Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Les filles ont le « plein potentiel » pour suivre les séries scientifiques (responsable)

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES-GENRE / Les filles ont le « plein potentiel » pour suivre les séries scientifiques (responsable)

    Dakar, 11 fév (APS) – Les filles des collèges et lycées ont dans la majorité ‘’le plein potentiel pour suivre les séries scientifiques’’, a souligné la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DESMG), Anna Sow.

    ‘’Il est important à travers des politiques mises en œuvre au niveau du ministère d’encourager les filles à croire en leurs capacités, sachant qu’il n’y a aucune limite à ce qu’elles peuvent accomplir’’, a-t-elle souligné dans un entretien avec l’APS dans le cadre de la célébration, le 11 février, de la Journée des femmes et des filles en sciences.

    ‘’Il est essentiel de briser les stéréotypes et les barrières qui peuvent parfois les freiner, car chaque fille mérite d’avoir accès à une éducation scientifique’’, a-t-elle relevé.

    Le 22 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles en sciences.

    Les statistiques du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur montrent ‘’un faible taux de représentativité des filles dans les filières scientifiques avec 30 % seulement des filles qui fréquentent les séries scientifiques contre 70 % de garçons’’.

    Une faible représentativité qui ‘’n’a rien à voir avec leur niveau et leur capacité intellectuelle’’, selon Anna Sow, notant que les facteurs et pesanteurs socioculturels comme les travaux domestiques, les mariages et les grossesses précoces sont souvent évoqués comme freins à leur maintien pour poursuivre des études surtout en sciences.

    Au Sénégal, les autorités ont pris une série de mesures discriminatoires pour inverser les tendances. Il s’agit de l’octroi de bourses pour des filles inscrites dans les filières scientifiques, le financement des travaux de thèses, la rédaction d’ouvrages et des voyages d’études.

    Le Programme d’appui pour la promotion des enseignantes chercheures (Papes) a été également lancé en 2017.

    Au ministère de l’Éducation nationale, à travers la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG), le concours ‘’Miss Mathématiques/Miss Sciences’’, est organisé depuis 2011, une initiative visant à  »inciter les filles à fréquenter les séries scientifiques et à y rester jusqu’au baccalauréat’’.

    ‘’Le but de ce concours est de promouvoir la réussite des filles dans les filières scientifiques. Il offre aux jeunes filles l’opportunité de développer leurs compétences, de renforcer leur confiance en elles et de se projeter dans des carrières scientifiques et technologiques’’, a confié à l’APS, la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la DEMSG.

    En effet, dans le supérieur, les statistiques montrent que les filles font moins de 30 %. Et les chercheures ne représentent que 25%.

    C’est pourquoi, dans le moyen secondaire, rappelle Anna Sow, il a été retenu la création d’un lycée scientifique d’excellence de Diourbel où les filles obtiennent de ‘’très bons résultats’’, la généralisation de l’apprentissage des sciences physiques dès la classe de quatrième. L’augmentation du coefficient et du crédit horaire pour les matières scientifiques a été aussi faite au moyen secondaire.

    Entre autres initiatives, le lancement d’un concours ouvert aux filles des classes de quatrième qui ont une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en mathématiques (pour Miss mathématiques) et celles des classes de seconde ayant une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en physiques chimie, en sciences de la vie et de la Terre (SVT et en mathématiques (pour Miss Sciences).

    Des tests de présélection dans les régions sont organisés pour la phase académique, à l’issue desquels les seize (16) Académies présentent chacune deux candidates (une en mathématiques et une en Sciences) à la phase finale nationale.

    La finale nationale est organisée par la DEMSG, à Dakar, à la veille de la cérémonie de remise des prix aux lauréates, pour sélectionner la Miss Mathématiques nationale et la Miss Sciences nationale parmi les trente-deux (32) Miss académiques, explique Mme Sow.

    La cérémonie de remise des prix aux lauréates, présidée toujours par le ministre de l’Education nationale, se tient en présence de tous les acteurs de l’Ecole sénégalaise pour célébrer l’excellence chez les filles dans les Mathématiques et les Sciences et susciter l’émulation.

