaux, en mettant l’accent sur l’acquisition de connaissances et de compétences essentielles pour le marché du travail, selon le ministre de l’Education nationale qui a présidé la cérémonie de lancement.

    La vision du ministère de l’Education est de ‘’faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente, pour enfin former à l’horizon 2035, un citoyen adossé à un socle endogène de valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle’’.

    L’introduction de l’enseignement de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire contribue à la réalisation de cette vision, selon le ministère.

    ADL/ASB/OID

  • SENEGAL-ENFANCE-EDUCATION / Diourbel : des résultats de l’approche éducative intégrée des « daaras » partagés avec les acteurs

    SENEGAL-ENFANCE-EDUCATION / Diourbel : des résultats de l’approche éducative intégrée des « daaras » partagés avec les acteurs

    Diourbel, 13 déc (APS) – L’ONG  »Ndeyi jirim » a organisé vendredi à Diourbel (centre) un atelier de modélisation des approches pédagogiques et communautaires pour une  approche éducative intégrée des  »daaras » (écoles coraniques), a constaté l’APS.

    Cette initiative entre dans le cadre du Projet d’appui à la promotion des droits des enfants en situation de vulnérabilité (PAPDEV), mis en œuvre en partenariat avec  »Terre des hommes » Suisse.

    L’objectif est de promouvoir la logique d’intervention communautaire dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants mais aussi l’approche éducative intégrée entre l’école coranique et l’école formelle. 

    « Depuis plus vingt ans, nous intervenons auprès des daaras (écoles coraniques) avec une approche multidimensionnelle qui prend en compte les droits des enfants, l’éducation, l’environnement et l’aspect sanitaire », a rappelé le directeur exécutif de l’ONG  »Ndeyi jirim », Oumar Sy.

    Selon lui, le modèle intégré mis en place par  »Ndeyi jirim’ au niveau des écoles coraniques était basé sur le respect des droits des enfants.

    « Nous avons mis l’accent sur le droit à l’éducation en alliant l’enseignement coranique et l’école formelle. Et cela nous a valu d’excellents résultats », a salué M. Sy.

    Ce modèle s’est appuyé sur le renforcement des capacités économiques et la formation des maîtres coraniques sur un modèle pédagogique destiné à réduire le temps d’apprentissage au niveau des daaras, a-t-il expliqué.

    Il a assuré que plus de 90% des élèves talibés encadrés dans le cadre de ce projet ont obtenu de bons résultats aux différents examens scolaires.

    MS/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Diamniadio : lancement de la phase pilote de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire

    SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Diamniadio : lancement de la phase pilote de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire

    Diamniadio, 13 dec (APS) – Le ministère de l’Education nationale a procédé, vendredi, au Centre des Expositions de Diamniadio, au lancement de la phase pilote de l’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire avec l’objectif de  »connecter très tôt l’éducation avec les exigences d’ici et d’ailleurs et avec le monde du travail ».

    ‘’Nous sommes tous en phase avec cette réforme dans  la mesure où l’opinion publique, des personnes ressources du monde de l’éducation, des parents, des enseignants ont accueilli positivement cette mesure qu’ils jugent pertinente, opportune et salutaire’’, a dit le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy.

    Devant les enseignants sélectionnés pour la phase pilote, les autorités académiques, et les responsables du ministère, Moustapha Guirassy a souligné la nécessité de ‘’s’ouvrir, d’oser les réformes pour offrir plus d’opportunités aux élèves qui sortiront du système éducatif’’.

    ‘’Si on veut être en phase avec l’ODD4, les recommandations du sommet des Nations unies en septembre 2022 sur les transformations des systèmes éducatifs, sur la Stratégie continentale de l’Éducation (CESA 16-25), cette réforme est aussi importante, parce qu’elle constitue un marqueur essentiel de rupture et de changement de paradigme’’, a dit Guirassy.

    L’’introduction de l’anglais au préscolaire et à l’élémentaire est ‘’porteuse de talents à libérer chez nos enfants et surtout, d’opportunités de voir autrement leur avenir par la maitrise d’une langue internationale’’, a dit le ministre.

    Pour lui,  c’est un motif de satisfaction de constater que tous les services de son département se sont mobilisés pour relever les défis relatifs au choix des enseignants et des niveaux, les ressources pédagogiques déjà conçues et les sessions de formations.

    Autant d’éléments qui vont rendre effective cette réforme qui va impacter positivement les performances du secteur.

