Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Moustapha Guirrassy annonce une « grande réforme curriculaire »

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / Moustapha Guirrassy annonce une « grande réforme curriculaire »

    Dakar, 12 déc (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirrassy, a annoncé, jeudi, à Dakar, la mise en oeuvre prochaine d’une grande reforme des curricula d’enseignement en vue d’obtenir de meilleurs performances scolaires.

     »La performance scolaire est un axe extrêmement important (…) et, à ce sujet, très bientôt, nous allons engager la grande réforme curriculaire, qui doit toucher plusieurs points, plusieurs dimensions de notre système éducatif », a t-il dit.

    Le ministre s’exprimait en marge de la 5e Assemblée générale ordinaire de la Coalition des organisations en synergies pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) axée sur le thème  »Bâtir un système d’éducation et de formation adapté au contexte de crise et aux exigences de la révolution numérique ».

    En parlant de performance scolaire, M. Guirrassy a souligné  »la nécessité de fortifier » les enseignants,  »de les accompagner, les soutenir, mais aussi d’améliorer les conditions et l’environnement d’apprentissage, l’élève, le contenu, entre autres ».

    Il a également évoqué la nécessité de construire un système éducatif basé sur la  »résilience collective » ; un système éducatif capable de s’adapter aux crises, de les anticiper et d’en faire des opportunités.

     »Nous devons absolument être souverains, nous libérer parce qu’il est tout simplement incompréhensible qu’on ne puisse pas se donner les moyens même de repenser les périodes scolaires en fonction des régions », a déclaré le ministre.

     »Pourquoi obligatoirement organiser l’ouverture des classes au mois d’octobre, alors qu’on peut librement l’organiser en tenant compte de certaines contraintes », s’est-il interrogé?

    Moustapha Guirrassy a rappelé que les axes prioritaires de son ministère traduisent l’ambition profonde de l’inclusion et de l’équité absolues afin de  »garantir à chaque enfant, indépendamment de son origine sociale ou géographique, un accès effectif à une éducation d’excellence ».

    AFD/OID/ABB

  • SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Un universitaire évoque l’importance de la vertu dans l’engagement politique

    SENEGAL-POLITIQUE-SOCIETE / Un universitaire évoque l’importance de la vertu dans l’engagement politique

    Saint-Louis, 12 déc (APS) – L’engagement politique doit être basé sur la vertu et impliquer le respect de la parole donnée, a soutenu, l’universitaire Mamadou Youry Sall, enseignant-chercheur à l’université Gaston berger (UGB) de Saint-Louis.

    « L’engagement politique doit être accompagné par la vertu. C’est le respect de l’engagement et le reste suivra », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes, mercredi, en marge de la cérémonie officielle du forum annuel de la bibliothèque centrale de l’UGB.

    « L’éthique politique recommandée par Thierno Souleymane Baal », thème de cette rencontre, a été introduit par des spécialistes en sciences politiques, dont les professeurs Maurice Soudieck Dione, Ibrahima Silla et Alassane Adama Sy.

    Thierno Souleymane Baal, chef de guerre et lettré musulman peul du 18ᵉ siècle, était à l’origine d’un grand mouvement de réforme islamique en créant un État théocratique fondé sur un idéal de justice.

    Il fut une grande figure du Fouta Toro, région située au nord de l’actuel Sénégal, à cheval sur les deux rives du fleuve du même nom.

     »Il est temps de revisiter la vertu en politique et de la remettre au centre », a dit M. Sall, modérateur de la conférence publique, estimant que  »s’il y a violence sur la scène politique, c’est parce qu’on n’a pas mis la vertu en avant dans la pensée ».

    Il s’inscrit en faux contre l’adage selon lequel  »les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».

    « Cela n’est pas vrai dans nos sociétés, et quand on donne sa parole, il faut la respecter, sinon on provoque la violence », tranche-t-il.

    Le marabout Thierno Souleymane Baal, après avoir lutté pour libérer son terroir de la domination, n’a pas voulu occuper le poste de chef suprême.

