Catégorie : Education

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La Banque mondiale préconise une réforme de l’éducation pour une croissance inclusive (rapport)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La Banque mondiale préconise une réforme de l’éducation pour une croissance inclusive (rapport)

    Dakar, 14 oct (APS) – La Banque mondiale a préconisé, dans son dernier rapport semestriel, Africa’s Pulse, publié lundi, une réforme de l’éducation en Afrique subsaharienne afin de favoriser une ‘’croissance inclusive’’, a-t-on appris de source officielle.

    L’étude est intitulée  »Transformer l’éducation pour une croissance inclusive’’, précise un communiqué de l’institution bancaire internationale parvenu à l’APS.

    La Banque mondiale estime qu’en plus de la nécessité de  »stabiliser les économies’’, la région subsaharienne doit réformer son système éducatif pour doter les apprenants de compétences en lien avec les attentes du marché d’un travail.

     »Deux facteurs sont essentiels pour parvenir à relancer la croissance : il faut, d’une part, stabiliser les économies et, d’autre part, transformer l’éducation de manière à doter une main-d’œuvre en plein essor de bases de connaissances plus solides et de compétences en adéquation avec les attentes du marché du travail’’, peut-on ainsi lire dans le rapport Africa’s Pulse.

    Si l’étude souligne que la population en âge de travailler augmente à un rythme plus rapide en Afrique que dans les autres régions, elle note, toutefois, que la zone subsaharienne est ‘’la région du monde qui consacre le moins de dépenses par habitant à l’éducation’’.

    Or, soutiennent les auteurs d’Africa’s Pulse, pour parvenir à une éducation universelle d’ici 2030, les systèmes éducatifs devraient absorber environ 170 millions d’enfants et d’adolescents supplémentaires, ce qui nécessiterait la construction d’environ 9 millions de nouvelles salles de classe et le recrutement de 11 millions d’enseignants.

    ‘’Actuellement, en Afrique subsaharienne, sept enfants sur dix n’ont pas accès à un enseignement préprimaire, et moins de 1,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans suivent une formation professionnelle, contre 10 % dans les pays à revenu élevé’’, estiment les auteurs du rapport.

    Selon eux, il est indispensable de combler ces lacunes pour permettre à l’Afrique subsaharienne de réaliser tout son potentiel économique et d’assurer une croissance durable et inclusive.

    Ils préconisent également un soutien à l’entrepreneuriat et aux nouvelles startups et invitent les pouvoirs publics à permettre aux petites entreprises de se développer, afin que les titulaires de diplômes qualifiés trouvent des opportunités d’emploi attractives lorsqu’ils entrent et progressent sur le marché du travail.

    Malgré les défis, ‘’une planification fondée sur des données probantes et des dépenses intelligentes seront essentielles pour élargir l’accès à l’éducation tout en améliorant les résultats en matière d’apprentissage et d’emploi’’, a ainsi plaidé Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, cité dans ce 30e rapport Africa’s Pulse.

    ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-RELIGION-EDUCATION / Les  »daaras », un maillon essentiel dans le système éducatif sénégalais (IEF)

    SENEGAL-RELIGION-EDUCATION / Les  »daaras », un maillon essentiel dans le système éducatif sénégalais (IEF)

    Saint-Louis, 14 oct (APS) – Les daaras (écoles coraniques) constituent un maillon essentiel dans le système éducatif sénégalais, a déclaré lundi à Saint-Louis, Bassirou Kassé, Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Pété, une commune du département de Podor (nord).

     »Les daaras constituent un maillon essentiel dans le système éducatif sénégalais. Il est donc normal, avant d’emmener ce projet au niveau de l’Assemblée nationale pour le vote, de recueillir les avis des acteurs principaux des daaras pour pouvoir peaufiner le document afin qu’il soit un outil consensuel sur lequel tout le monde va se baser pour améliorer le fonctionnement des daaras », a dit M. Kassé en marge d’un atelier de concentration élargie sur le projet de loi portant statut des Daaras.

    L’objectif de cet atelier, selon lui, c’est tout simplement de prendre en charge les daaras correctement dans le système éducatif sénégalais au même titre que les écoles préscolaires, les écoles élémentaires mais également les écoles privées.

    Et pour réussir ce pari, il faut une gestion inclusive laquelle, selon lui, est entamée par le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Mamba Guirassy depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel.

    Il a également rappelé que tous les acteurs de toutes les académies vont recevoir cette délégation pour recueillir les avis des uns et des autres sur le projet de loi en phase de finalisation.