    ‘’La meilleure élève du Concours général des classes de Terminale, avec un 1er Prix en mathématiques et un 1er Prix en Sciences Physiques, fut Miss mathématiques en 2021 et Miss Sciences en 2023’’, rappelle la cheffe du bureau genre et éducation des filles.

    Cette performance, un exemple parmi tant d’autres, démontre toute la pertinence de la stratégie de détection et de suivi dans laquelle s’inscrit le ministère de l’Education nationale pour la promotion des filières scientifiques chez les filles, à travers ce concours, renseigne Anna Sow

    Selon elle, la journée du 11 février est ‘’une occasion précieuse pour nous rappeler l’importance de l’accès à l’éducation scientifique pour toutes et tous’’.

    ADL/AFD/OID/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Matam: lancement des activités la Semaine nationale de l’Ecole de base

    SENEGAL-EDUCATION-CELEBRATION / Matam: lancement des activités la Semaine nationale de l’Ecole de base

    Ourossogui, 11 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de la région de Matam (nord), en charge du Développement, Tafsir Baba Anne, a procédé, lundi, au lancement officiel des activités de la Semaine nationale de l’école de base (SNEB), placée sous le thème: ‘’La consolidation des valeurs civiques: l’école et les FDS au service de la Nation’’.

    « Le thème choisi est suffisamment évocateur, mérite d’être traité avec toute la profondeur qu’exige son importance. Des activités vont jalonner toute cette semaine dont trois que nous jugeons intéressants », a indiqué l’autorité administrative.

    Des activités arrimées à la vision d’un ‘’Sénégal souverain, juste et prospère’’ sont au menu des célébrations de la Semaine nationale de l’école de base à Matam.

    Une leçon inaugurale sur le thème: ‘’l’école à l’épreuve de la citoyenneté’’ a été prononcée par l’inspecteur de l’enseignement et professeur de philosophie Mamadou Dara Seck.

    « Nous devons élever cette semaine au rang d’une véritable tradition empreinte de sens et dont les objectifs valorisent l’école partout et tout le temps. Il s’agit d’en faire un moment privilégié de communion et de célébration de l’école sénégalaise », a déclaré l’autorité administrative.

    Tafsir Baba Anne présidait le lancement, de la Semaine nationale de l’école de base, à l’école d’application Abou Diawara de Ourossogui, en présence de l’adjointe au préfet de Matam et des acteurs locaux de l’éducation.

    ‘’Cette semaine, au-delà des festivités, doit être un moment de réflexion et de mise en œuvre d’activités de sensibilisation qui permettront de former le citoyen pour bien l’ancrer dans les valeurs de la société sénégalaise et africaine’’, a-t-il souligné.

    Il est également prévu au cours de cette semaine une journée de symbiose entre les élèves et les Forces de défense et de sécurité, ainsi que des sketchs réalisés par les élèves sur la sensibilisation à la sécurité routière.

    Lundi, premier jour de la célébration de la Semaine nationale de l’école de base, chaque communauté vivant dans la ville de Ourossogui a montré sa richesse culturelle, à travers un défilé en tenues traditionnelles et des spectacles.

    AT/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-DIVERS / UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre

    SENEGAL-UNIVERSITE-DIVERS / UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre

    Saint-Louis, 11 fév (APS) – Un étudiant en Master 1 en Droit public a été retrouvé mort, lundi soir, dans sa chambre au village de A du campus social de l’Université Gaston Berger Saint-Louis, a appris l’APS.

    Les circonstances du décès ne sont pas encore élucidées.

    Une enquête a été ouverte par la gendarmerie qui a effectué le déplacement sur place ainsi que les sapeurs-pompiers pour l’enlèvement du corps sans vie, selon un communiqué de la coordination des étudiants de Saint-Louis.

    AMD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Louga: mariage précoce et transhumance, facteurs entravant « le maintien » des filles à l’école (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Louga: mariage précoce et transhumance, facteurs entravant « le maintien » des filles à l’école (IA)

    Dahra, 11 fév (APS) – L’Inspecteur d’académie de Louga, Siaka Goudiaby, a cité les mariages précoces et la transhumance parmi les facteurs entravant le maintien des filles à l’école.

    Il s’exprimait ainsi en marge de la cérémonie de lancement de la 24ᵉ édition de la Semaine nationale de l’école de base à l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye de Dahra.

