Catégorie : Education

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / L’intégration de l’IA dans les enseignements nécessite des préalables (experts)

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / L’intégration de l’IA dans les enseignements nécessite des préalables (experts)

    Dakar, 30 oct (APS) – L’intégration de l’intelligence artificielle dans les enseignements apprentissages doit aller avec la production de données reflétant les contextes des pays africains, ont soutenu des experts.

    Ils participaient, mardi à Dakar, à la session de clôture d’un séminaire régional pour l’Afrique francophone et lusophone portant sur les compétences numériques et en IA pour les enseignants et les élèves.

    Selon les différents intervenants, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les enseignements nécessite également des infrastructures adéquates et des « stratégies inclusives » pour qu’aucun élève ne soit laissé en rade.

    L’intelligence artificielle est désormais « présente dans tous les sujets relatifs à l’éducation, mais la question c’est de savoir comment l’intégrer dans les enseignements et avec quelles limites », a souligné la directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF), Mona Laroussi.

    « J’ai fait ma thèse en 2001 sur l’intelligence artificielle, et tout le monde me disait à l’époque que c’était utopique, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui », a-t-elle fait observer.

    L’IA « s’appuie sur des données existantes sur Internet alors que nos données ne sont pas sur Internet. Si on veut que l’intelligence artificielle réponde un tant soit peu à notre contexte, il faut que notre présence soit plus importante, il faut que notre culture soit sur Internet pour que l’IA nous représente », a dit la directrice de l’IFEF.

    « Investissons sur nos connaissances, nos talents, nos données et nos infrastructures », a-t-elle lancé aux participants à ce séminaire régional, venus de 25 pays d’Afrique.

    L’IFEF, a-t-elle révélé, travaille sur des modules d’apprentissage pour les maîtres et les directeurs, pour « une démystification de l’IA ».

    Selon le directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest, Dimitri Sanga, l’Afrique ne peut pas continuer à rester en marge de sujets tels que les compétences numériques et l’IA dans les systèmes éducatifs.

    « Ce qui était considéré hier comme un luxe ou une façon d’assurer la continuité pédagogique, parce qu’il y avait une épidémie, est devenu une nécessité, un impératif qui doit faire partie de tous les efforts que nous faisons pour améliorer nos systèmes éducatifs », a-t-il déclaré.

    Le travail « commencé à Dakar par ce séminaire régional devrait être continué par la mise en réseau pour des systèmes éducatifs prêts à intégrer les TIC et l’intelligence artificielle dans l’éducation », a recommandé Dimitri Sanga.

    L’intelligence artificielle « doit être perçu comme un outil complémentaire à l’enseignant et non comme un substitut », a relevé pour sa part la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale, venue présider la cérémonie de clôture.

    Il s’agit d’aller vers des partenariats garantissant l’intégration réussie de l’IA dans l’éducation, a dit Khady Diop Mbodji.

    L’intelligence artificielle, « si elle n’est pas gérée avec prudence, pourrait exacerber encore les inégalités dans la société surtout entre apprenants », note-t-elle

    Aussi a-t-elle appelé à une collaboration entre pays africains pour « construire un avenir plus juste où chaque élève, quel que soit son milieu, pourra bénéficier des opportunités offertes par cette technologie ».

    « Il est de notre responsabilité de garantir que cette technologie soit utilisée de manière éthique et inclusive », a ajouté la représentante du ministre de l’Education nationale, en présence de partenaires et d’experts de l’intelligence artificielle.

    Khady Diop a par ailleurs invité les participants à travailler ensemble à l’élaboration de « stratégies inclusives qui intègrent les compétences numériques et l’intelligence artificielle dans les systèmes éducatifs ».

    « Ensemble, nous avons la capacité de transformer l’éducation dans nos pays et de préparer nos jeunes pour un monde de plus en plus tourné vers le numérique », a indiqué la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale.

    Cette idée a été déjà évoquée à l’ouverture de cette rencontre, à travers une table ronde au cours de laquelle les ministres de l’Education du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée-Bissau ont souligné l’importance des compétences numériques dans la promotion de l’équité au sein des systèmes éducatifs.

    Les participants ont exploré, pendant deux jours, les enjeux de l’intelligence artificielle dans les enseignements. Ils sont notamment revenus sur « le besoin urgent de repenser le rôle de l’enseignant et les méthodes d’enseignement à l’ère du numérique ».

