Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / Moustapha Guirassy s’engage pour l’intégration des daaras dans le système éducatif

    SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / Moustapha Guirassy s’engage pour l’intégration des daaras dans le système éducatif

    Kaolack, 25 nov (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a fait part au Khalife de Médina Baye de l’engagement de ses services à oeuvrer pour l’intégration des daaras (écoles coraniques) dans le système éducatif où il doivent retrouver leur place et leur dignité.

     »Nous nous battons pour l’intégration des daaras dans le système éducatif, leur reconnaissance, leur dignité et leur place dans le système », a-t-il notamment dit lors d’une visite de courtoisie au Khalife de Médina Baye (Kaolack, centre) Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass à qui il a expliqué les tenants et les aboutissants de la journée nationale des daaras prévue, jeudi.

    Aujourd’hui, a poursuivi M. Guirassy, le ministère de l’Education nationale, en rapport avec les maitres coraniques, les talibés (élèves des écoles coraniques) et tous les différents acteurs de ce type d’enseignement, a pu stabiliser un projet de loi dans ce sens.

    ‘’Nous avons pu stabiliser un projet de loi consensuel que nous soumettrons au président de la République pour sa validation. Et, à partir de ce moment, nous sommes dans une formulation et une reconnaissance très claires. Ce qui était attendu depuis fort longtemps par les différents acteurs concernés », a assuré le ministre.

    L’autre point qu’il a soulevé demeure la connexion des ‘’daaras’’ aux enjeux de l’heure notamment l’intelligence artificielle, le numérique, le civisme, le patriotisme, les valeurs d’honnêteté, de citoyenneté et de spiritualité.

    ‘’Et vous verrez, d’ailleurs, que le 28 novembre, les écoles coraniques  vont côtoyer l’intelligence artificielle, le numérique, tout ce qui est robotique et les grandes questions agitées au cours des panels montrent bien, en fait, qu’il s’agit réellement de donner la place qu’il faut aux daaras », a indiqué Guirassy.

    Pour le ministre de l’Education nationale, on ne peut infuser ces valeurs dans le comportement des uns et des autres que lorsque, sans complexe, on accepte que la force des daaras sera intégrée dans le système éducatif.

    ‘’Il y a une détermination de l’ensemble des acteurs et vous avez entendu, à plusieurs reprises, le chef de l’Etat s’exprimer là-dessus. Il (Bassirou Diomaye Faye) est engagé, parce que lui-même est un +ndongo daara+ (élèves des écoles coraniques)’’, a-t-il noté.

    Donc,  »aujourd’hui, tout est là pour que la mayonnaise prenne et qu’enfin, le système soit enrichi pour être celui qui nous ressemble, une école qui ressemble aux Sénégalais, une école que nous voulons », a assuré le ministre.

    ADE/SKS/OID

  • SÉNÉGAL-EDUCATION-ISLAM / Journée des « daaras »: Moustapha Guirassy plaide l’implication des familles religieuses

    SÉNÉGAL-EDUCATION-ISLAM / Journée des « daaras »: Moustapha Guirassy plaide l’implication des familles religieuses

    Tivaouane, 25 nov (APS) – Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a plaidé, dimanche, pour l’implication, au premier plan des familles religieuses, en vue de la réussite de la troisième journée annuelle des « daaras » (écoles coraniques), prévue jeudi à Diamniadio.

    «  »L’Etat qui s’est rendu compte que les « daaras » ont toujours modelé les musulmans sénégalais par une éducation stricte et efficace, reconnue à travers le monde, a décidé de voir l’implication de toutes les familles religieuses pour la réussite de la journée annuelle des « daaras », prévue le 28″, novembre à Diamniadio », a indiqué Guirassy.

    Le ministre de l’Education nationale promet de « donner le maximum d’informations au chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye », qui devrait présider, selon lui, cette journée.

    Bachir Ngom, membre du comité scientifique et pédagogique de la Hadaratoul Malikiya a, au nom du Khalife général des Tidianes, dit totalement souscrire à cette invite du ministre de l’Education nationale.

    « Tivaouane prie pour votre réussite à la tête du ministère de l’Education, car nous sommes conscients que votre ambition pour les daaras est louable et mérite d’être appuyée », a dit Bachir Ngom.

