Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-ISLAM-PERSPECTIVES / Vers la tenue des Assises nationales consacrées aux Daara

    SENEGAL-EDUCATION-ISLAM-PERSPECTIVES / Vers la tenue des Assises nationales consacrées aux Daara

    Dakar, 28 nov (APS) –Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé, jeudi, la tenue prochaine des assises nationales des Daara, visant notamment à apporter des réformes profondes allant dans le sens d’une modernisation de ces institutions d’enseignement arabo-islamique traditionnel, tout en préservant leur vocation spirituelle.

    « Ces assises réuniront éducateurs, décideurs politiques, familles religieuses et partenaires techniques pour repenser la place des Daara dans notre système éducatif », a dit le chef de l’Etat en présidant, l’ouverture, jeudi, à Diamniadio, de la troisième édition de la journée nationale des Daara.

    Ces rencontres dont la date n’a pas été dévoilée, permettront de « réfléchir sur l’équité éducative pour tous les enfants », a indiqué le président Faye.

    « Diversifier les contenus pédagogiques en intégrant des disciplines modernes comme les mathématiques et les sciences, et mettre en place un cadre institutionnel et financier durable grâce à des partenariats publics-privés et un appui renforcé de l’État », figurent également parmi les axes de réflexions retenus lors de ces rencontres.

    Bassirou Diomaye Faye a martelé que  »face aux défis et aux opportunités qu’offre les Daara, il est urgent de concevoir une nouvelle approche ambitieuse et inclusive pour en assurer la pérennité et le rayonnement ». C’est pourquoi, il déclare avoir annoncé  »aujourd’hui la convocation des premières assises nationales des Daara ». 

    Le chef de l’État s’est félicité des exemples de réussites des écoles coraniques au Sénégal, qui s’illustrent  à travers des performances remarquables lors des compétitions internationales de mémorisation du Coran.

    « Ces exemples prouvent le potentiel immense de ces institutions », a-t-il relevé en faisant également allusion aux « parcours brillants » d’anciens d’élèves des Darra avant de poursuivre des études dans le système éducatif classique.

    De l’avis du chef de l’Etat, le fait de préserver et de valoriser les Daara relève d’un « devoir moral et un investissement pour l’avenir du Sénégal ».

    ‘’Ensemble, nous bâtirons un pays où chaque enfant pourra s’instruire et s’élever dans la dignité, quelle que soit sa voie éducative », a laissé entendre le président de la République.

    Il a toutefois déploré « certaines dérives » associées à l’enseignement coraniques traditionnel comme la mendicité, lequel phénomène est, selon lui, « contraire à l’esprit originel des Daara ».

    L’ouverture de la troisième édition de la journée nationale des Darra s’est déroulée en présence du secrétariat général de Ligue islamique mondiale, Cheikh Abdou Rakhmane ben Abdallah, ainsi que plusieurs membres du corps diplomatique accrédité à Dakar.

    AN/SMD/OID

  • SÉNÉGAL-ÉDUCATION-PERSPECTIVES / Arrivée du chef de l’Etat au Dakar Arena pour présider la Journée nationale des Daara

    SÉNÉGAL-ÉDUCATION-PERSPECTIVES / Arrivée du chef de l’Etat au Dakar Arena pour présider la Journée nationale des Daara

    Diamniadio, 28 nov (APS) – Le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé, ce jeudi au Dakar Arena, à Diamniadio, où il préside la troisième édition de la Journée nationale des Daara (enseignement arabo-islamique traditionnel), initiée par l’Etat du Sénégal.

    Le thème retenu pour cette édition est : « L’enseignement coranique au Sénégal : réalités, défis et perspectives ».

    À son arrivée, le Chef de l’État a été accueilli par le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy et de nombreux dignitaires et chefs religieux représentant diverses familles religieuses du Sénégal ainsi que d’écoles et instituts coraniques.

    Plusieurs membres du corps diplomatique ainsi que des membres du gouvernement prennent également part à cette cérémonie.

    En instituant cette Journée nationale des Daara, l’Etat vise à « mettre en lumière ces écoles et instituts, véritables piliers de l’éducation coranique au Sénégal, pour célébrer leur rôle dans la transmission des valeurs spirituelles et éducatives ».

    Mercredi en conseil des ministre, le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement « l’impératif d’une meilleure intégration des daara dans le système éducatif officiel à travers une cartographie exhaustive des établissements ».