    ADL/BK/ASB

     

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSES / Une centaine d’agents de l’enseignement supérieur décorés dans les différents ordres nationaux

    SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSES / Une centaine d’agents de l’enseignement supérieur décorés dans les différents ordres nationaux

    Dakar, 30 oct (APS) – Une centaine d’agents du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) ont été décorés dans différents ordres nationaux, en  »reconnaissance du travail accompli des années au service de l’Etat ».

    Il s’agit de professeurs d’universités, d’anciens recteurs, d’universitaires, d’agents d’administration ou de commis à la retraite.

    Ils ont été élevés au grade de  commandeur de l’Ordre du Lion ou chevalier de l’ordre du Mérite, au cours d’une cérémonie tenue mardi à Dakar.

     »La nation toute entière vous est reconnaissante pour tous les bons et loyaux services que vous lui avez rendus au prix d’énormes efforts, parfois même au prix de grands sacrifices ou de douloureuses renonciations », a dit à leur endroit leur ministre de tutelle, Abdourahmane Diouf.

     »Vous avez renoncé à plusieurs privilèges, consenti des sacrifices familiaux lorsqu’il fallait travailler au-delà de certaines heures ou même pendant des jours et périodes de repos à consacrer normalement à la famille », a-t-il ajouté en s’adressant aux récipiendaires, en présence de leurs proches.

    Cette cérémonie de décoration, en plus de  »son sens solennel », marque  »la distinction, le dévouement et l’investissement sans condition des agents », selon le ministre, entouré de ses collaborateurs.

     »Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation étant au cœur du développement et de l’avenir du Sénégal, il est de notre devoir de répondre aux besoins d’éducation et de formation », a-t-il soutenu.

    « Depuis notre installation, nous ne cessons de nous concerter avec les acteurs afin de permettre à nos étudiants et apprenants, quel que soit leur position géographique, d’accéder à un enseignement supérieur de qualité », a assuré Abdourahmane Diouf.

    Pour le  »renouveau du service publique », il a relevé que  »les nouvelles autorités ont besoin de s’appuyer sur des agents compétents et pétris de valeurs afin de repositionner notre administration au service des citoyens ».

     »La prise en compte des valeurs d’éthique et de morale est devenue une exigence dans la gestion des affaires publiques », a assené M. Diouf.

    A travers des vidéos projetées lors de la cérémonie, des récipiendaires, la plupart à la retraite, ont témoigné leur fierté et leur gratitude à la nation reconnaissante après une trentaine d’années de travail à son service.

    ADL/ASB/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-SINISTRE / Changement climatique : Cheikh Mbow appelle à « revoir le calendrier scolaire »

    SENEGAL-EDUCATION-SINISTRE / Changement climatique : Cheikh Mbow appelle à « revoir le calendrier scolaire »

    Matam, 29 oct (APS) – La situation hydraulique, due au changement climatique, à laquelle fait face la région de Matam (nord), avec le débordement du fleuve Sénégal doit inciter à une révision du calendrier scolaire et tout ce qui est lié aux pratiques pédagogiques, a estimé, mardi, Cheikh Mbow, le président de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’école publique (COSYDEP).

    « Toutes ces perturbations que nous sommes en train de suivre nous invitent à revoir notre calendrier scolaire, car depuis des décennies, l’école ouvre ses portes dans la première semaine du mois d’octobre, alors que notre écosystème est fortement impacté et perturbé », a-t-il dit, lors de l’assemblée générale de l’antenne régionale de la COSYDEP.

    Selon Cheikh Mbow, tous ces facteurs doivent inciter les acteurs à « repenser les programmes et les curricula, les finalités du système éducatif et tout ce qui lié aux pratiques pédagogiques mises en place ».

    Le président de la COSYDEP a également suggéré plusieurs alternatives qui s’offrent aux acteurs pour un système éducatif mieux organisé, en plus de plaider pour la mise en place de mécanismes de prévention et de gestion des crises liées au changements climatique.

    « Il y a l’intelligence artificielle qui s’invite à nous, l’enseignement à distance qui devient aujourd’hui une réalité et la digitalisation. Nous devons faire en sorte que nos écoles puissent répondre aux normes pour pouvoir bénéficier de ces alternatives, car nous sommes dans un écosystème qui est fortement impacté », a-t-il indiqué.