    Il a fait part de son approbation de la solution préconisée aux maux des daaras par le collaborateur du ministre de l’Education nationale, en charge des écoles coraniques, Babacar Samb.

    Prévue jeudi à Diamniadio, la troisième Journée nationale des daaras, organisée par le ministère de l’Éducation nationale, sera une occasion pour rendre hommage aux daaras et aux acteurs de l’éducation islamique.

    Après Tivaouane, le ministre et sa délégation se sont rendus à Ndiassane, pour rencontrer la famille Al Kountiyou.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / Moustapha Guirassy, en visite chez des religieux pour évoquer le sens de la tenue de la journée nationale des Daara

    SENEGAL-EDUCATION-RELIGION / Moustapha Guirassy, en visite chez des religieux pour évoquer le sens de la tenue de la journée nationale des Daara

    Kaolack, 24 nov (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy a effectué, dimanche des visites de courtoisies auprès de personnalités religieuses du pays en vue notamment de présenter les contenus de la journée nationale des Daara, célébrée le 28 novembre de Chaque année depuis trois ans au Sénégal.

    Moustapha Mamba Guirassy a été ainsi à Tivaouane et à Kaolack où il a évoqué avec ses hôtes la place de l’enseignement arabo-islamique traditionnel, communément appelé daara au Sénégal, dans la nouvelle société éducative que son département compte mettre en place.

    Lors de cette journée nationale prévue le 28 novembre prochain, deux panels seront organisés sur les thèmes :  »Quelles stratégies pour l’intégration des daara dans le Système éducatif’ » et  »l’apport des érudits sénégalais dans le rayonnement de l’enseignement du Coran », a annoncé le ministre au sortir d’une rencontre avec le khalife de Médina Baye, à Kaolack, Cheikh Mouhamadoul Mahi Niass.

    Cet évènement, à sa troisième édition, sera présidé par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, au Dakar Aréna, à Diamniadio.

    « La tenue de cette troisième édition sans la présence et la bénédiction des khalifes, n’aurait aucun sens. Parce que, l’objectif du chef de l’Etat, c’est de magnifier cette communion, la grandeur des foyers religieux et leur impact sur la société », a insisté le ministre de l’Education nationale, organisateur de cet évènement.

    « Il est juste clair et évident qu’on ne peut pas parler d’éducation sans cette forme de spiritualité qui manque aujourd’hui à beaucoup d’autres systèmes dans le monde. Nous savons qu’il y a le corps, l’intellect, mais nous savons aussi que l’âme est importante et elle est à éduquer » a dit M. Guirassy en faisant allusion à l’offre éducative arabo-islamique.

      »Nous avons la chance, au Sénégal, d’avoir un patrimoine, une expérience de savoir-faire qui transforment et qui donnent des résultats extraordinaires », a-t-il poursuivi.

     »Nous avons vu que tous ceux qui sont passés par les +daaras+, sans même repasser par le système dit classique, ont le comportement qu’il faut : le civisme, le patriotisme et les valeurs qu’on attend d’un être humain dans une société », a encore magnifié le ministre, en citant des figures intellectuelles emblématiques du pays comme l’historien et anthropologue Cheikh Anta Diop et l’ancien directeur général de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow ayant séjournés dans les daaras

    De son avis, pour que le système éducatif soit plus performant, « il gagnerait tout simplement à s’appuyer sur ce socle naturel qu’offre le système traditionnel », donnant l’exemple de sortants des écoles coraniques qui « font des merveilles une fois connectés au système classique ».

     »Si les nouvelles autorités prennent conscience de l’importance du rôle fondamental des +daaras+ et des foyers religieux dans l’éducation des citoyens, nous ne pouvons que nous en réjouir et saluer leur démarche inclusive », a dit Cheikh Mouhamadoul Mahi Niass.

    Selon le khalife de Médina Baye, « le Sénégal est un seul peuple, donc toute démarche allant dans le sens de promouvoir l’égalité des citoyens est à magnifier ».

