Catégorie : Education

  • SENEGAL-ENFANCE-EDUCATION / Saint-Louis : démarrage de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits

    SENEGAL-ENFANCE-EDUCATION / Saint-Louis : démarrage de la semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits

    Saint-Louis, 9 déc (APS) – La dix-huitième édition de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (SNPECTP) a été ouverte ce lundi au stade Mawade Wade de Saint-Louis par le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a appris l’APS de source officielle.

    Institué depuis octobre 2007, cet important évènement vise à promouvoir la politique nationale de développement intégrée de la petite enfance (PNDIPE), rappelle un communiqué parvenu à l’APS. Il est organisé par l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANCEPTP) en relation avec l’ensemble des acteurs du développement intégré de la petite enfance (DIPE), explique le texte.

    Sept jours durant, l’ensemble des familles d’acteurs ont l’opportunité de se pencher sur les multiples défis majeurs du sous-secteur, surtout à l’aune du nouveau référentiel des politiques publiques   »Sénégal 2050 : Agenda national de Transformation », souligne le communiqué.

    L’édition de cette année, axée sur la promotion de la culture environnementale dès la petite enfance, s’inscrit dans la dynamique de l’initiative  »Sétal sunu rééw ».

    Des personnalités politiques et coutumières, dont le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, le secrétaire d’Etat à l’encadrement paysan et aux coopératives, Alpha Ba, et la directrice générale de l’ANCTP, Djamila Khadija Diallo, ont pris part à l’ouverture.

    AMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE-SOCIAL / UGB : une maison d’accueil des adhérents de l’association « Wa Sanar » en gestation (président)

    SENEGAL-UNIVERSITE-SOCIAL / UGB : une maison d’accueil des adhérents de l’association « Wa Sanar » en gestation (président)

    Saint-Louis, 8 déc (APS) – Les membres de  »Wa Sanar », une association regroupant des alumni de l’université Gaston Berger (UGB) comptent réaliser plusieurs projets au sein du campus dont la construction d’une maison pour accueillir ses adhérents et accompagner ainsi le Centre régional des Œuvres Universitaires de Saint-Louis (CROUS), a-t-on appris du président de ladite association, Gorgui Massamba Boye. 

    ‘’Nous avons beaucoup de projets pour cette université à qui nous devons tout ce que nous sommes aujourd’hui et n’eut été les problèmes socio-politiques connus par le pays, cette année était programmée pour être celle de l’inauguration de la +Maison Wa Sanar+’’, a dit M. Boye.

    Il s’adressait samedi à des journalistes en marge de la quatrième édition des +Alumni Days+ organisée à l’UGB avec la participation de plusieurs anciens étudiants dont le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

    Il a rappelé que la pose de la première pierre de cette infrastructure d’accueil a été faite depuis deux ans et récemment un membre a donné 5 millions pour les travaux qui vont  »bientôt effectivement démarrer. »

    M. Boye indique que l’association  »Wa Sanar », riche de plus de 30000 membres, possède un réseau interconnecté qui intervient sur les questions d’actualité intéressant le pays.

    Ses membres sont présents dans la diaspora et dans toutes les régions du pays et veulent servir d’appui et d’accompagnement aux actuels étudiants de l’UGB, leurs jeunes frères.

    Selon lui, des bourses de stage ont été mises à la disposition de l’association par d’anciens étudiants qui sont prompt à réagir en faveur de leurs cadets.

    Cette journée dont les parrains étaient Khalifa Ababacar Sarr et Awa Gueye Thioune, respectivement directeur général de la SONAGED et Conseillère technique du Premier ministre, a été marquée par des signatures de convention de partenariat entre l’association  »Wa Sanar » et des institutions de formation pour faciliter l’insertion des produits de l’UGB.

    AMD/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / La communauté éducative invitée à œuvrer pour réconcilier les sénégalais avec leur école

    SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / La communauté éducative invitée à œuvrer pour réconcilier les sénégalais avec leur école

    Bignona, 8 déc (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a appelé, samedi, la communauté éducative à œuvrer solidairement pour réconcilier les sénégalais avec leur école.

