Catégorie : Education

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-PERSPECTIVES / La bonne gouvernance et la promotion du capital humain font partie des bases de la nouvelle politique de développement, selon Ousmane Sonko

    Diamniadio, 14 oct (APS) – Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité, dans le but de construire une économie compétitive, a-t-on appris lundi du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Son élaboration découle d’un combat politique mené pendant une décennie, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation de ce document.

    La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’ s’est ouverte ce matin au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement augure ‘’une nouvelle trajectoire’’ pour le pays, a ajouté M. Sonko, qualifiant le document ‘’Sénégal 2050’’ de ‘’projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir’’.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement a fait appel à l’expertise locale pour élaborer ce programme de développement.

    Des fonctionnaires de la Primature, du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ainsi que des experts du cabinet Performances Group qui ont contribué à son élaboration, a-t-il dit.

    Le document de politique nationale de développement reflète les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la promotion de la bonne gouvernance et leur ‘’engagement africain’’, selon Ousmane Sonko.

    Le développement du capital humain, l’équité sociale et le développement durable font partie des objectifs de la politique à mener au cours des prochaines années à l’aide de ce document, a précisé M. Sonko.

    Il a déploré les ‘’précédentes options de développement très souvent’’ basées sur des ambitions ‘’électoralistes’’, qui ne permettaient pas d’avoir une vision à long terme de l’économie du pays.

    Le Sénégal a mené ‘’une gouvernance inefficace, plombée par la corruption’’ au cours des dernières décennies ou années, a poursuivi le chef du gouvernement en parlant d’‘’une population active mais peu productive’’ à cause de l’importance de l’économie informelle et du ‘’modèle social inéquitable’’ promu par les précédents gouvernements. 

    ‘’Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons partir sur de nouvelles bases’’, a assuré Ousmane Sonko.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement s’est ouverte à Diamniadio

    Diamniadio, 14 oct (APS) – La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 » s’est ouverte ce matin, à 10 heures, au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    D’autres personnalités, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, et plusieurs membres du gouvernement y prennent part.

    Des membres du corps diplomatique basé à Dakar et du secteur privé, ainsi que des chefs religieux y participent.

    Avec le document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », le gouvernement veut mettre fin à « la dépendance » du pays envers ses partenaires économiques et financiers en s’appuyant sur les ressources locales et le capital humain sénégalais.

    Avec cette nouvelle stratégie de développement du pays, les autorités aspirent, entre autres objectifs, à tripler le revenu national brut par habitant.

    ‘’Ce document national […] de planification des axes de notre politique économique et sociale va […] refléter les choix stratégiques et opérationnels devant asseoir la transformation systémique du Sénégal’’, affirme le gouvernement dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre.

    MFD/SMD/ESF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Diourbel : le projet de loi sur le statut des  »daara » au menu d’une réunion de concertation 

    SENEGAL-EDUCATION / Diourbel : le projet de loi sur le statut des  »daara » au menu d’une réunion de concertation 

    Diourbel, 13 oct (APS) – Le projet de loi portant statut des ‘’daara’’ (écoles coraniques traditionnelles) a fait l‘objet d’un partage, dimanche, entre les acteurs de Diourbel (centre),  afin de recueillir leurs ‘’conseils et observations’’ en vue de son amélioration, a constaté l’APS.

    « Cette rencontre est une suite logique aux recommandations formulées lors de l’atelier national de partage du projet de loi portant statut des daaras afin de recueillir les conseils et observations des acteurs des +daara+ de chaque inspection d’académie », a expliqué le directeur des ‘’daara’’, Babacar Samb.

    Il s’exprimait à la fin d’une réunion de concertation consacrée à ce projet de loi, élaboré en février 2014.

    L’inspecteur d’académie de Diourbel par intérim, Modou Ndiaye, les représentants des associations des maîtres coraniques, des “ndéyou daara” (marraines des daara) et des imams de la région de Diourbel ont pris part à la rencontre, qui s’est tenue dans les locaux de l’Inspection d’académie.

    ‘’Cette rencontre vise, entre autres, à améliorer le projet de loi afin de trouver un consensus fort sur le statut des +daara+’’, a ajouté M. Samb.

    Le directeur des ‘’daara’’ au ministère de l’Education nationale précise, par ailleurs, que les maîtres coraniques présents à cette rencontre ont émis trois réserves à la lecture du document du projet de loi.

