Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Des recommandations de la COSYDEP pour « un mode de pilotage holistique, inclusif et décloisonné » du système éducatif

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Des recommandations de la COSYDEP pour « un mode de pilotage holistique, inclusif et décloisonné » du système éducatif

    Dakar, 20 août (APS) – La coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) préconise d’ériger la concertation en règle de gouvernance du secteur de l’éducation, pour mieux faire passer « certaines décisions sensibles » de réforme et « favoriser une réelle participation des jeunes dans la politique éducative ».

    Cette suggestion fait partie des principales recommandations contenues dans une déclaration rendue publique par le bureau du conseil d’administration (BCA) de la COSYDEP, pour un « mode de pilotage inclusif, holistique et décloisonné » de l’école.

    En perspective de la prochaine rentrée scolaire prévue en octobre, le bureau du conseil d’administration (BCA) de la COSYDEP a tenu une session ordinaire en vue d’analyser le contexte national et de formuler des recommandations en s’appuyant sur la consultation de ses antennes locales et sur plusieurs échanges avec le ministère en charge du secteur, renseigne la déclaration transmise à l’APS.

    La COSYDEP y suggère notamment aux nouvelles autorités d’ériger la concertation en « règle de gouvernance en privilégiant, d’une part, l’échange avec les partenaires avant de rendre publiques certaines décisions sensibles et complexes, et d’autre part, de favoriser une réelle participation des jeunes dans la politique éducative ».

    La COSYDEP demande aussi que « le capital humain, érigé en première priorité », puisse bénéficier d’un « fonds spécial pour adresser un défi récurrent identifié par les acteurs du secteur, au-delà du budget alloué à l’éducation »

    « La digitalisation intégrale, annoncée comme réforme majeure, doit permettre d’enclencher la modernisation du secteur et d’assurer la diligence dans la délivrance des actes relatifs à la gestion des enseignants et à l’état civil », relève la déclaration.

    Pour la COSYDEP, « le souverainisme, affirmé comme orientation politique, considère l’éducation comme un terreau fertile pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, le financement endogène des demandes en éducation (petite enfance, alphabétisation, daara, formation professionnelle..) ».

    Elle estime que le triptyque « Jub, Jubbal, Jubanti », adopté comme principe directeur du nouveau régime, doit permettre de « corriger des injustices liées aux conditions de performance, d’inclusion, de sécurité, de salubrité et de protection des enfants », entre autres.

    « Le nouveau régime opte-t-il pour une refondation du système, une réforme curriculaire, une révision des programmes ? La réponse à cette question préjudicielle détermine le processus à mettre en œuvre », peut-on lire.

    La COSYDEP rappelle dans sa déclaration que « la refondation renvoie à la reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles », pendant que la réforme « consiste à adresser un aspect spécifique du système », la révision de programmes relevant simplement d’une « opération de modification de certaines dispositions ».

    ADL/BK/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-SECURITE / Le Général Jean-Baptiste Tine soutient une thèse de doctorat sur la gouvernance sécuritaire en Afrique

    SENEGAL-UNIVERSITE-SECURITE / Le Général Jean-Baptiste Tine soutient une thèse de doctorat sur la gouvernance sécuritaire en Afrique

    Saint-Louis, 18 août (APS) – Le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine a soutenu, samedi à Dakar, une thèse de doctorat portant notamment sur « la gouvernance sécuritaire en Afrique de l’Ouest à l’ère des nouvelles menaces : enjeux et défis dans la zone sahélo sahélienne », a appris l’APS d’un membre du jury.

    Le travail de recherche qualifié de « pluridisciplinaire » a été sanctionné par la mention Très Honorable avec des félicitations à l’unanimité du jury, renseigne la même source

    La soutenance s’est déroulée à l’Amphithéâtre Kocc Barma Fall de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF ex ENS), sous la présidence de l’ancien recteur de l’UCAD, le professeur Saliou Ndiaye, spécialiste de l’Histoire ancienne, notamment les guerres dans la Rome antique.

