Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Matam : l’ISEP et l’université pourraient être inaugurés en 2025 et 2026 ( ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Matam : l’ISEP et l’université pourraient être inaugurés en 2025 et 2026 ( ministre)

    Matam, 5 sept (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé, jeudi, que l’université Souleymane Niang de Matam pourrait être inaugurée en octobre 2026, un an après l’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP).

     »En accord avec le groupe Dental, qui est en train de faire le travail, nous nous sommes rendu compte que les travaux sont un peu en avance (…). Nous avons tous pris l’engagement commun que d’ici deux ans, à la rentrée universitaire d’octobre 2026, l’université pourrait être éventuellement inaugurée », a-t-il dit.

    Le ministre intervenait lors d’une visite du chantier de l’université Souleymane Niang, ainsi que de celui de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam, en compagnie du gouverneur de la région, Saïd Dia et de techniciens.

    Pour l’inauguration de l’ISEP, les autorités tablent sur la rentrée d’octobre 2025, a indiqué le ministre.

    Abdourahmane Diouf a invité les acteurs à prendre leurs responsabilités pour que ces deux dates soient respectées.

    Concernant le chantier de l’université Souleymane Niang, il a signalé qu’une alerte avait été faite sur des risques d’inondations du site en période de crue.

     »Nous nous sommes rendus compte que cette partie était vraiment congrue et ne concernait que 8% du chantier global de l’Université. Le plus important, c’est que cette forme d’inondation était prévue par les architectes’’, a expliqué le ministre.

    Il a a laissé entendre que les techniciens avaient également prévu de faire du site en question un bassin de rétention pour l’agriculture ou l’aquaculture.

    Il y a eu  »plus de peur que de mal », a dit le ministre, précisant que la visite globale du chantier a permis à la délégation de constater que cette situation n’était pas aussi importante  »au point de penser éventuellement à délocaliser l’université ».

    Pour l’ISEP, dont le chantier a démarré en 2021, des retards ont été notés par le ministre. Il dit être venu pour ‘’voir les goulots d’étranglement et trouver des solutions ».

     »Nous sommes sur la bonne voie pour avoir recueilli les points de vue de la directrice et nous avons discuté avec l’entreprise en charge du travail », a fait savoir Abdourahmane Diouf.

    AT/OID/SKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Diourbel : un projet de « daaras cases des tout-petits » en gestation 

    SENEGAL-EDUCATION / Diourbel : un projet de « daaras cases des tout-petits » en gestation 

    Diourbel, 5 sept (APS) – La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Khadidiatou Djamil Diallo, envisage la mise en place, dans la région de région de Diourbel, de « daaras cases des tout-petits », des structures où l’apprentissage du Coran aura une part importante afin de s’adapter aux besoins des parents.

    « Avec une forte présence de la religion dans la région de Diourbel, les parents préfèrent envoyer leurs enfants dans les écoles coraniques [plutôt] que dans les structures de développement de la petite enfance’’, a-t-elle déclaré, au terme d’une visite dans les trois départements de cette région.

    Elle a souligné que c’est pour cette raison que son envisage ‘’envisage de soumettre à la tutelle le projet de création des +daaras cases des tout-petits+’’. Elle indique que ‘’l’apprentissage du Coran aura une part importante » dans ces écoles.

    Ce modèle d’apprentissage pourrait démarrer après sa validation par la tutelle à la rentrée scolaire 2025-2026, afin d’offrir des services de qualité aux tout-petits de la région.

    Selon elle, cette démarche vise surtout à offrir aux parents des services adaptés à leurs besoins dans le cadre de l’éducation de leurs enfants.

    Elle s’est réjouie de l’augmentation du taux brut de préscolarisation dans la région de Diourbel. Celui-ci est en effet passé de 5 à 8% grâce au projet ‘’Investir dans les premières années de la vie pour le développement humain au Sénégal’’ (PIPADHS).

    La directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits a toutefois fait état de difficultés concernant beaucoup de travaux engagés dans le cadre du PIPADHS, dans les trois départements de la région : Diourbel, Bambey et Mbacké.

    Elle a annoncé que ses services, de concert avec le ministère de l’Education nationale, travaillent aussi sur le décret qui va encadrer le fonctionnement des structures accueillant les enfants âgés de zéro à trois ans.