    Il s’agit de la ‘’délimitation du champ d’application de cette loi,  de la flexibilité dans l’application de la loi et du renforcement de la confiance entre acteurs’’, a-t-il dit. 

    Il a annoncé qu’‘’un atelier national de validation sera organisé pour examiner les réserves observées avant de transmettre le projet de loi à l’autorité de tutelle’’.

    L’inspecteur d’académie par intérim  de Diourbel a salué le ‘’bon déroulement des débats ‘’. Il a souligné que ce projet de loi vise à ‘’intégrer les +daara+’’ dans le système éducatif, car ils jouent un rôle important dans la formation des citoyens.

    Le projet de loi portant statut des ‘’daara’’, élaboré il y a dix ans, prévoit entre autres mesures la scolarisation des élèves selon trois étapes.

    La première étape, d’une durée de trois ans, porte sur la la mémorisation du Coran. La deuxième étape, dont la durée est de deux ans, allie mémorisation du Coran et programmes des classes du Cours d’initiation (CI), du Cours préparatoire (CP) et du Cours élémentaire-première année (CE1).

  • SENEGAL-EDUCATION-MESURE-REACTION / Règlements intérieur : la Cosydep salue la référence aux textes régissant les conditions d’une ‘’école inclusive’’

    SENEGAL-EDUCATION-MESURE-REACTION / Règlements intérieur : la Cosydep salue la référence aux textes régissant les conditions d’une ‘’école inclusive’’

    Dakar, 11 oct (APS) – La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) s’est félicitée vendredi de l’esprit de l’arrêté du ministère de l’Education nationale relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal.

    Cet arrêté pris le 8 octobre par le ministre de l’Education nationale garantit désormais le port du voile et de la croix par les élèves dans les écoles.

    En vertu du texte, les règlements intérieurs des écoles publiques et privées doivent être soumis aux inspections d’Académie.

    Dans une déclaration rendue publique au début de l’année scolaire, la COSYDEP avait réaffirmé sa conviction que l’espace scolaire doit être le lieu par excellence de consolidation des principes élémentaires du vivre ensemble, de la compréhension mutuelle, et surtout, de la consolidation de la cohésion nationale.

    La Coalition relève ‘’le rappel utile des principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal’’, par l’arrêté en question.

    La COSYDEP considère qu’un règlement intérieur doit certes s’appuyer sur les réalités locales, mais il doit surtout se fonder sur les textes supérieurs, en rapport avec le type d’école autorisé : école publique, école privée laïque, école privée franco arabe, école privée catholique ou école privée confessionnelle (daara, séminaire).

    Par ailleurs, la Coalition considère que ‘’le Sénégal est un modèle de laïcité éprouvé, qui n’a rien à envier à quelques autres modèles que ce soit’’.

    C’est pourquoi plusieurs acteurs, dont la COSYDEP, se sentent ‘’mal à l’aise de constater que la question du voile à l’école a pris les relents d’un débat public interreligieux’’.

    Sur la base de ces considérations, la COSYDEP recommande dans sa déclaration de ‘’privilégier le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes face à toute question sensible liée notamment aux croyances et à la foi’’.

    Il s’agit également, relève le texte, ‘’de soutenir en même temps les comités de Gestion des écoles et établissements à élaborer de manière inclusive leur règlement intérieur, sur la base des principes directeurs, avec l’encadrement de l’autorité académique’’.

    La Cosydep recommande aussi de ‘’mobiliser les ressources et énergies pour le parachèvement de la rentrée scolaire’’. Elle cite, entre autres, la mise aux normes des écoles, la prise en charge des milliers d’enfants hors structures éducatives, le processus de concertation sur les réformes.

    L’idée consiste aussi pour la coalition de ‘’renforcer l’offre publique d’éducation à partir de ce qui oriente les parents vers d’autres offres pour une solution durable (…).

    Elle soutient que ‘’l’école ne saurait être la source d’un quelconque différend inter religieux ou inter ethnique (…)’’.

    ADL/SBS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Le gouvernement mise sur l’éducation pour l’autonomisation des filles, selon Maïmouna Dièye

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Le gouvernement mise sur l’éducation pour l’autonomisation des filles, selon Maïmouna Dièye

    Louga, 11 oct (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, a réaffirmé, vendredi, l’engagement du gouvernement pour l’éducation et l’autonomisation des jeunes filles, par le biais d’un « agenda ambitieux » visant à renforcer leurs droits et leur leadership.