    Cette thèse dirigée par le professeur de Sociologie à l’université Gaston Berger de Saint Louis (UGB) Ibou Sané, a été présentée par l’Université pour la paix des Nations Unies (UPEACE), indique-t-on.

    « Je m’honore d’être désormais nommé Docteur’’, s’est réjoui le Général Tine dans un message posté sur le réseau social X.

     Il souligne que le jury a salué « la qualité exceptionnelle de cette recherche (…), en mettant en lumière « la rigueur méthodologique et la richesse des données mobilisées ».

    Jean Baptiste Tine par ailleurs ministre de l’Intérieur indique que « les membres du jury ont reconnu en mon travail, une contribution significative au progrès des connaissances dans le domaine de la sécurité en Afrique ».

    AMD/ASB/SMD

  • SENEGAL-UNIVERSITE-INITIATIVE / Mouhamadou Moustapha Sow élu président de l’Association des historiens du Sénégal

    SENEGAL-UNIVERSITE-INITIATIVE / Mouhamadou Moustapha Sow élu président de l’Association des historiens du Sénégal

    Dakar, 18 aout (APS)- La Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEX ex ENS) a abrité, samedi, l’Assemblée générale de l’Association des historiens du Sénégal (AHS) au terme de laquelle l’universitaire et journaliste Mouhamadou Moustapha Sow a été élu président pour un mandat de trois ans, a appris l’APS des initiateurs.

    La rencontre qui a enregistré la participation de plusieurs universitaires et chercheurs en Histoire a été coprésidée par Kalidou Diallo et Ibrahima Thioub, respectivement ancien ministre de l’Education nationale et ancien recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, par ailleurs historiens.

    Elu président de l’Association des historiens du Sénégal pour un mandat de trois ans, Mouhamadou Moustapha Sow est titulaire d’un doctorat en Histoire moderne et contemporaine. Il enseigne la même discipline à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est également de la 37e promotion du Centre d’étude des Sciences et techniques de l’Information (CESTI).

    Créée en 1981, l’Association des historiens du Sénégal (AHS) a eu comme premier président le professeur Abdoulaye Bathily. La structure sénégalaise est affiliée à l’Association des historiens africains (AHA), indique-t-on.

    « L ‘Association des historiens du Sénégal (AHS) entend contribuer au développement des sciences historiques au Sénégal, en Afrique et dans le monde, promouvoir l’histoire africaine comme moyen de libération politique, économique et sociale et de donner à l’histoire sénégalaise et africaine la place primordiale qui lui revient dans le développement national et dans l’enseignement et, partant dans la prise de conscience nationale et panafricaine », renseigne un communiqué transmis à l’APS.

    SG/SMD/ASB

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Lycée Ngalelle : le proviseur plaide pour une infrastructure digne du statut de l’établissement

    SENEGAL-EDUCATION / Lycée Ngalelle : le proviseur plaide pour une infrastructure digne du statut de l’établissement

    Saint-Louis, 17 août (APS) – Le proviseur du lycée de Ngalelle, Thierno Mountaga Sakho a émis le souhait de voir son établissement bénéficier d’une infrastructure digne de son statut afin de jouer pleinement son rôle en accueillant les meilleurs élèves des collèges polarisés et qui préfèrent souvent s’inscrire à Saint-Louis, compte tenu de « l’environnement peu attrayant ».

     »Nous avons un problème d’infrastructure. L’école n’est pas bien construite et ressemble plutôt à un CEM [Collège d’enseignement moyen]’’, a dit M. Sakho à l’APS en marge d’une activité de reboisement à l’initiative du lycée Ngalelle samedi, au cours de laquelle quelque 200 arbres de diverses espèces ont été plantées.

