Catégorie : Education

Kaffrine, 2 oct (APS) – Le gouverneur de la région de Kaffrine (centre), Moustapha Diaw, a préconisé, mardi, la création de classes pilotes pour l’amélioration les résultats scolaires dans cette partie du Sénégal.

Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de détecter, très tôt, les talents en créant des classes pilotes, a-t-il notamment conseillé dans un entretien avec la presse, au terme d’un comité régional de développement (CRD).

Cette réunion consacrée aux préparatifs de la rentrée scolaire 2024-2025, a enregistré la présence des autorités administratives, académiques et territoriales. Différents acteurs du système éducatif de la région de Kaffrine vont aussi prendre part à la rencontre.

Il estime que pour la réussite d’une telle approche, ces élèves doivent bénéficier d’un ‘’encadrement particulier’’. Le but est de faire en sorte que la région puisse jouer sa partition lors des différents concours nationaux tels que le Concours général, le Concours d’entrée au Prytanée militaire de Saint-Louis et à l’école Mariama Bâ de Gorée.

Moustapha Diaw a profité de l’occasion pour rappeler que la rentrée de cette année va coïncider avec la cinquième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Sétal sunu rééw’’. Cette cinquième, prévue samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.

L’inspecteur d’académie de Kaffrine, Abdoulaye Wade, saluant le bilan ‘’globalement satisfaisant’’ des résultats scolaires de cette année, a reconnu qu’il y a ‘’certains écarts négatifs’’ au Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

‘’Nous avons dénombré plus de 370 abris provisoires dans la région. Mais, le programme de résorption des abris provisoires, qui est à l’arrêt, devrait certainement nous aider à résorber ce gap », a estimé M. Wade.

Il signale que la région a un gap d’une centaine d’enseignants.

‘’Des combinaisons sont en train d’être faites afin de dérouler les enseignements-apprentissages sans difficultés majeures, en plus de l’accompagnement des collectivités territoriales à travers des facilitations dont nous avons bénéficié l’année dernière’’, a-t-il expliqué.

Il assure que ‘’tout est fin prêt’’ pour un bon démarrage des cours prochainement au nouveau lycée Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) de Kaffrine.

‘’C’est un lycée qui va démarrer cette année. Un lycée d’excellence qui va promouvoir l’éducation des valeurs, qui devrait nous permettre demain d’améliorer les performances scolaires dans les disciplines scientifiques (…)’’, a-t-il vanté.

Il souligne que ce lycée va également permettre d’’’asseoir une éducation qui, demain, devrait nous valoir des citoyens modèles capables de participer au développement du pays, en tenant compte de l’équité territoriale et l’excellence’’.

 CTS/ADE/ASG

Tambacounda, 1er oct (APS) – L’Inspection d’académie de Tambacounda (nord) est confrontée à un déficit de 45 355 table-bancs au niveau des quatre départements de la région, a appris l’APS de l’inspecteur d’académie (IA), Babacar Diack.

‘’Au total, nous avons un déficit de 45 355 table-bancs au niveau des quatre départements de la région’’, a signalé Babacar Diack.

Il présentait, mardi, un rapport sur la rentrée scolaire 2024-2025, lors d’un Conseil régional de développement (CRD) présidé par le gouverneur de Tambacounda, Guedj Diouf, en présence des professionnels de l’éducation de la région et de plusieurs autorités administratives et locales.

Selon Babacar Diack, « la région de Tambacounda est confrontée à un déficit 24 273 table-bancs au niveau du cycle primaire, 10 068 table-bancs au niveau moyen et 10 014 au niveau secondaire’’.

‘’Le déficit en table-bancs a beaucoup augmenté ces dernières années du fait des abris provisoires, de la détérioration d’une partie du stock existant et du retard dans l’équipement des salles de classes nouvellement construites’’, a fait savoir l’inspecteur d’académie.

Venu présider ce CRD consacré à la rentrée scolaire, le chef de l’exécutif régional, Guedj Diouf, a salué les efforts consentis dans la réduction des abris provisoires à travers le Programme de remplacement des abris provisoires (PRORAP).

