Catégorie : Education

  • SENEGAL-SANTE-EDUCATION-PREVENTION / Sédhiou : une caravane scolaire pour sensibiliser sur les troubles dus à la carence en iode

    SENEGAL-SANTE-EDUCATION-PREVENTION / Sédhiou : une caravane scolaire pour sensibiliser sur les troubles dus à la carence en iode

    Sédhiou, 7 nov (APS) – Le Conseil national de développement de la nutrition, en collaboration avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou (sud), a lancé, jeudi, une caravane de sensibilisation sur la lutte contre les troubles dus à la carence en iode, avec la participation des établissements scolaires de la commune, a constaté l’APS.

     »Nous sommes à Sédhiou pour partager avec toute la population l’importance de la lutte contre les carences en iode », a déclaré Adama Guirane, chargé de la fortification des aliments au CNDN.

    M. Guirane a indiqué que la carence en iode est un problème de santé publique au Sénégal, soulignant qu’elle impacte négativement la population, en particulier les femmes et les enfants.

    Les élèves jouent un rôle crucial en tant que vecteurs de sensibilisation pouvant promouvoir la consommation de sel iodé dans leurs foyers et communautés, a-t-il dit.

    Il a insisté sur les risques liés à la carence en iode et les avantages d’une alimentation adéquatement iodée, affirmant que des efforts sont nécessaires pour relever le taux de croissance des enfants et améliorer leur parcours scolaire.

    Selon lui, les conséquences de la carence en iode sont nombreuses, citant les avortements, la mortalité néonatale, les retards mentaux et les goitres, qui affectent particulièrement les femmes et les enfants.

    Les enquêtes menées dans la zone sud révèlent une stagnation de la croissance des enfants, nécessitant des interventions pour lutter contre les carences en iode, en fer et en vitamine, a-t-il ajouté.

    Omar Diagne, inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), a souligné l’importance de cette initiative pour améliorer la santé publique et le développement des enfants dans la région.

    OB/ASB//OID

  • SENEGAL-EDUCATION-DON / Des fournitures scolaires et pour bébés à 600 enfants de Ziguinchor 

    SENEGAL-EDUCATION-DON / Des fournitures scolaires et pour bébés à 600 enfants de Ziguinchor 

    Ziguinchor, 6 nov (APS) – La fédération  »Dimbaya Kagnalen » et Childfund ont offert, mercredi, plus de 3.000 kits scolaires et kits pour bébés à 600 enfants démunis de la commune de Ziguinchor (sud).

    « Aujourd’hui, nous procédons à la distribution de kits scolaires que notre partenaire [Lutheran World Relief] nous a octroyés. C’est plus de 3.000 kits scolaires et des trousses de toilette pour bébé », précise le coordonnateur du partenariat pour l’ONG Chilfund au Sénégal et en Guinée-Bissau, Alioune Ndiaye.

    Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise de ces fournitures scolaires, en présence de différents acteurs du système éducatif et des parents d’élèves.

    « La rentrée scolaire constitue un moment d’angoisse pour les parents et les enfants. Ces articles [fournitures scolaires] coûtent excessivement cher et les parents défavorisés n’ont pas souvent les moyens pour acheter des fournitures scolaires pour les enfants. C’est la raison pour laquelle on profite de la rentrée scolaire pour procéder à la distribution de ces fournitures scolaires pour permettre aux enfants de faire correctement leurs cours », a expliqué M. Ndiaye.

    Il estime que « ces kits scolaires vont soulager les parents et permettre aux enseignants de débuter les cours dans les meilleures conditions ».

    « Les kits de bébés vont permettre aux mamans de disposer d’éléments pour pouvoir procéder au toilettage de leurs bébés », a ajouté Alioune Ndiaye.

    « Nous sommes très contents de recevoir ces kits scolaires et kits pour bébés. Nous avons des familles qui n’arrivent pas jusque-là à acheter des fournitures pour leurs enfants faute de moyens. Ces kits vont aider les parents et leurs enfants », a salué la présidente régionale des  »Badianou Gox » (marraines de quartier) de Ziguinchor, Adja Fatou Cissé.

    MNF/ASG/BK

  • SENEGAL-FORMATION-JEUNESSE / Cent mille jeunes ciblés par un programme de formation professionnelle et d’insertion

    SENEGAL-FORMATION-JEUNESSE / Cent mille jeunes ciblés par un programme de formation professionnelle et d’insertion

    Kaolack, 6 nov (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mohamadou Moctar Watt, a lancé officiellement mercredi les activités du Programme de formation professionnelle et d’insertion (PFPI), qui cible 100 mille jeunes dont 70% de jeunes femmes à travers le territoire national, a constaté l’APS.

