Agence de presse sénégalaise – APS

Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / SOS Village d’Enfants: vers une intégration des pensionnaires dans leurs communautés d’origine (PCA)

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / SOS Village d’Enfants: vers une intégration des pensionnaires dans leurs communautés d’origine (PCA)

    Louga, 6 août (APS)- La présidente du Conseil d’administration de SOS Village d’Enfants, Absa Ly Diallo, a annoncé, mardi, à Louga (nord), une nouvelle orientation stratégique de l’organisation qui prévoit de  »privilégier l’intégration des enfants au sein de leurs communautés d’origine plutôt que de les garder dans des maisons d’accueil ».

    « La nouvelle vision de SOS Villages d’Enfants consiste à renforcer le soutien apporté aux familles d’accueil ou aux tuteurs, permettant ainsi une assistance plus large et plus inclusive », a-t-elle déclaré en marge du forum  »des mères SOS », en présence du gouverneur de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

    Selon Mme Diallo, en aidant ces familles ou tuteurs, l’organisation non gouvernementale (ONG), SOS Village d’Enfants, permet à un plus grand nombre de personnes de bénéficier de son soutien, plutôt que de se concentrer sur un seul enfant dans un foyer spécifique.

    « Cette approche vise à maintenir les enfants dans leur environnement culturel tout en leur offrant un soutien adapté », a-t-elle expliqué 

    « Les villages SOS, comme ceux de Louga et Fatick, continueront d’exister mais, l’accent sera mis sur une plus grande ouverture à la communauté environnante », a promis la présidente de son Conseil d’administration.

    « À Louga, par exemple, SOS Villages d’Enfants propose des activités communautaires et de soutien aux femmes, en plus de ses programmes traditionnels », a-t-elle précisé.

    Mme Diallo a également insisté sur le fait que « ces initiatives témoignent de l’engagement de SOS Village d’enfants à élargir son impact et à intégrer davantage les besoins des communautés locales ».

    Elle a souligné l’importance du thème retenu cette année par SOS Village d’Enfants,  »La santé des mères SOS » et salué « le rôle crucial de ces femmes dévouées, qui veillent sur les enfants jour et nuit ».

    C’est pourquoi,  »leur bien-être est essentiel pour garantir un environnement sain et sécurisé pour les enfants’’ parce que, dit-elle, ‘’les mères SOS ont besoin d’une bonne santé physique et mentale pour accomplir leurs tâches efficacement’’.

    ‘’L’organisation met donc un point d’honneur à veiller à leur bien-être », a indiqué Mme Diallo, soulignant que « sans une santé optimale, il leur serait difficile de remplir leurs responsabilités ».

    DS/ADL/ASB/ABB/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION- ENFANCE / La DG de l’Agence nationale de la petite enfance en visite à Kolda

    SENEGAL-EDUCATION- ENFANCE / La DG de l’Agence nationale de la petite enfance en visite à Kolda

    Kolda, 5 août (APS) – La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout- petits, Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, a entamé lundi, une visite de terrain à Kolda (Sud) pour s’enquérir de la situation du développement intégré de la petite enfance (DIPE) dans la région, a constaté l’APS.

     »Nous avons entamé la phase de la tournée nationale dans la région de Kolda, accompagnés de nos équipes, après notre tournée dans les régions de Tambacounda et Kédougou, pour nous enquérir de la situation du DIPE dans la région », a-t-elle expliqué.

    Pour sa première sortie, Mme Diallo a d’abord rendu visite aux autorités administratives, notamment au gouverneur, au préfet, entre autres.

    Elle a ensuite rencontré les différents acteurs de la petite enfance pour  »évaluer la situation du développement intégré de la petite enfance dans la région de Kolda ».

    A l’issue de cette tournée, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout- petits va s’adresser à la presse pour faire la situation de la petite enfance dans la région de Kolda.