    Ces outils et instruments alternatifs permettent, selon lui, aux acteurs ‘’de rester debout même en situation de crise ».

    Cheikh Mbow estime qu’en attendant que tout cela soit mis en place, l’urgence est d’accompagner les communautés à libérer les écoles des eaux et à soutenir au plan social les cibles plus vulnérables, notamment les enfants et vieilles personnes.

    Il juge également urgent de mutualiser les ressources entre les différents services déconcentrés, afin que les enseignements et apprentissages puissent se poursuivre.

    AT/ABB/AB

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Tambacounda: le candidat de  »Samm Sa Kaddu » veut réduire le déficit d’enseignants dans le département

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Tambacounda: le candidat de  »Samm Sa Kaddu » veut réduire le déficit d’enseignants dans le département

    Tambacounda, 29 oct (APS) – Le candidat investi par la coalition  »Samm Sa Kaddu » dans le département de Tambacounda, Abdoulaye Sèye s’est engagé à mener un plaidoyer à l’Assemblée nationale pour réduire le déficit d’enseignants noté dans cette collectivité territoriale, s’il est élu député.

    ‘’Dans le secteur de l’éducation, beaucoup d’enseignants quittent le département de Tambacounda chaque année à travers le mouvement national pour rejoindre d’autres régions, ce qui fait que le déficit est important dans le département’’, a-t-il signalé dans un entretien accordé à l’APS.

    Le candidat investi de la coalition Samm sa Kaddu, par ailleurs enseignant de profession, compte porter ce plaidoyer à Assemblée nationale afin d’inviter les autorités à combler ce gap.

    ‘’Nous avons beaucoup d’étudiants natifs de Tambacounda qui n’ont pas d’emploi, si on les forme pour être des enseignants, ils peuvent bel et bien rester dans la région et servir l’Etat du Sénégal », a-t-il indiqué.

    Le candidat à la députation veut également porter à l’hémicycle le problème des abris provisoires, relevant à ce niveau le nombre important d’écoles confrontées à ce problème au niveau du département, de l’élémentaire l’élémentaire au lycée.

    Abdoulaye Sèye a invité les populations du département de Tambacounda à voter la coalition  »Samm Sa Kaddu » pour avoir  »un député digne de ce nom et qui représentera dignement le département de Tambacounda ».

    ABD/SBS/ASB/ADL

  • SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Langues nationales dans le système éducatif : un inspecteur requiert l’engagement de  »tous les acteurs »

    SENEGAL-EDUCATION-REFORME / Langues nationales dans le système éducatif : un inspecteur requiert l’engagement de  »tous les acteurs »

    Sédhiou, 29 oct (APS) – La réussite de la réforme visant l’introduction des langues nationales dans le système éducatif nécessite l’engagement de l’ensemble des acteurs concernés, dont les directeurs d’école, appelés à jouer un  »rôle clé » dans ce processus, a soutenu l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Bounkiling (sud), Gora Faye Ndiaye.

    « Cette réforme est une étape importante vers l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Sénégal. Elle nécessite donc l’engagement de tous les acteurs du secteur éducatif pour réussir », a-t-il déclaré.

    Gora Faye intervenait lundi lors d’un atelier de formation de cinq jours sur le Modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS), organisé à Sédhiou, au profit des directeurs des écoles élémentaires du département de Bounkiling.

    Cette initiative, soutenue par le ministère de l’Éducation nationale, vise à intégrer les langues nationales dans le système éducatif sénégalais, a expliqué l’inspecteur éducation et de la formation (IEF) de Bounkiling.

    Selon lui, les directeurs d’école, « en particulier, jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de ce modèle harmonisé, qui pourrait transformer l’éducation dans le pays ».

    Il a souligné l’importance de cette réforme, qui, dit-il, a pour but de « propulser le système éducatif à travers tout le territoire national », estimant que même si l’introduction des langues nationales a été tentée « à plusieurs reprises, il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs escomptés ».

    Gora Faye Ndiaye juge donc cette formation « cruciale » dans l’optique de permettre aux directeurs d’école de s’approprier le programme et le mettre en œuvre efficacement.

    La formation a débuté au niveau central, avant de s’étendre aux académies, impliquant inspecteurs, directrices et directeurs d’écoles élémentaires, a-t-il signalé.