    Il a préféré, suivant son engagement, être à une autre station pour veiller sur le respect de certains principes éthiques et islamiques dans la gouvernance des Deniyanké (une dynastie du Fouta Toro), a-t-il rappelé.

    L’enseignant-chercheur a aussi donné l’exemple du mariage traditionnel où tout se fait par la parole et malgré cela, les deux partenaires s’engagent à respecter leur parole.

    Selon Mamadou Youry Sall, tous les penseurs occidentaux comme africains dont les réflexions portent sur la politique ont aménagé, à l’instar de Thierno Souleymane Baal, « une bonne place à l’éthique dans la politique ».

    « Quand on s’engage, il faut respecter son engagement », a insisté l’enseignant-chercheur, ajoutant qu’ »il ne faut pas s’engager facilement ».

    Abdoulaye Gaye, directeur de la bibliothèque centrale de l’UGB, a relevé que ce forum annuel constitue « un moment de partage et d’échange ».

    « À une période où les discours politiques sont très souvent marqués par la division, le populisme et la désinformation, il est crucial que nous revenions à des valeurs fondamentales comme l’éthique », a-t-il dit.

    Ce forum annuel a été également une occasion de rendre hommage, par des décorations, à des retraités de la bibliothèque centrale de l’UGB.

     

    AMD/ASB/SBS/

  • SENEGAL-EDUCATION / Le chef de l’Etat veut  »un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans selon les spécialités et matières prioritaires ciblées »

    SENEGAL-EDUCATION / Le chef de l’Etat veut  »un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans selon les spécialités et matières prioritaires ciblées »

    Dakar, 11 déc (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, en Conseil des ministres, la finalisation dans les meilleurs délais ‘’d’un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées’’.

    Le chef de l’Etat qui a abordé ‘’la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif’’ dit avoir constaté que ‘’plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

     »Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, ajoute la même source, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a, par conséquent, demandé au ministre de l’Education nationale, au ministre de la Formation professionnelle et technique et au ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées’’.

    Selon le communiqué, il a, en outre, invité le Premier ministre à ‘’accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux’’.

    Concernant l’éducation toujours, le Premier ministre  »a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements ».

    Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place, souligne le communiqué.

    OID/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024

    Dakar, 11 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains.

    Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé.

    Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature.

    A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025.

    Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

    Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.

    Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…).

    Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.

    Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale.

    Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat- Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».

    Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif.

    Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées.

    Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.

    Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha.

    Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé. Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.

    Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.

    Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires.  Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.

    Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.

    Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    •        Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département ;

    •        Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;

    •        Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.

          AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
          Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;•        Le Projet de loi portant révision de la Constitution.

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    •        Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;

    •        Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    •        Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al THANI, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da
    Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.

    •        Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.

    •        Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Richard-Toll : plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la petite enfance

    SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Richard-Toll : plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la petite enfance

    Richard-Toll, 11 déc (APS) – Le coordonnateur régional de la petite enfance et de la case des tout-petits de la région de Saint-Louis, Iba Diaw, a plaidé, mercredi, à Richard-Toll, pour une meilleure prise en charge de la petite enfance, en vue d »’arriver à un taux brut de préscolarisation de 64% d’ici 2030’’.

     »La semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits est pour nous un moment de plaidoyer en faveur de la petite enfance, notamment pour sa meilleure prise en charge afin d’atteindre un taux de préscolarisation de 64%’’, a-t-il lancé.

    Iba Diaw s’exprimait à l’occasion du lancement de la 18ème édition de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits organisée à Richard-Toll. La cérémonie a eu lieu en présence de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Dagana.

    Il a rappelé que toutes les études effectuées ont montré que ‘’seule une meilleure prise en charge de la petite enfance permet de garantir un développement durable’’.

    Iba Diaw ajoute que pour assurer un bon avenir pour les adultes, il faudra dès aujourd’hui ‘’investir sur la petite enfance’’.

    Selon lui, ‘’cette semaine reste pour eux [les tout-petits], un moment de démontrer leur talent, de s’exprimer mais aussi de leur permettre d’échanger avec leurs camarades’’.