    Khadidiatou Djamil Diallo s’est rendue dans les trois départements de la région de Diourbel pour s’enquérir de la situation des structures de développement de la petite enfance.

    MS/ADL/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-RECHERCHE / L’université Amadou-Mahtar-Mbow accueille la communauté africaine d’intelligence artificielle 

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-RECHERCHE / L’université Amadou-Mahtar-Mbow accueille la communauté africaine d’intelligence artificielle 

    Dakar, 3 sept (APS) – Des chercheurs, des étudiants et des experts du numérique prennent part à l’édition 2024 du ‘’Deep Learning Indaba’’ (DLI), qui s’est ouverte lundi à l’université Amadou-Mahtar-Mbow (UAM) de Diamniadio (ouest), dans le but de promouvoir la recherche en intelligence artificielle (IA) en Afrique.

    Des conférences, des ateliers et des sessions de réseautage figurent dans le programme de cet évènement, qui se poursuivra jusqu’à samedi, selon un communiqué de la direction de la communication de l’UAM.

    Les participants vont discuter ‘’des dernières avancées en matière d’apprentissage profond, partager leurs recherches et collaborer à des projets innovants’’.

    ‘’Xam Xamle’’, le thème de l’édition 2024 du DLI, est emprunté à la vie et à l’œuvre de la romancière Mariama Bâ (1929-1981) et de l’historien Cheikh Anta Diop (1923-1986), selon le communiqué. Ce groupe de mots wolofs suggère l’acquisition des connaissances et leur partage.

    Le ‘’Deep Learning Indaba’’ est ‘’le point de rencontre de la communauté africaine de l’IA, qui réunit des étudiants, des chercheurs, des organismes de recherche, des startups et d’autres groupes [de] notre continent’’, explique l’UAM.

    Le DLI offre aux participants l’opportunité d’acquérir des compétences et des services de mentorat.

    Dans le programme de l’évènement figure un symposium de recherche, ainsi que des ateliers sur des sujets liés à l’IA et aux soins de santé, à la gouvernance et à la politique.

    Le ‘’Deep Learning Indaba’’ est la réunion annuelle de la communauté africaine d’intelligence artificielle.

    La première édition a eu lieu en Afrique du Sud en 2017 et 2018. Les éditions suivantes ont eu lieu au Kenya (2019), au Ghana (2021), en Tunisie (2022) et au Nigeria (2023). Celle de 2020 était virtuelle en raison de la pandémie de Covid-19.

    ADL/ESF/MTN 

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EDUCATION / Vacances citoyennes : cinq hectares acquis par l’IA de Kaolack pour des activités agricoles à Ndoffane

    SENEGAL-AGRICULTURE-EDUCATION / Vacances citoyennes : cinq hectares acquis par l’IA de Kaolack pour des activités agricoles à Ndoffane

    Ndoffane (Kaolack), 2 sept (APS) – L’Inspection d’académie (IA) de Kaolack (centre), dans le cadre des vacances citoyennes, a acquis cinq hectares de terres dans la commune de Ndoffane (Kaolack, centre) pour la culture de l’arachide et du maïs, a a appris l’APS.

    Cette initiative est  »une réponse à l’appel des plus hautes autorités sénégalaises à toutes les structures de  mener des vacances citoyennes très positives en rapport avec les collectivités territoriales et les communautés », explique l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby.

    ‘’Pour ces vacances citoyennes, on nous demande de mener des activités de jardins potagers et de champs agricoles. Dans ce cadre-là, nous avons cherché et acquis, à Ndoffane, par l’intermédiaire d’un parent d’élèves qui a cédé à l’académie un champ de deux hectares pour la culture d’arachide et un autre de trois hectares où nous avons semé du maïs’’, a expliqué M. Goudiaby.

    En compagnie des inspecteurs de sa circonscription éducative, de chefs d’établissements, de responsables de comités de gestion d’établissements, de représentants d’associations de parents d’élèves, d’enseignants et autres acteurs de l’école, il a conduit une mission de suivi-supervision pour constater de visu l’évolution des spéculations qui y sont semées.