    « Le gouvernement s’engage à investir dans l’éducation et la formation des filles, afin qu’elles disposent non seulement de plus de liberté et de droits, mais également des compétences nécessaires pour participer pleinement au développement du pays », a-t-elle déclaré.

    Maïmouna Dièye intervenait lors de la cérémonie marquant la Journée internationale de la fille, à Louga, en présence de plusieurs autorités administratives, dont la gouverneure Ndèye Nguénar Mbodj, et le préfet du département, Maude Manga.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a rappelé que la Journée internationale de la fille, instituée par l’ONU le 19 décembre 2011, « vise à sensibiliser le monde entier aux inégalités de genre et aux discriminations dont souffrent encore les filles ».

    L’édition de cette année portant sur le thème  »La vision des filles pour l’avenir », cette commémoration constitue une occasion pour mettre en avant la voix et le leadership des jeunes filles dans la construction d’un monde plus équitable, selon Mme Dièye.

    Elle est revenue sur « les multiples défis auxquels les filles sont confrontées, notamment les inégalités sociales, l’accès limité aux services sociaux de base, ainsi que les violences et pratiques culturelles néfastes ».

    Elle a annoncé « la mise en œuvre de programmes d’enseignement technique et professionnel pour réduire le taux d’abandon scolaire et encourager les filles à exceller dans les domaines des sciences, de la technologie et des mathématiques ».

    Des initiatives seront mises en œuvre par le gouvernement « pour améliorer l’accès des filles à des services de santé de qualité, notamment en matière d’hygiène menstruelle dans les zones rurales, où le manque d’accès à l’eau courante et aux latrines, constituent un véritable problème », a-t-elle promis.

    « Ces initiatives visent à lutter contre le taux élevé d’abandon scolaire chez les filles et à favoriser l’excellence dans les domaines des sciences, des technologies et des mathématiques », a expliqué la ministre.

    Elle a par ailleurs réaffirmé  » l’engagement du gouvernement à protéger les droits des jeunes filles contre les violences, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces ».

    Maïmouna Dièye a dévoilé « un agenda 2021-2025, centré sur huit priorités clés visant à promouvoir l’égalité des droits, l’autonomie, l’éducation et le leadership politique des filles ».

    « Cet agenda, soutenu par des partenaires internationaux comme la coopération belge et Plan International, constitue un cadre stratégique pour lever les barrières sociales et culturelles qui entravent encore les jeunes filles », a souligné Mme Dièye.

    La ministre de la Famille et des Solidarités a réitéré « son soutien indéfectible aux filles de Louga, les encourageant à poursuivre leur éducation et à croire en leur potentiel pour contribuer à la construction d’un Sénégal plus juste et prospère ».

    DS/ADL/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Matam : des fournitures d’une valeur de 13 millions CFA aux écoles de Ouro Sidy

    SENEGAL-EDUCATION-APPUI / Matam : des fournitures d’une valeur de 13 millions CFA aux écoles de Ouro Sidy

    Ouro Sidy, 11 oct (APS) – Le conseil municipal de Ouro Sidy, une commune de la région de Matam (nord), a remis, vendredi, des fournitures scolaires d’une valeur de treize millions de francs CFA aux 29 écoles primaires situées dans cette circonscription.

     »L’année dernière, nous avions mis 9 millions de francs CFA [pour les fournitures scolaires]. Pour cette année, nous avons jugé nécessaire de hausser le montant à treize millions de francs CFA », a indiqué le maire, Abdoulaye Sy.

    L’éducation étant une compétence transférée, cet appui est devenu « une routine », a ajouté l’édile lors de la cérémonie de remise de ce lot de fournitures, en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Ouro Sidy, Mamadou Bâ.

    Selon M. Sy, cet appui est une manière pour le conseil municipal de  »soulager les parents d’élèves ».

    En plus de cet appui en fournitures, la commune de Ouro Sidy s’est engagée à réparer « près de 1000 tables-bancs afin de permettre aux élèves de s’asseoir à deux par table ».

     »Aujourd’hui, notre défi, c’est de remettre dans le système les écoles primaires qui ont été gelées au niveau du Ferlo. C’est un défi que je me suis lancé, de même que le maintien de l’école de Toubel Baali », a-t-il dit.

    Abdoulaye Sy, par ailleurs directeur des constructions scolaires, a invité les acteurs communautaires à s’impliquer auprès des parents pour que les écoliers retrouvent le chemin des classes.

