Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : l’IEF de Saraya récompense ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION / Kédougou : l’IEF de Saraya récompense ses meilleurs élèves

    Kédougou, 14 juil (APS) – L’Inspection de l’éducation et de la formation de Saraya a primé, samedi, quatre-vingt-dix-sept (97) élèves du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen.

    Ces meilleurs élèves ont été célébrés lors d’une journée de l’excellence et du partenariat axée sur le thème  »le suivi et l’engagement parental pour une amélioration des performances scolaires ».

    Ils ont reçu des cadeaux composés de vélos, de kits scolaires. Des diplômes de reconnaissance, des attestations et des trophées ont été remis aux enseignants et aux partenaires.

     »Cette première journée organisée par l’IEF est une manière pour nous de montrer la satisfaction que nous avons envers nos élèves, nos enseignants et les acteurs de l’éducation et l’admiration pour les efforts consentis au bénéficie de l’école », a expliqué Mouhamadou Bamba Mbaye, inspecteur de l’éducation et de la formation de Saraya.

    Selon lui,  »24 enseignants, 18 chefs d’établissements, une cellule d’animation pédagogique, un comité des écoles publiques et 5 partenaires sociaux ont été aussi honorés pour leur engagement et leur détermination ».

    Il a encouragé les enseignants à poursuivre dans cette dynamique de performance non sans exposer les difficultés auxquelles son inspection est confrontées à savoir le problème de véhicule et le manque de personnel.

    Le préfet du département de Saraya, Babacar Niang, a invité les élèves récipiendaires à maintenir ce cap et les sociétés minières à soutenir l’IEF dans ses missions. Il a réitéré tout son engagement et sa disponible à accompagner les acteurs du système éducatif pour maintenir le flambeau de l’excellence.

    PID/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-SANTE / L’UGB mérite d’avoir un Centre hospitalier universitaire (Recteur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-SANTE / L’UGB mérite d’avoir un Centre hospitalier universitaire (Recteur)

    Saint-Louis, 14 juil (APS) – L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) mérite d’avoir un Centre hospitalier universitaire, a estimé son recteur professeur Magatte Ndiaye.

     »Notre ambition, notre projet et notre bataille de tous les jours c’est d’avoir un centre hospitalier universitaire à Saint-Louis », a-t-il lancé.

    M. Ndiaye s’entretenait samedi après-midi avec des journalistes en marge de la cérémonie de remise de diplômes à la 7e promotion de médecine de l’Unité de formation et de recherche des Sciences de la santé (UFR 2S).

     »Avec 350 stagiaires, que nous envoyons […] à l’hôpital de Saint-Louis et tous les chefs de service qui sont là-bas, qui se trouvent être des enseignant-chercheurs de l’Université Gaston Berger, je crois que nous sommes à l’étroit maintenant à Saint-Louis », a t-il souligné.

    De l’avis du recteur de la deuxième université publique du Sénégal, un Centre hospitalier universitaire est plus que mérité.

     »Donc Saint-Louis mérite d’avoir un centre hospitalier universitaire qui permettra aux enseignants encadreurs de cette université, spécialistes de tous les domaines de la médecine de pouvoir bien exercer leur métier et surtout de prendre en charge toutes les pathologies auxquelles la population saint-louisienne, je dirais plus d’ailleurs la population des pays environnants, est confrontées, pour une bonne prise en charge », a-t-il déclaré.

    CGD/AMD/OID

  • SENEGAL-ÉDUCATION- INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’ouverture d’un deuxième lycée à Richard-Toll

    SENEGAL-ÉDUCATION- INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’ouverture d’un deuxième lycée à Richard-Toll

    Richard-Toll, 14 juil (APS) – L’adjoint au préfet du département de Dagana, Hubert Lazare Faye, a plaidé, samedi, à Richard-Toll, pour l’ouverture d’un deuxième lycée dans la ville sucrière.

    L’autorité administrative a invité l’Etat et les partenaires à travailler en parfaite synergie pour l’ouverture de cet établissement.

    S’exprimant lors de la Journée de l’excellence organisée par la Fondation Marie Luise Mimran, l’adjoint au préfet a rappelé  »les difficultés auxquelles est confrontées le secteur de l’éducation dans le département de Dagana et spécifiquement dans la commune de Richard-Toll ».

    Le lycée de Richard-Toll est confronté depuis quelques années à une forte demande et a besoin aujourd’hui de salles de classe, a t-il dit.

    Il a invité en outre la Fondation MLM, les partenaires, les organisations agissant dans le secteur de l’éducation et l’État à essayer de trouver une solution à ce problème par la construction d’un autre lycée ou d’autres salles de classe.