    ‘’Nous avons constaté, avec beaucoup de satisfaction, que l’évolution de la croissance végétative des espèces cultivées est très correcte. Avec la prochaine mission, nous allons revenir avec la Direction régionale du développement rural (DRDR) pour des avis techniques ’’, a-t-il indiqué.

    A travers cette initiative, déclare-t-il,  l’IA a voulu lancer un appel aux élèves, à leurs parents, aux membres des comités de gestion des écoles, aux inspections de l’éducation et de la formation et à toute la communauté éducative afin de les impliquer dans la recherche de la souveraineté alimentaire.

    Il s’agit de  »cultiver ces champs et d’en faire un exemple à répliquer dans toute l’académie de Kaolack pour permettre aux élèves d’allier les vacances et des activités récréatives  conformes à leurs âge et activités à haute valeur ajoutée comme celles agricoles, dans le cadre des équipes pédagogiques, des coopératives scolaires et des CGE’’, a-t-il dit.

    Selon lui,  »si on cultive un champ, quelle que soit la spéculation qui est choisie, les retombées, avec la vente des produits agricoles, peuvent servir de ressources additionnelles pour faire fonctionner correctement les établissements scolaires et alimenter les comptes bancaires  au niveau des écoles ».

    ‘’Aujourd’hui, si on  prend le cas des écoles élémentaires, depuis la suppression des frais d’inscription et de réinscription, elles n’ont pas de budget de fonctionnement. Donc, si des écoles parviennent à s’organiser pour avoir un champ collectif, les produits de la vente pourront servir à alimenter leurs comptes bancaires’’, a-t-il estimé.

    Les produits du champ constituent des ressources qui pourront également servir à alimenter et à faire fonctionner correctement une cantine scolaire, a jouté l’IA.

    En effet, beaucoup d’établissements scolaires ont besoin de cantines scolaires, considérées à partir de plusieurs études comme  »un intrant de qualité pour les enseignements-apprentissages ».

     »Si l’élève est assuré de trouver le repas quotidien à l’école, sa présence régulière et assidue à l’école est également assurée, permettant ainsi de lutter contre l’absentéisme et le décrochage scolaire’’, a fait valoir l’IA de Kaolack.

    ADE/ADL/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INNOVATION / Des Lycées Nation-Armée annoncés pour former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte »

    SENEGAL-EDUCATION-INNOVATION / Des Lycées Nation-Armée annoncés pour former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte »

    Dakar, 2 sept (APS) – Le ministère de l’Education nationale et celui des Forces armées ont annoncé la création des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE), lesquels accueilleront 604 élèves, de la 6e à la Terminale, sélectionnés par voie de concours.

    Les premiers établissements à ouvrir leurs portes seront ceux de Sédhiou et de Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, précisent-ils dans communiqué conjoint transmis à l’APS.

    Les appels d’offres pour le recrutement des personnels enseignants et supports, ainsi que les concours d’entrée des élèves, seront lancés dès le début du mois de septembre. L’objectif est d’assurer la sélection des meilleurs profils pour ces lycées d’excellence, précise le texte.

    ‘’Cette initiative ambitieuse dont le socle est l’éducation aux valeurs, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la société éducative, visant à renforcer l’excellence académique et civique des jeunes Sénégalais’’, soulignent les deux ministères.

    À terme, ce modèle sera étendu à travers le Sénégal, avec l’ouverture d’un LYNAQE dans chacun des 46 départements du pays selon les orientations du Premier ministre.

    Le ministère de l’Education nationale et le ministère des Forces armées appellent tous les acteurs de l’éducation, les parents et la société entière à soutenir ce projet novateur, qui contribuera à former ‘’une jeunesse sénégalaise plus forte, responsable et engagée au service de la nation’’.

    Cette ‘’option stratégique de mutualisation des valeurs, des ressources humaines, financières, matérielles et immatérielles’’ répond, selon le communiqué, à ‘’la volonté du Gouvernement de rebâtir l’école sénégalaise face aux défis du civisme, de la discipline, de la rigueur, de la citoyenneté, du patriotisme, du travail, du don de soi et de la cohésion nationale’’.

    La nouvelle école à bâtir sera donc non seulement ‘’inclusive’’ tout en éduquant au numérique, à l’intelligence artificielle et au développement durable, mais elle devra aussi être axée sur ‘’l’humain et permette au Sénégal de réussir sa transition citoyenne’’.

