Catégorie : Education

  • SENEGAL-EDUCATION-UNIVERSITE / Les nouveaux bacheliers seront orientés dès le 19 septembre (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-UNIVERSITE / Les nouveaux bacheliers seront orientés dès le 19 septembre (ministre)

    Diamniadio, 5 juil (APS) – Tous les nouveaux bacheliers de la session de juillet 2024 seront orientés le 19 septembre, pour qu’ils puissent démarrer leur cours le 21 octobre de la même année, a assuré vendredi le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf.

     »L’année dernière, ils ont été orientés au mois de janvier, six mois après l’obtention de leur bac. Mais, cette année, nous avons mis en place un système qui nous permettra de les orienter le 19 septembre et de démarrer les cours le 21 octobre 2024 », a -t-il dit à la presse, au terme de l’installation de la commission d’orientation des bacheliers, à Diamniadio.

    Il a rappelé qu’‘’un programme est mis en œuvre pour stabiliser l’année académique au Sénégal ». Ce programme comporte « un élément important » : les délais d’orientation des bacheliers, a-t-il précisé. Il a rappelé que,  »depuis une dizaine d’années, les bacheliers sont orientés avec beaucoup de retard’’.

    Ainsi, une feuille de route a été donnée au président de la commission d’orientation, a-t-il signalé, soulignant que cette feuille de route contient les orientations pour travailler avec son équipe afin de satisfaire les mesures du gouvernement.

    Le ministre a rappelé que lors du séminaire tenu il y a un mois sur la stabilisation de l’année universitaire, son département avait fait des propositions aux conseils d’académie des universités du Sénégal sur l’orientation des bacheliers.

    ‘’Ils sont d’accord avec les propositions du ministère, mais ils veulent être accompagnés sur les infrastructures en chantier, le personnel administratif et technique, le recrutement d’enseignements chercheurs, entre autres’’, a affirmé Abdourahmane Diouf.

    ‘’On est dans un pacte où les universités disent que nous pouvons faire l’effort d’arriver à une stabilisation de l’année, mais nous avons besoin de l’accompagnement de l’Etat’’, a-t-il ajouté.

    Il assure que ‘’si ces efforts sont faits par les conseils d’académie, l’Etat s’engage aussi à les accompagner dans cette dynamique’’. Abdourahmane Diouf estime que ‘’si les deux parties respectent le pacte normalement, on va vers la stabilisation de l’année académique’’.

    Comme les autres années, tous les bacheliers seront orientés dans les universités publiques, les instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) et les universités privées.

    La réunion a enregistré la participation des représentants des conseils académiques de tous les universités publiques et privées, de la Direction de l’enseignement supérieur, de l’Office du bac et des membres du la Cyber-infrastructure nationale pour l‘enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (CINERI), chargée de la plateforme d’orientation des bacheliers dénommée Campusen.

    L’année dernière, 73.000 bacheliers avaient été orientés. Cette année, les prévisions tablent sur 80.000 bacheliers, dans l’hypothèse où les résultats du bac tourneraient autour de 53%, selon le ministre de l’Enseignement supérieur.

    ADL/SKS/ASG

  • SENEGAL-EXAMEN-FRAUDE / Partage de corrigés du bac :  huit candidats placés en garde à vue à Dahra Djoloff

    SENEGAL-EXAMEN-FRAUDE / Partage de corrigés du bac : huit candidats placés en garde à vue à Dahra Djoloff

    Dahra Djoloff, 5 juil (APS)  – La gendarmerie de Dahra Djoloff a arrêté huit candidats au baccalauréat, soupçonnés d’avoir partagé des corrigées de cet examen via un groupe WhatsApp, a appris l’APS du président du jury 1050 de l’ex CEM1 de Dahra, Malick Ndiaye.