    Venu prendre part à cet atelier, le Secrétaire général de la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques du Sénégal (FNAECS), Serigne Mansour Sambe a magnifié la démarche des nouvelles autorités laquelle, selon lui, vise à mettre en place des chartes pour prendre en charge les préoccupations des écoles coraniques.

    Des maîtres coraniques, des inspecteurs en langue arabe, entre autres personnalités ont pris part à cet atelier organisé au Lycée technique André Peytavin (LTAP) de Saint-Louis.

    CGD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Louga : 550 kits scolaires offerts aux élèves de la région

    SENEGAL-EDUCATION / Louga : 550 kits scolaires offerts aux élèves de la région

    Louga, 14 oct (APS) – Le coordonnateur du mouvement “And Jarign Louga”, Amar Thiam, a procédé, lundi, à la distribution de 550 kits scolaires destinés aux élèves de la région, dans le cadre d’une initiative visant à soutenir le secteur de l’éducation.

    « Aujourd’hui, à travers cette initiative, nous avons remis un total de 550 kits comprenant diverses fournitures aux écoliers, afin de soutenir l’éducation et alléger les charges des familles », a-t-il déclaré, à l’issue de la cérémonie de distribution de kits scolaires organisée à Louga.

    II a précisé que les kits sont composés de 1000 cahiers de 100 pages, 1600 cahiers de 48 pages, 400 paquets de matériel géométrique, 300 ardoises, 600 paquets de crayons de couleur, 29 rames de bristol pour l’école inclusive, 1800 stylos, 600 protège-cahiers, 25 cahiers double ligne et 25 cahiers de dessin.

    La cérémonie a été marquée par des interventions mettant en avant l’importance de l’éducation et le besoin de renforcer la solidarité communautaire, afin de mieux accompagner les élèves dans leur parcours scolaire, a-t-il dit.

    Il a salué « l’implication et la mobilisation des membres ainsi que le soutien de tous les contributeurs », soulignant que « cette initiative constitue une première dans la région de Louga ».

    Amar Thiam espère que « cette initiative permettra d’encourager d’autres actions similaires en faveur de l’éducation et du bien-être des jeunes ».

    Il a tenu à remercier « les membres et les partenaires pour leur contribution à la réussite de cette action, présentée comme un signal fort de la mobilisation des fils de la capitale du Ndiambour autour de l’essentiel ».

    Les parents des bénéficiaires ont salué  »un exemple que doivent suivre tous les autres association ou mouvement de la ville de Louga ».

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ dépasse les ‘’clivages politiques’’, selon le chef de l’État

    Dakar, 14 oct (APS) – Le programme de développement ‘’Sénégal 2050’’ est une initiative collective qui va ‘’au-delà des clivages politiques’’, a souligné le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en le présentant comme ‘’notre boussole’’ et ‘’le fruit d’une réflexion […] ancrée dans nos réalités’’.

    ‘’Il s’agit d’un projet collectif, qui, au-delà des clivages politiques, appelle l’engagement de chacun d’entre nous’’, a déclaré M. Faye dans une note introductive du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’ et présenté au public ce lundi 14 octobre.

    La ‘’souveraineté’’ attendue de ce programme ‘’ne pourra être complète que si nous avons les moyens de notre autonomie économique, énergétique, alimentaire, mais aussi sociale et culturelle’’, a souligné le chef de l’État.

    Il affirme que ce programme de développement ‘’s’adresse autant aux Sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures’’.

    ‘’Une industrialisation ambitieuse’’

    Avec cet outil, a poursuivi le président de la République, le gouvernement veut faire du pays ‘’un acteur incontournable’’ de la région ouest-africaine et ‘’un modèle de développement pour l’Afrique’’.

    ‘’Ce document est notre boussole. Il est le fruit d’une réflexion collective, ancrée dans nos réalités et ouverte sur l’avenir. Il traduit notre ambition de rompre avec les schémas du passé, de dépasser les défis auxquels nous avons trop longtemps été confrontés, pour faire émerger une nation résolument ancrée dans le futur’’, a-t-il écrit.

    Bassirou Diomaye Faye estime que le pays qu’il dirige a ‘’hérité d’une situation complexe, marquée par des décennies de dépendance économique, une gouvernance aux fondations fragiles et un tissu social fragilisé’’.