    Ce programme est le prolongement du Projet d’amélioration des performances de travail et d’entrepreneuriat au Sénégal (APTE-Sénégal).

    Mis en œuvre de 2016 à 2021, ce programme visait à institutionnaliser l’employabilité des jeunes au sein du système éducatif.

    Tenant compte des résultats « satisfaisants » constatés à l’issue des différentes évaluations du projet APTE-Sénégal, la Fondation Mastercard a mis en place une équipe multisectorielle.

    Celle-ci est composée du Centre pour le développement de l’éducation (EDC-Sénégal, en anglais), des ministères de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, chargés d’élaborer le PFPI.

    Ce projet doit intervenir dans les 14 régions du pays sur une durée de cinq ans (2023-2028). Il vient « poursuivre et amplifier » l’intervention du projet APTE-Sénégal, en accompagnant les jeunes garçons et filles, hommes et femmes, dans la transition vers l’emploi à travers le renforcement de leurs compétences entrepreneuriales.

    « Lors du dernier recensement démographique de notre pays, il est ressorti, dans les statistiques, que nous avons une population extrêmement jeune représentant plus de 50% de la population. Une population jeune, mais qui, également, manifeste beaucoup d’attentes, beaucoup de besoins », a rappelé le gouverneur de la région de Kaolack.

    Selon lui, si « beaucoup d’initiatives ont été prises au Sénégal depuis des années par l’ensemble des régimes qui se sont succédé » à la tête du pays, force est cependant de « reconnaitre qu’on n’a pas encore eu de satisfaction » dans ce domaine.

    Mohamadou Moctar Watt signale que, chaque année, entre 200 mille et 300 mille jeunes frappent aux portes du marché de l’emploi, « sans malheureusement être en mesure de justifier d’un savoir-faire, d’une compétence ».

    Pour remporter « la bataille » de l’emploi des jeunes, M. Watt soutient qu’il ne suffit pas seulement de mettre l’accent sur l’accès au financement.

     « C’est pourquoi on a décidé de changer de paradigme et de mettre l’accent sur la formation professionnelle. C’est dans ce sens qu’intervient le PFPI », a-t-il expliqué. 

    ADE/ASG/BK

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Louga: Mouhamadou Madana Kane promet une évaluation du programme de modernisation des daaras

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Louga: Mouhamadou Madana Kane promet une évaluation du programme de modernisation des daaras

    Louga, 6 nov (APS) – Mouhamadou Madana Kane, tête de liste nationale de la coalition ‘’Dundu Leneen’’ a promis, mardi, à Louga, une évaluation du programme de modernisation des “daaras” s’il est élu député afin, dit-il, de répondre aux attentes des acteurs de l’enseignement islamique dans la région de Louga.

    ‘’Le rôle de l’Assemblée est aussi de veiller à l’évaluation des politiques publiques. Avec une figure comme Sokhna Khady Cissé, une éducatrice investie sur notre liste départementale à Louga, nous travaillerons à une évaluation minutieuse de ce programme de modernisation des daaras’’, a-t-il déclaré.

    Mouhamadou Madana Kane s’entretenait avec des journalistes à l’issue de sa visite au daara de Sokhna Khady Cissé, candidate investie sur la liste départementale de la coalition ‘’Dundu Leneen’’ à Louga.

    Selon lui, ce programme, initié depuis longtemps,  »ne répond pas suffisamment aux besoins des acteurs de l’enseignement coranique’’.

    M. Kane a salué ‘’le travail de  Sokhna Khady Cissé, responsable d’un daara où elle enseigne le Coran aux enfants et aux jeunes’’.

     »C’est une grande fierté de venir à cet événement et de constater l’engagement de Mme Cissé. Elle est, sans doute, la seule éducatrice de daara investie sur une liste pour les législatives, et nous espérons qu’elle pourra rejoindre l’Assemblée nationale pour défendre cette cause’’, a-t-il ajouté.

    Le candidat a également rappelé ‘’l’importance de l’éducation coranique dans la formation des jeunes et l’acquisition du savoir au Sénégal’’.

     »Le programme des daaras modernes auquel j’ai participé lors de sa conception initiale, mérite une évaluation approfondie de la part de l’Assemblée nationale pour s’assurer qu’il répond bien aux besoins de nos communautés », a-t-il conclu.