    « Tout en continuant à poser la problématique de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et enseignantes, nous devons œuvrer solidairement à réconcilier les sénégalais avec leur école: Une école de qualité pour tous et pour toutes dans un climat de paix, d’écoute mutuelle et de collaboration », a dit Moustapha Mamba Guirassy.

    Le ministre de l’Education nationale a lancé cet appel en marge de la célébration officielle de la Journée internationale du volontariat organisée par le syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) à Bignona. L’édition 2024 était axée sur le thème « Rôle et responsabilité du mouvement syndical enseignant dans la transformation qualitative de l’éducation au Sénégal ».

    « L’implication de toute la communauté éducative, de la définition à l’évaluation des politiques éducatives, est une condition sine qua non de la réussite de toute politique éducative conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays », a insisté M. Guirassy.

    C’est pourquoi, a-t-il estimé, « les questions de gouvernance inclusive et transparente doivent être prioritaires dans le nouveau programme de développement du secteur de l’éducation ».

    Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de mettre en place un Conseil national de l’éducation et de la formation, afin de mieux prendre en charge le système éducatif.

    « Au cœur de ce processus de changement et de transformation, l’enseignant doit être formé, pour porter des valeurs et être en mesure de les redistribuer », a soutenu le ministre de l’Education nationale.

    Selon lui, « la transformation qualitative est un levier pour une véritable société éducative apte à construire un citoyen sénégalais imbus de nos valeurs et civilisations et à faire face aux défis du futur ».

    Il a expliqué que cette rencontre permet de magnifier l’action des enseignants en général et des volontaires en particulier.

    « Il s’agit d’offrir les meilleurs d’entre nous en modèle à toute la communauté nationale, aux jeunes générations et singulièrement aux jeunes enseignants ceux en formation ou ceux qui débutent leur carrière », a-t-il avancé.

    Les conclusions de cette rencontre qui prend fin ce dimanche « permettront de dégager des pistes d’actions pertinentes qui permettront à l’institution scolaire de préparer au mieux son futur », a assuré le ministre de l’Education nationale.

    Les enseignants affiliés au Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) se sont retrouvés depuis vendredi dernier à Bignona pour célébrer la Journée internationale du volontariat.

    Cette rencontre a été une occasion pour le secrétaire général du SELS, Hamidou Diédhiou, de poser le débat sur les multiples défis de l’école.

    MNF/SBS/ASB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Louga : Ahmadou Al Aminou Lo souligne l’importance d’investir dans la petite enfance

    SENEGAL-EDUCATION-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Louga : Ahmadou Al Aminou Lo souligne l’importance d’investir dans la petite enfance

    Louga, 7 déc (APS) – Le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo a souligné samedi à Louga (nord), l’importance d’investir dans la petite enfance pour construire le citoyen de demain.

    « Investir dans la petite enfance n’est pas seulement une nécessité éducative, mais une priorité stratégique », a-t-il dit à l’occasion du lancement officiel de la journée nationale de nettoiement « Setal sunu reew ». Cette activité a coïncidé avec la célébration de la 18e Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (SNPECTP).

    M. Lô a relevé « le rôle central des enfants dans la vision économique et sociale du Sénégal à l’horizon 2050 ».

    « Le nouveau référentiel des politiques économiques et sociales accorde une place primordiale au capital humain et à l’équité sociale. C’est pourquoi, cette jeunesse que nous célébrons aujourd’hui sera, dans une trentaine d’années, la force active la plus importante de notre population », a-t-il déclaré.

    “Nous devons nous sacrifier pour ces jeunes, pour qu’ils puissent porter ce pays que nous voulons. Construire le citoyen de demain passe par l’inculcation de nos valeurs dès le plus jeune âge”, a-t-il ajouté, en présence de plusieurs autorités, dont  le préfet du département de Louga, Maude Manga, et le député Abdou Lahad Ndiaye.

    Saluant « les initiatives de la Case des tout-petits », il a mis en avant « la complémentarité entre les structures éducatives formelles, comme les établissements préscolaires classiques, et les modèles traditionnels tels que les “daaras” (écoles coraniques).

    “Le gouvernement s’engage désormais à donner à ces écoles (coraniques) une place reconnue dans l’offre éducative nationale”, a indiqué M. Lo.