    Le lycée en question polarise les CEM de Ngalelle, Ngalelle Bango et Maka Toubé, a fait savoir le proviseur, regrettant que les meilleurs élèves de ces établissements préfèrent aller s’inscrire dans les lycées de la ville de Saint-Louis, en raison de préjugés liés à l’environnement peu attrayant de l’établissement d’enseignement secondaire.

     »Pourtant les résultats sont jugés bons et cette année au baccalauréat, nous avons obtenu un taux de 50% », informe M. Sakho.

    Il dit avoir évoqué le problème d’infrastructures au niveau du Collège des doyens et a saisi l’académie.

    Il faudrait, ajoute le proviseur, « argumenter le dossier pour espérer dans un futur proche voir ce lycée construit suivant un modèle architectural conforme à son statut ».

    Le lycée, malgré son éloignement de la route nationale et de son environnement peu attrayant pour certains élèves, est bien fréquenté, a-t-il relevé.

    Il note que l’année dernière par exemple, le lycée comptait 350 élèves, un effectif qui a doublé cette année pour atteindre plus de 700 élèves.

    Thierno Mountaga Sakho s’attend à la prochaine rentrée scolaire à atteindre le millier d’élèves, se disant décidé à ‘’ne plus laisser un élève orienté dans le lycée user de transfert vers un quelconque établissement scolaire’’.

    Pour le problème lié à l’environnement, il espère qu’avec les 200 plants, l’établissement va avoir un autre visage et les élèves qui, souvent restent en dehors du lycée avec les risques encourus, pourraient bénéficier de l’ombrage de ces arbres.

    Thierno Mountaga Sakho ne manque pas d’attirer l’attention sur le fait que proximité du lycée avec la route en construction « constitue un danger avec les gros engins qui y circulent pour les élèves obligés de rester dehors faute d’un environnement adéquat ».

    AMD/ASB/SMD

  • SENEGAL-RELIGIONS-EDITION / Sortie du tome 2 et de la réédition d’un livre consacré aux oulémas et figures religieuses de Saint-Louis

    SENEGAL-RELIGIONS-EDITION / Sortie du tome 2 et de la réédition d’un livre consacré aux oulémas et figures religieuses de Saint-Louis

    Saint-Louis, 16 août (APS) – Baa-Joordo Éditions, une maison d’édition dakaroise, annonce la sortie du deuxième tome du ‘’Mémorial des oulémas et des figures religieuses musulmanes de Ndar/Saint-Louis’’, disponible dans les librairies, en même temps que la réédition de son premier volume.

    Cheikh Tidiane Fall, l’un des deux auteurs, est titulaire d’un diplôme d’études approfondies en islamologie de l’université d’Aix-en-Provence (France). Son coauteur, Mouhamadoul Mokhtar Kane, a obtenu une maîtrise de langue arabe et de civilisation musulmane à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Les auteurs précisent dans l’avant-propos du tome 2 que ce dernier ‘’n’est pas une continuité du premier, mais un complément en termes de contenu’’. Ce qui signifie, expliquent-ils, que ‘’les quatre générations présentées dans le premier ouvrage trouvent leurs contemporains dans le deuxième’’.

    Ils disent avoir conservé la même méthodologie et les mêmes critères de sélection, dont l’érudition et les services rendus par les oulémas et figures religieuses à la communauté musulmane.

    Ces critères s’appliquent aux natifs de Saint-Louis, aux Saint-Louisiens d’adoption, ainsi qu’aux érudits et marabouts qui ont passé une bonne partie de leur vie dans l’ancienne capitale du Sénégal.

    L’enseignant-chercheur Mouhammed Habib Kébé, préfacier de l’ouvrage, a souligné la ‘’portée idéologique, scientifique et pédagogique’’ des deux volumes consacrés au mémorial des oulémas de Saint-Louis.

    ‘’Ces deux ouvrages ont fait sortir de l’oubli des personnages qui, par leur foi, leur savoir et leur vertu, peuvent servir d’exemple à la jeunesse musulmane du Sénégal et de la ‘umma’ (la communauté musulmane), menacée de déracinement, d’aliénation culturelle et religieuse’’, écrit-il.