    Le ministre a porté une attention ‘’aux prochaines étapes en vue d’accompagner cette réforme aussi importante consistant à enseigner l’anglais à l’élémentaire et au préscolaire’’.

    ‘’L’enjeu est d’introduire l’anglais de façon précoce pour faire découvrir et aimer la langue’’, a – t -il souligné.

    L’introduction sera effective pour certaines Inspections de l’Education et de la Formation choisies pour la phase pilote avec 590 enseignants sélectionnés.

    Un appel à candidature a été lancé dans le système du ministère pour sélectionner les enseignants avec un niveau de compétences en anglais. Sur 3311 candidats, les 590 enseignants ont été choisis après des ‘’tests rigoureux’’.

    ADL/OID/AB

  • SENEGAL- EDUCATION - HUMEUR / Université de Ziguinchor : les étudiants opposés à la session unique et à l’invalidation du second semestre

    SENEGAL- EDUCATION – HUMEUR / Université de Ziguinchor : les étudiants opposés à la session unique et à l’invalidation du second semestre

    Ziguinchor, 13 déc (APS) – La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ) a exprimé vendredi, son opposition à la tenue éventuelle d’une session unique et une invalidation du second semestre 2023-2024 de l’année universitaire.

    « Les décisions prises par le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor sont arbitraires. Nous nous attendions à ce qu’on nous dise comment faire pour améliorer nos conditions sociales et pédagogiques’’, a déclaré le coordonnateur des étudiants de l’UASZ, Khadim Diène, lors d’un point de presse.

    Il affirme qu’au lieu d’améliorer ces conditions, le conseil a imposé des sessions uniques et une année invalide. ‘’Ce sont des menaces à l’endroit des étudiants. Ils ont pris des décisions arbitraires », a-t-il dénoncé.

    Jeudi dernier, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor a décidé d’une reprise des enseignements le lundi 6 janvier 2025.

    Il a aussi pris la décision de tenir une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.

    Parmi les décisions prises à l’issue de la réunion, figure également l’invalidation du second semestre 2023-2024, si les étudiants ne reprennent pas les cours, jusqu’au lundi 13 janvier 2025.

    « La reprise dépend de la satisfaction de nos revendications. Mais, avec l’imposition de session unique et l’invalidation de l’année, on ne va pas l’accepter. On est ferme là-dessus. On ne va pas faire une session unique encore moins une année invalide », a martelé Khadim Diène. Il demande l’organisation de deux sessions normales.

    Pour lui, « il y a rien qui explique ces impositions de session unique ou l’invalidation de l’année ».

    « [Le 6 janvier 2025], si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous allons encore veiller sur nos conditions de vies sociales et pédagogiques. Si on ne va pas reprendre, on le dira », a précisé le coordonnateur des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    Il estime que la décision d’annulation de l’année et la tenue de session unique ne sont pas opportunes.

    « Session unique = année invalide »

    « La session unique équivaut à l’invalidation de l’année. On risque d’avoir cette année un taux de décrochage très élevé à l’université Assane Seck de Ziguinchor », craint Khadim Diène.

    Il relève que les grèves répétitives à l’université Assane Seck de Ziguinchor ont eu des conséquences sur les résultats du premier semestre.

    « Il y a des UFR qui ont même un taux de réussite de 20% « , a-t-il fait observer.

    La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor demande la satisfaction ‘’immédiate’’ de ses revendications.

    Le conseil académique de l’UASZ avait pris la décision, le 27 novembre dernier, de fermer ‘’jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique’’.

    Cette mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda (sud) et l’UFR 2S, des annexes de l’université Assane-Seck où les enseignements se sont poursuivis.

    Le conseil académique, présidé par le recteur Alassane Diédhiou, avait également dissous des amicales d’étudiants et suspendu le renouvellement des bureaux de ces mêmes instances.

    Le 27 novembre, la direction du centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor avait annoncé la fermeture du campus social de l’UASZ.

    Ces mesures étaient consécutives à une grève illimitée des étudiants, qui réclamaient l’achèvement des chantiers de 12 amphithéâtres en construction depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1.000 lits et d’un restaurant.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés lors des violences et des étudiants blessés.