    « Cette manifestation a été un grand moment de mobilisation et d’échanges pour améliorer les performances scolaires, mais elle souligne également l’urgence de renforcer la sensibilisation  sur les pratiques qui entravent l’accès à l’éducation des filles et leur maintien à l’école, telles que les mariages précoces et la transhumance », a dit M. Goudiaby

    Le thème de cette année porte sur « Consolidation des valeurs civiques, l’école, les forces de défense et de sécurité au service de la nation ».

    « Ces pratiques privent de nombreuses jeunes filles de leurs droits fondamentaux et nuisent à leur avenir », a-t-il poursuivi, en faisant allusion aux mariages précoces et à la transhumance.

    Siaka Goudiaby a aussi appelé à une « action concertée de la part des autorités éducatives ».

    Il estime que  »pour bâtir une école de qualité et garantir que chaque fille puisse poursuivre sa scolarité, il faut une synergie d’actions entre tous les acteurs de la communauté éducative ».

    L’adjoint au gouverneur de Louga en charge du développement, Pape Leyti Mar, a salué « l’implication de l’ensemble des partenaires autour de l’Inspection d’académie dans la lutte contre les obstacles à l’accès à l’éducation ».

     L’autorité administrative a appelé les acteurs de l’école à « s’approprier le thème de cette édition afin de forger des citoyens responsables et engagés dans le rayonnement du Sénégal ».

    La cérémonie a également été l’occasion de célébrer Bara Mbengue, Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant, en service dans cette circonscription.

    DS/SMD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Le développement durable de l’Afrique passe par l’éradication de l’analphabétisme selon un ancien ministre

    SENEGAL-EDUCATION / Le développement durable de l’Afrique passe par l’éradication de l’analphabétisme selon un ancien ministre

    Dakar, 10 fév (APS) – Le continent africain doit travailler à enrayer l’analphabétisme et universaliser l’enseignement primaire, pour espérer disposer de compétences de base pour le développement durable, soutient l’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye.

    ‘’Il est clair que comme on l’a dit, si on n’arrive pas à enrayer l’analphabétisme et universaliser l’enseignement primaire, nous n’aurons pas les compétences de base au développement durable de l’Afrique. On ne peut pas avec une population analphabète arriver à cela’’, a-t-il soutenu dans un entretien pour le prochain numéro du magazine Vitrine de l’Agence de presse sénégalaise.

    Selon lui, autant les États africains sont d’accord sur ce principe, autant dans les politiques mises en œuvre sur le terrain, ‘’il n’y a rien qui permet de régler cette question d’enseignement primaire universelle et d’éradication de l’analphabétisme’’.

    Il répondait à la question de savoir comment l’éducation pourrait impacter davantage la trajectoire de développement des pays africains, conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

    ‘’Du point de vue continental nous avons un document, qui avait été élaboré après une triennale de l’ADEA (Association pour le développement de l’éducation en Afrique), à la demande de l’Union africaine, et c’était pour savoir quelles compétences pour le développement accélérée et durable de l’Afrique’’, a répondu Mamadou Ndoye.

    ‘’Dans ce document-là, il s’agit des compétences de base, des compétences techniques et professionnelles, et les compétences scientifiques et technologiques. La question était de savoir comment y arriver parce que dire qu’il faut telles compétences, c’est bien, mais comment arriver à développer ces compétences, c’est une autre chose’’, a-t-il expliqué.

    Les ressources sont disponibles pour enrayer l’analphabétisme ‘’mais est ce que nous les mobilisons ou les valorisons, ou voulons-nous nous contenter d’un modèle dont nous n’avons pas les moyens, c’est la grande question qui se pose en Afrique’’, a-t-il dit, notant que sur cette base, le développement des compétences techniques et scientifiques a été retenu ‘’pour montrer que ce développement ne se fait pas seulement à l’école’’.

    ‘’Le modèle d’enseignement que nous avons n’est pas capable d’absorber le minimum, il ne peut pas répondre à nos besoins, c’est un modèle qui est tel que c’est un effectif minimal qu’on peut absorber’’, a souligné Mamadou Ndoye.