    « Des cas de fraude à grande échelle au baccalauréat 2024 ont été signalés à Dahra Djolof, dans le département de Linguère. Au total, huit candidats au baccalauréat ont été exclus et placés en garde à vue à la gendarmerie de Dahra « , a-t-il déclaré.

    Malick Ndiaye explique que les autorités ont été alertées lorsque le coordinateur du jury a surpris un individu en possession d’un téléphone connecté à internet. Au moment des faits, l’individu en question était en train de recevoir des corrigés des épreuves sur le téléphone mobile qu’il avait par devers lui.

    « Après avoir été signalé à la gendarmerie, a poursuivi M. Ndiaye, le suspect a avoué et a révélé l’existence d’un groupe WhatsApp crypté, impliquant plusieurs membres dans différentes localités du pays. »

    Il a signalé que « les sept candidats appréhendés au jury 1050 et le huitième composant au jury 1047 du lycée Daouda Sow, ont tous été transférés au poste de gendarmerie de Dahra’’. Ils ont été ‘’placé en garde à vue’’, a-t-il ajouté.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour identifier l’administrateur du groupe WhatsApp, soupçonné d’être le cerveau de cette opération de fraude à grande échelle, selon lui.

    ND/DS/MK/ASG

  • ENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Des assises pour “faire évoluer le système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente’’

    ENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Des assises pour “faire évoluer le système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente’’

    Saly, 5 juil (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy et son collègue de la Formation professionnelle, Moustapha Ndieck Sarré, ont co-présidé, jeudi à Saly (Ouest), l’ouverture des assises de la Commission nationale consultative de mutation des personnels du secteur de l’éducation professionnelle (CNCMP), visant à faire évoluer le système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente, a constaté l’APS.

    Des agents des services du niveau central et déconcentré, des plénipotentiaires des organisations syndicales d’enseignant du secteur public les plus représentatives ont pris part aux assises de la CNCMP, ce jeudi à Saly (ouest).

    ‘’Les présentes assises constituent un moment fort dans l’agenda des ministères en charge de l’Education et de la Formation professionnelle, car elles sont observées attentivement par la communauté éducative, en général, les enseignants, en particulier’’, a dit Moustapha Mamba Guirassy.

    Il s’agira, a poursuivi l’officiel, de ‘’faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente, pour enfin former à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparé aux défis du développement, des sciences et technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle’’.

    Selon Moustapha Ndieck Sarré, le président de la République compte beaucoup sur l’éducation et la formation professionnelle, “pour une transformation structurelle » de l’économie par une industrialisation et une valorisation des ressources du pays’’, a souligné le ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du Gouvernement.

    “C’est pourquoi le Premier ministre, Ousmane Sonko, et son gouvernement ne ménageront aucun effort, pour mettre les enseignants dans des conditions optimales de travail’’, a insisté le porte-parole du gouvernement.

    A la fin de ces assises, devant se dérouler jusqu’au 11 juillet, ‘’les acteurs devront, dans le cadre du dispositif de suivi-évaluation, et à travers une démarche prospective, plurielle et féconde, parvenir à un examen rigoureux et critique de l’activité, pour assurer sa consolidation, son amélioration et sa pérennité’’, annonce Moustapha Guirassy.

    Cette année, la CNCMP devra examiner les candidatures de 26.277 agents, dont 25.569 pour le ministère de l’Education nationale et 708 pour le ministère de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’Artisanat contre 19.856 en 2023, soient 19.291 pour le ministère de l’Education nationale et 565 pour le Ministère de la Formation professionnelle, a relevé l’officiel.

    DOB/ADI/ASG/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION / L’examen du BFEM reporté au 22 juillet (officiel)

    SENEGAL-EDUCATION / L’examen du BFEM reporté au 22 juillet (officiel)

    Dakar, 5 juil (APS) – Le ministère de l’Education nationale a annoncé le report au lundi 22 juillet de l’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) dont le début des épreuves était initialement prévu le 18 juillet

    L’examen du Brevet de fin d’Etudes moyennes (BFEM), initialement prévu jeudi 18 juillet se tiendra le lundi 22 juillet, indique le ministère de l’Education dans un communiqué rendu public vendredi.