    MG/MK/ASB/ASG/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION-DIPLOMATIE / Touba : trois diplomates en visite au complexe Cheikh Ahmadou Khadim

    SENEGAL-EDUCATION-DIPLOMATIE / Touba : trois diplomates en visite au complexe Cheikh Ahmadou Khadim

    Touba, 5 août (APS) – Les ambassadrices d’Autriche, de la Finlande et du Canada au Sénégal ont effectué, lundi, une visite conjointe au complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, à Touba (centre), a constaté l’APS.

    Anu Saxen, Ursula Faringer et Marie Geneviève Mounier ont été accueillies par le président du CCAK, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

     »Cette visite a permis au président du Complexe et à ses collaborateurs de montrer l’ampleur de la formation, ainsi que les différents ordres d’enseignement du CCAK, dont le +Majalis+ destiné aux tout-petits, y compris l’institut du Coran », a déclaré le secrétaire général du CCAK, Pape Makhtar Ndiaye.

    Il a fait état de perspectives de partenariat avec des universités de ces différents pays.

    Les trois diplomates ont exprimé leur admiration pour les réalisations et les initiatives du CCAK, saluant les efforts de son président, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, pour promouvoir l’éducation, la formation, la santé et le bien-être social.

    Elles ont eu droit à une présentation des objectifs et projets du complexe avant d’en visiter les différentes installations.

    Le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) est né d’une vision du fondateur du mouridisme matérialisé par l’actuel Khalife Serigne Mountakha Mbacké.

    Le coût du projet est estimé à 37 milliards francs CFA. Il a été financé par les contributions de la communauté mouride et de bonnes volontés.

    AN/ASG/ASB

  • SÉNÉGAL-EDUCATION-SPORT / La relance du Festival national du sport scolaire a été un  »pari réussi » (ministre)

    SÉNÉGAL-EDUCATION-SPORT / La relance du Festival national du sport scolaire a été un  »pari réussi » (ministre)

    Thiès, 5 août (APS) – L’organisation du Festival national du sport scolaire (FENSCO) à Thiès, après 20 ans de léthargie, a été un « pari réussi », a dit Moustapha Guirassy, ministre de l’Education nationale.

    « Oui, c’est un pari réussi », a dit Moustapha Guirassy, venu coprésider la clôture de trois jours de compétitions sportives entre élèves, dimanche soir, au Stade Lat-Dior, dans la capitale du rail, en compagnie de sa collègue du Sport et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Il a rappelé que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait donné des instructions le 5 juin dernier en Conseil des ministres, pour une redynamisation du sport scolaire et universitaire.

    « Aujourd’hui, après 20 années de pause, je dirais même de disparition complète de ce festival, il est tout heureux de voir le ministère de l’Education nationale, en rapport avec le ministère des Sports, [relever] ce gros challenge au grand bonheur des élèves », a déclaré M. Guirassy.

    Il a évoqué « toute la pertinence » de l’option consistant à réintégrer la pratique sportive dans le système éducatif, au moment où l’on parle de société éducative.

    Le thème retenu cette année met en avant la relation entre sport, patriotisme et citoyenneté.

    En regroupant près de 2000 élèves issus des 16 académies du pays, le FENSCO a étalé la « belle diversité sénégalaise », estime Moustapha Guirassy.

    Des participants d’ethnies, de langues, de cultures et de confessions différentes se sont côtoyés en trois jours autour du sport, traduisant ainsi le caractère « indivisible » de la nation sénégalaise, a commenté Moustapha Guirassy.

    Toutes choses qui lui font dire que le président de la République « a vu juste » en demandant le retour de cette activité essentielle dans le monde universitaire et scolaire.

    Il a vanté le mérite du ministre du Sport et de ses collaborateurs, ainsi que celui des agents du ministère de l’Education nationale.

    Le programme qui a porté le président de la République Bassirou Diomaye Faye au pouvoir accorde « une place prépondérante » à la pratique sportive, à travers la revalorisation de l’éducation physique et sportive, du sport scolaire et universitaire, a dit Khady Diène Gaye.