    DS/SKS/OID

  • SENEGAL-FRANCE-EDUCATION / Sciences Po inaugure un bureau de représentation à Dakar

    SENEGAL-FRANCE-EDUCATION / Sciences Po inaugure un bureau de représentation à Dakar

    Dakar, 6 oct (APS) – L’université française et européenne Sciences Po a inauguré, mardi, à Dakar, un bureau de représentation en partenariat avec l’Université Rose Dieng France-Sénégal, avec pour objectif de  »faire rayonner son offre » de formation en Afrique.

     »L’ouverture d’un nouveau bureau à Dakar, avec le soutien de la Mastercard Foundation, témoigne de la volonté de Sciences Po de continuer de faire rayonner son offre à travers tout le continent et d’élargir les modalités de partenariat avec les universités africaines au-delà des échanges étudiants qui ont longtemps constitué le socle de sa politique », a a confié Jeremy Perelman, Directeur des Affaires internationales de Sciences Po.

    Le bureau de Dakar est le deuxième en Afrique après celui de Nairobi.

    Ils ont pour mission de fédérer les communautés futures et passées de Sciences Po en Afrique, avec une promotion active de l’offre de formation d’une part, et l’animation des réseaux d’alumni d’autre part, a expliqué Jeremy Perelman.

    Selon lui, Sciences Po porte notamment l’ambition de favoriser des partenariats de recherche, de mobilité professorale et doctorale, pour une plus grande richesse d’enseignants et d’enseignements à Sciences Po.

    Il a fait noter que l’ouverture du bureau de Dakar permettra de nouer et renforcer les liens de proximité entre Sciences Po et ses partenaires en Afrique, d’échanger sur les meilleures pratiques, mais aussi de favoriser l’intégration de Sciences Po dans un réseau continental.

     »D’ici 10 ans, l’ambition conjointe de Sciences Po et de la Mastercard Foundation est de soutenir, former et accompagner vers la transition professionnelle 1 450 étudiants et jeunes professionnels africains », a t-il dit.

    Le Professeur Sérigne Maguéye Guéye, directeur général de l’Université Rose-Dieng France-Sénégal, a pour sa part précisé que ce bureau est un projet transnational à gouvernance paritaire, une université publique de droit sénégalais.

     »Les établissements d’enseignement supérieur français ont les mêmes droits, c’est-à-dire ont la même dignité au niveau de cet établissement, qui a déjà des partenariats avec des universités sénégalaises publiques, des établissements privés d’enseignement supérieur », a fait valoir M. Gueye.

     »Nous avons beaucoup de projets de formation qui mettent en relation des universités françaises et des universités sénégalaises, mais incubés dans les universités partenaires », a-t-il ajouté.

    Les formations sont structurées autour de cinq pôles notamment un pôle intelligence agricole et transition écologique, le pôle intelligence artificielle, Sciences fondamentales et appliquées, le pôle Sciences de la vie, de la santé et du sport, un pôle Industrie culturelle et créative et le pôle Sciences sociales, lettres et sciences humaines.

    AFD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Le G7 invite le gouvernement à convoquer le comité de suivi des accords

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Le G7 invite le gouvernement à convoquer le comité de suivi des accords

    Dakar, 5 nov (APS) – Des syndicats parmi les plus représentatifs du secteur de l’enseignement ont réclamé mardi la convocation du comité de suivi des accords signés le 22 février 2022 avec le gouvernement, en vue de « diligenter » leur mise en œuvre.

    « En dehors de la revalorisation de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation, aucune avancée majeure n’a été notée depuis la signature du protocole d’accord le 26 février 2022 », a déclaré Ndongo Sarr, au nom des secrétaires généraux des syndicats en question.

    Les centrales en question, regroupées au sein du G7, déplorent des « lenteurs » dans la mise en œuvre de ces accords conclus avec le gouvernement, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse tenu au siège du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), à Dakar.

    La mise en œuvre des accords portant sur le statut, la carrière et le plan de formation des enseignants et des inspecteurs se trouve ainsi « plombée par des lenteurs », a-t-il ajouté en présence des secrétaires généraux des syndicats concernés.

    Il a cité la digitalisation des actes et des procédures de la fonction publique, la révision du statut des décisionnaires et la revalorisation de leurs pensions de retraite, le parachèvement de la formation diplômante.