    En ce qui concerne la nutrition des enfants, Iba Diaw dit militer pour une sensibilisation des parents, des communautés et des éducateurs sur son importance. Il indique qu’elle figure ‘’en bonne place dans le paquet de services de la prise en charge de la petite enfance’’.

    Il pense qu’une meilleure prise en charge de la petite enfance passe par une synergie d’actions entre les acteurs de l’éducation, l’Etat et les partenaires, pour ‘’apporter chacun sa pierre à l’édifice’’.

    De cette manière, ils pourront contribuer à l’amélioration des conditions d’apprentissage des enfants.

    ‘’L’investissement dans la petite enfance va permettre de garantir une éducation de qualité grâce aux éducateurs et autres conseillères familiales’’, a-t-il indiqué.

    OG/AT/SBS/ASG/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION / Kolda : les acteurs du système éducatif invités à travailler à l’amélioration des résultats scolaires

    SENEGAL-EDUCATION / Kolda : les acteurs du système éducatif invités à travailler à l’amélioration des résultats scolaires

    Kolda, 11 déc (APS) – Le gouverneur de la région de Kolda (Sud) a invité, mercredi, les acteurs communautaires et éducatifs à matérialiser les engagements du forum sur les résultats des examens afin d’atteindre un taux de réussite plus acceptable.

     »Si nous traduisons tous les engagements pris ici en actes concrets, en fin d’année, on peut aller vers l’amélioration des indicateurs de performance des résultats de nos examens. Et pour cela, il faut que chacun d’entre nous s’approprie le travail du forum et en fasse son propre plan d’action pour atteindre un taux de réussite acceptable (…) », a déclaré Moustapha Ndiaye, en marge de la cérémonie de clôture du forum sur les résultats des examens.

    Pour renverser la tendance et changer les indicateurs de performance de la région de Kolda à l’examen du Bac, le gouverneur a exhorté les acteurs à faire une introspection.

     »Je reste optimiste pour l’avenir, mais je profite de l’occasion pour inviter chacun acteur à faire une introspection pour changer les indicateurs de performance pour l’examen du Bac. Si nous voulons, nous pouvons. Il suffit seulement de la volonté pour construire ce que nous voulons », a dit le gouverneur de la région de Kolda.

    L’autorité administrative a déclaré ne pas voir d’obstacles empêchant de relever les défis de la performance scolaire.

     »Je ne vois pas un obstacle qui puisse se dresser devant nous pour nous empêcher de relever les défis de la performance scolaire. L’humanité nous a confié ce qu’elle a de plus cher, c’est-à-dire les enfants. Et nous devons poser des actes et savoir ce que devons faire pour soutenir et accompagner nos enfants », a lancé le gouverneur.

    Il a invité les autorités académiques à assurer le suivi des recommandations du forum sur les résultats des examens à travers un plan d’actions.

    MG/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Matam : le projet « Ndiyam é Ekoladji » élargi à 50 nouvelles écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Matam : le projet « Ndiyam é Ekoladji » élargi à 50 nouvelles écoles

    Matam, 11 déc (APS) – Le projet « Ndiyam é Ekoladji » (De l’eau potable dans les écoles), initié par l’organisation non gouvernementale Eau Vive Sénégal, va s’étendre, dans sa deuxième phase, à cinquante autres écoles de la région de Matam (nord), pour un montant de 619 millions de francs CFA, a appris mercredi l’APS, de son responsable Badara Sarr.

    « Cette deuxième phase, entamée en juillet 2024 et qui va prendre fin 2025, vise à apporter l’eau potable dans cinquante écoles additionnelles pour un montant de 619 millions de francs CFA », a-t-il dit.

    M. Sarr s’exprimait ainsi au terme d’un atelier de lancement de la deuxième phase d’extension du programme « Ndiyam é Ekoladji », en présence de l’adjoint au préfet de Kanel, Abdou Aziz Mbodj.

    Il a précisé que le choix des écoles qui vont en bénéficier a été fait en collaboration avec les autorités administratives locales et la communauté éducative de la région.