    AT/ADL/BK

  • SENEGAL-FORMATION-SOCIETE /  Développement professionnel: une trentaine de filles et femmes reçoivent leur certificat de fin de formation 

    SENEGAL-FORMATION-SOCIETE /  Développement professionnel: une trentaine de filles et femmes reçoivent leur certificat de fin de formation 

    Dakar, 11 oct (APS)- Trente-deux femmes bénéficiaires du programme de mentorat   »Ailes pour Elles 2024 – Ambassadrice d’un jour »  ont reçu, jeudi, leur certificat de fin de formation en développement personnel et professionnel, a constaté l’APS.

     »Lancée en 2023, en faveur des filles et femmes du Sénégal, cette initiative des ambassadrices et cheffes d’agences internationales du Sénégal, a offert une formation aux outils de développement personnel et professionnel à des  jeunes filles et femmes », a salué la représentante du ministre de la Famille et des Solidarités, Astou Fall.

     »Le programme  »Ailes pour Elles » témoigne, selon elle,  de l’engagement des mentors envers la jeunesse féminine à laquelle elles ont offert des opportunités de développement personnel et professionnel ».

     »Cette opportunité, qui a permis à ces jeunes filles et femmes, de bénéficier des conseils de femmes leaders dans le domaine de la diplomatie, des relations internationales, de l’humanitaire, de la coopération et du développement, est à saluer au plus haut niveau », a-t-elle ajouté.

    Treize ambassadrices et chefs d’agences d’Afrique du Sud, du Maroc, d’Autriche, de la Belgique, de la France, du Ghana, du Pakistan, des Pays-Bas, du Royaume Uni, entre autres, ont participé à ce programme avec la Banque mondiale et l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA).

    Nour Sagman, ambassadrice de la Turquie à Dakar, a rappelé que c’est au mois de mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme que l’appel à candidature à cette formation, avait été lancé.

     »Un comité a travaillé sur tous les dossiers avant de choisir, une trentaine de filles et femmes ayant l’ambition d’être des leaders dans leurs domaines. Et plus cela, nous  avons essayé de nous voir tous les mois et partager avec elles notre expérience, pendant six mois, », a-t-elle ajouté.

    Selon elle,  »si on arrive à changer la vie d’une ou deux personnes parmi ces femmes, c’est qu’on a fait notre travail ».

    Aicha Collé Ardo Sow, porte-parole des bénéficiaires du programme a exprimé sa chance  »d’avoir bénéficié de ce programme » et la gratitude des participantes. 

     »Merci de nous avoir donné la chance de savoir le sens d’une femme ambitieuse, d’ une femme qui se connecte à des valeurs, ou encore d’une femme leader », a-t-elle lancé. 

    AFD/ADL/AB/SBS

     

  • SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Pikine : Abdoulaye Timbo salue l’évolution des travaux de rénovation des CEM Fadilou Diop et Mbao

    SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITES / Pikine : Abdoulaye Timbo salue l’évolution des travaux de rénovation des CEM Fadilou Diop et Mbao

    Pikine, 11 oct (APS) – Le maire de Pikine, Abdoulaye Timbo, s’est félicité jeudi de l’évolution des travaux de réhabilitation et de rénovation du collège d’enseignement moyen (CEM) Fadilou Diop et de celui de Mbao, (banlieue Dakar) dont la réception est prévue en fin décembre 2024.

    ‘’C’est un grand plaisir de voir que les travaux ont vraiment très bien évolué à plus de 95% » , a-t-il déclaré à l’issue d’une visite de ces deux établissements publics.

    Abdoulaye Timbo a salué la diligence dans l’exécution des travaux pour permettre aux apprenants d’être dans de meilleures conditions d’études.

    ‘’Nous espérons qu’avant la fin du mois de décembre, tous les travaux seront terminés et qu’on pourra réceptionner définitivement les travaux’’, a-t-il souligné.

    ‘’Au vu du rythme de l’évolution des chantiers, en fin décembre, on devrait pouvoir réceptionner les travaux du CEM Fadilou Diop de Pikine et du CEM de Mbao’’, a-t-il ajouté. 

    Le maire de Pikine a précisé que le coût global des deux chantiers est de 1. 276.800.000 FCFA, un montant mobilisé grâce au budget de la ville de Pikine et à l’accompagnement du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).