    Au-delà des actions éducatives, le ministre a insisté sur « la nécessité d’impliquer les populations dans les initiatives citoyennes telles que la journée “Setal sunu réew”.

    “Il doit arriver un moment où les populations elles-mêmes, sans attendre les rendez-vous mensuels, considèrent que chaque week-end est une opportunité d’action collective”, a-t-il souligné.

    Dans cette dynamique, il a évoqué des projets locaux spécifiques pour Louga, notamment la récupération des eaux usées pour des activités agricoles et la relance culturelle avec des initiatives comme la réhabilitation du Cercle de la jeunesse.

    “Nous lançons l’idée, mais il appartient aux populations de la diversifier et de s’en approprier pleinement”, a-t-il précisé.

    Abordant les défis budgétaires du Sénégal, le ministre a invité « les citoyens à la patience », tout en assurant que « les priorités nationales seraient respectées ».

    “Nous devons redresser avant d’impulser. Cela demande des choix stratégiques, mais nous restons engagés pour répondre aux besoins urgents et poser les bases d’un développement durable”, a-t-il conclu.

    Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé « l’importance de l’engagement collectif pour un avenir meilleur », soulignant que « les efforts d’aujourd’hui façonneront les générations futures ».

    DS/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-SPORTS-AMBITIONS / Abdourahmane Diouf s’engage pour la relance du sport universitaire

    SENEGAL-UNIVERSITE-SPORTS-AMBITIONS / Abdourahmane Diouf s’engage pour la relance du sport universitaire

    Saint-Louis, 6 déc (APS) – Le ministre l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris l’engagement d’organiser, « dès l’année prochaine », une compétition interuniversitaire impliquant cinq disciplines majeures dont le basket, en vue de contribuer à relancer le sport universitaire.

    « Au niveau du ministère, nous sommes en train de travailler sur la relance du sport universitaire », a dit M. Diouf dans son discours prononcé à l’occasion de la cérémonie officielle de la troisième session de Compétition universitaire basket études (CUBE).

    Il estime que « le sport est l’un des moyens les plus efficaces pour pacifier l’espace universitaire, et il faut que le sport revienne à l’université ».

    Le ministère de l’Enseignement supérieur « est en pleine réflexion à ce sujet et va continuer à recevoir les avis de spécialistes », a indiqué Abdourahmane Diouf, relevant la « corrélation directe entre le sport et les études ».

    Il a promis de confier le volet basketball à Basket Plus, association à l’origine du CUBE et qui peut se prévaloir d’une expérience dans ce domaine.

    Basket Plus, rappelle-t-il, est composée d’anciens étudiants devenus des cadres dans leur domaine d’activité et qui ont eu à pratiquer le sport durant leur cursus universitaire.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur a aussi annoncé « un vaste programme » de construction d’infrastructures sportives pour ancrer davantage la pratique du sport dans les campus sénégalais.

    Le président de Basket Plus, Issa Tidiane Tounkara, a remercié le ministre pour sa présence à la troisième session de Compétition universitaire basket études, qu’il considère comme « une marque de soutien » pour le succès de cet évènement.

    « D’habitude, le ministre et les étudiants se rencontrent dans le cadre académique, mais aujourd’hui, ils se retrouvent sur le terrain sportif », a-t-il déclaré.

    Il a également souligné la contribution que la pratique du sport peut apporter pour la pacification de l’espace universitaire.

    « Basket Plus a pour objectif de favoriser la pratique du sport », a ajouté son président.

    Le professeur Abdoulaye Sakho, spécialiste du droit du sport, a mis l’accent sur les opportunités qu’offre le sport qu’il présente comme un ciment social.

    « Le sport a aidé à l’intégration dans le concert des nations de certains pays comme l’Afrique du Sud qui avait besoin de reconnaissance après l’apartheid », a signalé le spécialiste.

    Le pays de Nelson Mandela s’est ainsi adonné à organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et plusieurs compétitions mondiales « pour se frayer un chemin au plan international », dit-il.