    ‘’Pendant trop longtemps, notre économie a été prisonnière d’un modèle d’exploitation de matières premières brutes, sans valorisation ni transformation locale. Cette trajectoire a non seulement limité notre potentiel, mais elle nous a aussi dépossédé de notre destin.’’

    Les politiques publiques menées au cours des précédentes années ou décennies ont ‘’créé une dépendance vis-à-vis de quelques industries en laissant notre secteur privé national trop faible, nos jeunes […] en quête d’opportunités [étant] souvent poussés à chercher un avenir ailleurs’’.

    ‘’Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis […] Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et, surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur’’, a souligné M. Faye.

    Il précise que la nouvelle politique ‘’est notre feuille de route pour les vingt-cinq prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales, qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel’’.

    Le premier des ‘’quatre grands axes stratégiques’’ du nouveau programme consiste à asseoir une économie compétitive, avec un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables, etc.

    ‘’Corriger les déséquilibres historiques’’

    Le Sénégal va mener ‘’une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales’’, a assuré le chef de l’État.

    ‘’Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois’’, a-t-il promis.

    Le deuxième axe va consister à préserver l’environnement et à ‘’léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, où les énergies renouvelables joueront un rôle central’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Le troisième axe, relatif au capital humain et à l’équité sociale, va consister à ‘’corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales’’.

    ‘’Nous nous engageons à offrir une éducation de qualité pour tous, à garantir l’accès universel à des services de santé performants, et à réformer le foncier pour une meilleure répartition des terres’’, a promis M. Faye en parlant du troisième volet du nouveau programme national de développement.

    Il s’agira en même temps de ‘’renforcer l’offre de soins et [de] garantir un accès équitable à des services modernes, tant en milieu urbain qu’en zone rurale, pour que nul ne soit laissé pour compte’’. ‘’Nous mettrons également en place un système national d’assurance maladie pour protéger chaque citoyen et réduire ainsi les inégalités sociales et économiques.’’

    Le quatrième axe du programme ‘’Sénégal 2050’’ est celui de la gouvernance et de l’‘’engagement africain’’. ‘’Nous devons refonder nos institutions, pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. Nous devons éradiquer la corruption et réformer l’administration, pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement’’, a poursuivi le président de la République.

    Il promet que ‘’cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources’’.

    ‘’Notre engagement panafricain sera réaffirmé avec force. Nous renforcerons notre coopération avec nos frères africains, convaincus que l’avenir de notre continent repose sur la solidarité, l’intégration régionale et la défense de nos intérêts communs’’, a mentionné M. Faye dans la note introductive du document.

    ESF/AKS/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur une vision endogène claire, cohérente et ambitieuse, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La nouvelle politique nationale de développement présentée lundi par le gouvernement repose sur ‘’une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Cette nouvelle stratégie nationale de développement est une réponse innovante aux défis de la transformation systémique du Sénégal. Elle repose sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée’’, a dit M. Faye en intervenant à la cérémonie officielle de présentation du document intitulé ‘’Sénégal 2050 : agenda national de transformation’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous partageons avec le peuple sénégalais et la communauté internationale ce document stratégique, qui pose les fondements d’une nouvelle ère pour notre pays’’, a souligné le chef de l’État.

    Cette nouvelle politique nationale de développement est ‘’inédite’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle comprend quatre ‘’axes prioritaires’’ : une ‘’économie compétitive’’, un capital humain de qualité et une équité sociale, un ‘’aménagement et un développement durable’’, une bonne gouvernance et ‘’un engagement africain’’. 

    ‘’C’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre nation’’, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

    Le programme de développement élaboré par le gouvernement et le cabinet Performances ‘’consacre une volonté collective de rompre […] avec des pratiques d’un autre temps’’, a dit M. Faye.

    Avec ce nouvel outil, le Sénégal sort ‘’totalement des schémas classiques du passé, qui entraînent la stagnation’’, a-t-il poursuivi, assurant les Sénégalais de sa volonté de ‘’consolider une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être’’.

    Le président de la République exhorte les Sénégalais à ‘’faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre notre destin en main et mettre notre Sénégal sur une trajectoire […] d’espérance, de performance et de progrès’’.

    La réforme des institutions du pays est ‘’indispensable’’, a-t-il souligné en promettant de combattre la corruption.

    MFD/SMD/ESF/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Ross-Béthio : des fournitures aux écoles et daaras de la commune

    SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Ross-Béthio : des fournitures aux écoles et daaras de la commune

    Ross Béthio (Dagana), 14 oct (APS) – Le Conseil municipal de Ross Béthio, a remis, lundi, des fournitures scolaires d’une valeur de neuf millions francs CFA à l’ensemble des établissements publics et privés ainsi qu’aux écoles coraniques de la commune.