    Dans ce tome 2, le lecteur peut s’imprégner de la quintessence de la vie spirituelle de quatre générations de personnalités religieuses depuis 1750, grâce aux témoignages de membres de leur famille encore vivants ou l’entremise d’éléments historiques recueillis notamment au Centre de recherche et de documentation du Sénégal, qui se trouve à Saint-Louis.

    Le lecteur peut également en savoir davantage sur la vie spirituelle d’illustres oulémas disparus, dont Ndiaye Hann, El Hadji Hameth Gora Diop et Sokhna Rokhaya Ndiaye.

    AMD/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Nouveau lycée de Tivaouane : le censeur souhaite la construction de nouveaux locaux

    SENEGAL-EDUCATION / Nouveau lycée de Tivaouane : le censeur souhaite la construction de nouveaux locaux

    Tivaouane, 15 août (APS) – Le censeur du nouveau lycée de Tivaouane, Mamadou Tine, a souhaité, jeudi, la construction de nouveaux locaux dans son établissement scolaire de manière à pouvoir séparer les cycles moyen et secondaire, pour une meilleure prise en charge des enseignements apprentissages et la sécurité des élèves.

    Malgré un nombre insuffisant de salles de classe et un déficit de professeurs, le nouveau lycée de Tivaouane affiche un pourcentage de 49,81% aux résultats du baccalauréat 2024.

    Des chiffres en de-çà des possibilités de cet établissement érigé en lycée et qui a présenté ses premiers candidats au baccalauréat, cette année, a relevé Mamadou Tine.

    « Nous ne pouvons pas afficher une totale satisfaction à la première présentation de nos élèves au baccalauréat. Seulement, nous pouvons juste pousser un ouf de soulagement, car nous ne sommes pas complètement derrière le peloton de derrière des établissements ».

    Sur les 113 candidats présentés par l’établissement, le taux de réussite est de 25% en L’, 44% en L2 et 75% en série S2 », a détaillé Tine.

    Le censeur de ce lycée situé dans le quartier de Goumoune, a relevé, par ailleurs, la difficile gestion de cet établissement de plus de 1.500 élèves répartis entre le premier et le second cycle.

    « Notre établissement n’a pas de gardien durant la journée. Ce qui est une source d’insécurité. D’ailleurs, la surveillance est devenue une préoccupation majeure depuis qu’un professeur a surpris un élève en train de fumer du chicha ‘ », rapporte-t-il.

    Il souhaite que les élèves du lycée portent des uniformes, afin de faciliter le contrôle des entrées et sorties, et par conséquent, la gestion de la sécurité de l’établissement, dont l’environnement inquiète de plus en plus la direction de l’école.

    Les autorités de la structure éducative veillent à évacuer tous ceux qui trainent dans la cour, quand les élèves regagnent les classes, dit-il.

    Il préconise, à défaut du port d’uniformes l’année prochaine, l’utilisation de badges, pour identifier les pensionnaires.

     »L’établissement est actuellement très difficile à gérer. L’année dernière, nous avons fait monts et merveilles, pour le tenir », témoigne le responsable.

    Il évoque un déficit de professeurs, avec 34 classes pédagogiques, pour, à peine, 18 classes physiques.

    La salle informatique et le laboratoire sont transformés en salles de classe, pour combler le gap, relève M. Tine, qui se dit « très peiné » de priver les élèves de recherches sur le net et d’essais en laboratoire, du fait de l’exiguïté des locaux.

    MKB/ADI/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Lycée technique Maurice Delafosse : 115 étudiants ont reçu leurs diplômes de BTS

    SENEGAL-EDUCATION / Lycée technique Maurice Delafosse : 115 étudiants ont reçu leurs diplômes de BTS

    Dakar, 15 août (APS) – Cent quinze étudiants du lycée technique Maurice Delafosse ont reçu jeudi, à Dakar, leurs diplômes de Brevet de technicien supérieur (BTS), un parchemin qui leur ouvre la voie pour l’intégration en milieu professionnel, a constaté l’APS.