    OG/AMD/OID

  • SENEGAL-ÉDUCATION / Richard-Toll : les meilleurs élèves récompensés lors d’une Journée de l’excellence

    SENEGAL-ÉDUCATION / Richard-Toll : les meilleurs élèves récompensés lors d’une Journée de l’excellence

    Richard-Toll, 13 juil (APS) – Les trente-cinq meilleurs élèves des lycées et collèges de Richard-Toll ont été primés, samedi, par la Fondation Marie Louise Mimran (MLM) lors de la première édition de la Journée de l’excellence.

    Chacun de ces élèves a reçu une tablette d’une valeur de 200.000 FCFA. Le meilleur élève, qui vient de réussir au baccalauréat avec une mention très bien, a reçu, outre la tablette, la somme de 100 mille francs Cfa.

     »Ces journées d’excellence sont les bienvenues, la fondation Marie Louise Mimran fait de l’éducation une de ses priorités, elle fait de l’accompagnement aux écoles, aux enseignants et aux élèves. Elle veut faire en sorte que le standard de l’école reste élevé et pour se faire il faut la reconnaissance de ceux qui la font c’est-à-dire les parents, les élèves et les autorités administratives », a déclaré Cheikh Ibrahima Gaye, l’administrateur général de la fondation.

    M. Gaye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de la première édition de la journée d’excellence en présence de l’inspectrice de l’éducation et de la formation de Dagana, Sophie Mar Sylla, et de l’adjoint au préfet Hubert Lazare Faye.

    Il a ajouté que la Fondation accompagne les autorités à l’échelle nationale dans les projets d’intérêt général et dans les secteurs jugées prioritaires.

    L’inspectrice de l’éducation et de la formation (IEF) de Dagana, Sophie Mar Sylla, a, pour sa part, salué l’initiative et invité la Fondation à décentraliser cette  Journée de l’excellence dans tout le département.

     »Nous remercions la Fondation MLM ainsi que toutes les autorités présentes. Nous l’invitons à élargir cette initiative en intégrant tous les lycées et collèges du département pour que ces élèves ici récompensés puissent compétir avec leurs autres camarades des autres établissements », a-t-elle plaidé.

    OG/AMD/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ENTREPRENEURIAT / Kaolack : remise de chèques aux lauréats de la première édition du prix de l’innovation de l’USSEIN

    SENEGAL-UNIVERSITE-ENTREPRENEURIAT / Kaolack : remise de chèques aux lauréats de la première édition du prix de l’innovation de l’USSEIN

    Kaolack, 13 juil (APS) – Un chèque de deux millions six-cents cinquante mille francs CFA a été remis vendredi aux lauréats de la première édition du prix de l’innovation de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass –USSEIN) de Kaolack (centre).

    Pour la première édition, trois étudiants-entrepreneurs ont été primés, six autres ont eu des encouragements.

    Les trois premiers lauréats ont reçu respectivement un million de francs CFA, cinq cent mille francs CFA et deux-cent cinquante mille francs CFA.

    Pour les lots de consolation, chacun des six porteurs de projet a reçu cent cinquante mille francs CFA, a précisé le professeur Khalifa Ababacar Sylla, enseignant-chercheur à l’USSEIN.

    Selon l’étudiant-entrepreneur Babacar Mbathie, de la troisième promotion agritic, s’exprimant au nom des lauréats, cet argent va être utilisé pour renforcer les projets et mieux structurer leur start-up Agrinum (Numérique appliqué à l’agriculture).

    ‘’Enseignants-chercheurs, personnel administratif, technique et de service et étudiants, main dans la main, nous pouvons relever les défis de l’innovation, de mise en place de start-up, de microentreprises agricoles et agroalimentaires’’, a indiqué Pr Sylla, vice-recteur de cette université, qui s’exprimait au nom de la rectrice de l’USSEIN.

    L’USSEIN, établissement public d’enseignement supérieur à vocation agricole, est la première université thématique du Sénégal polarisant les régions administratives de Fatick, Kaffrine et Kaolack.

    Les étudiants inscrits dans cette université se sont organisés en coopératives et en groupements d’intérêt économique (GIE) de façon multidisciplinaire. L’objectif est de faire en sorte qu’ils puissent réfléchir à un projet innovant de développement du secteur agroalimentaire.