    MF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION / Le Sénégal est encore loin de l’ODD 4 (expert)

    SENEGAL-EDUCATION / Le Sénégal est encore loin de l’ODD 4 (expert)

    Dakar, 10 fév (APS) – Le Sénégal demeure éloigné du quatrième objectif de développement durable des Nations unies, au regard des résultats engrangés par le pays du point de vue de l’accès à l’éducation et de la qualité de cette dernière, juge l’expert Mamadou Ndoye.

    L’objectif de développement durable 4 (ODD 4) des Nations unies vise d’ici à 2030,  à garantir l’accès à tous et toutes à une éducation équitable, gratuite et de qualité à travers toutes les étapes de la vie, en éliminant notamment les disparités entre les sexes et les revenus. Il met également l’accent sur l’acquisition de compétences fondamentales et de niveau supérieur pour vivre dans une société durable.

    Le Sénégal ‘’fait partie des pays éloignés de l’objectif [de développement durable des Nations unies relatif à l’éducation]’’, a-t-il avancé dans un entretien accordé au prochain numéro du magazine Vitrine de l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Il y a des pays très éloignés de l’objectif, des pays éloignés, des pays proches et des pays qui ont atteint l’objectif. Nous, on fait partie des pays éloignés de l’objectif’’, a dit l’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales.

    Selon Mamadou Ndoye, ‘’tant qu’il y aura des enfants non scolarisés, nous ne pouvons pas atteindre [l’ODD 4]’’, sans compter que l’équité ‘’est une dimension de l’ODD 4, et nous ne l’avons pas’’.

    ‘’Il y a des inégalités telles dans le système aujourd’hui, notamment les inégalités géographiques et les inégalités sociales, que l’on ne peut pas dire qu’il y a des chances égales’’, a-t-il fait valoir.

    De même, concernant la qualité de l’éducation, ‘’les dernières évaluations internationales que nous avons eues, montrent qu’en ce qui concerne le PASEC’’, le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN, ‘’plus de 35 % des enfants de CM2 ne maîtrisent pas les mathématiques de base et plus de 25 % ne savent pas lire […]’’, relève Mamadou Ndoye.

    ‘’Des enfants qui font 6 ans et qui n’arrivent pas à lire et calculer, c’est énorme. Et ces évaluations ne montrent en réalité que le sommet de l’iceberg, donc c’est beaucoup plus grave’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Si on cherchait la compréhension conceptuelle comme le PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) l’a fait au Sénégal, 85% des enfants de CM2 n’avaient pas réussi. Donc, si on s’intéresse aux dimensions accès pour tous et dimension qualité et équité, qui sont les dimensions principales, on est encore loin de l’ODD 4’’, tranche-t-il.

    ‘’Depuis 1961, nous répétons les mêmes choses, nous n’avançons pas et nous ne nous posons pas la question de savoir pourquoi. Nous n’avançons pas car nous refusons de sortir de la boite, et tant que nous resterons enfermés dans cette boite, qui est la boite de l’école néocoloniale ou coloniale, nous n’allons jamais nous en sortir’’, a-t-il conclu.

    MF/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Les Forces armées vont contribuer à la résorption des abris provisoires (tutelle)

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Les Forces armées vont contribuer à la résorption des abris provisoires (tutelle)

    Rufisque, 10 fév (APS) – L’armée sénégalaise va travailler de concert avec le ministère de l’Éducation nationale pour apporter son appui au programme de résorption des abris provisoires, une préoccupation majeure des pouvoirs publics, a-t-on appris lundi du ministre des Forces armées, le général Birame Diop.

    Les Forces armées, pour leurs capacités et attributs spécifiques, peuvent être mises à profit dans les nombreuses initiatives du ministère de l’Éducation nationale « pour relever le défi crucial de l’éducation pour tous et partout dans notre pays dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

    Le général Birame Diop prenait part à la cérémonie officielle de lancement de la 24ᵉ édition de la Semaine nationale de l’éducation de base, lundi, à l’École de formation des instituteurs (EFI) de Rufisque, aux côtés de son homologue Moustapha Guirassy.

    Pour le ministre des Forces armées, « ce partenariat fructueux est très ancien et a été une des composantes du concept armée-nation depuis l’indépendance ».

    Il a rappelé l’époque où le génie militaire faisait des tournées sur le territoire national durant les vacances scolaires pour réhabiliter les écoles, se disant convaincu que « les Forces armées peuvent jouer un rôle crucial dans l’effort collectif visant à former des citoyens responsables et engagés ».