    Il souligne que le Directeur des examens et concours, les inspecteurs d’académie, les inspecteurs de l’éducation et de la formation sont chargés l’exécution de cette décision.

    ADL/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES-TECHNOLOGIES / L’USSEIN lance un salon dédié à la géomatique et à l’intelligence artificielle

    SENEGAL-UNIVERSITES-TECHNOLOGIES / L’USSEIN lance un salon dédié à la géomatique et à l’intelligence artificielle

    Khelcom Birane (Kaolack), 4 juil (APS) – L’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) a procédé jeudi au lancement de la première édition de son salon dédié à la géomatique et à l’intelligence artificielle, avec l’ambition de contribuer à promouvoir les applications réalisées au Sénégal dans ce domaine.

    La cérémonie de lancement du salon s’est déroulée au campus pédagogique de Khelcom Birane, dans le département de Guinguinéo.

    « Cette initiative vise à mettre la lumière sur toutes les applications qui sont réalisées au Sénégal à travers la géomatique et l’intelligence artificielle sur diverses thématiques, en rassemblant, pendant deux jours, les acteurs autour du géospatial et de l’intelligence artificielle […] », a expliqué Labaly Touré, enseignant-chercheur à l’USSEIN.

    Selon lui, par le biais de cet atelier, l’université du Sine-Saloum compte amener les acteurs à « se lancer vers les perspectives de l’avenir pour l’Afrique et le Sénégal », relativement à la géomatique et à l’intelligence artificielle.

    Pendant deux jours, le salon va offrir aux acteurs de l’écosystème géomatique l’opportunité d’échanger sur les méthodes et les démarches scientifiques, tout en permettant aux étudiants de rencontrer des acteurs du secteur privé, leurs futurs employeurs, pour comprendre les besoins du marché de l’emploi dans ce domaine.

    « Nous sommes conscients que la géomatique et l’intelligence artificielle sont deux jumeaux qui doivent aller de pair. C’est pourquoi nous avons tenu ce salon pour pouvoir avoir les combinaisons possibles face aux enjeux et aux perspectives durables autour de ce concept », a indiqué M. Touré, coordonnateur de la filière géomatique de l’université du Sine-Saloum.

    Selon Labaly Touré, ce salon se veut annuel et ambitionne de répondre aux ambitions de l’université du Sine-Saloum où existe un cursus de licence et master en géomatique suivis par des étudiants en même temps initiés à l’intelligence artificielle.

    « Aujourd’hui, nous sommes la structure la mieux placée pour organiser un salon sur cette thématique. Parce que nous avons, depuis le départ, compris les enjeux des thématiques d’avenir. C’est un moyen pour nous de montrer le savoir-faire de nos étudiants qui, demain, vont montrer aussi les applications qu’ils ont eu à développer durant leur cursus », a-t-il dit.

    Mathieu Bécue, attaché de coopération, innovation et économie numérique à l’ambassade de France au Sénégal, a expliqué que « ce salon s’intègre dans un projet plus global, celui du renforcement de l’écosystème d’innovation dans le domaine de l’usage de données satellitaires ».

    « Nous étions dans cette université lors du lancement du master en géomatique. Et dans la continuité de ces actions, il était important de pouvoir aussi, sur initiative de ce master et des étudiants, porter un sujet extrêmement important entre deux domaines technologiques particulièrement forts, que sont les données satellitaires et l’usage de l’intelligence artificielle », a dit M. Bécue.

    Il estime que ce salon, « probablement le premier sur le continent africain traitant de ces deux dimensions, est une opportunité très forte pour l’avenir des jeunes et du développement économique du Sénégal ».