    ADE/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Une campagne vise le maintien de 250 000 filles à l’école

    SENEGAL-EDUCATION / Une campagne vise le maintien de 250 000 filles à l’école

    Kaffrine, 12 juil (APS) – Une campagne visant le maintien de 250.000 filles à l’école dans les régions de Kaffrine, Diourbel et Louga, a été officiellement lancée, vendredi, à Kaffrine, à l’initiative de l’Unesco à travers le Réseau jeunesse, population et développement du Sénégal (Resopopdev) et l’ONG Ademas, chargés de sa mise en oeuvre.

     »Il est important d’accompagner cette frange de la population, afin de les aider à atteindre l’enseignement supérieur avec des résultats probants qui leur permettront à l’avenir d’avoir accès à l’emploi et d’occuper des postes de responsabilité’’, a expliqué le directeur du marketing social d’Ademas Henry Moussavou.

    Il s’exprimait au terme d’un comité régional de développement marquant lancement de la campagne  »’Les filles au premier plan » en présence des différents acteurs territoriaux de la région de Kaffrine.

    D’un coût global de 71 millions de francs CFA, la campagne va durer 10 mois, a précisé M. Moussavou, annonçant une stratégie de communication qui s’appuiera sur des campagnes de sensibilisation, des visites à domicile, des mobilisations sociales, des causeries et des émissions radio.

    Venue présider la rencontre, l’adjointe au gouverneur en charge des Affaires administratives de Kaffrine, Aichatou Ndiaye Diallo, a salué la pertinence de la campagne pour le maintien des filles à l’école.

     »C’est une opportunité pour relever les défis de la région de Kaffrine en terme d’accès et de maintien des filles à l’école, une problématique majeure à Kaffrine dont le taux de scolarisation de 30, 5 % est jugé faible », a souligné l’adjointe au Gouverneur..

    CTS/ADL/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Le développement intégré de la petite enfance  »un peu en retard » dans le pays, selon la DG de l’ANPECTP

    SENEGAL-EDUCATION / Le développement intégré de la petite enfance  »un peu en retard » dans le pays, selon la DG de l’ANPECTP

    Tambacounda, 11 juil (APS) – La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Khadiatou Djamil Diallo, estime que le développement intégré de la petite enfance (DIPE) connaît « un peu » de retard au Sénégal.

     »Nous avons constaté que le développement intégré de la petite enfance (DIPE), est un peu en retard dans notre pays », a déclaré Mme Diallo, au terme d’une tournée dans les quatre départements de la région de Tambacounda (est).

    Après avoir dressé ce constat, elle a promis que des mesures seront prises pour remédier à cette situation.

    Elle a indiqué que durant sa tournée dans la région de Tambacounda, les problèmes relevés tournent autour de l’existence d’abris provisoires dans les écoles, du manque de formation de certaines personnes intervenant dans le DIPE.

    La DG de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits a aussi cité l’absence de cantines scolaires et l’existence d’ »un déficit important en personnel enseignant ».

    Elle a indiqué à ce propos qu’elle compte saisir le ministre de l’Education nationale, afin de trouver une solution au déficit d’enseignants.

    « Nous allons interpeller la tutelle, le ministre de l’Education, pour combler le gap en personnel enseignant au niveau du préscolaire », a-t-elle-dit.

    Elle déclare avoir « constaté » que « le but premier de la case des tout-petits a été détourné », de sorte qu’ »[…] aujourd’hui, dans les cases, il ne s’agit que du préscolaire, alors que l’idée à la base était la reproduction de nos maisons dans les cases, avec une mère conseillère, un grand-père pour les contes, un animateur polyvalent pour les 0-2 ans et les 3-5ans ».

    « Il n’y a que quelques cases qui sont restées dans l’orthodoxie », les autres étant « surtout dans le préscolaire », a-t-elle relevé, estimant que « c’est le moment de remédier à cette situation et rendre à la case des tout-petits son but d’origine ».

    Elle a annoncé à ce propos qu’un plan d’action sera adopté pour la prise de mesures urgentes en perspective de la prochaine rentrée.

    Elle a révélé qu’entre 2018 et 2024, le taux de préscolarisation brute est passé de 11 % à 19% dans la région de Tambacounda.

    Ce bond a été rendu possible grâce au projet « Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS) ». 

    BT/ASG/SMD/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-USA-EDUCATION / YALI : 99 jeunes ont reçu leurs attestations de fin de formation

    SENEGAL-AFRIQUE-USA-EDUCATION / YALI : 99 jeunes ont reçu leurs attestations de fin de formation

    Dakar, 11 juil (APS) – Au total, 99 jeunes venus de 24 pays africains ont reçu, jeudi, à Dakar, leurs attestations de fin de formation dans le cadre du programme du centre régional de leadership YALI, fruit d’un partenariat entre le gouvernement américain, le secteur privé, les institutions de formation et les gouvernements des pays hôtes.