    Quarante-cinq des récipiendaires sont de nouveaux bacheliers de cet établissement scolaire public. Comme les autres récipiendaires, ils ont aussi reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au théâtre nationale Daniel Sorano.  »L’enseignement technique et professionnel, quels enjeux et perspectives ? » est le thème sous lequel est placée cette rencontre.

    « Nous sommes là pour célébrer l’excellence du lycée Maurice Delafosse et honorer nos 115 étudiants qui viennent d’obtenir leurs diplômes pour s’insérer dans le milieu du travail », a expliqué Ibrahima Diaw, proviseur du lycée technique dans cet établissement scolaire.

    M. Diaw relève que ce lycée a obtenu un taux de réussite de 77% au baccalauréat dans la série science technique et gestion (STG). » Pour les examens professionnels comme le BTS, dit-il,  »le lycée a obtenu 82% en comptabilité et gestion, 88% en commerce international et 72% en secrétariat bureautique. »

    Mouhadou Baldé, titulaire d’un BTS en secrétariat bureautique au lycée Morrice Delafosse de la promotion 2023, estime que lui et ses camarades de promotion  »sont suffisamment outillés pour intégrer le monde du travail. » Selon lui,  »la rigueur était de mise durant toute la formation assurée par des enseignants de qualité. »

    AFD/MK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSE / Ngoundiane prime ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION-RECOMPENSE / Ngoundiane prime ses meilleurs élèves

    Ngoundiane, 12 août (APS) – La commune de Ngoundiane, dans la région de Thiès (ouest) a primé, lundi, 166 élèves et 14 enseignants, lors d’une cérémonie de récompenses.

    Des acteurs de l’éducation et des parents  d’élèves étaient présents lors de cette « journée de l’excellence » organisée dans les locaux de la Maison de la jeunesse de Ngoundiane, sous la présidence du maire, Mbaye Dione.

    Selon l’édile, cette initiative vise à fêter « les bonnes performances » enregistrées au moyen secondaire dans la commune de Ngoundiane dont les lycées ont atteint un taux de réussite de « 75% » au baccalauréat, alors que la moyenne nationale « tourne autour de 50% ».

    Dix mentions ont été enregistrées dans les centres d’examens abritant les épreuves, selon le maire.

    Le seul « bémol », c’est l’absence de mention en S1, a relevé l’édile, lui-même mathématicien de formation.

    Au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), le taux de réussite est de « 85% », a-t-il ajouté, soulignant que la particularité de la « journée de l’excellence » de cette année est d’être « beaucoup inclusive » que par le passé.

    À cette occasion, des hommages ont été rendus à d’anciens enseignants et directeurs d’école qui ont marqué la commune, ainsi qu’aux autorités municipales.

    Le maire a annoncé qu’à partir de l’année prochaine, la municipalité soutiendra les élèves des collèges de Ngoundiane, Diack et Séokhaye qui auront obtenu une moyenne de 12 et plus pour qu’ils s’orientent vers les disciplines scientifiques, surtout les séries S1.

    Elle prévoit aussi d’encourager les filles à choisir les séries scientifiques, a-t-il indiqué.

    ADI/BK

  • SENEGAL-EXAMENS-RESULTATS / Baccalauréat : un taux de réussite de 50,50 %, selon El Hadji Abdourahmane Diouf

    SENEGAL-EXAMENS-RESULTATS / Baccalauréat : un taux de réussite de 50,50 %, selon El Hadji Abdourahmane Diouf

    Diamniadio, 12 août (APS) – Quelque 78.200 candidats à l’examen du baccalauréat 2024 ont été déclarés admis, ce qui donne un taux de réussite global de 50,50 %, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, sur la base des statistiques de l’Office du baccalauréat, lundi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Beaucoup de chiffres ont été avancés, concernant les résultats de l’examen du baccalauréat. De façon définitive, le taux de réussite obtenu cette année est de 50,50 %’’, a-t-il dit lors d’un point de presse.