    C’est ainsi que des établissements scolaires qui en ont eu le plus besoin ont été choisis, a-t-il souligné.

    « Pour la première phase d’un montant de plus d’un milliard de francs CFA, nous avons permis à 78 écoles de la région d’avoir de l’eau potable’’, a rappelé Babacar Sarr.

    Pour l’adjoint au préfet de Kanel, l’objectif principal est « d’améliorer les conditions de scolarisation des élèves en termes d’eau, d’hygiène et d’assainissement ».

    « La première phase a été très satisfaisante. Ce qui a permis d’entamer une deuxième. L’ONG Eau Vive Sénégal qui porte le projet, a plaidé auprès de son partenaire, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), pour rallonger le financement et cibler cinquante autres écoles », a-t-il signalé.

    Sur les cinquante écoles, trente vont bénéficier d’une adduction en eau potable et vingt d’une réhabilitation d’infrastructures en eau.

    AT/ABB/SBS/MD

  • SENEGAL-EDUCATION-HANDICAP / Les médias invités à ‘’jouer un rôle primordial’’ dans la prise en compte du handicap à l’école

    SENEGAL-EDUCATION-HANDICAP / Les médias invités à ‘’jouer un rôle primordial’’ dans la prise en compte du handicap à l’école

    Thiès, 11 déc (APS) – Les médias doivent jouer un rôle primordial dans la prise en compte du handicap et de l’inclusion sociale, particulièrement dans les écoles, a recommandé, mardi, le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH), Moussa Thiaré.

    Il estime que les médias ont un grand rôle à jouer dans l’information et la sensibilisation en vue de permettre la prise en compte du handicap, notamment lorsqu’il touche des élèves.

    Il prenait part à un atelier de formation de journalistes membres du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) et du Réseau des journalistes pour l’inclusion sociale (RJIS), sur la prise en compte du handicap dans leurs productions.

    L’objectif vise à amener les médias à ‘’mettre l’accent sur la protection et la sauvegarde des personnes handicapées, y compris les enfants handicapés, du fait de leur double vulnérabilité’’.

    L’idée consiste ainsi à ‘’renforcer la capacité des professionnels des médias, pour une meilleure prise en charge de la dimension handicap dans le traitement et le partage de l’information, afin d’amener à une meilleure inclusion de personnes handicapées, surtout les enfants’’.

    ‘’Quel que soit le handicap, l’enfant en âge d’être scolarisé doit fréquenter l’école, être scolarisé avec la prise en compte de ses besoins spécifiques’’, a rappelé Moussa Thiaré.

    C’est conscient de la nécessité d’impliquer les professionnels des médias dans la mise en œuvre des programmes de prise en charge du handicap, que l’ONG Sightsavers a organisé cette rencontre de réflexion et de partage sur les différents programmes d’inclusion, de santé, d’éducation, d’autonomisation et de protection des personnes handicapées portés par son bureau pays, a expliqué Moussa Mbengue, chargé du programme éducation inclusive.

    Il s’agit de promouvoir ainsi ‘’une meilleure communication sur le handicap pour un changement social de comportement’’.

    ‘’Par exemple, si on prend l’éducation, l’objectif ce n’est pas d’avoir toujours une éducation spéciale, mais l’idée c’est de faire de telle sorte que l’enfant handicapé fréquente les mêmes écoles que les enfants non-handicapés, fréquente les mêmes classes que les enfants non-handicapés’’, a-t-il souligné.

    La communication et le plaidoyer constituent deux composantes transversales dans toutes les thématiques développées par l’ONG Sightsavers, afin d’aboutir à un changement des mentalités, des attitudes et des comportements qui entravent l’exercice des droits des personnes handicapées, a rappelé Moussa Mbengue.

    Ces droits, a-t-il indiqué, sont conférés par la Convention internationale sur le droit des personnes handicapées au niveau international et la Loi d’orientation sociale, adoptée en 2010 par le Sénégal. 