    Bassirou Diomaye Faye a aussi préconisé la « création d’un statut pour les établissements et les enseignants, dûment formés dans des centres spécialisés, le développement de la formation professionnelle des apprenants en vue de faciliter leur insertion dans la vie socio-économique ».

    « Ces établissements scolaires particuliers ne sont pas fondamentalement intégrés dans le système éducatif officiel aussi bien dans l’enseignement général, professionnel ou technique », a fait observer le président Faye.

    Dans sa communication en réunion du conseil des ministre, le chef de l’Etat a exhorté le ministre de l’Education nationale à « finaliser avec toutes les parties prenantes les réformes consensuelles et essentielles pour moderniser le fonctionnement des daaras ».

    AN/FKS/MTN

  • SENEGAL- EDUCATION-MESURES / Ziguinchor : le campus social de l’UASZ fermé (CROUS/Z)

    SENEGAL- EDUCATION-MESURES / Ziguinchor : le campus social de l’UASZ fermé (CROUS/Z)

    Ziguinchor, 27 nov (APS) – La direction du centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor (CROUS/Z) a annoncé mercredi, mercredi , la fermeture du campus social, précisant que les étudiants disposent d’un delai de 48 heures pour rendre les clés de leurs chambres et le matériel mis à leur disposition, a appris l’APS de source officielle.

    « Suite à la décision prise par le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor en date du mercredi 27 novembre 2024 annonçant la fermeture du campus pédagogique, la direction du centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor (CROUS/Z) informe l’ensemble des étudiants que le campus social est également fermé à compter de la même date », annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    Le texte renseigne que les étudiants résidant sur le campus social disposent d’un délai de 48 heures , soit jusqu’au vendredi 29 novembre 2024 à 18 heures 30 minutes , pour rendre les clés de leur chambre et le matériel mis à leur disposition (draps, couverture etc).

    « Cette mesure vise à garantir la sécurité et le bien-être de tous, conformément aux directives prises par le conseil académique », précise la même source.

    Elle signale que la direction CROUS/Z reste attentive à toute évolution concernant la situation et tiendra informée l’opinion des prochaines étapes dès que possible.

    Ces mesures font suite au mouvement d’humeur des étudiants, qui ont décrété, vendredi dernier, une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception du pavillon de mille lits et d’un autre restaurant ‘’digne de ce nom’’.

    Ils ont également organisé des manifestations au sein même de l’université et sur la route principale y menant ayant débouché sur des échauffourées avec les forces de l’ordre.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés et des étudiants blessés, avait constaté le correspondant de l’APS.

    Les étudiants ont lors d’un point de presse tenu ce mercredi rejeté toutes les décisions prises par le conseil académique à savoir la dissolution de la coordination des étudiants, la fermeture du campus pédagogique.

    Selon eux , « la coordination a été créée par décret , donc le recteur n’a pas la compétence de la dissoudre ».

    MNF/ASB/OID 

  • SENEGAL-UNIVERSITES-MESURES / Le chef de l’Etat rappelle ‘’l’urgence de prendre toutes les mesures idoines’’ pour la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale

    SENEGAL-UNIVERSITES-MESURES / Le chef de l’Etat rappelle ‘’l’urgence de prendre toutes les mesures idoines’’ pour la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale

    Dakar, 27 nov (APS) – Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, ‘’l’urgence de prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics’’.

    ‘’Revenant sur la question de la transformation systémique des universités publiques, le chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon la même source, Bassirou Diomaye Faye, a, à cet effet, demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de ‘’mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maitrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’Etat dans les universités publiques’’.

    Le président de la République a déclaré qu’il accordait ‘’une attention particulière à la maitrise des budgets des universités, des centres des œuvres sociales ainsi que des structures du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation’’.

    Il a, à ce sujet, invité le Premier Ministre Ousmane Sonko, à ‘’finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager sans délais un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes’’.

    Selon le communiqué, ‘’le chef de l’Etat a souligné, dans cette dynamique de rénovation de la gouvernance universitaire, l’importance de promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche’’.

    Il a estimé qu’eu égard à l’accroissement significatif annuel des effectifs d’étudiants, le gouvernement ‘’devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate’’.

    Le chef de l’Etat a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de ‘’réfléchir, dans un esprit de complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance des Pôles territoires’’.

    Il a également invité le ministre en charge de l’Enseignement supérieur à ‘’accélérer, en relation avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation’’.