    ‘’C’est un don de fournitures scolaires pour toutes les écoles publiques, privées et les écoles coraniques communément appelées daaras pour un montant total de neuf millions de francs CFA. Nous voulons ainsi soulager les parents à l’occasion de la rentrée scolaire », a déclaré Faly Seck, le maire de la ville.

    Il s’exprimait au terme de la cérémonie de remise des fournitures scolaires aux responsables des établissements scolaires et aux parents d’élèves, en présence des autorités administratives et locales.

    Selon le maire, cette activité s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’excellence dans la commune de Ross Béthio.

    ‘’C’est aussi une occasion d’honorer et de féliciter l’ensemble des enseignants pour les résultats favorables obtenus cette année aux différents examens’’, a-t-il déclaré.

    Il a expliqué que le conseil municipal participe d’une manière symbolique, chaque année à la promotion et au rayonnement du secteur éducatif, en mettant à la disposition des parents et élèves des moyens nécessaires pour participer au développement de la ville.

    Faly Seck a exhorté les élèves à être assidus et ponctuels pour faciliter le travail aux enseignants afin ‘’d’avoir des résultats satisfaisants » au terme de l’année académique.

    Il a salué  »l’engagement sans commune mesure » des enseignants ayant contribué à l’obtention de ces  »bons résultats ».

    Des élèves de différents niveaux, des parents d’élèves et des responsables d’établissements ont pris part à cette cérémonie.

    OG/AT/OID/ASB

     

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-FINANCEMENT / Le Sénégal a besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer son plan économique 2025-2029

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Les autorités sénégalaises ont besoin de près de 18.500 milliards de francs CFA pour financer leur plan quinquennal de développement 2025-2029 basé sur quatre axes, l’‘’économie compétitive’’, le capital humain et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’‘’engagement africain’’, a annoncé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.

    ‘’Le plan quinquennal 2025-2029 va s’articuler autour de quatre axes stratégiques définis dans le nouveau référentiel : l’économie compétitive, le capital humain de qualité et l’équité sociale, l’aménagement et le développement durable, la bonne gouvernance et l’engagement africain’’, a dit M. Diallo.

    Il intervenait à la cérémonie de présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Ce plan à mettre en œuvre à partir de l’année prochaine, à l’aide du nouveau document de politique publique, doit être financé avec 18.496 milliards 83 mille francs CFA, a indiqué le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Concernant le capital humain, le gouvernement veut faire en sorte que la population soit ‘’bien éduquée et bien nourrie’’, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays, selon Souleymane Diallo.

    Il signale que la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de ‘’l’engagement africain’’ qu’elles prônent en matière de politique étrangère.

    La bonne gouvernance, le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions et la promotion de l’innovation scientifique et technologique figurent parmi les priorités, selon M. Diallo.

    Il ajoute que la promotion d’une ‘’économie compétitive’’ va consister à développer des moteurs de croissance dans les pôles territoires et à doter le Sénégal d’un cadre économique soutenable.

    Un ‘’reprofilage’’ de la dette publique

    Le pays va recourir au ‘’financement domestique’’ pour construire ses infrastructures, a poursuivi le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, assurant que l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.

    M. Diallo affirme que la contribution des Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’l’agenda national de transformation’’ du pays est l’une des priorités des nouvelles autorités.

    Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, a-t-il ajouté, considérant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années.

    Concernant l’aménagement et le développement durable, le troisième axe du plan quinquennal, le gouvernement s’engage à promouvoir ‘’une urbanisation organisée’’ et une gestion durable des écosystèmes naturels.

    De même va-t-il conduire une transition énergétique juste et équitable, selon le directeur général de la planification et des réformes économiques.

    La consolidation de l’État de droit est l’une des priorités de l’État, de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique, concernant le quatrième axe du plan 2025-2029.

    Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029.

    Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a-t-il dit.

    Selon M. Diallo, le plan 2025-2029 prévoit en même temps un ‘’reprofilage’’ de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB.

    La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État, a-t-il poursuivi.