    Les accords portant sur l’enseignement de l’arabe, mais également ceux signés avec le syndicat des inspecteurs de l’enseignement font également partie des points pas encore mis en œuvre, selon Ndongo Sarr, secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (SAEMSS).

    Selon lui, « les actions entreprises par les syndicats pour amener le gouvernement à respecter ses engagements ont buté sur l’effet inhibant de la crise sociopolitique que notre pays a traversée entre mars 2021 et mars 2024 ».

    « Aujourd’hui, cette situation est dépassée, au lendemain de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ayant abouti à l’avènement d’une troisième alternance politique au Sénégal », a-t-il relevé.

    Pour le syndicaliste, « les enseignants, de par leur engagement patriotique et leur amour de la nation, ont consenti depuis des décennies des sacrifices immenses pour éduquer et former les fils et filles de la nation, en étant moins rémunérés que ceux évoluant dans d’autres secteurs dont le niveau de qualification est inférieur ».

    Les syndicats du G7 rappellent au nouveau gouvernement que « l’éducation demeure un secteur prioritaire, moteur de développement ».

    « Toute dépense effectuée pour la bonne marche de notre école représente un investissement primordial pour sortir notre pays de l’ornière », a-t-il relevé.

    Aussi, les syndicats regroupés au sein du G7 invite les autorités à revoir à la hausse les investissements dans le secteur de l’éducation et de la formation, afin de « transformer l’école sénégalaise en une école de qualité et de la réussite ».

    Ils appellent aussi à « booster le capital humain grâce un système éducatif performant » et à « éradiquer les abris provisoires ».

    Le G7 a saisi l’occasion de ce point de presse pour exprimer sa « compassion et sa solidarité » à l’endroit des populations affectées par la crue du fleuve Sénégal et à la communauté éducative suite aux dégâts notés dans les écoles.

    Les syndicalistes se sont engagés à mobiliser des ressources pour les accompagner et venir en appui aux enseignants victimes des inondations.

    ADL

  • SENEGAL-RUSSIE-UNIVERSITE / La fondation  »Innopraktika » offre une médiathèque à l’UCAD pour le développement des arts et des lettres russes

    SENEGAL-RUSSIE-UNIVERSITE / La fondation  »Innopraktika » offre une médiathèque à l’UCAD pour le développement des arts et des lettres russes

    Dakar, 5 nov (APS) – La Fondation russe, Innopraktika , a offert une médiathèque à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop, en vue de renforcer la coopération universitaire et d’établir un dialogue culturel entre la Fédération de Russie et le Sénégal, a appris l’APS des initiateurs.

     »Cette médiathèque est pour tous ceux qui s’intéressent à la culture russe, à son histoire et à tous ceux qui ont envie d’apprendre la langue russe, un moyen de dialogue et d’échanges culturels », a notamment déclaré la directrice adjointe de la Fondation Innopraktika, Natalya Popova.

    La médiathèque va ‘’établir un dialogue culturel entre la Fédération russe et le Sénégal’’, a-t-elle souligné, lors de la cérémonie d’inauguration. La cérémonie s’est déroulée en présence du recteur par intérim de l’UCAD, Aminata Niang Diène, de l’ambassadeur de la Russie au Sénégal, Dimitry Kourakov, du secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Khare Diouf.

    Exprimant sa fierté pour cette réalisation dont il espère qu’il permettra de développer les relations entre les deux pays, l’ambassadeur de la Russie au Sénégal, Dimitry Kourakov, a offert à la médiathèque un lot de plus de 1500 livres.

    Ce centre de documentation va « œuvrer pour le développement des arts, des lettres et de la culture, en permettant aux enseignants et aux étudiants d’avoir un cadre d’expression et de comprendre les enjeux économiques et géopolitiques de la Russie, » a pour sa part relevé le recteur par intérim de l’UCAD.

    Aminata Niang Diène a aussi évoqué la « consolidation du partenariat académique » entre les deux pays à travers cette médiathèque.

    « Les efforts techniques et financiers qui ont été consentis pour la réalisation de cette infrastructure à la fois pédagogique et didactique sont appréciés à leur juste valeur », a encore fait valoir Mme Diène.

    Le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, Alioune Badara Kandji, s’est félicité de cette infrastructure, parlant d’un don qui permettra de poursuivre « notre politique de diversification des méthodes d’enseignement et d’apprentissage ».

    La médiathèque va contribuer à  »davantage rendre dynamique notre partenariat très intéressant avec les universités russes », a ajouté le professeur Kandji.