    ADE/SMD/MK

  • MAROC-AFRIQUE-SANTE-RECHERCHE-INITIATIVE / Dakhla : l’Académie africaine des sciences de la santé va accueillir 3000 étudiants (initiateurs)

    MAROC-AFRIQUE-SANTE-RECHERCHE-INITIATIVE / Dakhla : l’Académie africaine des sciences de la santé va accueillir 3000 étudiants (initiateurs)

    De l’envoyé spécial de l’APS: Amadou Sarra Ba

    Dakhla, 24 nov (APS) – L’Académie africaine des sciences de la santé (ASS), lancée samedi, à Dakhla, une ville balnéaire dans le sud marocain, va accueillir 3.000 étudiants dans les filières de la santé humaine, de la santé animale et de la santé environnementale, a-t-on appris de la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, initiatrice de ce projet.

    La cérémonie de lancement de cette institution dédiée à la promotion de la recherche et du développement dans le domaine des sciences de la santé en Afrique, s’est déroulée en présence du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, du Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Mohamed Khalfaoui, de l’Ambassadeur-Directeur Général de l’Agence marocaine de coopération internationale, Mohamed Methqal et d’autres personnalités marocaines et africaines.

    Situé dans le Complexe hospitalo-universitaire international Mohammed VI de Dakhla, le site du siège de l’Académie africaine des sciences de la santé comprend, entre autres, un quartier universitaire, un quartier résidentiel et un centre des congrès.

     »L’AAHS, qui s’étendra sur une superficie de 47 ha et abritera 3.000 étudiants, a également pour objectifs de nouer des partenariats stratégiques et mettre en place un Big Data et un Observatoire africain ayant pour but de collecter et analyser les données pour éclairer les décisions », indique un document de presse de la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé.

    L’Académie africaine des sciences de la santé ambitionne de promouvoir l’excellence et l’innovation en stimulant la recherche et le développement dans le domaine de la santé, la création d’un espace d’échange et de collaboration, la contextualisation des résultats et l’adaptation des recommandations aux réalités africaines et l’encouragement de la recherche multicentrique.

    Elle tend aussi à promouvoir l’excellence dans l’enseignement, à identifier les formations adaptées aux besoins de l’Afrique et à intégrer les nouvelles technologies, indique-t-on.

    Il s’agira également, selon les initiateurs du projet, de « fédérer les compétences pour une meilleure santé en Afrique, à travers notamment des réseaux d’experts africains, des stratégies coordonnées et des recherches internationales ainsi que la diffusion des connaissances et des bonnes pratiques.

     »Les champs d’action de l’Académie regroupent la santé humaine (santé publique, urgences, cardiologie), la santé animale (vétérinaire et sécurité alimentaire), ainsi que la santé environnementale (réchauffement climatique, désertification, eau et stress hydrique) », renseigne la même source.

    À travers ses différentes initiatives, « l’AAHS ambitionne de devenir un Hub pour le développement de la santé en Afrique, favorisant l’innovation scientifique et l’organisation de colloques et congrès pour contribuer à l’amélioration durable des systèmes de santé africains.

    « S’épanouir dans la recherche au sein du continent »

     »A chaque fois qu’il y a des problèmes de santé publique, c’est lorsqu’il y a des consortiums et des plateformes de recherche qu’on arrive à s’en sortir », a affirmé dans un entretien avec l’APS le Malien Pr Idrissa Diawara, Directeur des plateformes technologiques de recherche de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS).

    Selon le Pr Diawara qui réside au royaume chérifien depuis 2007,  »cette Académie trouve bien sa place, parce qu’elle va rassembler des sommités africaines qui vont réfléchir, anticiper, et trouver des solutions aux problèmes auxquels il fallait attendre d’autres pays développés ».

    Cette plateforme va aussi permettre aux étudiants et professeurs africains de s’épanouir et de permettre de résoudre des problèmes qui sont prioritaires pour le continent, a dit  le Professeur de microbiologie et biologie moléculaire.

    Il a notamment évoqué le choléra, « une maladie qui ne tue plus dans les pays développés alors qu’elle est un problème de santé publique en Afrique ».

     »Cette Académie va décider à travers ses moyens et ses experts, de donner ses voies et moyens pour prioriser ces épidémies ou pandémies et de les endiguer », a-t-il ajouté, soulignant qu’ »une fois que l’Académie sera en place, elle sera le rond-point entre les centres de recherche, les étudiants et les enseignants pour qu’on puisse faire de la recherche ».