    Pour sa part, Idrissa Guèye, secrétaire général de l’Inspection d’académie de Pikine-Guédiawaye, a salué cette initiative de rénovation et réhabilitation de ces établissements.

    ‘’Ces infrastructures contribuent à accueillir le flux d’élèves et améliorent en même temps les conditions d’apprentissage’’, a-t-il souligné.

    Il a appelé les responsables à relever le défi de la maintenance des ouvrages de ces établissements.

    Des responsables et divers acteurs du système éducatif, des autorités municipales et administratives du département de Pikine ont pris part à cette visite de chantier, de réhabilitation et de rénovation du CEM Fadilou Diop et du CEM de Mbao.

    SG/ADL/AB

  • SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine: examen du projet de loi portant statut des ‘’Daaras’’

    SENEGAL-EDUCATION / Kaffrine: examen du projet de loi portant statut des ‘’Daaras’’

    Kaffrine, 10 oct (APS) – Les acteurs de l’enseignement coranique de la région de Kaffrine se sont réunis ce jeudi autour d’un atelier sur le projet de loi portant statut des ‘’daaras’’ (écoles coraniques), a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes réunis à Kaffrine aujourd’hui, avec tous les responsables et acteurs concernés, pour examiner ce projet de loi portant statut des +daaras+’’, a notamment expliqué l’inspecteur d’académie (IA) de la région, Abdoulaye Wade.

    M.Samb intervenait au terme de cet atelier de concertations élargi, qui s’est tenu en présence du directeur des ‘’daaras’’ au ministère de l’Education nationale, Babacar Samb.

    Selon M. Wade, les autorités étatiques, après avoir stabilisé ce projet de loi, ont souhaité recueillir l’avis des acteurs concernés au niveau déconcentré, particulièrement dans les académies, afin de pouvoir le valider.

    ‘’Il faut noter qu’à Kaffrine, le projet de loi a été accepté par tous les acteurs. Ce qui constitue un sentiment de satisfaction pour tous ceux qui veulent, désormais, que cette loi soit votée, soit adoptée et qu’ils [les acteurs] puissent bénéficier de tous les avantages’’, a-t-il souligné.

    Il affirmé que cette loi permettra aux structures concernées de pouvoir bénéficier de l’accompagnement de l’Etat. ‘’Sans ce projet de loi, dit-il, les +daaras+ ne pourront pas bénéficier des subventions de l’Etat ni être accompagnés, à l’image des structures classiques du privé et du public.’’

    Le directeur des ‘’daaras’’, Babacar Samb, se félicitant de la tenue de cette rencontre de partage, estime que s’il est adopté, ce projet de loi permettra de disposer d’un cadre réglementaire et de réaliser un recensement exhaustif de tous les ‘’daaras’’ à l’échelle nationale.

     CTS/ADE/ASG/ADL

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION-APPUI / Des équipements et fournitures d’une valeur de sept millions CFA aux écoles de Mbane

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EDUCATION-APPUI / Des équipements et fournitures d’une valeur de sept millions CFA aux écoles de Mbane

    Mbane, 10 oct (APS) – Le conseil municipal de Mbane, dans le département de Dagana (nord), a remis jeudi des fournitures scolaires et des équipements d’une valeur de sept millions de francs CFA aux établissements de la commune, a déclaré à l’APS le président de sa commission en charge de l’éducation, Madior Sèye.

     »Nous avons remis des fournitures et du matériel scolaire d’une valeur de sept millions de francs CFA aux établissements scolaires de la commune. Cette initiative va permettre aux élèves et chefs d’établissement de bien démarrer l’année scolaire », a-t-il dit.

    La cérémonie de remise de ces fournitures et matériel scolaire s’est déroulée en présence du représentant du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED), un des partenaires de la mairie.

    Selon lui, ce don de la commune est une manière de pousser les établissements à respecter le quantum horaire éducatif et à faire de la rentrée scolaire 2024-2025 « une réussite dans les établissements de la circonscription communale de Mbane ».

    Il signale que le PROMOGED a octroyé du matériel de nettoiement, des poubelles réglementaires et beaucoup d’autres outils dans le but de faire bénéficier les écoles d’un « meilleur cadre de vie » et d’un « environnement scolaire adapté ».

    Les chefs d’établissement, présidents des associations de parents d’élèves (APE), les présidents des comités de gestion des écoles (CGE), des autorités administratives et des élèves ont pris part à cette cérémonie.

    OG/AT/BK/ASG