    « De même, le président Senghor en a usé avec l’organisation des Jeux de l’Amitié pour mieux ancrer le sentiment d’appartenance à la nation sénégalaise », a-t-il indiqué en introduisant un panel sur le thème « Défis et opportunités liés à l’inclusion des groupes marginalisés ».

    Plusieurs sous-thèmes, comme l’inclusion des femmes dans les activités sportives et les défis et perspectives pour les personnes en situation de handicap dans le sport, étaient au menu de ce panel, dont le président de la Basket Ball Africa League (BAL), Amadou Gallo Fall, est le parrain.

    La rencontre permettra aussi d’évoquer les stratégies d’adaptation des pratiques sportives pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle et la psychomotricité comme initiation au sport pour la petite enfance.

    AMD/BK/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Le SG national du SAES demande  la réouverture de l’université Assane Seck « dans les plus brefs délais »

    SENEGAL-UNIVERSITE / Le SG national du SAES demande  la réouverture de l’université Assane Seck « dans les plus brefs délais »

    Ziguinchor, 6 déc (APS) – Le secrétaire général national du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), David-Célestin Faye, a demandé, vendredi, la réouverture et la reprise, « dans les plus brefs délais », des enseignements à l’université Assane Seck de Ziguinchor (sud).

    M. Faye était en visite dans cette université pour s’enquérir de la situation qui y prévaut, après le mouvement d’humeur de ses étudiants.

    Vendredi dernier, ils ont décrété une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et un restaurant « digne de ce nom ».

    Il a été reçu jeudi par le recteur de l’UASZ, professeur Alassane Diédhiou, et les autres autorités de cette université.

    Au cours de leur entrevue, David-Célestin Faye dit avoir demandé au recteur de travailler au plus vite à la réouverture de l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    « Nous appelons à la sécurisation du site afin de pouvoir reprendre les enseignements apprentissages », a lancé M. Faye, en marge d’un point de presse tenu ce vendredi à l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    « Nous sommes venus constater la situation qui prévaut dans cette université. Et c’est un sentiment de désolation qui nous anime, car une université sans ses étudiants, sans ses enseignants et sans son personnel administratif n’est pas une université », s’est-il désolé.

    Pour lui, « l’université Assane Seck de Ziguinchor ne doit pas connaître la situation que l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a eu à vivre par le passé ».

    « On doit éviter ces erreurs. Il faut tout faire pour sécuriser cette université et reprendre les cours », a insisté David-Célestin Faye.

    Il a invité le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, à respecter « ses engagements pour le bien de tous en travaillant à la livraison des chantiers dans les meilleurs délais ».

    Au mois de novembre dernier, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) avait pris la décision de fermer,  »jusqu’à nouvel ordre, le campus pédagogique ».

    Le conseil avait précisé que la mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne.

    L’instance avait également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, la suspension de leurs activités de renouvellement et la dissolution de la coordination des étudiants.

    Ces mesures font suite au mouvement d’humeur des étudiants de l’UASZ, qui ont décrété, vendredi dernier, une grève illimitée.

    Ils réclament ainsi l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception du pavillon de mille lits et un restaurant « digne de ce nom ».

    MNF/ASG/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITE-BASKET / UGB : l’inclusion des groupes marginalisés au menu d’un panel

    SENEGAL-UNIVERSITE-BASKET / UGB : l’inclusion des groupes marginalisés au menu d’un panel

    Saint-Louis, 6 déc (APS) – Un panel sur les  »défis et opportunités liés à l’inclusion des groupes marginalisés » s’est ouvert vendredi à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), dans le cadre de la Compétition universitaire basket études (CUBE), a appris l’APS des organisateurs.

    Plusieurs sous-thèmes, comme l’inclusion des femmes dans les activités sportives et les défis et perspectives pour les personnes en situation de handicap dans le sport seront abordés au cours de ce panel.

    La rencontre permettra aussi d’évoquer les stratégies d’adaptation des pratiques sportives pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle et la psychomotricité comme initiation au sport pour la petite enfance.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf participe à ce panel aux côtés d’autres sommités du sport, dont Henriette Diouf, coach mental, directrice en psychologie du sport.

    Le panel a pour parrain Amadou Gallo Fall, président de la Basket Ball Africa League (BAL).