    A l’en croire,  »ce sera carrément une cité d’innovation et high tech pour que les gens puissent trouver dans un rayon très rapproché des hôpitaux, des universités, des laboratoires de recherche, pour qu’une fois qu’un problème est décelé que la solution puisse être trouvée très rapidement à proximité ».

    Le Pr Diawara a indiqué que des échanges de chercheurs sont prévus entre les différents pays africains. « Donc, n’importe quel chercheur peut faire le déplacement pour faire ses recherches au Maroc et vice-versa. C’est vraiment un accès régulier, décloisonné pour qu’on puisse s’épanouir dans la recherche au sein du continent », a conclu  Directeur des plateformes technologiques de recherche de l’UM6SS.

    ASB/MK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Tambacounda : une randonnée pédestre pour sensibiliser sur l’introduction des langues nationales à l’école

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Tambacounda : une randonnée pédestre pour sensibiliser sur l’introduction des langues nationales à l’école

    Tambacounda, 24 nov (APS) – Des acteurs de l’éducation, des élèves et leurs parents, ont pris part, dimanche à Tambacounda, à une randonnée pédestre portant sur la sensibilisation et le plaidoyer pour la réussite du modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS).

    Organisée dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan de communication et de mobilisation communautaire, la manifestation a permis aux randonneurs de sillonner les différents artères de la ville de Tambacounda pour sensibiliser les populations sur « cette réforme majeure en cours sur le système éducatif » initié par l’Etat du Sénégal.

     »Nous avons tenu cette activité pour vulgariser ce modèle d’enseignement, nous voulons que tous les acteurs de la communauté éducative soient informés de cet option qui a été prise par l’Etat du Sénégal, c’est-à-dire introduire les langues nationales dans le système éducatif », a indiqué l’inspecteur de l’éducation et de la formation de Tambacounda, Alioune Kane Seck, parmi les initiateurs de la manifestation.

     »Nous invitons les acteurs à s’engager. Il s’agit d’introduire les langues nationales dans notre système éducatif. Nous avons procédé à la formation des acteurs au niveau des écoles, notamment les directeurs des écoles et les enseignants du CI et du CP qui sont en train de dérouler cet important programme au niveau des classes », a-t-il poursuivi.

    Il a aussi insisté sur la nécessité d’informer les parents d’élèves afin qu’ils puissent comprendre que « cette réforme majeure va renforcer la performance des apprenants ».

    Selon M. Seck, le wolof, le serer, le pulaar, le soninké et le manding sont les langues locales enrôlées au niveau du département de Tambacounda.

    ABD/MK/SMD

  • MAROC-AFRIQUE-SANTE-EDUCATION / L’Académie africaine des sciences de la santé, « un projet hautement structurant » (officiel)

    MAROC-AFRIQUE-SANTE-EDUCATION / L’Académie africaine des sciences de la santé, « un projet hautement structurant » (officiel)

    De l’envoyé spécial de l’APS: Amamdou Sarra Ba

    Dakhla, 23 nov (APS) – L’Académie africaine des sciences de la santé, lancée samedi à Dakhla, est un  »projet hautement structurant qui écrit une nouvelle page de l’histoire de la santé en Afrique », a affirmé le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui.

     »Cette Académie africaine des sciences et de la santé n’est pas seulement un projet, elle est une vision de l’Afrique que nous voulons bâtir : une Afrique souveraine, qui mobilise ses talents et ses savoirs pour répondre à ses propres défis », a-t-il salué, félicitant la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, initiatrice de ce projet.

    Tahraoui s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de lancement de ce projet à la Faculté de médecine de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS) de Dakhla, en présence de plusieurs officiels marocains, africains, des chercheurs et spécialistes en Santé.

    Cette Académie  »est une ambition portée par des générations qui refusent la fatalité et s’engagent à transformer le potentiel de notre continent en réalité tangible. Et enfin, elle est une responsabilité partagée par nous tous – responsables publics, institutions académiques, professionnels et citoyens – pour inscrire la santé au cœur du développement humain et de la résilience collective », a-t-il ajouté.

    Le ministre marocain de la Santé a souligné que le choix du lancement de cette Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla  »n’est pas le fruit du hasard ».

     »Dakhla est une passerelle entre le Maroc et l’Afrique, un espace où convergent nos ambitions nationales et continentales. Cette région, riche de son identité et de son potentiel, illustre ce que le Maroc, sous le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a toujours défendu : une croissance inclusive qui ne laisse aucun territoire en marge », a-t-il fait valoir.