    Le professeur Diégane Diouf, directeur de l’unité de formation et de recherche (UFR) sciences sociales et environnementales de l’université du Sine-Saloum, juge de son côté que l’importance de ce salon tient au fait que l’intelligence artificielle et la géomatique « sont des disciplines très importantes pour l’économie et la société ».

    « L’autre aspect, c’est que l’université doit continuer à jouer son rôle, non seulement dans la formation et la recherche, mais aussi dans le service à la communauté », a fait valoir l’enseignant-chercheur, s’exprimant au nom de la rectrice de l’USSEIN, professeur Ndèye Coumba Touré Kane.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Déficit d’enseignants: Moustapha Guirassy suggère le recrutement par académie comme solution

    SENEGAL-EDUCATION / Déficit d’enseignants: Moustapha Guirassy suggère le recrutement par académie comme solution

    Diamniadio, 3 juil (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a suggéré d’envisager un recrutement des enseignants par académie, afin de juguler les nombreux départs enregistrés dans certaines académies de l’éducation, en particulier dans leurs zones rurales.

    (…) Il nous faut revoir notre politique des ressources humaines (RH) pour permettre peut-être des recrutements par académie. On serait plus sûr de fixer les enseignants, parce qu’ils seraient à ce moment recrutés selon les besoins des différentes zones’’, a-t-il notamment indiqué.

    S’exprimant lors d’un entretien exclusif avec l’APS, le ministre de l’Education nationale a admis que le déficit d’enseignants notamment dans les zones rurales, ‘’est constant’’. Le recrutement d’enseignants est ‘’l’une des solutions’’ pour venir à bout de ce problème, a-t-il estimé.

    ‘’Le constat est le même. Il y a un déficit criard d’enseignants. Nous sommes en train déjà de rationnaliser le mouvement national, parce que ce mouvement départs-arrivées crée beaucoup de problèmes (…)’’, a reconnu le ministre.

    ‘’Une des solutions, c‘est absolument le recrutement. Et c’est l’engagement de l’Etat et du gouvernement. Le nombre exact, je n’en sais pas pour le moment mais, il nous faut aller dans le sens du recrutement pour réduire ce déficit d’enseignants’’, a-t-il insisté.

    Il a assuré que le gouvernement est engagé à résoudre définitivement le problème des abris provisoires auquel sont surtout confrontées les régions où l’hivernage démarre tôt.

    ‘’Le président de la République, lors de sa campagne électorale, s’est clairement prononcé sur la question. L’objectif fixé, c’est d’aller en 2029 vers la résorption des abris provisoires, même si ce sera difficile. L’idée, la détermination et l’engagement, c’est d’aller vers zéro abri provisoire’’, a-t-il indiqué.

    Il a encouragé les acteurs à se joindre aux efforts de l’Etat, assurant que ‘’ le gouvernement sera à leurs côtés’’. ‘’S’il s’agissait d’appuyer en termes de tables-bancs, nous le ferions’’.

    ‘’Il faut encourager toutes ces bonnes volontés. On veut un retour des anciens vers leur école. J’encourage tous les anciens de nos écoles à s’impliquer davantage dans cette volonté à continuer à accompagner les efforts de l’Etat. C’est une énergie extrêmement précieuse qu’il ne faut pas perdre’’, a dit Moustapha Guirassy.

    Il a aussi insisté sur sa volonté de valoriser la fonction d’enseignant en termes d’avancement et d’évolution de carrière. ‘’Le maître mot, c’est la centralité de l’enseignant’’, a-t-il conclu.

    SG/ASG/ADL/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION / Transformation systémique de l’éducation : Guirassy salue l’écoute et l’engagement des partenaires sociaux

    SENEGAL-EDUCATION / Transformation systémique de l’éducation : Guirassy salue l’écoute et l’engagement des partenaires sociaux

    Diamniadio, 3 juil (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, dit avoir trouvé, auprès des partenaires sociaux, notamment les syndicats,  l’écoute et l’engagement à accompagner l’Etat dans le cadre du projet de transformation systémique du secteur.