    MNF/ASG/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Crise et exigences de la révolution numérique au menu de la 5e Assemblée générale de la COSYDEP

    SENEGAL-EDUCATION / Crise et exigences de la révolution numérique au menu de la 5e Assemblée générale de la COSYDEP

    Dakar, 12 déc (APS) – La cinquième Assemblée générale de la Coalition des organisations en synergies pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) s’est ouverte, jeudi, à Dakar, sous le thème:  »bâtir un système d’éducation et de formation adapté au contexte de crise et aux exigences de la révolution numérique ».

    Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de deux jours.

     »C’est un moment de fête, de célébration, de bilan mais ensuite, de projection sur les quatre prochaines années, en vue de pouvoir construire un plan stratégique quadriennal qui sera certainement une contribution à la politique d’éducation et de formation du Sénégal », a confié Cheikh Mbow, secrétaire exécutif de la COSYDEP.

    La pertinence du thème de cette AG est justifiée, selon M. Mbow, par la préoccupation majeure de la communauté éducative  »de disposer d’un système éducatif qui résiste aux multiples crises auxquelles le Sénégal est ou pourrait être confrontées, tout en étant en phase avec la révolution numérique qui transforme de plus en plus le monde ».

    L’objectif global est de  »dégager les orientations, priorités et stratégies à l’horizon 2028, en lien avec les défis et enjeux du contexte ; d’établir le bilan de l’action globale de la coalition aux plans politique, opérationnel et financier et renouveler les organes de gouvernance de la coalition ».

    Selon Cheikh Mbow, la COSYDEP s’est engagée pour  »l’édification d’un système éducatif qui résiste aux crises mais qui se bonifie surtout des progrès scientifiques et technologiques notamment le numérique ».

    L’AG a été précédée d’un  »forum citoyen » dont l’objectif est  »de s’accorder sur le projet d’éducation et de formation à l’horizon 2034 »,  »d’apprécier le contexte marqué par des crises multiformes et le développement du numérique » et de  »partager des stratégies pertinentes, efficaces et inclusives pour l’effectivité du droit fondamental à une éducation de qualité pour tous au Sénégal ».

    Une centaine de membres de la coalition (ONG, OCB, APE, PRESSE, SYNDICAT, CHERCHEURS), des représentants d’institutions nationales, régionales et internationales, partenaires au développement, personnalités du secteur et des organisations de la Société civile prennent part à l’Assemblée générale.

    AFD/SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-PATRIMOINE-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye invite l’Ecole et les Collectivités locales à s’emparer des figures de la résistance pour bâtir une nation souveraine

    SENEGAL-PATRIMOINE-EDUCATION / Bassirou Diomaye Faye invite l’Ecole et les Collectivités locales à s’emparer des figures de la résistance pour bâtir une nation souveraine

    Thiès, 12 déc (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a déclaré, jeudi à Thiès, que l’école et les collectivités locales doivent s’emparer du long héritage de résistance à la colonisation au Sénégal et dans d’autres parties du continent africain, pour former les bâtisseurs d’une nation souveraine et ouverte aux idéaux panafricains.

    « L’oeuvre que nous avons inaugurée aujourd’hui, au-delà de sa dimension esthétique, à l’image de tant de produits de nos artistes, cinéastes, est porteuse d’une efficace fonction pédagogique dans la transmission de nos valeurs et vertus les meilleures », a dit le chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’inauguration d’une statue en hommage au héros national Lat-Dior Diop (1842-1886).

    « L’école doit s’emparer de cette mémoire quelle qu’en soit le support pour former en notre jeunesse les bâtisseurs d’une nation souveraine et ouverte aux idéaux du panafricanisme », a ajouté le président de la République.

    Pour lui, le parrainage de nos rues, écoles ou édifices publics ou privés doit « davantage puiser dans ce patrimoine partagé, ce socle de référence collectif sur lequel s’édifie notre imaginaire national et nos convictions patriotiques ».

    « Continuer à faire patrie, c’est renforcer cette perspective de l’unité à partir de toutes les sources qui alimentent la mémoire nationale, forte de sa diversité », a noté le président Faye, venu inaugurer une statue en bronze réalisée par la ville de Thiès en l’honneur de l’ancien Damel du royaume du Cayor.

    Le président Faye a loué les « pages glorieuses » écrites par les héros, y compris à Thiès où, les cheminots, à travers la grève de 1938 et celle de 1947 pour la liberté et la justice, ont payé leur engagement au prix fort.

    Moins connue que celle de 1947 et immortalisée dans  »Les bouts de bois de Dieu », un roman d’Ousmane Sembène, devenu un classique, la grève des cheminots de 1938 s’est terminée dans un bain de sang, a rappelé le chef de l’État.