    Les plus hautes autorités veulent faire du sport de masse un levier pour la construction citoyenne, la formation et l’insertion professionnelle, a-t-elle relevé.

    Le sport scolaire est un grenier de détection de talents, a insisté Khady Diène Gaye, relevant que les profils des médaillés des récents Jeux olympiques de Paris, souvent présentés comme des lycéens ou des universitaires, la « confortent » dans cette « conviction ».

    ADI/BK

  • SÉNÉGAL-EDUCATION-SOCIETE-DEBAT / Voile à l’école : le PM n’a fait que rappeler un des principes de la laïcité (Moustapha Guirassy)

    SÉNÉGAL-EDUCATION-SOCIETE-DEBAT / Voile à l’école : le PM n’a fait que rappeler un des principes de la laïcité (Moustapha Guirassy)

    Keur Massamba Guèye (Thiès) – Le ministre de l’Education nationale a indiqué dimanche à Keur Massamba Guèye (Thiès ouest), que dans ses propos sur l’interdiction du port du voile dans certaines écoles, le Premier ministre Ousmane Sonko n’avait fait que rappeler le principe de laïcité de la constitution sénégalaise.

    Venu prendre part à la clôture du Festival national du sport scolaire (FENSCO), Moustapha Guirassy en a profité pour célébrer la Journée de l’arbre en allant planter un arbre au CEM de Keur Massamba Guèye.

    Interpellé au sujet du port du voile à l’école lors d’un point de presse tenu en marge de cette rencontre, il s’est dit ‘triste de constater que des politiciens et des citoyens qui ont peut-être soif de visibilité ont fait des commentaires de nature à saper dangereusement les bases de notre nation », laquelle est cimentée  par  »une constitution laïque, préservant la diversité ».

    Tout en admettant qu’un tel débat a sa place dans une « société qui avance », Moustapha Guirassy estime toutefois que sous le format d’une querelle de chapelles, il n’est  » pas bon pour notre pays ».

    Il a souligné qu’un tel discours ne reflète pas la société où ni les filles qui portent le voile, ni les enfants qui portent la croix, encore moins ceux qui portent des perles n’ont de problème.

    D’où, a  t -il souligné,  »la nécessité de faire en sorte que les règlements intérieurs des différentes écoles reflètent cette réalité ».

    Il a rappelé le contexte dans lequel le chef du gouvernement avait fait sa déclaration, en échangeant avec les lauréats du Concours général, mardi 3O juillet lors d’une réception en leur honneur.

    A cette occasion, interpellé sur l’interdiction du port du voile dans certaines écoles, le Premier ministre  a répondu que le gouvernement n’acceptera plus que des écoles  interdisent sur le sol sénégalais le port du voile à leurs élèves.

    En effet, pour le ministre de l’Education nationale, dans l’ordonnancement juridique, aucun règlement intérieur ne peut être au-dessus de la Constitution et par conséquent ne peut avoir de disposition contraire à la loi fondamentale.

    « Est-ce que c’est méchant de dire ça ? Est-ce que c’est grave de dire ça ? », s’est-il demandé.

    Pour Moustapha Guirassy, en disant cela, le chef du gouvernement ne stigmatisait ni la communauté musulmane ni celle chrétienne.

     »Tout au contraire, c’était une façon de rappeler le principe de neutralité de l’État garantissant la diversité, en étant à équidistance de toutes les communautés », a  t -il encore insisté.

    Il a indiqué que deux à trois jours avant la cérémonie du Concours général, il a été dépêché auprès de l’archevêque de Dakar par le Premier ministre pour lui transmettre des messages de félicitations pour les performances de l’enseignement catholique, mais aussi des remerciements pour la contribution de ce type d’éducation à la construction de la société sénégalaise, par les valeurs qu’il véhicule.