    Venu représenter le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Khare Diouf, s’est félicité d’un nouveau jalon qui consacre  »l’ancienneté et le dynamisme des relations entre le Sénégal et la Fédération de Russie.

      »L’inauguration de cette belle infrastructure mise à la disposition du Sénégal par la Russie à travers la fondation Innopraktika, témoigne largement de la qualité et de l’excellence de ces relations », a-t-il souligné.

    SC/TAB/ADL/SMD/ASG

  • AFRIQUE-FRANCOPHONIE-EDUCATION / Vers un référentiel commun des compétences et des connaissances en mathématiques

    AFRIQUE-FRANCOPHONIE-EDUCATION / Vers un référentiel commun des compétences et des connaissances en mathématiques

    Dakar, 5 nov (APS) – Un conseil scientifique composé d’universitaires et d’experts en didactique des mathématiques et des langues a été installé mardi à Dakar, en vue de réfléchir sur l’élaboration d’un référentiel commun des compétences et des connaissances dans les domaines fondamentaux de l’éducation de base.

    Sa tâche consistera à élaborer un référentiel pour harmoniser les compétences fondamentales des élèves de l’enseignement de base dans les pays participant aux évaluations du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (PASEC).

    L’élaboration dudit référentiel a pour but de « poser les bases solides qui permettront à la fois de renforcer l’alignement des évaluations du PASEC sur un noyau commun conforme aux exigences internationales », précise le secrétaire général de la CONFEMEN, Abdel Rakhmane Baba Moussa, en installant le conseil.

    Il a souligné que le référentiel servira d »’horizon pour de futures évolutions curriculaires dans les pays ».

    En définitive, il s’agira d’aboutir à « un cadre commun, clair et cohérent » qui saura s’adapter aux spécificités de chaque pays tout en intégrant les dernières avancées de la recherche en éducation, selon le SG de la Conférence des ministres de l’Éducation ayant le français en partage (CONFEMEN).

    Le conseil aura la responsabilité de définir les lignes directrices qui permettront d’orienter le travail de co-construction de ce référentiel commun de compétences.

    L’installation du conseil scientifique constitue la première étape d’un processus qui se déroulera en plusieurs phases, avec d’abord des travaux qui seront menés de manière collaborative avec l’implication d’experts internationaux et la contribution des équipes d’experts pays.

    Abdel Rakhmane Baba Moussa souligne que l’ambition de ce référentiel est d’impulser une dynamique nouvelle et ambitieuse pour l’éducation en Afrique subsaharienne francophone.

    Le conseil scientifique regroupe des experts reconnus en réformes curriculaires, notamment en didactique des mathématiques, en didactique des langues.

    Ils travaillent aux côtés de représentants du consortium Kix Afrique 21, composé de l’Institut de la francophonie pour l’éducation et la formation, de l’Agence universitaire de la francophonie et du Centre de recherche pour le développement international.

    ADL/ASG/BK/SMD

  • SENEGAL-UNIVERSITE-RECHERCHE /  »Il nous faut davantage adapter notre système éducatif », insiste un spécialiste

    SENEGAL-UNIVERSITE-RECHERCHE /  »Il nous faut davantage adapter notre système éducatif », insiste un spécialiste

    Saint-Louis, 5 nov (APS) – Le directeur de l’unité de formation et de recherche en sciences de l’éducation et des sports de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Assane Diakhaté, a plaidé, mardi, pour une meilleure adaptation du système d’enseignement sénégalais aux « exigences du monde » qui, de plus en plus, font appellent, entre autres, à la formation à distance et à l’intelligence artificielle.

    « Nos pratiques doivent être adaptées à un monde beaucoup plus exigeant avec le développement des outils numériques, la formation à distance, l’intelligence artificielle, nous devrons repenser notre pratique en éducation et formation », a-t-il déclaré.

    Le professeur Diakhaté s’entretenait avec des journalistes, en marge de l’ouverture d’un colloque international de quatre jours portant sur le développement de la recherche pour le développement.

    Ce colloque, à s a deuxième édition, est initié par l’unité de formation et de recherche en sciences de l’éducation et des sports (UFR-SEFS) de l’UGB.

    Il regroupe tous les deux ans des chercheurs d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, sur le thème « De la petite enfance à l’âge adulte : transformer les pratiques en éducation ».