    Le maire de Thiès Babacar Diop a réhabilité, dès son élection, un monument près de la Cité Ibrahima Sarr, cet autre « massacre colonial » perpétré le 27 septembre 1938.

    Le chef de l’État a profité de l’occasion pour rendre hommage aux résistants, en terre sénégalaise et dans d’autres parties du continent.

    En plus de Lat-Dior, il cité les révolutionnaires du Fouta : Abdel Kader Kane et Thierno Souleymane Baal, ainsi que Mamadou Lamine Damé dans le Boundou, Alpha Molo Baldé, dans le Fouladou, ainsi que le roi du Sine, Boursine Coumba Ndoffène Diouf, dont le témoignage en faveur du fondateur du mouridisme, au péril de son pouvoir, a épargné à Cheikh Ahmadou Bamba un second exil après celui au Gabon (1885-1902).

    Les mérites d’Aline Sitoé Diatta en Casamance ou encore des héros moins connus de la zone du Thianguine (autour de Thiès), comme Kagne qui barrait la route aux caravanes des colons, ont aussi été vantés par Bassirou Diomaye Faye.

    D’autres « figures emblématiques de la résistance » comme les marabouts Cheikh Amadou Bamba, Elhadj Malick Sy, Amary Ndack Seck, entre autres, ont « fait échec au projet d’aliénation culturelle » déroulé par le colon, a rappelé le chef de l’Etat.

    Au plan continental, il a évoqué le nom du premier Sultan de Dosso, un des précurseurs du panafricanisme ou encore Samory Touré.

    Pour le président de la République, l’initiative du maire Babacar Diop est « à citer en exemple pour tous les édiles des autres collectivités locales qui, en cohérence avec la politique de l’État, mettent en place une politique pour soutenir la culture » et entretenir la mémoire de nos héros.

    ADI/OID/ABB

  • SENEGAL-DEUCATION / Education inclusive, citoyenneté… : Cheikh Mbow liste les actions de la COSYDEP dans les écoles

    SENEGAL-DEUCATION / Education inclusive, citoyenneté… : Cheikh Mbow liste les actions de la COSYDEP dans les écoles

    Dakar, 12 dec (APS) – La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a mené des actions sur l’éducation inclusive, la citoyenneté et le civisme, et l’éducation à l’environnement dans 500 écoles, a indiqué, jeudi, son secrétaire général, Cheikh Mbow.

     »Nous avons pu développer dans 500 écoles des actions sur l’éducation inclusive, sur la citoyenneté et le civisme, sur l’éducation à l’environnement, sur les solutions publiques, etc. Des actions développées directement dans les écoles », a déclaré M. Mbow.

    Il s’exprimait lors la 5e assemblée générale ordinaire de la COSYDEP, placée sous le thème :  »Bâtir un système d’éducation et de formation adapté au contexte de crise et aux exigences de la révolution numérique ».

    L’ONG a également déroulé une vingtaine de programmes diversifiés, sur des aspects liés au sport, à l’éducation dans les classes, mais aussi sur des aspects liés au développement, à l’alimentation, à l’éducation à la santé, entre autres, ajouté M. Mbow

    Elle a aussi investi sur 500 livres d’apprentissage et a travaillé sur une dizaine de thématiques, notamment la problématique du financement, de la gouvernance, les thématiques sur l’inclusion, le non-formel, la formation professionnelle, la qualification des jeunes, entre autres, a poursuivi son secrétaire général.

    Malgré les progrès réalisés au fil des années, Cheikh Mbow a fait noter que le système éducatif sénégalais reste confronté à des défis importants liés, entre autres, à l’inclusion, dans un contexte de croissance démographique encore relativement élevée avec un taux de progression démographique de 3%.

    A cela s’ajoutent la faible qualité de l’éducation, marqué aussi bien par des résultats d’apprentissage insuffisants que par l’inefficacité interne du système, le défi lié à la mise en œuvre de politiques transformationnelles, de réformes et le défi d’innovations difficiles mais nécessaires pour atteindre d’ici 2030 les cibles de l’ODD4.

    Il a relevé également le défi lié « au repositionnement d’une offre d’éducation et de formation inadaptée à la demande, une inadaptation reflétée aussi bien par le manque de pertinence et d’efficacité externe que par la forte prédominance des séries littéraires sur les filières scientifiques et techniques ».

    AFD/OID/ASG