    MFD/SMD/ESF/OID/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / UADB : ouverture d’une session de formation en mathématiques pour renforcer les jeunes chercheurs

    SENEGAL-UNIVERSITES-SCIENCES / UADB : ouverture d’une session de formation en mathématiques pour renforcer les jeunes chercheurs

    Bambey, 14 oct (APS) – Le Baol Training School of Mathematics, une école de formation de mathématique, s’est ouvert, lundi, à l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) en vue de ‘’renforcer les doctorants et les jeunes scientifiques sur les enjeux des enseignements des mathématiques’’, selon ses initiateurs.

    Cette session de formation organisée par le département de mathématiques de l’université Alioune Diop de Bambey en collaboration avec département de mathématiques Jean Leray de l’université de Nantes (France) va se dérouler du 14 au 26 octobre 2024.

    Elle rassemble des étudiants de master, des doctorants et de jeunes chercheurs de l’Afrique de l’ouest pour des cours intensifs et des opportunités de collaboration avec des experts dans les domaines de la géométrie, de la géométrie algébrique et leurs applications.

    ‘‘Le Baol Training School of Mathematics vise à donner l’opportunité aux doctorants et aux jeunes scientifiques de rencontrer des experts dans leur domaine et d’enrichir leur réseau de collaborateurs’’, a expliqué Issa Samb, directeur de l’unité de formation et de recherche des sciences appliquées et technologies de l’information et de la communication de l’UADB.

    M. Samb soutient que les participants qui viennent d’horizons divers auront l’occasion de faire des exposés sur leurs projets de recherche en cours.

    ‘’Nous espérons que cette école sera une excellente occasion pour les participants d’apprendre des matières plus avancées liées à la géométrie et à la géométrie algébrique qui pourraient les aider dans leur travail futur. Cela va enrichir également nos étudiants et contribuera à la création d’un nouveau groupe de recherche sur ces sujets’’, a-t-il fait valoir.

    ‘’Cette session est un lieu d’échanges et de rencontres pour offrir l’opportunité à des étudiants d’approfondir leurs études et nouer de nouveaux partenaires’’, a estimé Senghane Mbodji, le vice-recteur de l’UABD en charge des études qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

    Il a également souligné la ‘’nécessité de mettre l’accent sur le partage dans le cadre de l’animation scientifique pour permettre aux jeunes chercheurs d’avoir les outils nécessaires dans leur domaine’’.

    MS/MTN/OID

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Économie : le nouveau document de référence fera cohabiter un ‘’État stratège’’ et un secteur privé fort

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le nouveau document de politique nationale de développement sera utilisé par les pouvoirs publics pour promouvoir un ‘’État stratège’’, qui planifie son développement en faisant appel en même temps à un secteur privé fort, a assuré Victor Ndiaye, le président-fondateur du cabinet Performances Group, lequel a contribué à son élaboration.

    Le Sénégal va, avec ce document, partir d’une ‘’économie désarticulée et à faible valeur ajoutée, pour bâtir une économie intégrée et à forte valeur ajoutée’’, a assuré M. Ndiaye.

    Les ‘’atouts’’ dont dispose le pays en matière de capital humain, matériel et immatériel pour bâtir son développement seront valorisés, a-t-il dit en intervenant à la présentation du nouveau document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    La nouvelle politique de développement va promouvoir un ‘’Etat stratège, qui planifie son développement’’, a souligné Victor Ndiaye.

    Cette politique va renforcer l’industrialisation, a-t-il assuré, affirmant que le document de politique nationale ‘’Sénégal 2050’’ servira à ‘’mettre de l’ordre’’ dans plusieurs secteurs d’activité et à ‘’maîtriser les importations’’ sénégalaises.

    Le nouveau programme de développement du pays sera utilisé en même temps pour ‘’sécuriser, bancariser et connecter l’agriculteur sénégalais de demain au marché’’ mondial, a poursuivi M. Ndiaye.

    Les pouvoirs publics vont recourir au numérique pour ‘’améliorer la vie quotidienne des Sénégalais et la bonne gouvernance, par la digitalisation des services’’, a-t-il dit.

    Selon Victor Ndiaye, la promotion des industries culturelles et créatives est également prise en compte dans la conception du document.

    Huit pôles économiques régionaux seront promus en vue d’un ‘’développement territorial équilibré’’ du pays, par la mise en valeur des potentialités agricoles, minières et touristiques de chaque partie du pays, a-t-il ajouté.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Le programme ‘’Sénégal 2050’’ repose sur ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’

    Diamniadio, 14 oct (APS) –Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.

    ‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.

    Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.

    Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.

    Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.

    Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.

    Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale. 

    Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.

    Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement  de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.

    MFD/ESF/MTN/ASG