    ADL/SBS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Dagana : réception de blocs sanitaires et de bornes fontaines dans des écoles de Keur Mbaye et Galodjina 

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Dagana : réception de blocs sanitaires et de bornes fontaines dans des écoles de Keur Mbaye et Galodjina 

    Keur Mbaye, 10 déc (APS) – Le président du conseil départemental de Dagana (nord), Khalifa Ndao, a procédé mardi, à la réception des blocs sanitaires et des bornes fontaines destinés aux écoles élémentaires de Keur Mbaye 1 et de Galodjina, deux villages de la commune de Bokhol

    Ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre de la deuxième phase du projet de renforcement du secteur de l’eau et de l’assainissement dans le département de Dagana (RENSEAD), piloté par le partenaire ADO.

    « Nous sommes là aujourd’hui à Keur Mbaye pour procéder à la réception de blocs sanitaires, de latrines et des bornes fontaines destinées à des écoles élémentaires de Keur Mbaye et Galodjina. C’est une initiative qui s’inscrit dans le cadre de notre plan stratégique consacré à l’eau et à l’assainissement dans le département de Dagana », a déclaré le président du conseil départemental de Dagana.

    Khalifa Ndao s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de réception organisée à Keur Mbaye, en présence du chargé de projet Pape Modou Ndiaye.

    Selon lui, le projet est une initiative mise en place par des acteurs locaux, en partenariat avec des élus de Valence, en Espagne, qui « contribuent à la réduction des inégalités Nord/Sud sur la base des principes de solidarité et de respect mutuel ».

    « Le conseil départemental veut toujours accompagner les collectivités dans les secteurs clés. C’est pourquoi avec ces investissements, la commune de Bokhol a pu bénéficier des retombées estimées entre 300 et 400 millions FCFA », a-t-il souligné.

    Khalifa Ndao invite les bénéficiaires à veiller à l’entretien des investissements pour participer ensemble à la pérennisation des infrastructures.

    Outre la réception de ces infrastructures, le président du conseil départemental a pu visiter les deux installations solaires photovoltaïques au niveau de l’unité au village de Mbilor d’un coût de 24 millions francs CFA, qui consistent à diminuer les factures d’électricité dans le domaine du filtrage pour permettre aux populations d’accéder à l’eau potable.

    Venu présider la cérémonie l’adjoint au sous-préfet de Mbane, Habibou Mbaye, a magnifié le geste du conseil départemental, l’invitant à continuer ‘ »d’ œuvrer dans le même sens pour accompagner les collectivités territoriales ».

    OG/AT/ASB//MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-ENFANCE / Matam : défilés, prestations culturelles et régates pour lancer la semaine de la petite enfance

    SENEGAL-SOCIETE-ENFANCE / Matam : défilés, prestations culturelles et régates pour lancer la semaine de la petite enfance

    Matam, 10 déc (APS) – Les activités de la 18ème édition de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits ont été lancées, mardi, dans la région de Matam (nord), à travers des prestations, des défilés d’enfants et des régates sur le fleuve Sénégal.

    « Nous sommes ici à Matam pour célébrer ce qui nous unit, nous relie à notre passé et qui éclaire en même temps notre avenir, notre patrimoine et notre d’identité culturelle », a déclaré la directrice générale de de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, Khadidiatou Diamila Diallo, dans un discours prononcé lors de la cérémonie.

    La rencontre s’est tenue à la place publique située en face à la gouvernance, sous la présidence de Tasfir Baba Anne, adjoint au gouverneur de la région, en charge du développement.

    La cérémonie a été marquée par les prestations des enfants pensionnaires des différentes cases des tout-petits des communes de Matam, Ogo et Ourossogui. Elle a aussi permis de marquer la journée de l’identité et du patrimoine culturel.

    Des pêcheurs du quartier Soubalo ont gratifié le public d’une régate sur le fleuve Sénégal.

    A Matam, durant toute la semaine, plusieurs activités en rapport avec le thème seront organisées dans différentes localités de la région.

    L’environnement et la culture seront au menu de cette semaine dédiée à l’enfance, et placée sous le thème : « Sétal sunu réew and ci ak tuut tank yi nguir mu sax » (Promouvoir la culture environnementale dès la petite enfance).

    AT/ASG/ABB