    Le taux de réussite a légèrement baissé au cours des deux dernières années, a signalé M. Diouf, précisant qu’il était de 51,99 % en 2022 et de 51,61 % en 2023.

    ‘’Les résultats de l’examen du baccalauréat ne sont pas proportionnels aux investissements de l’État dans le secteur de l’éducation’’, a-t-il fait remarquer.

    El Hadji Abdourahmane Diouf pense qu’une analyse de ces résultats devrait être faite dans le but d’‘’amorcer une réflexion qui devrait aboutir à une réforme du baccalauréat’’.

    Pour la première fois, a signalé M. Diouf, le ministère a confectionné un document d’une trentaine de pages consacré aux résultats de cet examen au cours des cinq dernières années.

    Le document montre les résultats de toutes les séries et l’évolution du nombre de bacheliers par an, au cours des dix dernières années.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation affirme que les résultats de l’examen du baccalauréat technique sont ‘’très satisfaisants’’, tandis que ceux de l’examen du baccalauréat général restent à ‘’optimiser’’.

    ‘’Globalement, l’école publique affiche les meilleurs résultats avec 60,52 %. L’enseignement privé, avec 45,22 %, présente une double face : le meilleur et le pire. Les candidatures libres suivent avec 22,21 %’’, a-t-il détaillé.

    Les résultats montrent également que le nombre de filles candidates est en constante augmentation au cours de ces dernières années. Elles étaient 90.430, contre 64.505 garçons, cette année.

    Les garçons ont obtenu un taux de réussite de 53 %, les filles 48,36 %.

    La filière tertiaire, constituée des sciences et technologies de l’économie et de la gestion, affiche un taux de réussite de 75,68 %, les filières sciences et techniques suivent avec un taux de réussite de 65,12 %, selon El Hadji Abdourahmane Diouf.

    La littérature, bien qu’ayant le plus grand nombre d’admis, 59.372, présente le taux de réussite le plus faible, 46,99 %.

    Les résultats par académie place Dakar en tête avec 63,01 %. Matam (nord) est deuxième avec 59,08 %, l’académie de Kolda ferme la marche avec 37,54 %.

    Le lycée Seydina-Limamou-Laye de Guédiawaye (ouest) a obtenu le plus grand nombre d’admis en valeur absolue, 1.295.

    ADL/SBS/ASG/ESF 

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PLAIDOYER / Saint-Louis : le recteur de l’UGB appelle à la pacification de l’espace universitaire

    SENEGAL-UNIVERSITES-PLAIDOYER / Saint-Louis : le recteur de l’UGB appelle à la pacification de l’espace universitaire

    Saint-Louis, 12 août (APS) – Le recteur de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), le professeur Magatte Ndiaye, a appelé à la pacification de l’espace universitaire, gage selon lui d’un calendrier académique ‘’normal’’ dans les universités sénégalaises.

    ‘’Notre mission essentielle est de faire revenir la paix dans nos universités pour que nous parvenions à avoir un calendrier normal’’, a-t-il dit, dimanche, en marge d’une randonnée dite de la paix organisée par les étudiants du programme Paix, non-violence et leadership lancé par l’IFES (Fondation internationale pour les systèmes électoraux, en français) et l’USAID.

    Le recteur a justifié sa participation à la marche par sa volonté de soutenir toute initiative tendant à ‘’renforcer la paix, la concorde, l’interculturalité dans l’espace universitaire’’.

    Le professeur Ndiaye a ainsi remercié les étudiants du programme, qui s’activent au ‘’retour de la paix dans l’espace universitaire’’.

    La marche a également été l’occasion pour les étudiants et leurs professeurs encadreurs de découvrir différents sites historiques de l’ile de Saint-Louis.

    AMD/ABB/AB