Concernant le déficit ‘’conséquent’’ des tables de bancs, il a promis d’agir en collaboration avec les collectivités territoriales et les services de l’État pour récupérer le maximum de table-bancs nécessaires en vue de la rentrée scolaire.

‘’On va essayer de voir comment procéder, en rapport avec les collectivités territoriales, pour réparer les table-bancs détériorés et les remettre dans les salles de classes’’ a-t-il promis.

ABD/ABB/SKS

Kédougou, 1er oct (APS) – La région de Kédougou (sud) est confrontée à un déficit de professeurs de Lettres dans le moyen secondaire, en perspective de la rentrée des classes 2024-2025, a indiqué, mardi, l’inspecteur d’académie (IA), Mamadou Niang.

‘’Nous manquons cruellement de professeurs de Lettres cette année et c’est très visible parce que on n’a pas de professeur de français au lycée d’enseignement général Maciré Ba de Kénioto et au lycée de Sabodala », a-t-il déclaré.

L’inspecteur d’académie s’exprimait au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire de la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine.

Ce CRD a été présidé par l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, Georges Samba Faye, en présence des autorités académiques et scolaires des services techniques déconcentrés et de partenaires sociaux.

Selon Mamadou Niang, le mouvement national de mutation des personnels enseignants, intervenu en juillet dernier a entrainé « 250 départs et seulement 16 arrivées de professeurs au sein de l’académie de Kédougou ».

Interrogé sur le besoin d’enseignants pour l’année académique 2024-2025, l’inspecteur d’académie a annoncé que « le ministère de l’Éducation nationale a affecté 196 instituteurs, dont 170 en français, 26 en arabe ainsi que 46 professeurs de différentes disciplines destinés aux lycées et aux collèges ».

L’Inspection d’académie de Kédougou a également fait état de plus de 1 034 enfants confrontés à un problème d’état civil dans toute la région.

« On a constaté que beaucoup d’enfants n’ont pas d’acte d’état civil, parce qu’ils n’ont pas été déclarés à la naissance par leurs parents ; et c’est véritablement des difficultés que nous rencontrons chaque année au niveau de notre académie’’, a déploré l’inspecteur d’académie.

Il a en outre évoqué le problème de table-bancs dans toutes les écoles de la région, relevant que ‘’dans certaines d’entre elles, il sera très difficile de démarrer les enseignements d’apprentissages dans ces conditions‘’.

Mamadou Niang a également mentionné le problème des inondations dans les écoles suite aux fortes pluies dans la région.

’’Cette année, nous avons une vingtaine d’écoles inondées et même des classes qui sont effondrées et d’autres complétement dégradées », a-t-il souligné.

L’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou, Georges Samba Faye a assuré que l’administration a déjà pris des mesures nécessaires pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025.

‘’Vendredi dernier, on a été sur le terrain avec les services techniques de l’État pour procéder à un recensement des écoles inondées ; des mesures ont été prises et des instructions données aux sapeurs-pompiers pour le pompage des eaux. Le service d’hygiène a été sensibilisé pour la désinfection et ses agents sont à pied d’œuvre’’, a-t-il indiqué.

Georges Samba Faye a invité les parents d’élèves à déclarer automatiquement leurs enfants à la naissance, rappelant que l’État du Sénégal a mis en place des espaces dédiés à l’état civil dans les structures publiques de santé.

PID/ABD/ABB/OID

Kaolack, 30 sept (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Kaolack s’est assignée comme ambition d’améliorer les performances et les résultats des examens de l’année scolaire à venir, a indiqué, lundi, Siaka Goudiaby, l’inspecteur de cette académie du centre du pays.

‘’Cette année, au regard des résultats obtenus en 2023-2024, on s’est fixé des cibles en termes de projection pour les prochains examens scolaires. Les conditions seront effectivement réunies, nous voulons atteindre 50% de taux de réussite au baccalauréat, 70% au BFEM et 65% au CFEE’’, a-t-il notamment déclaré.