     »Nous avons trouvé auprès des différents acteurs une écoute et surtout, un engagement en commençant par les syndicats d’enseignants qui ont été tous réaffirmé leur engagement à soutenir l’Etat dans la transformation systémique de l’éducation’’, a-t-il dans un entretien accordé à l’APS.

    ‘’Ce que j’ai entendu venant des syndicats, je ne vois rien d’extraordinaire sauf du vrai, c’est-à-dire une volonté de transformer le système éducatif. Si c’est cela le syndicalisme, je serai le premier syndicaliste’’, a-t-il lancé.

    Moustapha Guirassy considère que l’enseignant doit être au cœur du processus de transformation et être porteur de valeurs et comprendre techniquement ce qu’il faut faire en termes de discipline en portant les réformes qui seront engagées par les nouvelles autorités.

     »La société dont nous rêvons avoir passera forcément par l’école qui doit être efficace, efficiente (…). Et tous les acteurs sont d’accord sur la centralité de l’enseignant, au premier chef le Président de la République », a-t-il fait remarquer.

    ‘’En amont comme en aval, si l’enseignant n’est pas outillé et valorisé, le processus de transformation ne sera pas efficient’’, a prévenu Moutapha Guirassy.

    Dans les principales revendications des enseignants, figurent principalement l’école, les enfants, l’environnement d’apprentissage et l’amélioration de leurs conditions de travail, a rappelé Moustapha Guirassy.

    ‘’Même s’il y a eu de belles avancées, l’école est malade de son environnement, de ses enseignants qui ne sont pas toujours dans de bonnes conditions, malade d’un déficit d’enseignants mais également des conditions qui ne sont pas toujours les meilleures pour les enfants’’, a-t-il relevé.

    Selon lui, ‘’si le gouvernement comprend ce que disent les partenaires sociaux d’une façon globale, si nous sommes tous d’accord sur le constat et si nous sommes d’accord pour cheminer ensemble, les perturbations dans l’espace scolaire seront derrière nous’’.

    ‘’Certes, il y a ensuite les questions de moyens, de budget, mais je serai du côté des syndicats, des acteurs pour négocier avec les finances, afin d’amener le plus possible de ressources dans ce secteur clé’’, a assuré Moustapha Guirassy.

    Il a signalé que dans le cadre d’un nouveau cycle de management et de gestion, son ministère a négocié également des rencontres périodiques avec les syndicats, les partenaires techniques et financiers (PTF), le monde des daaras (écoles coraniques), les parents d’élèves, afin que  »tous les acteurs soient en contact direct avec le ministère pour les prises de décision ».

    ‘’Le ministère de l’Education nationale est assez complexe et assez vaste, et on ne peut le gérer seulement au niveau central. Il faut impliquer tous les acteurs’’, a -t-il encouragé.

    Sur le passif des accords signés depuis 2018 et qui font l’objet de grèves des syndicats d’enseignants, le ministre a noté que  »pas mal de points ont été vidés, mais il reste des points qui seront réglés, notamment celui relatif aux enseignants décisionnaires ».

    ‘’La question des décisionnaires revient également, mais avec le ministre de la Fonction publique nous sommes en train d’y travailler pour qu’elle soit totalement vidée. D’autres questions sont naturellement à l’ordre du jour qui vont dans le sens d’améliorer le système éducatif’’, a dit M. Guirassy.

    Le ministre est également revenu sur la résorption des abris provisoires, les cantines scolaires, la réforme des programmes en cours, l’introduction du bilinguisme à l’école, notamment l’anglais et les langues nationales.