    « Quand vous voyez les exigences du développement, les difficultés que rencontrent les acteurs de l’éducation, que ce soient les enseignants, les parents ou les enfants, les infrastructures, vous vous rendez compte que le soubassement, c’est l’éducation », a-t-il déclaré.

    Assane Diakhaté considère qu’il faut agir pour relever le capital humain, qui, dit-il, « est très bas, se situant à 0,4 au Sénégal ». Il « doit monter à 0,6 par les effets conjugués des enseignants chercheurs », a-t-il expliqué.

    La petite enfance est le point sur lequel « il faut le plus agir », « si nous voulons redresser le développement du capital humain. Il faudra stimuler l’enfant sur le plan cognitif », a-t-il préconisé.

    Il note que des recherches en psychologie cognitive « ont montré que 80 pour cent du développement du cerveau se passent dans les mille premiers jours », d’où selon lui la nécessité de stipuler l’enfant dès ses premières années.   

    « Si nous n’avons pas des pratiques qui permettent de stimuler sur le plan cognitif les enfants, nous serons en retard », a ajouté le directeur de l’unité de formation et de recherche en sciences de l’éducation et des sports de l’université Gaston Berger.

    La réflexion engagée par cette UFR porte sur les voies et moyens d’arriver à un système éducatif dans lequel « les bacheliers auront entre 13 et 14 ans au lieu de 20 ans », a indiqué son directeur.

    Selon le professeur Omar Sougou, le président de son comité d’organisation, ce colloque s’inscrit « dans une dynamique de multidisciplinarité ».

    Il se veut une plateforme d’échanges pour les professionnels de l’éducation, a-t-il dit.

    Au total, 120 communications sont au programme de cette rencontre de quatre jours qui enregistre la participation de chercheurs de quinze nationalités différentes.

    Ces communications portent sur des thèmes relatifs à différents domaines des sciences de l’éducation, indique-t-on.

    AMD/BK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-CITOYENNETE / Kébémer : inauguration et remise des clés de deux nouvelles salles de classe

    SENEGAL-EDUCATION-CITOYENNETE / Kébémer : inauguration et remise des clés de deux nouvelles salles de classe

    Louga, le 4 octobre (APS) – Le maire de Sagatta Ngueth, dans le département de Kébémer (nord) Elhadj Amar Lo a procédé, lundi, à l’inauguration et à la remise des clés de deux nouvelles salles de classe construites à l’école Al-Azhar à l’initiative de l’association citoyenne « Beugue Sagatta », a constaté l’APS.

    “ L’inauguration de ces salles, construites pour l’école de Sagatta, marque un pas de plus vers l’amélioration de l’accès à l’éducation dans la région. Il s’agit d’une réalisation citoyenne de l’association +Beugue Sagatta+ et montrent l’engagement des fils et filles de Sagatta pour leur commune, en partenariat avec la mairie”, a-t-il déclaré, à l’issue de la cérémonie de remise des clés.

    Il a indiqué que la mairie soutient activement cette initiative dans une collaboration étroite avec l’association pour la concrétisation de projets de ce genre.

    Le maire a réaffirmé « l’engagement de l’équipe municipale équipe à continuer à travailler ensemble pour doter les établissements scolaires de la commune d’infrastructures nécessaires à l’épanouissement de ses habitants ».

    Elhadj Amar Lo a précisé que d’autres projets sont en cours, notamment la construction de deux autres salles de classe à l’école 2 de Sagatta pour les mois à venir, avec l’appui de la mairie.

    Le coordonnateur des travaux, Mbaye Sarr, a rappelé que l’association « Beugue Sagatta » mène de nombreuses actions sociales au bénéfice de la population, notamment dans le domaine de la santé et de l’éducation.

    “L’association avait déjà construit une maternité répondant aux normes sanitaires, pour un montant de 20 millions de francs CFA, et nous sommes aujourd’hui fiers d’offrir ces deux nouvelles salles de classe”, a-t-il ajouté.

    En hommage aux membres disparus qui ont contribué activement à ces réalisations, il a souligné que « ces classes seront parrainées par deux figures respectées de la communauté : MM. Alla Dieng et Ibrahim Diongue ».

    L’association Beugue Sagatta a par ailleurs lancé « un appel aux membres de la diaspora sénégalaise et aux habitants de la commune à soutenir financièrement leurs futurs projets » par leurs cotisations.

    « Ces cotisations sont essentielles pour poursuivre nos projets. Nous comptons sur la solidarité de chacun pour que Sagatta continue de se développer,” a lancé M. Sarr.

    DS/ABB/AKS