    Selon lui, ‘’cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la « Vision Sénégal 2050 »’’.

    OID/ABB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 novembre 2024

    Dakar, 27 nov (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 27 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a informé le Conseil qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue conformément à la Constitution.

    Revenant sur la question de la transformation systémique des universités publiques, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics.

    Il a, à cet effet, demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maitrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’Etat dans les universités publiques.

    Le Président de la République accorde une attention particulière à la maitrise des budgets des universités, des centres des œuvres sociales ainsi que des structures du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    A ce sujet, il a invité le Premier Ministre à finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager sans délais un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes.

    Le Chef de l’Etat a souligné, dans cette dynamique de rénovation de la gouvernance universitaire, l’importance de promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche.

    Eu égard à l’accroissement significatif annuel des effectifs d’étudiants, le Gouvernement devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate.

    Il a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réfléchir, dans un esprit de complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance des Pôles territoires.

    Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la « Vision Sénégal 2050 ».

    Le Chef de l’Etat a abordé la problématique du renforcement du rôle des « daara » dans le système d’éducation et de formation. Les « daara » constituent un des piliers majeurs de l’éducation des enfants dans notre pays. Toutefois, ces établissements scolaires particuliers ne sont pas fondamentalement intégrés dans le système éducatif officiel aussi bien dans l’enseignement général, professionnel ou technique.

    C’est pourquoi, il a rappelé au Gouvernement l’impératif d’une meilleure intégration des « daara » dans le système éducatif officiel à travers une cartographie exhaustive des établissements, la création d’un statut pour les établissements et les enseignants, dûment formés dans des centres spécialisés, le développement de la formation professionnelle des apprenants en vue de faciliter leur insertion dans la vie socio-économique.

    Il a exhorté le Ministre de l’Education nationale à finaliser avec toutes les parties prenantes les réformes consensuelles et essentielles pour moderniser le fonctionnement des « daara ». Il a, en outre, informé le Conseil qu’il présidera la Journée nationale des « Daara » qui sera célébrée le jeudi 28 novembre 2024.

    Parlant de la prise en charge et de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap et de la célébration, le 03 décembre 2024, de la Journée internationale des personnes handicapées, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de cette importante frange vulnérable de la population dans les politiques d’équité et d’inclusion sociale.

    Il a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale et le Ministre de la Famille et des Solidarités à renforcer les interventions de l’Etat en leur faveur. Il a demandé aux Ministres concernés de finaliser l’évaluation de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010-15 du 06 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, notamment le système des cartes d’égalité des chances, et de préparer une nouvelle stratégie nationale d’accompagnement des personnes vivant avec un handicap.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre l’importance de faciliter, selon les diplômes obtenus et des critères établis, les recrutements et les nominations des personnes vivant avec un handicap dans les secteurs publics et parapublics. L’insertion des personnes vivant avec un handicap au sein des entreprises privées doit tout aussi être encouragée par le biais du dialogue social avec les organisations d’employeurs.

    Il a demandé aux Ministres en charge de l’Education, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur d’accorder une attention particulière aux écoles, entités et centres spécialisés dédiés à l’éducation, à la formation et à l’insertion des personnes vivant avec un handicap.

    Enfin le Président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, le dimanche 1er décembre 2024, en présence de nombreuses délégations étrangères, les cérémonies de commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye ».

    Dans sa communication, le Premier Ministre, après avoir rappelé les directives du Chef de l’Etat au Gouvernement relatives à l’instauration d’un cadre de dialogue social constructif et permanent avec les partenaires sociaux et les syndicats, a demandé au Ministre chargé du travail et aux Ministres concernés de lui communiquer, dans les plus brefs délais, l’état de prise en charge des points de revendications accompagné du calendrier des rencontres envisagées ou déjà tenues avec ces structures entre avril et novembre 2024.

    Sur cette base, il soumettra à Monsieur le Président de la République le calendrier des réunions qu’il compte tenir avec les principales organisations syndicales, en vue de définir les contours d’un nouveau pacte de stabilité sociale.

    Abordant la gestion des halles et marchés à la suite de l’incendie survenu récemment au marché central de Thiès, le Premier Ministre a demandé au Ministre chargé du commerce de procéder à l’évaluation du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en vue de proposer, dans les meilleurs délais, un plan d’action de mise en œuvre effective des attributions conférées à cette structure.