M. Goudiaby intervenait lors d’un  Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025. La rencontre a été présidée par le gouverneur de la région de Kaolack Mohamadou Moctar Watt.

Les autorités académiques et scolaires, les représentants des services techniques déconcentrés de l’Etat, des partenaires sociaux et autres acteurs du système éducatif régional ont participé à la réunion.

M. Goudiaby a expliqué que l’ambition d’améliorer les résultats scolaires  découle d’une analyse lucide et assez pertinente.

« On s’est inspiré des tendances obtenues en termes de résultats pendant les quatre dernières années pour faire de telles projections’’, a-t-il fait valoir en  lançant un appel à tous les acteurs du système éducatif à œuvrer dans ce sens.

Cela permettra de déterminer les causes des succès et des contre performances obtenus, a-t-il tenu à faire savoir.

‘’Nous allons continuer à renforcer pour davantage améliorer nos résultats, notre dispositif de pilotage pédagogique notamment le DRAPS (Dispositif régional d’amélioration des performances scolaires) pour accompagner, encadrer et contrôler les professeurs du moyen secondaire’’, a-t-il dit.

A l’élémentaire, ‘’nous allons renforcer le PAK (Pôle académique de Kaolack), afin de permettre aux inspections de l’éducation et de la formation (IEF) de se constituer en pool d’intervention pour accompagner, encadrer et contrôler les enseignants’’, a poursuivi M. Goudiaby.

Parmi les difficultés signalées par l’IA de Kaolack, figure le taux de transition du collège au lycée, notamment dans les séries scientifiques.

 »Nous avons noté pour le regretter qu’il y une désertion des filières scientifiques et mathématiques », a déploré l’IA de Kaolack, soulignant que cette année, seuls 26% d’élèves de la 3e ont été orientés vers la Seconde S.

Il promet de continuer à renforcer le dispositif existant pour promouvoir davantage l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie conformément aux priorités et aux recommandations nationales, notamment dans le cadre de la convention qui a été ficelée avec l’Institut africain des sciences mathématiques, de renom international, basé à Mbour (ouest).

‘’Nous avons eu, cette année, l’opportunité de bénéficier de son accompagnement en faveur de six établissements, dont des collèges et des lycées de la région de Kaolack’’, a-t-il salué.

Il a invité  les collectivités territoriales et les parents d’élèves à travailler à mettre à la disposition à temps des fournitures scolaires avant la rentrée des classes, en tenant compte des ‘’besoins éducatifs spéciaux’’ des enfants en situation de handicap.

ADE/AKS/SBS/OID

Kaolack, 30 sept (APS) – Le gouverneur de la région de Kaolack (centre), Mohamadou Moctar Watt, a appelé, lundi, à une mobilisation communautaire au service de l’école pour une bonne rentrée des classes 2024-2025.

Il a lancé cet appel au cours d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025 prévue la semaine prochaine. Des autorités académiques et scolaires, des services techniques déconcentrés de l’Etat, des partenaires sociaux, entre autres acteurs du système éducatif régional, ont pris part à cette rencontre.

La cinquième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal sunu reew’’, prévue samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.

 »Pour cette édition, l’accent sera mis sur les établissements scolaires. A ce propos, nous allons mobiliser l’ensemble des structures de l’Etat qui œuvrent dans le cadre de l’assainissement et du nettoiement et des éléments du programme +Xeyu ndaw ni+. Nous insisterons surtout sur la mobilisation communautaire, parce que l’école, c’est une affaire de la communauté’’, a dit le chef de l’exécutif régional.

Dans son rapport introductif au CRD, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, est revenu sur les difficultés et contraintes pouvant entraver une bonne rentrée des classe. Les différentes parties prenantes ont retenu la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures dans le sens d’un bon déroulement de l’année scolaire.

‘’Du point de vue des aspects pédagogiques, nous devrons, nous impliquer dans l’optique de rendre réel le slogan +Oubi tey diang tey+ (Ouvrir les classes aujourd’hui et démarrer les cours aujourd’hui, en wolof)’’, a indiqué le gouverneur.