    « L’appropriation du programme se fera progressivement, avec un accent particulier sur la recherche-action pour maîtriser les techniques d’enseignement des langues nationales. Les modules de formation incluent la modélisation et la simulation, conformément aux directives du projet », a précisé Gora Faye Ndiaye.

    OB/BK/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-PERSPECTIVE / Moustapha Guirassy souligne la nécessité d’intégrer les technologies innovantes dans l’enseignement

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-PERSPECTIVE / Moustapha Guirassy souligne la nécessité d’intégrer les technologies innovantes dans l’enseignement

    Dakar, 28 oct (APS)- Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy a souligné lundi, la nécessité d’intégrer les technologies innovantes notamment le numérique et l’intelligence artificielle dans les enseignements, au profit des enseignants et apprenants.

     »Il faut le reconnaitre, nos systèmes éducatifs ne pourraient évoluer efficacement en marge de ces domaines innovants et émergents. Leur intégration dans les programmes éducatifs est justement une grosse opportunité pour nos jeunes élèves qui, le plus souvent, baignent déjà dans des environnements fortement influencés par les outils numériques’’,  a-t-il dit.

    Moustapha Guirassy présidait lundi à Dakar  avec ses homologues de la Côte d’Ivoire et de la Guinée Bissau, une rencontre régionale pour l’Afrique francophone et lusophone sur  »les compétences numériques et en intelligence artificielle pour les  enseignants et élèves ».

     »Les thèmes liés au numérique éducatif et à l’intelligence artificielle (l’IA) constituent un enjeu majeur pour la transformation de nos systèmes éducatifs », a fait savoir le ministre de l’Education nationale, invitant ses pairs, à  »conjuguer leurs efforts pour mieux aborder ensemble ce tournant décisif pour nous tous ».

    Il s’est dit convaincu que  »les retombées » de cette rencontre de deux jours qui aborde la question sous l’angle du développement des compétences des élèves et enseignants (…) permettront de   »poursuivre les réformes » déjà entamées dans leurs pays respectifs afin de mieux orienter leurs stratégies de prise en charge de la problématique de l’utilisation du numérique et de l’IA dans l’éducation.

    Ainsi, il a magnifié  »l’expertise et l’esprit prospectif » de l’UNESCO qui a très tôt mesuré les enjeux en produisant trois documents de référence sur la question.

    Il s’agit d’un guide sur le rôle de l’Intelligence artificielle dans l’éducation, destiné aux décideurs politiques, d’un Référentiel des compétences des enseignants et d’un Référentiel des compétences des élèves.

     »Dans la continuité du processus, 25 pays parties prenantes de l’initiative +Kix Africa 21 Hub+, un consortium qui regroupe l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la Conférence des ministres de l’Education en langue française (Confemen) et l’Organisation internationale de la francophonie, sont engagés dans la réflexion pour l’approfondissement et l’opérationnalisation de la réforme, en vue d’une utilisation efficace et éthique du numérique éducatif et de l’IA dans leurs contextes respectifs, a expliqué le ministre.

    La présente session constitue, selon lui,  »une opportunité supplémentaire de conjuguer nos efforts et de mutualiser nos expériences afin d’assurer à notre jeunesse de meilleures conditions d’apprentissage ».

    ADL/MK/SBS

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA: une réflexion engagée pour une utilisation ‘’responsable et éthique’’ dans les enseignements

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION-TECHNOLOGIES / IA: une réflexion engagée pour une utilisation ‘’responsable et éthique’’ dans les enseignements

    Dakar, 28 oct (APS) – Un séminaire subrégional réunissant une vingtaine de pays francophones et lusophones s’est ouvert lundi à Dakar pour engager une réflexion sur l’utilisation éthique et responsable des compétences numériques et de l’intelligence artificielle (IA) dans les enseignements, a constaté l’APS.

    Il s’agit de  »réfléchir sur les compétences clés en matière de numérique et de l’intelligence artificielle nécessaires pour que les enseignants puissent utiliser ces technologies de manière responsable et efficace’’, a expliqué le modérateur de la session d’ouverture, Dimitri Sanga, Directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco Afrique de l’Ouest.

    Certes, a-t-il dit, l’intelligence artificielle numérique apporte beaucoup au système éducatif mais il faut éviter les travers potentiels qui peuvent survenir avec l’utilisation de ces outils.

    C’est pourquoi, il ne faut pas occulter le côté éthique pour une utilisation responsable de ces technologies au service de l’éducation, a-t-il souligné.