    ADI/ADL/AKS

  • Protection des arbres : l’engagement des élèves à être des sentinelles

    Protection des arbres : l’engagement des élèves à être des sentinelles

    Keur Massamba Guèye (Thiès) – Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a obtenu dimanche, à Keur Massamba Guèye, de la part d’élèves venus de toutes les régions du pays, l’engagement d’être des sentinelles pour le reboisement, la protection de l’arbre et de l’environnement de manière générale.

    Moustapha Guirassy est à Thiès où prend fin ce dimanche, le Festival national du sport scolaire (FENSCO).

    Il a associé cet événement à la Journée nationale de l’arbre, en allant planter symboliquement un arbre au CEM de Keur Massamba Guèye, dans la commune de Fandène, à la périphérie de la ville de Thiès. C’était aussi l’occasion de célébrer les Vacances citoyennes.

    S’adressant à des élèves venus de toutes les régions du pays, pour participer au FENSCO qui a démarré vendredi, M. Guirassy leur a rappelé l’importance de l’arbre et l’impact de la déforestation sur le climat.

    M. Guirassy les a invités à prendre conscience de leur responsabilité par rapport à la préservation de ces arbres, à s’engager à être des « sentinelles » pour défendre les arbres, que ce soit dans leur école ou leur quartier.

    « Vous devez vous considérer comme des enfants de Ziguinchor, de Podor, de Kédougou, comme des Sénégalais, des Africains, mais au-delà, comme des humains.

    « Vous n’avez pas été créés simplement pour gérer, une petite localité ou un petit coin dans un quartier. Vous avez été créés pour de grandes choses, pour les défis qui se posent à l’humanité », leur a-t-il lancé encore.

    Pour lui, le geste symbolique qu’il a effectué avec deux élèves, en plantant un arbre, s’inscrit dans le même esprit que celui du Chef de l’État, consistant à les inviter à s’intéresser aux arbres qui représentent un « enjeu important ».

    Les dérèglements climatiques, certaines maladies sont liés à la disparition progressive des arbres, a-t-il relevé.

    « Nous avons l’obligation de sauver les générations futures et c’est à vous de le faire, en plantant aujourd’hui des arbres », a insisté Moustapha Mbamba Guirassy.

    Dans une relation directe, le ministre a amené les jeunes participants à répéter après lui, la formule suivante : « Plus jamais, je ne couperai un arbre, désormais, je m’emploierai à m’occuper des arbres dans ma maison, dans mon quartier, dans mon école, désormais, je serai le défenseur de mon environnement, désormais, l’arbre sera sacré et Dakar sera vert, Thiès sera vert, Matam sera vert, Kédougou sera vert ».

    Le ministre de l’Education nationale a dit pouvoir compter sur ces élèves pour être des « ambassadeurs pour la préservation de l’environnement », en portant partout le message.

    Selon Moustapha Guirassy, le ministère de l’Education nationale envisage d’inclure l’aspect environnemental dans les programmes du système éducatif, à travers un projet dénommé « Un élève, un arbre, une école, un jardin ».

    L’activité a enregistré la présence d’autorités éducatives, administratives, religieuses et coutumières.

    ADI/AKS/ADL

  • SENEGAL-EDUCATION / Une quarantaine d’élèves récompensés à Dahra Djoloff

    SENEGAL-EDUCATION / Une quarantaine d’élèves récompensés à Dahra Djoloff

    Linguère, 3 août (APS) – Au total 41 élèves, distingués parmi les meilleurs candidats au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et au Baccalauréat 2024 de la commune ont été récompensés, vendredi à l’initiative de membres du parti Pasteef (au pouvoir) en partenariat avec l’Inspection d’éducation et de la formation (IEF) de Linguère.

    « Cette initiative de sympathisants du président de la République en collaboration avec l’Inspection d’Education et de la Formation de Linguère, vise à valoriser le travail des élèves en récompensant les plus méritants, tout en encourageant les autres à suivre cet exemple », a déclaré le Secrétaire général de l’IEF de Linguère, Boubou Thiam.