    Le thème de l’édition de cette année de la Semaine nationale de l’école de base, à savoir « La consolidation des valeurs civiques, l’école, les Forces de défense et de sécurité au service de la nation », rend bien compte, selon lui, de la « conviction commune » selon laquelle l’éducation-armée « ont un rôle essentiel à jouer dans le grand chantier de transformation citoyenne dans lequel notre pays est engagé », sous l’égide des nouvelles autorités.

    « L’invitation à cette cérémonie témoigne de l’engagement personnel du ministre Moustapha Guirassy à développer le partenariat entre les Forces armées et l’Éducation nationale, et de la haute estime qu’il porte aux forces armées », a souligné le général Birame Diop.

    Il a souligné la nécessité de développer « l’esprit citoyen à l’école », et c’est ce à quoi appelle la Stratégie nationale de développement 2025-2029, référentiel des politiques publiques, en promouvant l’édification d’une nouvelle citoyenneté et en plaçant son renforcement et celui du civisme au rang d’objectifs stratégiques.

    Le ministre des Forces armées se dit convaincu que c’est « dès le jeune âge qu’il faut former par l’éducation le futur citoyen ».

    « Certes, le milieu familial et la communauté participent à cette œuvre, mais l’école reste un formidable levier pour réaliser cet objectif », a-t-il insisté, ajoutant que les Forces de défense et de sécurité ont un rôle à jouer dans cet « ambitieux projet ».

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Semaine nationale de l’école de base : la 24e édition axée sur la « consolidation des valeurs civiques »

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIETE / Semaine nationale de l’école de base : la 24e édition axée sur la « consolidation des valeurs civiques »

    Rufisque, 10 fév (APS) –  La 24ᵉ Semaine nationale de l’école de base a été lancée, lundi, à l’École de formation des instituteurs (EFI) de Rufisque, autour d’un thème dit de « portée capitale », à savoir « la consolidation des valeurs civiques, l’école et les Forces de défense et de sécurité au service de la nation ».

    Le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, venu présider le lancement de la manifestation aux côtés de son homologue des Forces armées, Birame Diop, a relevé que « l’école de base est le fondement sur lequel repose l’édifice de notre société, là où se forge le caractère de nos enfants, où s’inculquent les valeurs essentielles qui feront d’eux des citoyens responsables, engagés et solides ».

    « Il est donc impératif que nous renforcions ces bases en intégrant dans nos pratiques pédagogiques une éducation axée sur les valeurs civiques, le respect des lois, le patriotisme et le devoir envers la communauté », a-t-il déclaré, devant les acteurs de l’école, les autorités civiques et militaires et les maires des quatre communes d’arrondissement de la Ville de Rufisque.

    Il a parlé, à ce sujet, d’un « défi à la fois individuel et collectif que nous portons avec beaucoup d’espoir et de détermination à travers la Nouvelle initiative pour la transformation humaine de l’éducation (NITHE) ».

    L’école, « creuset de la République », et les forces de défense et de sécurité, « garantes de notre intégrité et de notre sécurité, « ont un rôle déterminant à jouer dans cette entreprise ambitieuse », a indiqué le ministre de l’Éducation nationale.

    « L’harmonie et la cohésion d’une Nation repose en grande partie sur la compréhension et le respect mutuel entre les différents acteurs de la société », a souligné Moustapha Guirassy.

    C’est dans cette perspective que l’implication des forces de défense et de sécurité, aux côtés des acteurs de l’école, « trouve tout son sens », a-t-il martelé, avant de saluer « les efforts et l’engagement » des Forces de défense et de sécurité dans ce partenariat avec l’école.

    « Les forces armées incarnent la discipline, le courage, le dévouement et l’esprit de sacrifice. Cette collaboration entre l’école et les Forces de défense et de sécurité vise à créer des opportunités d’apprentissage ancrées et d’expériences enrichissantes pour les élèves », a indiqué le ministre.

    Les Forces armées favorisent également « une meilleure appropriation des rôles et responsabilités de chacun dans la construction et la protection de notre patrie », a-t-il ajouté.