A ce propos, il estime qu’il faut agir sur un certain nombre de leviers notamment que les autorités académiques et scolaires puissent veiller à l’effectivité de la rentrée, dès le 3 octobre, des personnels enseignants et administratifs, et d’essayer de trouver une solution à la question du déficit d’enseignants.

Dans la région, le déficit en enseignants est estimé, à l’élémentaire, à 109 maitres dont 75 pour l’enseignement du français et 34 pour l’arabe.

‘’Comparativement à d’autres régions du pays, à Kaolack la situation n’est pas aussi tendue. C’est vrai que le déficit est là et est persistant, en dépit des nouvelles affectations dont la région a bénéficié, mais les autorités académiques et scolaires sont très outillées pour pouvoir le corriger rapidement dans le sens de déployer un certain nombre de stratégies pour la prise en charge des classes physiques’’, a estimé M. Watt.

Pour ce qui est des aspects liés à l’amélioration de l’environnement et des conditions d’enseignement-apprentissage, le gouverneur a surtout insisté sur le traitement des écoles.

‘’Parce que, au sortir de l’hivernage, on s’est rendu compte que 24 établissements sont gagnés par le phénomène des inondations. Mais, heureusement, les sapeurs-pompiers, qui sont à pied-œuvre, nous ont donné la garantie et l’assurance que tous ces établissements seront libérés des eaux d’ici le 3 octobre, sauf s’il y a de pluies importantes’’, a-t-il assuré.

En dehors de ces cas-là, le chef de l’exécutif régional a instruit la brigade régionale d’hygiène, en rapport avec les collectivités territoriales, de mettre en œuvre les diligences nécessaires pour veiller à la désinfection et à la désinsectisation des établissements scolaires. Il a également évoqué l’embellissement des établissements scolaires, particulièrement le reboisement des cours des écoles, ce qui participe, selon lui, à améliorer l’environnement.

ADE/ASB/OID

Thiès, 30 sept (APS) -Le Programme alimentaire mondial (PAM), en partenariat avec l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, a lancé lundi, une session de formation à la conduite de drones au profit des enseignants et étudiants de l’institution universitaire,  a constaté l’APS.

 »Nous essayons de travailler avec les universités’’, a affirmé la directrice régionale du Programme alimentaire mondial, Evelyn Etti en rappelant que les universités représentent l’avenir en tant que cadre de formation des  jeunes.

Elle a ajouté qu’il était important de tenir cette formation sur la conduite de drones pour les jeunes de l’université de Thiès, c’est de l’innovation, dit-elle.  »S’il y a des endroits difficiles d’accès, touchés par la sècheresse, les inondations, on peut utiliser des drones, ce serait une bonne chose’’, a-t-elle poursuivi.

‘’Au PAM, on utilise beaucoup de drones dans le monde, contrairement au Sénégal, donc si on peut former les jeunes au Sénégal, c’est une bonne chose pour le pays’’, a laissé entendre la directrice régionale.

Selon elle, cette formation sur la conduite de drone est une première étape, après le PAM verra ce qu’il peut faire, car explique-t-elle,  »il y a plein de choses qu’on peut faire en ce qui concerne l’innovation, en partenariat avec l’université’’.

‘’Cette formation est extrêmement importante, parce qu’elle va nous permettre aujourd’hui de former des étudiants et des enseignants sur les drones qui sont des outils qui nous permettent d’offrir beaucoup de services à la société’’, a pour sa part déclaré le vice-recteur Cheikh Sarr.

M. Sarr a poursuivi que les étudiants formés viennent essentiellement de l’université de Thiès.  »On les a choisi au niveau de l’ensemble des établissements, ce sont ces étudiants qui participent à cette formation’’, a-t-il précisé.

A l’en croire, cette formation est une opportunité, car dit-il, ‘’le PAM est une grande institution, c’est l’occasion  d’avoir un partenariat dans le domaine de la recherche, étant donné qu’il travaille sur les drones de l’innovation et aussi comment offrir des services à la société’’.

BT/AKS/ASB