    Les Forces armées ‘’contribueront par leur savoir-faire en matière de discipline, de respect des règles et de promotion du civisme, notamment la rigueur, l’organisation et l’esprit d’équipe tandis que le Ministère de l’Éducation nationale garantira un encadrement pédagogique de haute qualité’’, précise le communiqué.

    Les LYNAQE seront, sous ce rapport, de ‘’véritables outils d’éducation et d’importants leviers de transformation citoyenne, d’accélération de la croissance et de valorisation des compétences des jeunes sénégalais, surtout dans le domaine des sciences, des technologies et du numérique’’.

    Les infrastructures comprendront un campus pédagogique avec des salles spécialisées, un campus social avec des dortoirs séparés pour filles et garçons, ainsi que des installations sportives et éducatives modernes.

    Les LYNAQE se caractériseront également par une ‘’architecture bioclimatique innovante. La conception en base de briques de terre crue, l’installation de panneaux solaires pour une gestion énergétique efficace, et la construction d’un château d’eau de 200 m3 ainsi qu’une bâche à eau contribuent à rendre ces infrastructures modernes et autonomes’’.

    ADL/ASG

  • SENEGAL-LITTERATURE-ENFANCE / Un atelier de production d’écrits en faveur des enfants d’agents de la Cour des comptes 

    SENEGAL-LITTERATURE-ENFANCE / Un atelier de production d’écrits en faveur des enfants d’agents de la Cour des comptes 

    Somone, 31 août (APS) – Plus d’une centaine d’enfants des agents de la Cour des Comptes ont participé à un  atelier de littérature et de production d’écrits, vendredi à Somone (ouest), en vue de les intéresser davantage à la lecture, a constaté l’APS.

    « L’objet de cet atelier littéraire et de production d’écrits en faveur des enfants des agents de la Cour des Comptes, est […] de renforcer leurs capacités dans le domaine littéraire, de les faire aimer la lecture, respecter les proses et surtout l’éloquence, afin que les enfants puissent arriver à communiquer, surtout dans ce monde où on est confronté à l’envahissement du numérique », a expliqué Mariama Nianthio Diagne, membre de la cellule communication de la Cour des comptes.

    Cet atelier littéraire  et de production d’écrits qui en est à sa deuxième édition, est axé sur le thème de la paix et de l’intégrité.  Il vise notamment à « montrer aux enfants la valeur du livre et [à] leur faire connaître l’utilité de la lecture », a poursuivi Mme Diagne.

    « L’atelier littéraire permet au moins de stimuler la création littéraire artistique et l’expression civique » des enfants, a relevé le magistrat Pape Gallo Lakh, secrétaire général de la Cour des comptes.

    Il ajoute que cet atelier véhicule aussi des messages qui permettront aux enfants de « mieux apprendre la vie et les défis de la vie en société ».

    « Nous avons retenu comme valeur la paix et surtout l’intégrité pour que nos enfants puissent comprendre déjà l’importance de la coexistence entre êtres humains, entre collectivités mais aussi les valeurs de la Cour » des comptes, a expliqué M. Lakh.

    Se félicitant de la « réussite » de l’édition 2024, Pape Gallo Lakh a aussi magnifié « les efforts du personnel de la Cour des Comptes ».

    DOB/ADI/SBS/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Lancement d’un programme d’éducation à la citoyenneté environnementale en milieu scolaire

    SENEGAL-EDUCATION-ENVIRONNEMENT / Lancement d’un programme d’éducation à la citoyenneté environnementale en milieu scolaire

    Dakar, 30 août (APS) – L’Association des femmes diplômées des universités (ASFDU) a lancé, jeudi, à Dakar, son programme d’éducation à la citoyenneté environnementale en milieu scolaire (ECEMS), lequel vise à  »développer chez les jeunes une capacité naturelle à la protection de l’environnement ».

     »Ce programme vise à former des centaines de jeunes, notamment des filles, par le biais d’actions d’investissement collectif répétées tout au long de l’année, pour développer une capacité naturelle à la protection de l’environnement », a expliqué la présidente de l’ASFDU, Mbayame Ndiaye Fall.