    Dans cette attente, il a invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en relation avec les autres Ministres compétents et les autorités administratives et locales, à prendre les mesures urgentes appropriées pour notamment le contrôle et la mise en place de dispositifs de protection civile adéquats.

    Enfin, le Premier Ministre a rappelé l’importance à accorder par les départements ministériels à la mise en œuvre diligente des directives issues du Conseil des Ministres ainsi que des conseils et réunions interministériels, dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la campagne de commercialisation agricole

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Au titre de la Primature : Le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS).

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-EDUCATION-MESURE / Ziguinchor : fermeture jusqu’à nouvel ordre du campus pédagogique de l’UASZ (conseil académique)

    SENEGAL-EDUCATION-MESURE / Ziguinchor : fermeture jusqu’à nouvel ordre du campus pédagogique de l’UASZ (conseil académique)

    Ziguinchor, 27 nov (APS) – Le Conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a pris la décision, mercredi, de fermer  »jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique », précisant que la mesure ne concerne pas le Centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne, a-t-on appris de source officielle.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, le Conseil académique de cette université du sud du Sénégal, présidé par le recteur Alassane Dedhiou, a également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, la suspension de leurs activités de renouvellement et la dissolution de la coordination des étudiants.

    Ces mesures font suite au mouvement d’humeur des étudiants, qui ont décrété, vendredi dernier, une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception du pavillon de mille lits et d’un autre restaurant ‘’digne de ce nom’’.

    Ils ont également organisé des manifestations au sein même de l’université et sur la route principale y menant pour réclamer de « meilleures conditions d’études’’ ayant débouché sur des échauffourées avec les forces de l’ordre.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés et des étudiants blessés, avait constaté le correspondant de l’APS.

    Dans son communiqué, le Conseil académique de l’UASZ a annoncé qu’il va saisir les instances internes (conseils d’UFR et de département) pour des propositions de modalités de reprise des cours.

    MNF/ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Bassirou Diomaye Faye pour une meilleure intégration des daaras dans le système éducatif

    SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Bassirou Diomaye Faye pour une meilleure intégration des daaras dans le système éducatif

    Dakar, 27 nov (APS)  – Le chef de l’Etat a rappelé au gouvernement, mercredi en Conseil des ministres, l’impératif d’une meilleure intégration des daaras dans le système éducatif officiel.

    Bassirou Diomaye Faye présidera, jeudi, au Dakar Arena, la Journée nationale des Daaras.

    Le président de la République ‘’a rappelé au gouvernement l’impératif d’une meilleure intégration des daara dans le système éducatif officiel à travers une cartographie exhaustive des établissements, la création d’un statut pour les établissements et les enseignants, dûment formés dans des centres spécialisés, le développement de la formation professionnelle des apprenants en vue de faciliter leur insertion dans la vie socio-économique’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Abordant ‘’la problématique du renforcement du rôle des daaras dans le système d’éducation et de formation’’, il a souligné que ces écoles coraniques ‘’constituent un des piliers majeurs de l’éducation des enfants dans notre pays’’.

    Toutefois, a-t-il déploré ‘’ces établissements scolaires particuliers ne sont pas fondamentalement intégrés dans le système éducatif officiel aussi bien dans l’enseignement général, professionnel ou technique’’.

    Dans sa communication, le chef de l’Etat a exhorté le Ministre de l’Education nationale à ‘’finaliser avec toutes les parties prenantes les réformes consensuelles et essentielles pour moderniser le fonctionnement des daaras’’.

    FD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SECURITE / Sécurité routière: une « zone 30 » aménagée devant l’Ecole Mamadou Diaw de Thiès

    SENEGAL-EDUCATION-SECURITE / Sécurité routière: une « zone 30 » aménagée devant l’Ecole Mamadou Diaw de Thiès

    Thiès, 27 nov (APS)  – Le conseiller technique du ministère des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, Moustapha Guèye, a inauguré, mercredi, devant l’Ecole Mamadou Diaw de Thiès, un ensemble d’infrastructures dénommées  »zone 30 », dans le cadre d’un projet-pilote visant à améliorer la sécurité des élèves aux abords de leur établissement.

    Ces réalisations sont le fruit d’un partenariat entre l’ONG LASER International, appuyée par l’AFD et le Fonds FIA, d’une part et le ministère des Infrastructures, des transports aériens et terrestre, à travers l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) et l’AGEROUTE.