    Cette rencontre est l’occasion d’aborder les questions d’éthique, d’accessibilité des innovations pour garantir que le numérique et l’intelligence artificielle puissent rester au service de l’humain en contribuant à un avenir meilleur pour tout le monde, a relevé Dimitri Sanga.

    Des discussions dynamiques et interactives devront se tenir durant ces deux jours pour permettre des échanges d’expériences, des pratiques à éviter afin de faire une bonne utilisation de ces technologies dans le système éducatif, a-t-il souligné.

    Il sera aussi question de  »réfléchir sur les connaissances et compétences et des valeurs nécessaires aux élèves pour s’engager activement dans l’utilisation de ces technologies ».

    Venue prendre part à cette rencontre, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation en Côte d’Ivoire a souligné également la nécessité  »d’un encadrement institutionnel pour éviter que l’IA prenne à la longue la place de l’enseignant ».

     »Il est nécessaire aujourd’hui d’intégrer les facteurs risques dans nos approches pour éviter de mettre l’IA au-dessus de l’humain », a dit Mariétou Koné.

    Une position partagée par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique de Guinée Bissau, Herry Mane

     »Parler de risques, d’éthique et de responsabilité pour encadrer cette dynamique d’évolution irréversible, ne veut pas dire qu’on refuse le changement », a-t-il soutenu. Pour le ministre  »c’est un dialogue essentiel qui doit être riche idées et en perspectives nouvelles pour faire avancer l’éducation vers des lendemains plus inclusifs, équitables et résilients ».

    Pour les initiateurs de cette rencontre du Centre KIX Africa,  »il s’agit là d’une immense opportunité pour partager les connaissances, mutualiser les expériences dans le domaine du numérique éducatif et de l’intelligence artificielle afin de passer ensemble en revue les bases profondes et solides dans une perspective africaine régionale ».

    Ainsi lors des travaux de deux jours, l’accent sera mis le développement des compétences numériques et de l’intelligence artificielle dans le but d’améliorer la qualité de l’éducation en tirant le meilleur des outils technologiques et accélérer la progression des parties prenantes dans l’atteinte des ODD 4, relatif à une éducation de qualité pour tous.

    Les participants venus de 25 pays et des experts en IA vont explorer ensemble les potentialités et défis qu’apporte l’avancée technologique aux systèmes éducatifs.

    Le centre KIX Africa 21 Hub est constitué d’un consortium composé de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la Confemen, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Unesco et l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation qui ont décidé de  »parler d’une même voix » à l’endroit des ministères partenaires à travers des programmes communs.

    ADL/MK/SBS/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Tomboronkoto : des fournitures scolaires d’une valeur de 22 millions FCFA remises aux écoles publiques de la commune

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Tomboronkoto : des fournitures scolaires d’une valeur de 22 millions FCFA remises aux écoles publiques de la commune

    Kédougou 28 oct (APS) – La mairie de Tomboronkoto (Kédougou, sud-est), a remis, lundi, des fournitures scolaires d’une valeur de 22 millions francs CFA aux écoles publiques relevant de sa circonscription à travers les Fonds de dotations de la commune et le Fonds d’investissement social et environnemental (FISE) de la société minière Pettowol mining compagnie (PMC), a constaté APS.

    « C’est la remise des fournitures scolaires et des équipements aux établissements élémentaires jusqu’au moyen-secondaire à travers les Fonds de dotations de la commune et le Fonds d’investissement social et environnemental (FISE) de la société minière Pettowol mining compagnie (PMC)’’, a déclaré Nfaly Camara, le maire de la commune de Tomboronkoto.

    Il s’exprimait en marge de la cérémonie de remise symbolique des fournitures et des équipements pédagogiques aux chefs d’établissements scolaires de la commune en présence du coordonnateur des relations communautaires de la société minière Pettowol Mining Compagny.

    Nfaly Camara a assuré que ses services vont prendre les dispositions nécessaires pour rendre les écoles accessibles.

    Le maire veut créer les conditions très favorables à l’épanouissement des enseignants afin de les inviter à rester pendant longtemps dans la zone de Tomboronkoto.

    Il a invité aussi les enseignants à redoubler d’efforts pour que la commune de Tomboronkoto puisse avoir les meilleurs résultats scolaires de la région de Kédougou.

    La mairie a remis par ailleurs un lot de médicaments d’un montant de 26 millions francs CFA aux postes de santé de Tomboronkoto dans le cadre d’un partenariat avec la société minière PMC.