    S’adressant aux enseignants, qu’il considère comme « les artisans de ce changement », le ministre de l’Éducation nationale les a invités à ne pas se limiter seulement à leur mission première, celle de transmettre des connaissances scolaires.

    Ils doivent aussi contribuer à « façonner des citoyens modèles en intégrant des valeurs civiques dans leurs leçons quotidiennes », pour aider à former « une jeunesse consciente de ses droits et de ses devoirs envers la société ».

    La Semaine nationale de l’éducation de base représente « une opportunité précise » pour renforcer ce lien entre l’école et les Forces de défense et de sécurité, a-t-il indiqué.

    Au cours de cette semaine, des activités consistant en des échanges d’expériences seront organisées dans toutes les inspections d’académies, de même qu’il est prévu, de concert avec les Forces de défense et de sécurité au niveau déconcentré,  de mettre en place « des stratégies novatrices » pour promouvoir les valeurs civiques au sein des établissements scolaires.

    ADL/BK/SMD

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture du Centre de formation professionnelle et technique de Ndouloumadji

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture du Centre de formation professionnelle et technique de Ndouloumadji

    Ourossogui, 9 fév (APS) – Le Centre de formation professionnelle et technique (CFPT) de Ndoumoumadji, dans le département de Matam, sera ouvert bientôt, a annoncé, dimanche, le ministre de la Formation professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarre.

    « Il n’est pas logique de construire un centre et de le laisser, d’autant plus qu’on a besoin de former des jeunes. Nous allons vite vers son ouverture. Ce sera au bonheur de toute la population de Ndouloumadji », a-t-il dit.

    M. Sarre s’exprimait à Ourossogui dans le cadre d’une visite des CFPT de la zone nord.

    Il a soutenu que la semaine dernière, une mission a été dépêchée sur les lieux avec l’Office national de formation professionnelle (ONFP), rassurant qu’un « suivi sera fait ».

    Lors de son passage au Centre de formation professionnelle et technique de Ourossogui, le ministre s’est adressé aux jeunes pensionnaires.

    « Ils ont la responsabilité de prendre le relais. Après leur formation, ils ont le devoir d’être des leaders auxquels nous nous attendons en créant des entreprises pour faire de Matam une région encore beaucoup plus florissante », a lancé le porte-parole du gouvernement. Il estime que cela évitera à ceux qui vont venir « d’avoir des problèmes de stage ».

    Il a aussi magnifié le partenariat entre le CFPT de Ourossogui et des entreprises de la place, tout en exhortant le centre à aller vers ces dernières. « Le système dual doit jouer un rôle crucial dans la formation professionnelle », a-t-il laissé entendre.

    Avant Ourossogui, le ministre avait visité le Centre de formation professionnelle et technique de Matam où il a rencontré les responsables de l’établissement, en présence du gouverneur Said Dia.

    AT/FKS/OID

  • SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : vers la création de nouveaux centres de formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-INFRASTRUCTURES / Dagana : vers la création de nouveaux centres de formation professionnelle

    Richard-Toll, 9 fév (APS) – Le ministre de la Formation Professionnelle et technique, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a promis, samedi, à Richard-Toll, la création, dans un  »futur proche », de nouveaux centres départementaux de Formation professionnelle (CDFP) dans le département de Dagana

     »Le département de Dagana est une zone qui regorge beaucoup de ressources avec un potentiel agricole énorme qui peut participer grandement à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Nous comptons dans le futur proche, procéder à la création d’autres centres dans le département, a-t-il annoncé.

    Amadou Moustapha Ndieck Sarré s’exprimait au cours d’une visite au centre départemental de formation professionnelle de  de Richard-Toll, en présence de l’adjoint au préfet de Dagana, Hubert Lazare Faye.

    Le ministre a souligné l’importance de la formation professionnelle et le rôle qu’elle peut ‘’jouer pour l’avenir de la jeunesse du pays’’.

     »La formation professionnelle est très importante pour l’avenir de nos jeunes dans la mesure où elle est la vision du président de la République, qui veut faire de ce secteur un pilier du développement’’, a déclaré le ministre par ailleurs porte parole du gouvernement.

    Le ministre a également fait part de son ambition d’élargir le CDFP de Richard-Toll en l’équipant en matériels adaptés pour renforcer la qualité des enseignements.

    OG/AT/FKS/OID