    ADL/OID/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-APPEL / Des enfants plaident pour leur  »protection et la continuité des apprentissages en toutes circonstances »

    SENEGAL-EDUCATION-APPEL / Des enfants plaident pour leur  »protection et la continuité des apprentissages en toutes circonstances »

    Dakar, 3 juil (APS)– Des représentants de gouvernements scolaires venus de neuf académies et de six régions, ont appelé les décideurs et les ministères à les impliquer plus largement dans les programmes de protection des enfants, lesquels, estiment-ils, les concernent au premier chef.

    ‘’Nous appelons à l’action et à l’engagement pour que nos droits soient respectés et que notre avenir soit sécurisé particulièrement dans des contextes de crise’’, a dit leur porte-parole, Ramatoulaye Thérèse Diawara, adjointe du ministre de la Communication du gouvernement scolaire du lycée Perissac de Ziguinchor.

    Les enfants participaient à Dakar au dialogue national sur la protection des enfants en situation d’urgence clôturé vendredi.

    Ils ont lancé cet appel à la suite de travaux de groupe, lors desquels ils ont été appelés à produire des recommandations sur la ‘’protection des enfants et la continuité des apprentissages en situation d’urgence’’, thème de la rencontre de deux jours.

    Il s’agit, a souligné Ramatoulaye Thérèse Diawara, ‘’d’inclure activement les enfants dans les processus de prise de décision et écouter leurs préoccupations’’.

    Elève en Terminale, elle estime qu’il est important pour notamment l’Etat, ‘’premier responsable’’, les collectivités territoriales, les familles de ‘’garantir la protection des enfants et la continuité des apprentissages en toutes circonstances.

    ‘’Les crises sociopolitiques ont souvent mené à la destruction des infrastructures scolaires avec de nombreuses heures d’apprentissage perdues et des dangers qui guettent les enfants dans et hors de l’école’’, a -t-elle dit.

    Pour Ramatoulaye Thérése Diawara, la sécurité et le bien être psychosocial des enfants sont essentiels à leur réussite éducative.

    Les crises ont des impacts négatifs sur les enfants particulièrement vulnérables et souvent les premières victimes, a -t-elle ajouté.

    Elle souligne également que les besoins spécifiques des enfants handicapées ne sont pas suffisamment pris en compte dans le plan actuel de gestion des crises.

    Elle relève que les conditions d’étude dans beaucoup d’établissements scolaires ne répondent pas à un environnement d’apprentissage ‘’sain et sécurisé’’.

    L’élève ajoute par exemple que les ‘’inondations fréquentes endommagent régulièrement les bâtiments scolaires, mettant en péril la continuité des apprentissages’’.

    Le groupe composé d’une dizaine d’élèves a émis l’idée de ‘’créer des clubs de secourisme dans les écoles pour former les élèves aux premiers secours et renforcer la sécurité, mais également l’installation de panneaux de signalisation aux abords des écoles avec l’introduction de modules sur la sécurité routière.

    Pour la vulgarisation de cet appel, la présidente du collectif des gouvernements scolaires de Dakar, Aby Sy, indique que les enfants ont préconisé une dissémination dans les médias, les réseaux sociaux, par les porteurs de voix dont les présidents de tous les gouvernements scolaires du Sénégal, les clubs EVF, des messages de sensibilisation.

    A l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) et l’UNICEF, la rencontre a enregistré la participation de syndicats d’enseignants, d’associations de parents d’élèves, des autorités du ministre de l’Education nationale, du ministre de la Famille et des Solidarités, entre autres.

    Des engagements ont été pris de part et d’autre pour mettre en œuvre les recommandations des enfants, en vue de favoriser leur protection et la continuité des enseignements en situation d’urgence.

    ADL/ASG/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION / Moustapha Guirassy :  »L’écoute, l’humilité et le contact avec les acteurs sont au cœur de mon action »

    SENEGAL-EDUCATION / Moustapha Guirassy :  »L’écoute, l’humilité et le contact avec les acteurs sont au cœur de mon action »

    Diamniadio, 3 juil (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a indiqué que l’écoute, l’humilité et le contact avec les différents acteurs sont au cœur de son action, compte tenu du rôle que son département ministériel doit jouer dans la transformation systémique du pays et pour faire évoluer le système éducatif vers une société éducative.