     »Cette année, nous avons approvisionné en médicaments tous les postes de santé de la commune de Tomboronkoto pour un montant de 26 millions francs CFA », a-t-il indiqué.

    « Dans ce montant de 26 millions, les 16 millions sont issus du budget de la commune à travers les fonds de dotations et les autres 10 millions sont issus du fonds d’investissement social et environnemental de PMC’’, a précisé Nfaly Camara.

    PID/ABD/ASB/ABB

  • SENEGAL-UNIVERSITES-COMPETITION / L’IUT de Thiès clôt ses premières olympiades de création de start-ups

    SENEGAL-UNIVERSITES-COMPETITION / L’IUT de Thiès clôt ses premières olympiades de création de start-ups

    Thiès, 28 oct (APS) – L’institut universitaire de technologie (IUT) de l’université Iba Der Thiam de Thiès a clos ce weekend la première édition de ses olympiades ‘’Krè ta start-up », dont la finale a été remportée par une équipe de trois étudiants.

    Cette compétition, organisée en partenariat avec l’IUT de Brest, mettait aux prises, pour cette première édition, plus de 200 étudiants du département génie tertiaire dans la création de start-up.

    Après une phase éliminatoire regroupant 15 équipes et qui s’est déroulée de mercredi à vendredi, la phase finale a eu lieu samedi à l’IUT de Thiès.

    L’équipe gagnante pour son projet « Chick à la carte », est composée de deux filles et d’un garçon. Il s’agit de Maman Khady Diouf, Maguette Thiam et Codé Diallo, a indiqué à l’APS Issakha Dia, chef du département de génie tertiaire de l’IUT de Thiès.

    Selon Ousmane Sow, directeur de l’IUT, ce modèle d’olympiades est inspiré de celui de l’IUT de Brest, dont deux enseignants étaient à Thiès depuis lundi, pour aider à l’organisation.

    L’IUT de Thiès a préféré circonscrire cette première expérience aux étudiants de deuxième année de son département de génie tertiaire.

    Il annonce que cette compétition initiée pour être un des leviers de la « politique d’innovation » de l’IUT, sera étendue aux deux autres départements de cet institut universitaire, à savoir ceux de génie civil et de génie électrique.

    Les étudiants avaient auparavant été outillés sur les différentes étapes de création d’une start-up, pour pouvoir défendre leur projet devant un éventuel bailleur.

    « Nous avons commencé le partenariat avec le département tertiaire il y déjà quelque temps », a signalé l’enseignant-chercheur à l’IUT de Brest, Philippe Leost.

    « Nos collègues (sénégalais) étaient déjà venus à Brest, voir comment nous faisons l’opération qu’on appelle chez nous ’24h pour entreprendre’, où les étudiants sont là pour deux journées pour créer une entreprise », a-t-il ajouté.

    Se montrant « très enchanté » d’avoir pu participer à la mise en œuvre de cette édition, l’universitaire français a dit espérer une deuxième édition.

    Il a annoncé qu’au mois d’avril, l’IUT de Brest va recruter des étudiantes à l’IUT de Thiès, dans le cadre de leur partenariat, pour leur permettre de poursuivre leur formation en France.

    M. Leost juge « très bon » le niveau des étudiants sénégalais.

    BT/ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENTS / La mairie de Thiès-Nord offre du matériel didactique aux écoles

    SENEGAL-EDUCATION-EQUIPEMENTS / La mairie de Thiès-Nord offre du matériel didactique aux écoles

    Thiès, 26 oct (APS) – La mairie d’arrondissement de Thiès-Nord, dans la ville de Thiès (ouest), a distribué du matériel didactique et des fournitures scolaires aux écoles primaires et préscolaires, ainsi qu’aux centres d’éducation spécialisée situés dans son périmètre, vendredi.

    Le matériel et les fournitures ont coûté 15 millions de francs CFA, selon le maire de cette commune, Mouhamadou Diakhaté.

    ‘’C’est une tradition que le conseil municipal veut pérenniser en faisant mieux chaque année’’, a dit M. Diakhaté lors de la distribution des fournitures scolaires.

    Cette année, la mairie a mis à la disposition des écoles une salle informatique équipée d’une vingtaine d’ordinateurs et de deux imprimantes, selon lui.

    BT/ADI/SBS/