    Il s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs candidats du BFEM et du baccalauréat de la commune de Dahra.

    « Cette reconnaissance vise aussi à encourager les élèves moins performants à suivre l’exemple des meilleurs », a ajouté M. Thiam.

    Il a souligné que « les récompenses ont été décernées aux élèves ayant obtenu les meilleures notes au BFEM et au Baccalauréat 2024″.

    Parmi les lauréats, a-t-il précisé, 27 ont reçu une mention assez bien, trois une mention Bien, et un candidat a obtenu la mention Très bien », ajoutant que « les deux premiers élèves des cinq centres d’examen du BFEM ont également été honorés »

    Les meilleurs d’entre eux ont reçu des ordinateurs portables, des tablettes et des fournitures scolaires.

    Il s’est réjoui du fait que le meilleur élève Oumar Ka, élève au lycée Franco-arabe de la commune de Dahra qui a obtenu la mention Très bien en série 2, ait été distingué avec des récompenses.

    Boubou Thiam a également exhorté « les élèves à se tourner vers les filières scientifiques », soulignant « l’importance de renforcer les infrastructures scolaires, notamment en dotant les établissements de laboratoires modernes et de salles multimédia ».

    DS/ADL

  • SENEGAL- SOCIETE-FORMATION / Des moutons d’une valeur de huit millions offerts à une trentaine de jeunes apprenants de Daaras

    SENEGAL- SOCIETE-FORMATION / Des moutons d’une valeur de huit millions offerts à une trentaine de jeunes apprenants de Daaras

    Kaffrine, 3  août (APS) – Au total trente-deux jeunes apprenants de différentes écoles coraniques communément appelées  »Daaras » de la commune de Kaffrine (centre), ont bénéficié vendredi, d’un financement de huit millions francs CFA , pour démarrer des activités professionnelles , a constaté l’APS.

    Des moutons  »Hazawad », par pair (mâle et femelle), ont été distribués à chacun des apprenants, de jeunes  »talibés » déscolarisés, pour les appuyer à développer des activités génératrices de revenus, a expliqué  Joseph Ndong, coordonnateur d’un projet de l’Agence Française de Développement , mis en  oeuvre par l’organisation non gouvernemental (ONG)  Secours Islamique France et World Vision.

    Il s’exprimait au terme de la cérémonie de distribution des moutons au quartier Medina Baye Kaffrine, en présence du représentant du Khalife de la localité,  des autorités religieuses, territoriales , politiques , des maîtres coraniques, des parents et des bénéficiaires, entre autres

     »Nous avons constaté que les jeunes, après avoir terminé leur cycle d’enseignement  coranique, n’ont généralement pas de métier. Raison pour laquelle,  ce projet a été initié pour les aider à promouvoir leur ancrage dans la communauté et améliorer leur accès à des opportunités économiques » a- t-il expliqué.

    Appréciant à sa juste valeur ce don, les bénéficiaires ont remercié tous les partenaires qui ont contribué à la matérialisation de ce projet jugé  »opportun » pour leur insertion économique.

    CTS/ADL/AKS

     

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Une centaine de lycéens à l’école de l’intelligence artificielle

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Une centaine de lycéens à l’école de l’intelligence artificielle

    Dakar, 3 août (APS) – Cent lycéens ont achevé vendredi une session de formation sur l’intelligence artificielle au cours d’un camp d’été organisé dans le cadre d’un programme initié par l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane, a constaté l’APS.

    Cette initiative déroulée pendant trois jours dans le cadre d’un programme dénommé  »Formations ouvertes pour le renforcement des compétences de l’emploi et de l’entrepreneuriat dans le numérique (Force-N), visait à  »montrer à ces jeunes ce qu’est l’intelligence artificielle pour les pousser à aimer cette science et à s’orienter dans ce domaine », expliqué  le directeur du programme, Seydina Moussa Ndiaye vendredi au terme de la formation.