    La  »zone 30 », un ensemble d’aménagements, composé de panneaux de signalisation, de passages cloutés, de dos d’âne aux normes, de peintures murales et signalétiques sur la route, de potelets chaînés aux abords de la chaussée. Ce qui crée des  »couloirs de vie » où les enfants pourront rester,  pour  éviter qu’ils ne traversent dangereusement la route aux heures de pause.

    Pour Moustapha Bâ qui représentait le directeur général de l’ANASER à la cérémonie d’inauguration de ces infrastructures, l’objectif “simple mais ambitieux“ de ce projet est de “réduire significativement les accidents aux abords des écoles et offrir un environnement sûr et propice à l’apprentissage pour tous nos enfants“.

    “Le concept de  »zone 30 » a fini de faire ses preuves un peu partout dans le monde“, a-t-il dit approuvant le choix de l’école Mamadou Diaw, une structure très fréquentée du quartier Randoulène de Thiès.

    Ces infrastructures, selon M.Bâ, ne sont qu’un volet de l’initiative, qui compte par ailleurs, mener un travail de sensibilisation, incluant des formations pour les enseignants et des sessions éducatives pour les élèves, “a permis d’ancrer les bonnes pratiques en matière de sécurité routière dans le quotidien“ des élèves.

    Pour Moustapha Guèye, conseiller technique au ministère des Infrastructures des transports terrestres et aériens, un projet de sécurité routière dans “un pays où la route tue plus que toutes les maladies que l’on peut citer“ est le bienvenu, d’autant plus qu’il cible en priorité des “usagers vulnérables“.

    Il invite à un entretien de ces infrastructures

    Pour M. Guèye, c’est une initiative “à encourager“, et qui devrait être étendue à l’échelle nationale, avec l’implication de plus de partenaires.

    Deux tiers des personnes tuées chaque année dans des accidents de la route,  sont âgées de trois à 35 ans, soit une bonne partie de la population active qui “risque d’être décimée si rien n’est fait pour arrêter le fléau », a-t-il relevé.

    Selon le représentant de l’ANASER, 25% des 500 à 600 morts par accident de la route sont des enfants, ceux d’entre eux  qui survivent à ces chocs, deviennent des handicapés à vie.

    L’inspecteur d’Académie de Thiès Gana Sène a salué dans ce projet une “belle synergie gouvernementale“ et un “bel exemple de partenariat“.

    En plus des équipes pédagogiques, il annoncé une mise à contribution de tout le dispositif de gestion des écoles comme les comités de gestion de l’école (CGE), les gouvernements scolaires pour une utilisation à bon escient des nouvelles infrastructures, gage de réalisation des objectifs visés.

    Les autorités académiques comptent aussi instaurer un dialogue avec les conducteurs de tous types de moyens, pour améliorer la sécurité routière aux abords des écoles.

    Dans le cadre de la réforme des curricula, des inspecteurs travaillent en relation avec des techniciens du ministère en charge des transports, à la rédaction d’un manuel cours de rédaction, qui devrait être introduit dans les écoles, renseigne Gana Sène.

    A ce jour, quatre écoles disposent d’une  »zone 304 » à travers le pays. Il s’agit des écoles Mamadou Diaw et Malick Kairé de Thiès et de celles de Nalla Ndiaye et François Mbaye Salzmann de Saint-Louis.

    Le conseiller technique du ministère des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, Moustapha Guèye

     

    Moustapha Bâ représentant du directeur général de l’ANASER

     

    L’inspecteur d’Académie de Thiès Gana Sène

     

    ADI/SKS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Enseignement supérieur : 58 établissements privés ont obtenu l’aval de l’ANAQ-SUP pour délivrer des diplômes (secrétaire exécutif)

    SENEGAL-UNIVERSITES / Enseignement supérieur : 58 établissements privés ont obtenu l’aval de l’ANAQ-SUP pour délivrer des diplômes (secrétaire exécutif)

    Dakar, 27 nov (APS) – Au total, 58 établissement privés d’enseignement supérieur ont obtenu l’habilitation à délivrer des diplômes, a indiqué le professeur Lamine Guèye, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-SUP).

    Ce nombre d’établissements privés d’enseignement supérieur et de formation professionnelle a été déterminé à la suite d’une évaluation faite entre 2020 et 2023 par l’ANAQ-SUP auprès de 78 structures privées, a notamment souligné mardi le professeur Gueye.