    Nommé il y a plus de 100 jours à la tête de ce ministère qu’il qualifie de ‘’vaste et immense’’, M. Guirassy dit avoir privilégié ‘’l’écoute, l’humilité, le contact avec les différents acteurs.

     Parmi ces acteurs, il a cité les syndicats, les partenaires techniques et financiers, les inspecteurs d’académie, les inspecteurs de l’éducation et de la formation ».

    Il est aujourd’hui nécessaire de repenser le système éducatif et d’amener les communautés à jouer leur partition, par une implication des parents, du monde de l’art et des religieux, a estimé Moustapha Guirassy, dans un entretien accordé à la rédaction de l’APS.

    S’exprimant dans les locaux de son ministère, à Diamniadio, il a souligné qu’il était dans une ‘’dynamique d’écoute, de reconnexion et de drainage pour amener tous ces acteurs vers l’école’’.

    L’une des orientations majeures donnée par le chef de l’Etat, a-t-il rappelé, c’est de ‘’faire évoluer le système éducatif vers une société éducative’’. Pour atteindre cet objectif, dit-il, il faut impliquer ‘’le plus d’acteurs dans le processus d’éducation de nos enfants, parce que beaucoup de communautés avaient démissionné de cette école’’

    Durant son entretien avec l’APS, Moustapha Guirassy a abordé plusieurs sujets, dont la résorption des abris provisoires, la réforme des programmes, le suivi des accords avec les syndicats, la question des cantines scolaires, les inondations retardant l’ouverture des classes dans certaines écoles.

    ADL/OID/SBS/ASG//AB

  • SENEGAL-EDUCATION / Inondations des écoles : des « mesures vigoureuses » ont été prises pour la prochaine rentrée, selon Moustapha Guirassy

    SENEGAL-EDUCATION / Inondations des écoles : des « mesures vigoureuses » ont été prises pour la prochaine rentrée, selon Moustapha Guirassy

    Diamniadio, 2 juil (APS) – Le conseil interministériel spécial que le gouvernement a consacré aux examens et concours a permis, en mai dernier, de prendre des « mesures vigoureuses » de prévention des inondations susceptibles de contrarier le démarrage effectif des cours dans les écoles, a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy.

    « Des mesures vigoureuses » ont été prises par les ministères concernés par la gestion des inondations, lors de ce conseil interministériel, pour éviter que des écoles soient envahies par les eaux, a-t-il assuré dans un entretien avec l’APS.

    Des commissions interministérielles ont été mises en place pour prendre en charge cette question et anticiper les problèmes qui en résulteraient, a précisé le ministre de l’Éducation nationale.

    Selon Moustapha Guirassy, « un travail d’anticipation a été fait par ces commissions », sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale, de concert avec les départements ministériels chargés de l’Assainissement, des Forces armées, etc.

    « Nous pensons que nous pourrons contourner normalement les difficultés que nous avons connues par le passé », concernant les inondations, a-t-il dit.

    M. Guirassy signale que des circulaires et des notes de service ont été adressées aux inspections d’académie, « afin de mobiliser les élèves, la communauté et d’autres énergies pendant les vacances, pour assainir les écoles ».

    « Le gouvernement est en train de prévenir non seulement les inondations, mais la rentrée scolaire aussi en impliquant pas mal d’acteurs, dans le sens d’améliorer l’environnement d’apprentissage, pour une rentrée scolaire dans de bonnes conditions », a-t-il assuré.

    Moustapha Guirassy est revenu, au cours de l’entretien avec l’APS, sur « le processus de transformation systémique de l’éducation », la question de « l’alimentation scolaire, facteur de performances », et l’engagement des partenaires sociaux, les syndicats notamment.

    ADL/BK/ESF