     »En accueillant cette Académie, Dakhla incarne un symbole vivant d’équité territoriale et d’intégration africaine. Elle témoigne de notre volonté de faire de la santé une priorité partagée, où les innovations scientifiques et les solutions locales se rencontrent pour servir les populations », a-t-il dit.

    Amine Tahraoui a précisé que l’Académie africaine des sciences et de la santé vise  »trois impératifs », à savoir  »former des leaders de demain »,  »innover pour transformer »,  »fédérer les énergies ».

    Il s’est notamment engagé  »à travailler en étroite collaboration avec l’Académie pour garantir son rayonnement, en consolidant ses partenariats institutionnels, en alignant ses travaux sur les priorités nationales et continentales, et en valorisant ses contributions dans la gouvernance sanitaire ».

    La cérémonie de lancement de cette Académie a été clôturée par la signature d’un mémorandum d’entente entre la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé, le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. L’objectif étant de promouvoir la recherche scientifique et de l’innovation, renforcer la coopération Sud-Sud, promouvoir et sensibiliser pour renforcer la visibilité de l’Académie africaine des sciences de la Santé, a-t-on appris lors de la cérémonie de lancement.

    ASB/MK/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE / Mbour : Près de 12 mille enfants enrôlés à l’état-civil entre 2022 et 2024 (IEF)

    SENEGAL-SOCIETE / Mbour : Près de 12 mille enfants enrôlés à l’état-civil entre 2022 et 2024 (IEF)

    Mbour, 23 nov (APS) – Au total, onze mille cinq cents apprenants non déclarés à la naissance, ont obtenu un acte d’état civil, lors des audiences foraines organisées entre 2022 et 2024 dans les neuf communes du département de Mbour, a appris l’APS des autorités éducatives de ladite circonscription administrative.

    « Globalement, entre 2022 et 2024, nous avons organisé (en tout) neuf audiences foraines lors desquelles, nous avons enrôlés plus de 11.500 enfants à l’état civil  », a relevé Amadou Diouf.

    Selon ce planificateur à l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour 1 couvrant les neuf communes du département,  »près de 7.000 enfants ont été enrôlé » en cinq audiences durant la première année.

    Il rappelle que « près de deux milles enfants ont été inscrits à l’état-civil, soit deux audiences par année dans les éditions précédentes.

    Ce résultat a été obtenu en partenariat avec l’Association humanitaire à bras grands ouverts (ABGO), avec le soutien du Tribunal départemental de Mbour et des collectivités territoriales de la circonscription académique de Mbour 1, a souligné M. Diouf.

    Il laisse entendre qu’au niveau de Mbour 1, « il reste à peu près 2.900 enfants non encore déclarés ».

    Ce qui veut dire, selon lui, que  »le problème est toujours là et, qu’il faudra l’attaquer pour un règlement définitif.

    Créée en 2006, l’Association humanitaire A bras grands ouverts (ABGO) intervient essentiellement au Cambodge, au Sénégal et en Philippines. Outre l’appui qu’elle accorde aux Etats dans la construction d’infrastructures scolaires, l’Association aide également les enfants non déclarés à l’état-civil à recouvrer leur identité, renseigne son président Daniel Fradin.

    DOB/ADI/MK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION / Des élèves initiés aux métiers de la science et de la recherche

    SENEGAL-EDUCATION / Des élèves initiés aux métiers de la science et de la recherche

    Dakar, 22 nov (APS) – De jeunes élèves issus de deux écoles de Dakar ont été initiés, jeudi, aux métiers de la science et de la recherche, avec pour objectif de susciter, très tôt, auprès d’eux des vocations dans les filières scientifiques.

    Une initiative déroulée dans le cadre de la journée portes ouvertes organisée par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), qui célèbre depuis mardi  »des décennies de partenariats scientifiques » avec le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

    « Nous avons préféré cibler des collégiens plutôt que des lycéens qui suivent déjà la série de leur choix, car notre objectif est de les intéresser dès leur jeune âge aux métiers scientifiques », a expliqué le responsable communication et valorisation de la recherche à l’IRD, Yacine Ndiaye.