     »Sur 75 établissements évalués entre 2020 et 2023, 58 ont obtenu un avis favorable pour l’habilitation à délivrer les diplômes de l’enseignement supérieur, soit un taux de réussite à l’habilitation de l’ordre de 77% », a-t-il déclaré lors de la cérémonie officielle de présentation des rapports de 2020 à 2023 de l’ANAQ-SUP au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)

    Lamine Guèye a précisé que l’ANAQ-Sup a déroulé deux types de procédures : des évaluations institutionnelles en vue de l’habilitation à délivrer les diplômes du LMD et des évaluations de programmes en vue de l’accréditation des diplômes.

    Concernant les évaluations de programmes de formation, sur 279 programmes soumis au conseil scientifique au cours de cette période, 218 ont été accrédités par le Conseil scientifique, soit un taux de réussite à l’accréditation de l’ordre de 78%.

    Pour qu’un diplôme soit reconnu au Sénégal, qu’il soit issu d’un établissement d’enseignement supérieur, public ou privé, il faut que l’établissement soit habilité par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation après évaluation de l’ANAQ-SUP et un avis favorable du Conseil scientifique, a t-il rappelé.

    A propos du deuxième critère de reconnaissance, le diplôme doit être évalué et accrédité par l’ANAQ-SUP.

     »C’est cela qui donne la portée à l’assurance qualité par les évaluations. L’ensemble des Sénégalais doivent en être informés afin de savoir quelles sont les formations et les institutions pour lesquelles la qualité a été évaluée par l’ANAQ-SUP et qu’il y ait eu un avis favorable », a fait valoir Lamine Gueye.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf a pour sa part souligné que malgré ces  »importantes avancées » dans l’amélioration de la qualité, des défis importants existent encore.

    Des actions doivent être entreprises, notamment le renforcement des cellules internes d’assurance qualité en créant les lignes budgétaires qui leur seront dédiées, a t-il préconisé.

    Pour le MESRI,  »tous les établissements d’enseignement supérieur, notamment les universités, doivent respecter la réglementation en soumettant l’ensemble de leurs programmes de formation à l’accréditation qui est un critère de reconnaissance des diplômes ».

    Il estime également que les textes régissant l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche  »doivent être revus, mis à jour et harmonisés ».

    AFD/OID/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITE-TERRITOIRES / UGB : un universitaire plaide pour l’intégration des savoirs locaux dans le dispositif de recherche

    SENEGAL-UNIVERSITE-TERRITOIRES / UGB : un universitaire plaide pour l’intégration des savoirs locaux dans le dispositif de recherche

    Saint-Louis, 26 nov (APS) – Le coordonnateur du laboratoire Alliance de Recherche-Action Université Territoire (ARUT), Pr Sambou Ndiaye, a plaidé pour une plus grande ouverture des universités avec l’intégration des savoirs endogènes dans les protocoles de recherche.

    ‘’Les communautés sont productrices de savoir et méritent d’être associées aux différents processus de recherche’’, a dit Pr Ndiaye notant qu’en réalité  »les universités sont dans la recherche conventionnelle qui ne prend pas en compte ces réalités socio-culturelles’’.

    Il s’exprimait, mardi, devant la presse en marge de l’ouverture d’un atelier de cadrage stratégique et de consolidation du Réseau international université Société (REIUNIS) qui va regrouper durant quatre jours six universités de la France, du Québec, de la Suisse et du Sénégal.

    Selon lui, ‘’ces communautés ont survécu grâce à ces savoirs endogènes face aux différentes contraintes liées à la nature et à leur environnement’’.
    Cependant il a déploré que malgré l’existence d’une loi depuis 2015 au Sénégal pour leur prise en compte dans le dispositif, cela tarde à se concrétiser sur le terrain de la recherche.

    Ces communautés sont considérées comme des bénéficiaires alors que, dit-il, elles ont des savoirs liés à leur tradition à faire valoir.

    Le REIUNIS inspire à travailler avec la communauté, a dit le sociologue rappelant qu’il a été créé en 2018 à l’UGB.

    Membre fondateur du réseau, Christian Agbobli de l’Université de Québec a affirmé que l’idéal qui a constitué la force de cette entité francophone est d’explorer les voies pour servir la communauté.

    En marge de cet atelier, 20 étudiants de l’UGB vont présenter leurs thèses de doctorat.

    Les travaux ont démarré par un panel sur le thème :  »L’Université à la rencontre des acteurs non académiques : regards croisés sur le partenariat université-communauté et la recherche participative. Les attentes des acteurs non académiques ».

    AMD/OID