    Les formations portent sur le leadership, la gestion des affaires publiques, l’engagement citoyen et l’entreprenariat.

    La participation des jeunes africains à ce programme de leadership est principalement soutenue par l’Agence des États Unis pour le Développement International (USAID) et mis en œuvre par le Centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG), en partenariat avec le WARC.

    Les différents pays représentés sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cabo Verde, Centrafrique, Comores, Congo, Côte D’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée Bissau, Guinée Équatoriale, Iles Maurice, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad et Togo.

    Depuis son ouverture en 2016, le centre régional de leadership YALI-Dakar a formé plus de 6000 jeunes leaders âgés de 18 à 35 ans originaires de 25 pays dont environ 700 jeunes Sénégalais.

    Le Centre fournit un apprentissage transformationnel et accompagne les jeunes leaders dans leurs efforts pour stimuler la croissance et la prospérité, pour renforcer la gouvernance démocratique et pour améliorer la paix et la sécurité dans leurs communautés et leurs pays.

    Ornella Tonda, la porte-parole des récipiendaires dit avoir  »la certitude » qu’ils peuvent  »apporter leur pierre à l’édifice dans le processus de changement de l’Afrique, ensemble et individuellement ».

    Elle a souligné que ces semaines de formation ont été marquées par  »des échanges fructueux, des idées novatrices, un esprit de collaboration », entre autres.

     »La session hybride 24, par ma voix, tient à vous dire ô combien ils sont reconnaissants pour cette opportunité. Nous repartons avec une valise pleine de connaissances, de compétences et de souvenirs inestimables », a t-elle ajouté.

    Le parrain de cette promotion, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Cheikh Tidiane Gadio, président de l’Institut Panafricain de Stratégies a pour sa part estimé que  »la super-priorité de l’Afrique » doit être  »le leadership ».

    Faisant une communication sur le thème  »La jeunesse en Afrique : ressource n°1 du continent et fer de lance de la renaissance africaine », Gadio a signalé que  »quand cette jeunesse africaine s’éveillera réellement, elle fera trembler le monde ».

    Selon lui, si l’Afrique a autant de problèmes, c’est parce que le leadership africain  »fait défaut », et que l’Afrique a accepté la balkanisation.

    Il a invité la jeunesse africaine à continuer son éducation et à  »comprendre qu’elle a le droit de participer à  la gestion des affaires de la cité ».

    AFD/OID/AB

  • SENEGAL-TURQUIE-COOPERATION / Le Centre de formation artisanale de Dakar réceptionne du matériel de formation 

    SENEGAL-TURQUIE-COOPERATION / Le Centre de formation artisanale de Dakar réceptionne du matériel de formation 

    Dakar, 11 juil (APS) –  Le Centre de formation artisanale (CFA) de Dakar a réceptionné ce jeudi des équipements offerts par l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA). 

    Ces équipements sont composés de matériels de coupe et couture, de poterie céramique, de menuiserie et de bijouterie.

    La cérémonie de réception a été présidée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, en présence de plusieurs officiels et diplomates turcs et divers acteurs intervenant dans le secteur.

    ‘’Nous sommes réunis ici pour la réception d’équipements de pointe et la réfection de trois salles de classe, dans le cadre d’une convention de partenariat entre le CFA et la TIKA’’, a expliqué M. Diao, dans un discours transmis à l’APS.

    ‘’Ce projet, d’une valeur estimative de 137 000 euros (un peu plus de 90 millions francs CFA) avec une contribution sénégalaise de 30 millions de francs CFA pour l’État sénégalais, témoigne de l’engagement de nos partenaires turcs à soutenir le développement de l’artisanat sénégalais’’, a-t-il ajouté.

    Selon lui, l’objectif premier de ce partenariat est de relever le plateau technique du CFA avec des équipements de dernière génération, capables de produire des articles compétitifs sur le marché international.

    ‘’L’intégralité des fonds récoltés sera reversée au Centre de formation artisanale, selon une répartition tripartite: une partie pour le CFA, une pour les acteurs et une pour une bourse d’excellence destinée à l’insertion des meilleures filles formées au centre’’, a précisé Mountaga Diao.

    La directrice du Centre de formation artisanale, Aissatou Dia, s’est, pour sa part, réjouie de l’acquisition de ces équipements.

    ‘’Ces nouveaux équipements et ces salles de classe réfectionnées vont permettre aux apprenants de bénéficier d’un environnement d’apprentissage amélioré, de perfectionner leurs techniques et de produire des œuvres de qualité exceptionnelle’’, a-t-elle dit.