    Selon elle, l’objectif du projet est d’’’inculquer aux enfants, dès leur plus jeune âge, les notions environnementales, ainsi que les gestes écocitoyens à mener au quotidien pour assainir et rendre propre son cadre de vie, afin d’assurer la pérennité de l’environnement ».

    L’activité phare de ce projet consiste à planter des arbres dans les établissements ciblés.

    Le lancement du programme a été matérialisé par la plantation de 15 arbres au lycée Blaise Diagne de Dakar et l’installation d’un club vert au sein dudit lycée.

    Issa Pouye, inspecteur établissement et vie scolaire à l’inspection d’académie de Dakar, a salué l’initiative, estimant qu’elle entre en droite ligne des prescriptions du ministère de l’Education nationale qui, a-t-il rappelé, a engagé les établissements scolaires à mettre à profit les vacances citoyennes pour planter des arbres et entretenir l’environnement des établissements scolaires. 

    Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique va accompagner et soutenir le programme, a promis Doudou Dieng, chef de la division administrative et financier du Centre d’éducation et de formation environnementale dudit ministère.

    AFD/SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Tambacounda : plus de 14.000 personnes formées grâce au 3FPT entre 2016 et 2023 (responsable)

    SENEGAL-FORMATION / Tambacounda : plus de 14.000 personnes formées grâce au 3FPT entre 2016 et 2023 (responsable)

    Tambacounda, 29 août (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a formé, entre 2016 et 2023, dans la région de Tambacounda (est) 14.386 personnes, dont des jeunes et personnels d’entreprises, d’organisations professionnelles et de projets d’investissement, pour un montant de 3,3 milliards de francs CFA, a révélé jeudi Mamadou Ndiaye, responsable de son Pôle territoire est.

    ‘’Entre 2016 et 2023, nous avons formé 14.386 personnes pour un montant de 3,3 milliards de francs CFA‘’, a-t-il déclaré en présentant les réalisations du 3FPT dans la région de Tambacounda.

    Le responsable du Pôle territoire est du 3FPT a fait cette annonce lors d’une réunion du comité régional de développement.

    Cette rencontre est axée sur la présentation des nouvelles orientations de l’Etat en matière de financement de la formation professionnelle, ainsi que sur le recueil des attentes des acteurs territoriaux.

    Mamadou Ndiaye précise que 10.251 personnels d’entreprises et d’organisations professionnelles ont été formés dans le cadre de la formation continue des entreprises et des organisations professionnelles, pour un montant estimé à 1,1 milliard de francs CFA.

    Il a aussi expliqué que 4.135 jeunes ont été formés dans le cadre du pré emploi des jeunes, pour un montant estimé à 1,4 milliard de francs CFA.

    M. Ndiaye a fait état également de 19 projets d’investissements pour un montant de 756 millions de francs CFA.

    Le nouveau directeur général du 3FPT, Dr Babo Amadou Ba, a salué les performances réalisées par le Fonds dans le Sénégal oriental.

    Il a promis d’améliorer ces résultats à travers la nouvelle orientation déclinée par les nouvelles autorités sénégalaises.

    ‘’Le 3FPT a fait beaucoup de réalisations dans la région de Tambacounda (…) Avec la nouvelle orientation, nous allons renforcer tout cela. Je pense que les régions de Tambacounda et Kédougou, sont des régions qu’on doit beaucoup appuyer’’, a-t-il souligné. 

    ABD/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Pikine : des étudiants de l’ENO sensibilisés sur les défis et opportunités du marché du travail moderne

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Pikine : des étudiants de l’ENO sensibilisés sur les défis et opportunités du marché du travail moderne

    Pikine, 29 août (APS) – Des étudiants de l’Université Cheikh-Hamidou-Kane ont pris part, jeudi, à l’Espace numérique ouvert (ENO) de Pikine, dans la banlieue de Dakar, au lancement d’une série d’activités, dont une conférence, sur les défis et opportunités du marché du travail moderne.

    ‘’Ces activités visent à renforcer nos étudiants en termes de capacitation pour mieux comprendre les enjeux du marché de l’emploi et surtout l’auto-emploi’’, a expliqué Babou Diouf, l’Administrateur de l’ENO de Pikine.