    Ces jeunes écoliers âgés entre treize et quatorze ans ont pu découvrir de près des métiers liés, entre autres, à l’agriculture, à la santé, à la chimie et à l’aquaculture.

    Des élèves  »contents » et  »enthousiastes »

    Un atelier d’aquaculture a marqué la première étape de cette immersion avec des élèves  »contents et enthousiastes » qui ont découvert l’élevage d’espèces de poisson, comme la carpe et le poisson-chat.

    ‘’Il s’agit de la plateforme +Aar sunu Guèdj+ qui est le fruit d’un travail entre l’IRD et l’ISRA et nous travaillons sur les thématiques de l’économie de l’eau, de l’aquaculture en faisant de la recherche-développement en ce qui concerne ce domaine’’, a indiqué Fulgence Diédhiou, chercheur en aquaculture.

    Il a expliqué aux jeunes élèves qu’il travaille sur deux espèces de poisson – la carpe et le poisson-chat -, mais également sur l’alimentation, la nutrition et la reproduction.

    ‘’Avant de venir ici, j’avais fait des recherches sur l’IRD et je sais que l’institut a une bonne réputation’’, confie Mariama Alassane Ndao, 13 ans et élève en classe de 4ème.

    Grâce à leur guide, Fulgence Diédhiou, ils ont aussi pu découvrir la culture des algues avec l’aquaculture.

    M. Diédhiou a rappelé l’importance des algues qui contiennent, dit-il, des propriétés pouvant servir pour la cosmétique, l’alimentation ou la fabrication de produits alimentaires.

    Une autre porte s’ouvre pour accueillir les élèves et une forte odeur se dégage de la pièce. ‘’Ce sont des larves de mouches’’, explique Maurice Corréa en souriant.

    Ce doctorant effectue des recherches dans ce domaine pour sa thèse. C’est à lui qu’est revenu la tâche d’expliquer l’utilité de l’élevage de ces insectes.

    ‘’On appelle ça des bio-convecteurs et nous avons des mouches soldats et des larves de mouches. C’est de cette larve dont nous avons besoin, car elle va consommer tout ce qui est déchet organique et cela va lui permettre d’être riche en protéines et lipides’’, révèle le jeune étudiant.

    Maurice Corréa souligne que l’objectif est de transformer plus tard les larves en farine destinée à nourrir les poissons.

    ‘’Le but est d’arriver à produire assez de farine pour éviter la surpêche, car certains poissons sont utilisés comme appât’’, fait-il savoir.

    Un autre atelier attend les élèves. Il est axé sur l’agro écologie et l’agriculture durable.

    Les experts sur place montrent aux écoliers comment fortifier les microorganismes qui sont dans le sol, pour qu’ils puissent ‘’jouer le rôle’’ d’engrais chimique afin que les plantes puissent se développer avec leurs propres ressources.

    Au sortir de cet atelier, chaque enfant est reparti avec un cadeau de deux plantes à reboiser, dans l’environnement de son choix.

    La dernière visite a eu lieu en laboratoire où les jeunes élèves ont pu se familiariser avec des notions en Chimie mais aussi procéder à des expérimentations.

    Les enfants se sont dits ‘’émerveillés’’ par tout ce qu’ils venaient d’apprendre.

    ‘’J’ai toujours été intéressée par la science et là, j’ai pu découvrir en temps réel toutes les notions de base en Chimie, comme le Ph, l’acidité, la microbiologie’’, déclare Mariama Alassane Ndao.

    Des impressions et des idées

    Les uns et les autres sont repartis de cette visite avec de fortes impressions et des idées.

    ‘’Avant, j’étais plus dans l’architecture, mais après cette visite que je trouve très intéressante, je pense que je vais essayer de m’intéresser davantage à la science’’, confesse Mouhamed Omar Diop, 12 ans, et élève en classe de 5ème.

    Cheikh Mbacké Thiam, 13 ans et élève en classe de 4ème, est lui ‘’certain’’ de son choix.

    ‘’Je veux plus tard exercé un métier lié à la Chimie, mais je ne sais pas encore lequel’’, lance-t-il dans un sourire timide.

    Il se réjouit d’avoir appris beaucoup de choses sur les arbres, la sève et les laboratoires d’étude chimique.

    ‘’La visite de l’atelier des larves m’a beaucoup marquée et nous avons appris comment mesurer l’acidité et la neutralité des sols et aussi comment savoir s’il contient des matières organiques’’, s’enthousiasme Fatoumata Mané, 14 ans.