    Grâce à ce partenariat, ‘’nous pourrons offrir une formation encore plus complète et plus adaptée aux exigences du marché de l’artisanat, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour nos apprenants’’, a ajouté Mme Dia.

    SG/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Santé scolaire : Moustapha Guirassy promet de faire  »le portage sociétal » du nouveau plan stratégique

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / Santé scolaire : Moustapha Guirassy promet de faire  »le portage sociétal » du nouveau plan stratégique

    Diamniadio, 11 juil (APS) – Le ministre de l’Education nationale a promis, jeudi, de faire  »le portage sociétal » du nouveau plan stratégique sur la santé scolaire, validé le même jour, auprès de ses collègues et de la communauté.

    Un plan stratégique de santé scolaire a été validé jeudi par les acteurs scolaires, un document marquant “un tournant décisif” dans l’objectif d’installer la qualité et la résilience dans les écoles sénégalaises.

    Ce plan stratégique permet au secteur de disposer d’un référentiel fixant le cadre d’action des acteurs en matière de santé scolaire, selon la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale.

    ‘’En tant que ministre, en portant la communication de ce nouveau plan, je jouerai un rôle de portage social et sociétal pour que tout le monde se mobilise autour de l’école’’, a -t-il assuré devant les parties prenantes à ce processus d’élaboration du document qui a pris cinq années.

    Pour Moustapha Guirassy, ‘’c’est un pas important qui vient d’être franchi avec un document de référence sur la santé scolaire, qui prend en compte tous les aspects de cette problématique transversale qui touche plusieurs secteurs, de la santé à l’agriculture, en passant par les sports et la famille’’

    Venu prendre part à la clôture de la journée consacrée à la validation du premier plan stratégique sur la santé scolaire depuis 1986, le ministre a souligné qu’un ‘’bon portage permettrait d’impliquer les communautés, les femmes, les GIE autour de l’école qui serait une plateforme bien sûr pour apprendre mais pour orienter tous les efforts de ces communautés et de ces acteurs’’.

    Le portage, a -t –il expliqué, ‘’c’est pour amener également les autres collègues à comprendre la dimension de la santé à l’école. C’est un document hautement stratégique qui se connecte à la nouvelle vision des autorités et au rôle que doit jouer l’école’’.

    Une école qui repose ‘’sur une société éducative où chaque acteur joue un rôle, la santé, le sport, l’éducation religieuse. L’effort d’éducation sera porté par tout le monde’’, a ajouté Moustapha Guirassy.

    Ainsi, selon lui,  »le document sera partagé avec les membres du gouvernement lors du prochain Conseil des ministres pour montrer l’importance accordée à la santé scolaire ».

    ‘’L’école devrait être le socle pour la transformation de notre société. Economiquement sur les statistiques partagées par l’Agence Nationale de la Statistique et Démographie (ANSD), à peu près 50% de la population sénégalaise tourne autour et dans l’école’’.

    C’est pourquoi, a t-il souligné, ‘’régler la question de la santé, de la souveraineté alimentaire à partir des cantines scolaires ce serait peut-être régler 50% du problème’’.

    ‘’Les grandes priorités au niveau national ne sont pas souvent connectées à la réalité, alors qu’il y a des espaces comme l’école sur laquelle on peut s’appuyer pour régler certains problèmes et la santé en fait partie’’, a dit Moustapha Guirassy.

    Selon le ministre ‘’une politique nationale de santé devrait être aujourd’hui associée à la question de la santé en milieu scolaire’’.

    ‘’Dans la perception, il ne faut pas voir la santé en milieu scolaire comme l’affaire des enfants et de l’école mais c’est une question nationale avec une dimension importante de la nutrition’’, a -t-il ajouté, invitant la communauté à se mobiliser pour accompagner cette dynamique.

    ‘’Il faut que chacun porte le discours de l’école, la nouvelle conception que nous avons de l’école parce que si on laisse l’école à l’enseignant et au ministère de l’Education nationale, c’est perdu d’avance’’, a- t-il fait valoir.

    Avec l’appui de Save The Children et UNICEF, la Division du contrôle médical scolaire du ministère de l’Education à travers plusieurs études et enquêtes menées dans plusieurs écoles du pays a pu faire le diagnostic situationnel avant d’arriver à l’élaboration du nouveau plan stratégique sur la santé scolaire considéré comme un ‘’moment historique’’ ou encore un ‘modèle pour d’autres pays’’ par les parties prenantes.

    ADL/SKS/OID