    AMD/ASB/SKS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE-MÉDIATION / Université de Ziguinchor : le GIMA initie une rencontre pour trouver une solution à la crise

    SENEGAL-UNIVERSITE-MÉDIATION / Université de Ziguinchor : le GIMA initie une rencontre pour trouver une solution à la crise

    Ziguinchor, 6 déc (APS) – La section sénégalaise du groupe d’initiatives pour une médiation à l’Afrique (GIMA) a initié, jeudi, une réunion pour trouver une solution à la crise à l’Université Assane Seck de Ziguinchor dont le campus pédagogique a été fermé à la suite d’une grève illimitée décrétée par les étudiants.

    Des délégués d’étudiants, le médiateur de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Nouha Cissé ainsi que des imams, des délégués de quartiers, ont pris part à cette rencontre qui s’est tenue au domicile du médiateur de l’université pour renouer le fil du dialogue entre les étudiants et l’administration.

    « Le GIMA a pour crédo des solutions locales aux crises locales. C’est la raison pour laquelle, nous avons voulu nous appuyer sur des méthodes pédagogiques et des ressources humaines endogènes pour résoudre cette crise qui commence à trop durer à l’université Assane Seck de Ziguinchor », a expliqué le chef du bureau GIMA/ Sénégal, Maodo Malick Mbaye.

    Le secrétaire général du cadre des religieux et notables de Ziguinchor, Imam Daouda Dramé, a évoqué  »une réunion très intéressante qui a permis de renouer le cadre du dialogue et d’aller vers un dénouement heureux » de la crise.

    Cette initiative de la section sénégalaise du groupe d’initiatives pour une médiation à l’Afrique (GIMA) peut, selon des participants, « susciter un espoir et un vent de décrispation à l’université Assane Seck de Ziguinchor ».

    Basé à Rabat (Maroc), le GIMA se définit comme une ‘’organisation apolitique et non confessionnelle’’. Il déclare regrouper des intellectuels de la société civile et autres acteurs de la vie politique et sociale africaine avec pour mission de réfléchir sur des mécanismes de médiation rapides et efficaces à l’africaine.

    Le Conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) avait pris la décision au mois de novembre dernier de fermer « jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique « , précisant que la mesure ne concerne pas le Centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne.

    Le Conseil académique de cette université du sud du Sénégal, présidé par le recteur, Alassane Diédhiou, a également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, la suspension de leurs activités de renouvellement et la dissolution de la coordination des étudiants.

    Ces mesures font suite au mouvement d’humeur des étudiants, qui ont décrété, vendredi dernier, une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception du pavillon de mille lits et d’un autre restaurant ‘’digne de ce nom’’.

    MNF/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Touba: installation du comité de suivi pour la mise en œuvre du programme scolaire

    SENEGAL-EDUCATION / Touba: installation du comité de suivi pour la mise en œuvre du programme scolaire

    Touba, 6 déc (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a procédé, jeudi, à l’installation du comité de suivi pour la mise en œuvre du nouveau programme scolaire de la commune de Touba (centre).

    La cérémonie s’est déroulée au Complexe Cheikh Ahmadou Khadim pour l’Éducation et la Formation (CCAK-EF) en présence du porte-parole du Khalife général des Mourides, Serigne Bassirou Abdoul Khadre Mbacké, des autorités administratives et des acteurs du système éducatif et des notabilités religieuses de Touba.

     »Aujourd’hui, il est heureux de constater que nous avons stabilisé un programme qui satisfait et le khalife général des mourides et le ministère de l’Education », a déclaré le ministre à des journalistes.

     »Donc nous sommes très heureux d’installer au nom du chef de l’État et de Serigne Mountakha Mbacké le comité de suivi pour le pilotage et la mise en œuvre de ce programme concerté »,  s’est-il félicité.

    Moustapha Mamba Guirassy a salué l’engagement du khalife général des mourides et la communauté mouride pour la transformation du système scolaire, qui, selon lui, va mettre au devant de la scène le citoyen que  »nous voulons ».

    A Touba, a-t-il précisé, la spiritualité occupe une dimension importante, ce qui est rassurant pour obtenir les résultats escomptés, a t-il dit. Selon lui, cette approche est en droite ligne des axes prioritaires de ma nouvelle vision du ministère de l’éducation nationale.