    Elle rêve de devenir scientifique ou chercheuse et de travailler à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant être pleine d’ambition et vouloir un jour transformer ses rêves en réalité.

    ‘’Je veux trouver de nouveaux vaccins et surtout des vaccins contre certains types de cancer pour sauver des vies’’, projette-t-elle.

    MFD/ASG/ADL/ABB

  • SENEGAL- EDUCATION-HUMEUR / Ziguinchor : les étudiants de l’université Assane Seck décrètent une grève illimitée

    SENEGAL- EDUCATION-HUMEUR / Ziguinchor : les étudiants de l’université Assane Seck décrètent une grève illimitée

    Ziguinchor, 22 nov (APS) – Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont décrété, vendredi, une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception du pavillon de mille lits et un autre restaurant « digne de ce nom ».

    “Nous avons décidé, à l’issue d’une réunion tenue hier (jeudi) avec tous les représentants des étudiants, d’une grève illimitée avec un blocage total des cours pour réclamer l’achèvement des chantiers des amphithéâtres, à l’arrêt depuis 2015 », a annoncé à l’APS le coordonnateur des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Khadim Diène.

    Selon lui,  »l’université Assane Seck de Ziguinchor est la seule à avoir un seul restaurant fonctionnel, en plus d’un pavillon de mille lits qui tarde à être livré depuis deux ans ».

    Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont organisé une marche ce vendredi sur la route principale menant à cet établissement d’enseignement supérieur pour réclamer de  »meilleures conditions d’études ».

    Lors de ce mouvement d’humeur, trois véhicules du rectorat de l’université ont été incendiés.

    Les étudiants ont finalement été dispersés par les forces de l’ordre.

    MNF/ADL/OID

  • SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Niaguis : une trentaine de jeunes formés à l’entrepreneuriat agricole et l’éducation financière 

    SENEGAL-ENTREPRENARIAT / Niaguis : une trentaine de jeunes formés à l’entrepreneuriat agricole et l’éducation financière 

    Niaguis, 21 nov (APS) – Trente – quatre jeunes des communes de Niaguis et Boutoupa-Camaracounda ont reçu, jeudi, leur attestation de formation sur l’aviculture, l’éducation financière, la gestion simplifiée de la comptabilité et de la finance, le leadership, l’entrepreneuriat agricole, le développement personnel et la nutrition, a constaté l’APS.

    Cette session de formation de plus d’un mois s’est tenue à l’initiative du Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes  »tekki ndawñi »), à travers l’Association des agriculteurs de la Casamance (AJAC locale). La formation a été dispensée par le Centre national de formation des techniciens en agriculture et en génie rural.

    « Cette formation va permettre aux bénéficiaires de mener des activités économiques créatrices de revenus et d’emplois », s’est félicité le secrétaire général de l’antenne locale de l’AJAC, Ismaïla Sané, en marge de la cérémonie de remise des attestations organisée au centre de formation sur l’agroécologie en milieu rural ”Karonghère Wati Nianing » de Niaguis.

    Il a rappelé que 101 jeunes des communes de Niaguis, Boutoupa-Camaracounda et Nyassia ont reçu du matériel agricole d’une valeur de 91 millions 289 mille 533 francs CFA, offert par le Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes « tekki ndawñi »). Ce matériel est notamment constitué d’abreuvoirs et de mangeoires.

    « Au sortir de cette formation, ces jeunes vont tout de suite démarrer leurs activités d’élevage de poulets de chair », a dit M. Mané.

    Le président de l’antenne locale de l’AJAC, Aliou Djiba, estime que  »ces jeunes doivent pouvoir créer leur propre entreprise ».

    Il a rappelé que l’entrepreneuriat représente un maillon pour le développement d’une localité.

    « Cette formation est organisée pour orienter les jeunes vers l’entrepreneuriat. C’est l’entrepreneuriat qui développe beaucoup plus nos terroirs », a réagi le directeur des études du Centre national de formation des techniciens en agriculture et en génie rural, Salim Fall.

    M. Fall a invité les jeunes à persévérer dans le domaine d’entrepreneuriat pour, dit-il, espérer réussir leur vie.

    MNF/ADL/ASG