    Ce camp d’été  appelé à être  »une source d’inspiration pour les jeunes générations  s’inscrit dans le cadre du programme STEMD de FORCE-N, déroulé en collaboration avec la fondation Mastercard et l’organisme panafricain TAIK (The Africa I Know) », a t-il souligné.

     »L’intelligence artificielle est un domaine en pleine expansion qui offre de nombreuses opportunités et nous voulons donner aux jeunes les moyens de saisir ces opportunités », a indiqué M. Ndiaye.

    L’activité déroulée aux Cours Sainte Marie de Hann visait à familiariser  les jeunes Sénégalais avec les compétences numériques nécessaires pour réussir dans un monde de plus en plus technologique », a-t-il  ajouté.

    Selon lui, la session de formation a certes été de  courte durée  mais a constitué pour les élèves  »une expérience unique de découvrir les fondements de l’intelligence artificielle ».

    L’objectif était surtout de  »développer des compétences clés pour l’avenir, de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et de rejoindre une communauté dynamique », a rappelé  Seydina Moussa Ndiaye.

    Les jeunes bénéficiaires ont reçu des attestations à la fin de la formation, et ont profité de la cérémonie de clôture pour exprimer leur gratitude et leur satisfaction d’avoir pris part à ce  camp d’été.

    AFD/ADL/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim:  »une initiative privée remarquable » (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION / Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim:  »une initiative privée remarquable » (ministre)

    Touba, 2 août (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf considère le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) comme  »une initiative privée remarquable », évoquant la volonté de l’État d’accompagner la structure.

    “Nous sommes venus aujourd’hui pour voir comment l’Etat peut soutenir cette initiative privée remarquable. Les investissements réalisés ici par le khalife des mourides et les talibés représentent un service public.L’Etat souhaite participer à ce service public de l’éducation et de l’enseignement supérieur,” a déclaré le ministre.

    Il intervenait à l’issue d’une visite au CCAK-EF en compagnie des autorités administratives de la région et de plusieurs responsables de son ministère.

    Abdourahmane Diouf a été accueilli sur les lieux par le président du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, ainsi que par des enseignants et des étudiants.

    Il a eu droit à une visite des nouveaux chantiers engagés pour la construction de salles de classe, de l’Institut du Coran, de restaurants, du rectorat, des auditoriums, etc.

    Le ministre a souligné l’importance d’une normalisation des institutions éducatives.D’habitude,a  t -il relevé,  »les institutions qui ne sont pas dans les curricula classiques de nos universités restent plus ou moins dans l’informel.’’, a-t-il rappelé.

    Il a par ailleurs évoqué la possibilité pour que l’Etat envoie des étudiants au CCAK-EF en subventionnant leurs études.

    Il a estimé qu’une solution doit être trouvée pour que cette université ait ses propres enseignants, payés par l’État si nécessaire. ‘’C’est une forme de contribution’’, a-t-il affirmé.

    Abdourahmane Diouf a annoncé la mise en place, d’ici à la fin du mois d’août, d’un comité technique entre l’université et le ministère de l’Enseignement supérieur.

    Dans le cadre de ce comité, dit-il,  toutes leurs demandes et doléances seront examinés, sachant que certaines peuvent être prises en charge par l’université elle-même’’.

    L’Etat est ainsi  »prêt » à participer au développement de cet enseignement, a-t-il insisté.

    Après cette réunion technique, assure-t-il, « l’Etat reviendra avec des propositions concrètes pour permettre à cette université de continuer sa montée en puissance.”

    Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président du complexe, a remercié le ministre pour sa visite et son soutien. “La présence du ministre aujourd’hui est un encouragement pour nous tous. Elle montre que notre travail est reconnu et apprécié au plus haut niveau”, a-t-il affirmé.

    Il a salué l’intérêt que le ministre porte au rayonnement du savoir et de l’enseignement.

    AN/ASG/SMD/ADL