    Il a indiqué que Touba sera un exemple dans la réforme curriculaire du système éducatif du pays.

    MS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PLAIDOYER / Kaolack : des volontaires communautaires réclament leur recrutement dans la fonction publique

    SENEGAL-EDUCATION-PLAIDOYER / Kaolack : des volontaires communautaires réclament leur recrutement dans la fonction publique

    Kaolack, 4 déc (APS) – Des volontaires communautaires ont réclamé, mercredi à Kaolack (centre), leur recrutement dans la fonction publique après avoir servi plus de quatre ans dans l’enseignement préscolaire, dans le cadre du Projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS).

    ‘’Nous avons une expérience de plus de quatre ans dans l’enseignement préscolaire et élémentaire. Nous déplorons la situation que nous vivons et exigeons le recrutement de tous les volontaires communautaires dans la fonction publique’’, a déclaré Abdou Khadre Sène, le coordonnateur national des volontaires communautaires.

    Animant un point de presse, en présence des différents coordonnateurs régionaux, M. Sène a également réclamé une formation diplômante pour tous ces volontaires qui sont dans les sept régions d’intervention du PIPADHS.

     »Cela fait déjà quatre ans que nous sommes courageusement dans le système éducatif à travers le PIPADHS, par le biais de la Direction de l’enseignement préscolaire du Sénégal. Et les maires et présidents de Conseil départemental avaient pris l’engagement de rémunérer les moniteurs que nous sommes’’, a-t-il signalé.

    Selon lui, à travers leurs activités, ils sont engagés à transformer, en bien, l’enseignement préscolaire, ‘’notre cadre de travail par excellence qui ne pas aller sans parler de nous’’.

     »Malheureusement, le bonheur que nous apportons aux enfants, à leurs familles et aux acteurs du préscolaire ne nous est pas rendu. Car, depuis 2021, nous subissons une injustice notoire, depuis 2021, dans l’exercice de notre travail’’, a dénoncé le coordonnateur national.

    Pourtant, renseigne-t-il, le PIPADHS intervient dans les ‘’zones mal desservies’’ du pays et les moniteurs offrent des services de protection dont la nutrition et stimulation précoce de l’enfant au cours des mille premiers jours, favorisant le développement de la petite enfance notamment dans les régions de Kaolack, Fatick, Matam, Kolda, de Diourbel, Kaffrine et Tambacounda.

    ‘’Dans le cadre de son volet 2 qui est l’apprentissage précoce de qualité, le PIPADHS, en partenariat avec le gouvernement du Sénégal, s’est engagé à recruter les moniteurs de l’éducation à travers un contrat d’une durée de cinq ans à partir de 2019’’, a rappelé Abdou Khadre Sène.

    D’après lui, le gouvernement avait décidé, à travers les collectivités territoriales concernées, de motiver ces volontaires pour un salaire de 50 000 à 75 000 francs CFA par mois.

    ‘’Depuis la prise de service de ces enseignants volontaires du préscolaire, la majeure partie des maires et président de Conseil départemental n’ont pas respecté cet engagement. C’est ainsi que le projet a pris l’engagement de les octroyer un montant de 25 000 francs CFA par mois mais la perception se fait par trimestre’’, a fait savoir M. Sène.

    C’est une année plus tard que le PIPADHS a décidé d’augmenter 25 000 francs CFA sur la prime initiale, ce qui fait une somme globale de 50 000 francs CFA, a-t-il précisé, ajoutant qu’ils restent plusieurs mois sans être payés.

    ‘’Nous réclamons tous les mois d’arriérées de salaires que nous doit le PIPADHS’’, a-t-il fait valoir, invitant les autorités concernées autour d’une table pour discuter, ‘’sinon, nous allons passer à la vitesse supérieure et inviter les parents d’élève à observer une journée noire dans les classes préparatoires’’, a prévenu Sène.

    Il a plaidé auprès du ministre de l’Education nationale pour qu’il ‘’corrige’’ l’arrêté interdisant aux moniteurs de passer des examens professionnels.

    ADE/ASB/OID