    Il intervenait en marge de l’ouverture des ‘’Journées Portes Ouvertes’’ de l’ENO de Pikine, organisées dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire de l’Association sénégalaise des professionnels des ressources humaines (ASPRH).

    Il a rassuré que les étudiants de l’Université numérique Cheikh-Hamidou-Kane sont ‘’bien formés’’ et sont ‘’prêts à faire face à la dure réalité du marché de l’emploi’’.

    ‘’Dans notre Université, nous avons des étudiants qui sont bien préparés pour comprendre qu’ils sont les propres artisans de leur vie professionnelle. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons un fort taux d’insertion de nos étudiants’’, a ajouté Babou Diouf.

    ‘’Il faut le souligner, beaucoup de nos étudiants réussissent aux concours nationaux et dans l’entreprenariat’’, a ajouté l’Administrateur de l’ENO de Pikine.

    Les ‘’Journées Portes Ouvertes’’ sont destinées à sensibiliser et préparer les étudiants aux défis et opportunités du marché du travail moderne.

    L’activité est ‘’d’une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par des transformations rapides et profondes dans le monde du travail’’, indique un communiqué de l’Association sénégalaise des professionnels des ressources humaines.

     »En mobilisant des experts et des professionnels, nous visons à fournir des informations précieuses aux jeunes demandeurs sur les techniques de recherche d’emploi, les stratégies de création d’activité, les secteurs porteurs, etc. et à promouvoir un dialogue constructif sur les compétences et les attitudes nécessaires pour réussir dans un environnement professionnel en constante évolution », précise la même source.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Vers l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’enseignement supérieur

    SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Vers l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’enseignement supérieur

    Dakar, 28 aout (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a invité le ministre en charge de l’Enseignement supérieur à « engager sans délai » l’élaboration consensuelle et consolidée d’une stratégie nationale de développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, a-t-on appris mercredi de source officielle.

    Ce document stratégique souhaité par le chef de l’Etat devrait aider à intégrer « fondamentalement la montée en puissance du numérique et de l’intelligence artificielle », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Le président de la République a aussi demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation « d’accélérer, sous la supervision du Premier ministre et en liaison avec tous les acteurs, le processus inclusif de transformation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche », souligne le texte faisant le compte rendu de la rencontre hebdomadaire du gouvernement.

    Il a fait état de la nécessité d’une évaluation prospective des réformes et programmes issus des décisions des concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur d’août 2013.

    « Il s’agit, à partir de cet exercice d’introspection, de repenser en profondeur la politique nationale d’enseignement supérieur, sur la base des résultats et performances du système éducatif national dans sa globalité », indique la même source.

    Elle ajoute que le chef de l’Etat a aussi insisté sur la nécessité d’actualiser la loi n° 2015- 02 du 06 janvier 2015 relative aux universités publiques du Sénégal afin « d’asseoir une gouvernance universitaire au niveau des standards internationaux ».

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président Faye a été également demandé au gouvernement de réfléchir sur un « modèle économique […] pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en général ».

    Dans un esprit de transformation, ajoute-t-il, il a relevé « l’impératif d’une optimisation des dépenses, en veillant à la cohérence de la carte universitaire, avec un accent particulier sur les curricula, les infrastructures, les équipements, les enseignants, les étudiants, les personnels administratif, technique et de service ».

    Bassirou Diomaye Faye réclame également un « Plan maitrisé de recrutement d’enseignants dans le supérieur en assurant l’amélioration continue du taux d’encadrement des étudiants ».

    Le président de la République a de même invité la tutelle à aller vers une  « gestion juste du cas préoccupant des vacataires » en service dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics du pays.

    En vue de mieux développer et valoriser la recherche et l’innovation dans les universités, le président de la République a prôné le « renforcement des missions et des moyens d’action de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur ».

    Se félicitant du lancement réussi du premier satellite du Sénégal (GAINDESAT 1A), le chef de l’Etat a demandé au ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation de « maintenir le cap des investissements pour consolider les performances réalisées dans le développement du spatial, en mobilisant davantage l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES) et toute l’expertise nationale autour des impacts de ce projet majeur qui intègre notre doctrine endogène d’un Sénégal souverain ».

    SMD/MTN/BK